N'est pas mort ce qui à jamais dort, et au long des siècles peut mourir même la mort[Alpha]

Une forme frêle titubait dans les ruelles sombres. Pourtant elle se trouvait dans la banlieue résidentielle, ces quartiers chics à l'aspect moderne et lisse. Ces allées étaient promises à la lumière de Kira...Et à son ombre la plus abjecte. Ces lieux avaient un aspect lugubre pour elle. Pour avoir passé plusieurs jours dans une de ces grandes maisons chics et modernes, à être torturée, séquestrée, sous l'emprise d'un malade au service de Kira, elle ne pouvait plus voir en peinture cet endroit soit disant cosy...Ces lieux étaient pour elle comme la Cité sans nom. C'était une maison grise et blanche, mais les fenêtres étaient rondes, design, comme des hublots. Des décorations tentaculaires dévoraient les murs, et une chaleur sans fin prenait possession des lieux.  Son sourire sadique lui faisait peur. Elle en avait vu des tarés mais ce mec faussement normal, cet air pastiche de personne adaptée à la société, cela la rendait folle. Il l'avait blessé, son ventre lui faisait mal. Une large entaille entachait son tee-shirt déchiré. Plusieurs coupures étaient parsemées sur son corps. Elle mourait de faim. Auparavant, elle aurait sans doute essayé a nouveau de mettre fin à ses jours, dégoûtée par cette dictature, ce monde infâme qui ne semblait pas avoir de fin. Mais là elle n'avait qu'une seule envie, survivre. Survivre pour pouvoir tordre de ses propres mains ces salauds. Une rage sans nom brûlait dans ses veines. Elle sentait ses nerfs scander une douleur presque symphonique. Dans sa tête un bourdonnement sonore, proche d'une litanie lovecraftienne dévorait son crâne, la rendant presque folle.

Il l'avait libéré, apparemment.
Elle l'ennuyait apparemment. Il n'avait plus envie de jouer, alors il l'avait laissé filer. Elle ne voulait plus se souvenir de tout ce qu'il lui avait fait. Elle effaçait volontairement tout cela de son esprit pour ne garder que cette détermination, cet instinct primal qui la maintenait en vie, malgré la soif et la fatigue. Pendant des nuits entières il l'avait empêché de dormir, laissant en fond sonore le bruit d'une goutte d'eau constante qui s'écrasait sur la céramique du lavabo. Il s'amusait à la rendre folle par de multiples moyens. Elle s'arrêta subitement, secouant nerveusement sa tête.

"N'est pas mort ce qui à jamais dort
Et au long des siècles peut mourir même la mort"

Les paroles de la "Citée sans nom" de Lovecraft lui revenait soudainement à l'esprit. Elle crut voir devant elle un Shoggoth, criant de manière affreuse "Tekelili Tekelili". Son corps devint glacé, comme la mort, sans lui laissé la chance de s'écrouler sous le poids de la folie. Elle se mit à gémir, à pleurer. Elle se souvenait alors de sa vie d'antan, innocente, enfantine. Elle se demandait si un jour elle reverrait ces beaux jours. Elle voyait encore sa mère sourire, la prendre dans ses bras. Se relevant avec peine, elle esquissa un sourire sarcastique.

"Au diable mon passé...La folie fait partie de mon quotidien désormais"

Elle aurait voulu éviter cela. Eviter de se faire prendre, alors qu'elle fuyait pour sa vie. Elle avait été égoïste. Comment vont les filles? Et si certaines avaient été attrapées? Cela, elle ne pouvait le tolérer. Jamais elle ne laisserait ses furies en danger. Titubant encore, elle accéléra le pas. Elle voulait quitté ces Citées sans nom, ce quartier maudit. Elle sentait la douleur. Lancinante, dansante, brûlante. Elle fut prise d'une quinte de toux. Elle devait accélérer encore le pas. Si jamais elle tombait sur un policier, s'en était fini pour elle. Elle ne voulait pas mourir, ça c'était une certitude. Mais ses jambes lui faisaient mal. Elle trottait comme elle pouvait jusqu'à ce qu'elle trébuche. Le bourdonnement était trop fort pour elle, la douleur aussi. Peut être allait elle mourir. Le sol froid lui brûlait la peau. Elle releva la tête et vit une silhouette devant elle

"Vous êtes la mort qui ne dort jamais?"

