[@ Fate] Retrait de contrat

Madame Harlaown,

Suite à notre rencontre il y a quelques mois, je vous recontacte au sujet de l'affaire que vous m'aviez confié.
Il s'avérerait que le sujet "Hadès" traînait aux limites de la légalité : cela, je le savais. Ce que je ne savais pas, c'est que je risquerai de toucher à certains petits secrets bien gardés par Kira.
Vous ne m'en voudrez donc pas si, menacé par, sans doute, un de vos collègues (je vous communiquerai son nom si vous le désirez), je me retire de l'affaire.

Je vous ferai un versement concernant l'intégralité de la somme investie.
Croyez-moi, avec toute la bonne volonté du monde, il y a aussi des choses que je veux protéger et tout le monde ne souhaite pas qu'on enquête sur la mort de cet homme.

Avec tous mes regrets,

Harry Clarke
Agence Willie & cie

Clarke.

Vous savez combien le cas Hadès a de l'importance à mes yeux. Si je vous ai confié cette affaire, c'est parce qu'on dit de vous que vous êtes le meilleur, le plus compétent et, par extension, le plus digne de confiance.

Je vous ai exposé dès notre première rencontre les tenants et aboutissants de cette enquête. Vous n'étiez pas sans savoir se pencher sur la mort d'Hadès impliquait de naviguer en hauts troubles et ça ne vous a pas empêché d'accepter l'enquête. Pour l'argent, l'honneur ou l'adrénaline, peu m'importe.

Je me fiche de récupérer mon argent. Je vous demande d'y réfléchir à deux fois et je vous prie de ne pas abandonner alors même que nos premières pistes semblent commencer à se profiler. Vous savez qui je suis et l'influence que j'ai dans ce milieu qui semble vous faire si peur : je ferai en sorte que personne ne vous gêne, ne vous menace ou ne vous importune.

Je n'attends de vous que de me montrer que vous êtes réellement le meilleur, Clarke. N'abandonnez pas.

Cordialement.

Fate Harlaown

Mme Harlaown,

Malheureusement, je n'ai pas l'immense bonheur de vous suivre partout dans votre vie. Lorsque je vous dis que je ne peux plus m'occuper de l'affaire Hadès, je ne peux sérieusement plus le faire car je ne veux pas qu'il y ait des conséquences sur ma vie privée.
Comprenez-vous ? Par rapport à celle-là, les enquêtes sur lesquelles je suis sont de la gnognotte.
Alors pour l'honneur, l'argent ou l'adrénaline...j'aurais peut-être accepté il y a quelques années, mais j'ai désormais une famille.
Que ce soit clair : ne me menacez pas, ne menacez personne de mon entourage et ne cherchez surtout pas à insister si vous ne voulez pas que je m'y mette à mon tour. Et vous verrez alors à quel point je peux être sérieux.

Notez cependant que je n'ai aucune envie que nos rapports deviennent malsains, mais puisque vous ne vouliez pas comprendre...ça comme l'enquête où vous persistez à donner d'apparents coupables qui n'ont en vérité aucun alibi pour se retrouver sur le lieu du crime à l'époque.

En espérant que vous reviendrez à la raison,

HC

Clarke.

Je suis au regret de vous apprendre que le métier que vous exercez n'est pas compatible avec une parfaite vie de famille. On ne devient pas enquêteur si c'est pour se défiler devant le moindre danger.

Vous m'avez été recommandé chaudement, comptez sur moi pour mettre un terme à cette vague d'avis positifs et injustifiés.

A l'avenir, songez à préciser votre spécialité sur la plaque à l'entrée de votre bureau : maris infidèles, ados fugueuses et autre perte de clé.

Chère Fate Harlaown,

Maintenant, on va être sérieux deux secondes.
Ne me traitez pas de lâche et je ne vous insulterai pas non plus. Vous me présentez une affaire, je me fais niquer mon ordinateur dix mille fois...certes !
...je me fais aussi pourrir la gueule par le ministère de la justice et la police jap...CERTES.
Alors vous êtes très gentille, mais je n'ai pas envie de finir comme cible pour un sniper, surtout que, je vous le fais légèrement remarquer, un de leurs spécialistes, Suzaku (un gros con, au passage), est justement en ville.
Vous êtes aussi belle que votre caractère est un amas de poubelles et, sans aucun problème, je vous qualifierai auprès de mes autres clients comme "une gros connasse emmerdeuse."

Maintenant, allez vous faire foutre, et baiser d'autres rouquins sur le point de mourir.

Du vent, putain ! (putain et fais-moi encore chier et je te bute !)

C.