Ishtar essayait de reconnaître le visage de la jeune femme. Elle se demandait si elle ne l'avait pas déjà vu quelques part. Elle eut un petit mouvement de peur, craignant de se faire enlever à nouveau. Mais, sentant une grande douceur de sa part, elle se laissa aller. Une voiture vint les chercher. Sa vue se brouillait légèrement. Elle entrevit ses furies, du coin de l'oeil, au fond de sa pensée. Elle s'imaginait en leur présence, soulagée que personne ne soit blessée, ou emprisonnée. Elle ne savait pas que deux d'entre elles étaient encore captive. Si elle le savait, elle ne s'en relèverait pas. Elle ne se souvenait même pas de l'instant ou elle était dans le véhicule, à moitié affalée. Ses yeux mi clos ne demandaient qu'a se fermer, mais une sorte de peur subsistait. Elle se demandait ou elle allait, hagarde, jetant à moitié un regard vers la fenêtre. Elle crut reconnaître le centre ville, à un moment donné. Elle sentait qu'on la sortait de la voiture, qu'on la menait quelque part. Les bâtiments lui semblaient étranges, comme de gigantesques pics perçant le ciel. Elle se demandait si ils n'allaient pas commencer à bouger, à se tordre, à ricaner sur son passage.

*Regarde nous, Ishtar, nous sommes droits et fiers, sans aucune égratignure. Toi tu n'es qu'une faible femme, fragile. Il est tellement bon de te briser tu sais*

Face à ces gigantesque immeubles menaçant, elle reconnut la voix de Faurey. Ce sale type. Il la regardait de son air de fou. Lui, le policier dégénéré. Voilà ce qu'ils devenaient, ceux qui se mettaient au service de ce faux Dieu. Il avait un sourire malsain, qui venait des tréfonds des abîmes du temps

*Toi, je vais te briser facilement tu sais...*

Prenant de grande respiration, elle reprit conscience de son état. Elle se retrouvait nue, dans une baignoire. De vieux souvenirs lui remontaient à l'esprit. Elle se souvenait fort bien du jour ou Arashi l'avait violé. Elle avait fait une crise monumentale, s'était ouvert les veines. Elle s'était réfugié prêt de la baignoire. Cela aurait été si facile, si simple. Se plonger dans l'eau bouillante et laisser son sang couler, se vider. Elle ne serait plus de ce monde aujourd'hui. Mais là, la démarche était tout autre. Elle voulait survivre malgré tout, pour pouvoir arracher la tête de Kira. Elle le démembrerait avec plaisir et lui ferait ravaler son orgueil de mégalomane timbré. Sentant les vapeurs retomber, elle se rendit compte que sa tête était maintenue par une douce étreinte. Pour sur qu'elle aurait couler dans cet océan sans fin. Ses pupilles se tournèrent vers celles d'Alpha. L'indienne prit enfin le temps de la détailler. Ishtar ne l'avait jamais vu auparavant, elle ne savait donc pas qui l'avait sauvé. Elle se disait simplement qu'elle devait être une rebelle, peut être une amie des furies, qui sait. Elle essaya de fouiller dans sa mémoire, pour voir si elle arrivait à mettre un nom sur elle. Si elle connaissait les furies, elle devrait la connaître aussi. Peut être est elle d'un autre camps

"Vous..m'avez sauvé...qui êtes vous?"

Sa voix éteinte et rouillée parvint enfin à sortir de sa gorge. Elle abaissa légèrement sa tête pour lui faire comprendre qu'elle arrivait désormais à le tenir. Sans le vouloir, ses ongles griffèrent l'émail de la baignoire, comme si la jeune femme tentait de se raccrocher à la réalité. Ses sens s'éveillèrent à nouveau, ses yeux brûlant légèrement par la trop vive lumière de la pièce. Habituée depuis plusieurs jours à l'obscurité due aux sévices qu'elle a enduré, elle eut du mal à supporter la moindre lueur. Son souffle s'engouffrait dans sa gorge, comme si elle n'avait même plus prit en compte sa propre respiration, longue et saccadée. Ses veines bleues ressortaient de manière violente sur sa peau blanchie par les évènements. Son ventre était une fournaise, et du sang coulait malgré l'huile passée sur sa peau. L'entaille était grande, tellement qu'elle crut être transpercé de part en long par une longue aiguille. Plissant son regard, Aranel se demandait bien quel jour on était. Si ça se trouve, c'était une rebelle de la mafia qui l'avait sauvé. Cela voudrait dire que Mello allait débarquer d'une minute à une autre. Imaginant son courroux, elle ne put réprimer un frisson.

- Tu peux m'appeler Yumi, et ne crains rien, je ne te ferais aucun mal, au contraire.

Elle sourit doucement à la jeune fille et la laissa s'occuper de sa tête toute seule. Elle se leva pour aller rassembler quelques produits qui avaient été rangés dans l'armoire à pharmacie de la salle de bain (merci Bob d'être aussi zélé et de t'occuper aussi bien de cet appartement pourtant aussi peu utilisé). Elle les déposa sur la table de nuit du lit de la chambre principale et revint dans la salle de bain. Elle toucha l'eau, la trouva suffisamment refroidie, et lava délicatement la jeune femme, s'attardant un moment sur ses cheveux et faisant ben attention à ne pas rouvrir davantage ses plaies. Elle la fit ensuite sortir de l'eau, la sécha avec une grande douceur, et la guida jusqu'au lit sans la rhabiller. Elle avait besoin de la laisser nue pour pouvoir la soigner convenablement... il était hors de question de la conduire à l'hopital, en tout cas pas pour le moment.

- Ça risque de faire un peu mal mais essaye de ne pas bouger d'accord ? Je dois désinfecter tes blessures en profondeur et je n'ai pas d'anesthésiant pour ça.

Elle s'occupa d'abord des petites blessures, les désinfectant avec soin puis étalant une crême antisceptique dessus en attendant d'y revenir. Les plaies plus profondes et plus graves lui prirent beaucoup de temps, mais elle ne voulait pas fire souffrir Ishtar plus que necessaire... elle avait déjà assez morflé. Il fallait désinfecter la surface auss bien que l'intérieur de la plaie, et c'était assez douloureux.

Prenant bien soin de ne rien contaminer, Yumi se nettoyait les mains avec de l'alcool avant chaque manipulation, quelle qu'elle soit. Une fois qu'elle eut convenablement tout désinfecté, c'est à dire une grande partie du corps d'Ishtar au final, elle attrapa du fil et une aiguille. N'étant pas du tout infirmière de métier, elle ne disposait malheureusement pas de fil résorbable... mais cla devrait faire l'affaire. Elle trempa bien le fil dans le désinfectant afin de l'imbiber avant de commencer, désinfecta et brûla son aiguille et s'attaqua à la plaie du ventre d'Ishtar en premier.

- Attention... ça va piquer un peu, désolée.

Heureusement que Yumi avait déjà eu à s'occuper de pas mal de blessures dans sa vie, aussi bien en tant qu'Alpha, Yumi, Nami et autres noms qu'on pouvait bien lui donner, parce que suturer une plaie telle que celle qu'elle avait sous son nez n'avait rien de facile où d'agréable. Elle s'atela tout de même à la tâche avec des gestes presque professionnels grâce à son expérience, et recousi la plaie avec dextérité et rapidité. Elle contempla son oeuvre avec satisfaction et re-désinfecta allègrement le tout. Parfait. Cela mettrait un bon moment à cicatriser, mais d'ici quelques jours Ishta pourrait se rendre elle-même dans un centre médical sans risquer de se voir poser trop de qustions histoire de fair suivre l'avancement de sa guérison. Elle n'aurait qu'à dire qu'elle avait été soignée par un docteur dont elle avait oublié le nom et tout irait bien.

- Voilà. Tout ça devrait suffire pour le moment, si tu es suffisamment remise dans quelques jours je t'accompagnerais dans un centre médical plutôt discrêt, sinon je m'en occuperais moi même.

Elle appliqua un baume cicatrisant sur toutes ses blessures et banda les plus sévères, laissant les autres cicatriser à l'air libre, puis lui fit enfiler une chemise de nuit légère et douce avant de l'installer dans le lit, la bordant et posant une couette chaude-mais-pas-trop par dessus les draps. Elle disparu ensuite un moment dans la cuisine et lui apporta un bouillon léger et un grand vere de lait et la força à tout avaler. Elle lui fit ensuite prendre quelques cachets pour calmer la douleur, des anti-inflamatoires au cas où et un calmant assez doux pour ne pas l'assomer.

- Tu es tirée d'affaire maintenant, tu n'as plus qu'à te reposer, à éviter de bouger pour le moment, à te nourrir et à beaucoup boire. Mais de toute façon je vais rester ici pour m'occuper de toi... je t'ai beaucoup cherchée, désolée de n'avoir pu te trouver que quand tu as fini par réapparaitre à l'air libre... est ce que tu te sens capable de me raconter ce qu'il s'est passé ?

Elle lui avait parlé avec beaucoup de douceur, presque de la tendresse... mais ça n'était pas seulement pour la calmer et la rassurer, c'était tout simplement comme ça qu'elle ressentait les choses. Alpha avait tendance à considérer les autres résistants comme sa famille, même si elle ne le leur avouerait jamais elle tenait à eux, tous autant qu'ils soient, comme à la prunelle de ses yeux... l'état dans lequel elle avait récupéré Ishar la rendait profondément malheureuse et elle avait la ferme intention de faire passer à son agresseur des moment extrêmement désagréables...



[D'avance, désolée pour les fautes qu'il y a très probalement dans mon post, mais comme je suis au boulot j'ai écris ça en mode discrêt via la boite mail de mon téléphone XD du coup y'a sans doutes aussi des lettres qui manquent mais ça devrait au moins être lisible... au pire je me relirais plus tard.]

(je suis sincèrement désolé pour le retard, j'avais pas mal de prise de tête au niveau des cours :/)

Ishtar se sentait bercée, prise en charge comme une enfant. En tant normal, elle n'aime pas ça. Elle avait le mauvais souvenir d'Hadès, la trainant de force pour la maintenir en vie, de Mello qui voulait la séquestrer pour son « bien » ou encore de Faurey, qui la traitait de petite fille. Mais Yumi était douce et pleine de respect. Ce n'est pas qu'Hadès et Mello manquait de respect, mais leur réaction paniquée ne l'aidait en rien à l'apaiser. Elle se sentait soulevée du bain, les gouttelettes d'eau ruisselant sur son corps presque inanimé. Elle se souvenait de ce bain, le jour où elle avait tenté d'écourter sa vie, comme d'un océan dans lequel elle aurait aimé se noyer. Un océan plat, transparent, ou le vide était suspendu, là sous son corps pantelant. Yumi la posait délicatement sur le lit et commença à la soigner. Lorsqu'elle s'occupa de sa plus grande blessure, elle fit une légère grimace. La plaie était infectée et l'alcool la faisait souffrir, mais elle savait que c'était nécessaire. Elle avait presque l'impression d'être en face de sa mère, lorsque celle-ci soignait ses bobos. Mais il ne s'agissait pas ici de quelques égratignures faites en tombant d'un vélo. Elle sortait des griffes d'un malade, ni plus, ni moins. Dans l'ancien temps, ce genre de fait était gravissime. Rares étaient les victimes des psychopathes de son genre et l'on traitait ces affaires avec sévérités et tous les médias s'emportaient à le sujet, sur toutes les chaînes. Aujourd'hui c'était monnaie courante. Les tueurs pullulaient dans les rues et on ne pouvait que les comprendre, au final. Certains se rebellait contre Kira, comme son ami Teddy. Elle souriait intérieurement en pensant à lui. Reaper, un tueur, un psychopathe était son ami. Elle se disait qu'elle aurait aimé le contacté, lorsqu'elle était enfermée avec Faurey. Car à côté de ceux qui luttaient contre Kira, il y avaient ceux qui profitaient du système de Kira. Ils étaient légions, ils étaient affamés, affamés de chair fraîches à briser. C'était comme s'il se nourrissait du peu de dignité humaine qu'il restait à leur victime.

Elle commençait à reprendre peu à peu ses esprits. La piqûre constante de l'aiguille qui rentrait et sortait de sa peau, l'aller-retour de Yumi qui lui ramenait de quoi se nourrir, le contact de la chemise sur son corps, c'était comme si son esprit, auparavant en suspend, revenait progressivement reprendre le contrôle de son être. Elle regardait un peu plus autour d'elle et avalait rapidement le verre de lait et le bouillon. Elle se souvenait à nouveau d'une scène, dans la chaleur moite de cette maison luxueuse. Il la maintenait dans l'obscurité, attachée sur un lit sans matelas, à moitié nu sur le métal froid. Il l'avait à peine nourrit et venait jour après jour la blessait et la briser mentalement. C'était tellement courant, ce genre de choses, dans les temps qui courent. Des gens mouraient de manière sordide dans les bas fonds et le gouvernement en faisait peu de cas. Soit disant qu'ils voulaient rehausser la sécurité de ces lieux...Elle détestait cette impression d'être une cosette, d'avoir été encore enlevée, mais c'était le risque du métier, après tout. Nul n'était invulnérable, encore moins sous le joug de Kira. Yumi lui dit qu'elle l'avait beaucoup cherché. Qu'elle veillerait sur elle. Elle se demandait pourquoi faisait elle cela, pour elle, alors qu'elle ne la connaissait pas. Elle se sentit touchée par ce rare élan de tendresse purement gratuit en ce monde. Elle lui demanda aussi si elle pouvait lui expliquer ce qui lui était arrivé.

« Merci beaucoup...Je...J'ai peu de souvenir, mon esprit s'est embrouillé. Je me rappelle de la foire expo, de la panique général. Je me rappelle d'avoir couru à travers les ruelles. Puis j'ai reçu un coup en traître derrière la tête, et je me suis retrouvé dans cette maison luxueuse...attachée. Je me souviens à peu près de son visage et de son nom je crois. Il me l'a donné car il croyait que je l'oublierai après ses sévices. Il s'appelait Faurey. »

Sa gorge lui brûlait. Elle avait à nouveau soif et elle regarda son verre, vide. Elle eut un élan pour se lever. Oubliant qu'elle était blessée, elle sentit une vive douleur au niveau du ventre, qui la fit se rallonger. Elle avait évité de raconter les détails liés à l'opération de l'enlèvement. Elle se doutait que Yumi faisait partie de la rébellion mais ne la connaissant pas assez elle se contentait de lui donner des informations évasives sur la foire expo. De toute façon ce qu'elle voulait avant tout, c'était de voir Faurey souffrir, d'une manière atroce. Elle se disait qu'elle pourrait donner son nom a Reaper, histoire de voir son tortionnaire coupé en petit morceaux. Elle serait capable de vouloir lui faire la peau elle-même.

*Au final Kira nous transforment tous en psychopathe, de manière radicale...*

Elle commençait à s'inquiéter. Elle aurait aimé savoir comment allait les furies, si elles sont toutes rentrées à la base, si Faith va bien, si Mello ne pète pas trop un câble, bref, toutes ces questions l'assaillirent et la remirent en contact définitivement avec la réalité.