De retour à la case départ [pv Ishtar Nâgina]

Il était tard...Ou il était très tôt dans la matinée, c'est vous qui voyez. Ishtar dormait à point fermé, enchevêtrée dans les bras de Mello. Elle avait sa propre chambre mais elle ne l'utilisait que lorsqu'elle voulait s'isoler. La plupart du temps, elle logeait avec lui, dans sa chambre, et faisait toutes ses nuits ici. Elle était plongé dans un rêve, un rêve terrible. Elle voyait un pauvre homme en sang, dans la rue, ivre mort. Et la vision de cette homme qu'elle ne connaissait pas, dont elle distinguait mal les traits dans une brume étrange, lui saisissait le coeur, la mettant mal à l'aise, ressentant une souffrance terrible face à ce spectacle. Et un bruit de telephone se fit de plus en plus intense, tellement que son rêve se dissipa. Elle ouvrit péniblement les yeux. Elle avait du mal à se rendre compte qu'elle était en train de rejoindre la réalité, quittant la bulle du songe à l'instant. Frottant ses paupières, elle se dégagea doucement de l'étreinte de son amant, faisant en sorte de ne pas le réveiller. Heureusement pour elle, il était profondément assoupit, et vu sa mine réjouie il devait être en train de zigouiller Near et Kira dans son rêve euphorique. Elle prit le portable et vit que c'était Hadès. Pourquoi l'appelait il à une heure pareille? Vraiment, ce n'était pas dans ses habitudes. Il savait pertinemment que c'était risqué, vu qu'elle couchait tous les soirs avec Mello. Vraiment, l'appeler à cette heure là pour lui dire des mots doux, non c'était impossible, réellement impossible. Elle s'inquiéta alors, se demandant ce qu'il lui était arrivé. Elle attrapa une robe de chambre de couleur noire, et sortie en douce avec son téléphone, fermant délicatement la porte. Elle se faufila discrètement dans sa chambre, qui était juste à côté de celle de Mello, et répondit à l'appel, dans un murmure:

"Allô? Que se passe t'il? "

Elle se mit alors à trembler, sans aucune raison apparente. Il lui était arrivé quelque chose, c'était certain! Et si son rêve était prémonitoire, et si c'était Hadès, l'homme ivre mort qu'elle avait vu dans son rêve? Tentant de se calmer, elle se raisonna, se disant que ce n'était qu'un rêve et que peut être que la situation n'était pas aussi grave que cela. Se retrouvant dans la pénombre, elle se laissa tomber sur son lit. Elle n'arrivait décidément pas à se départir de son inquiétude

"Hadès...ou es tu?"

Elle voulait une réponse et vite, pour répondre à ses questionnements. Et si il était tombé sur les hommes de Kira? Quand même il savait se défendre non? Mais si il était tombé sur...Non c'était pas possible, vraiment, il aurait tout fait pour éviter de le croiser. Mais en même temps si il était seul face à la police de la Gestapo? Et puis que ferait il dehors sans plan, sans escortes, sans renforts, à une heure pareille, lors du couvre feu? C'était comme mettre sous le nez de gens affamés un gros gâteau qui se baladerai dans les rues, sans protection. Il imagina Hadès en gros gâteau et l'image cocasse la détendit un peu, malgré la peur et l'angoisse qui montait à sa gorge. Elle était du genre à s'imaginer plein de trucs avant d'avoir la réponse sur la situation. C'était une madame "Mais si...?" cette Ishtar. Ou était passé le fauve? Ah quand il s'agit de ses proches, on faisait surement moins la maligne! D'ailleurs c'était une faiblesse indéniable, il faudrait qu'elle y remédie au plus vite tiens. Car l'impitoyable Ishtar devait primait sur tout. Un peu comme Mello qui fait passer son impulsivité comme étant son caractère entier, alors que derrière se cache une sensibilité inexplorée. Ils se ressemblaient beaucoup sur ce point là. D'ailleurs il espérait que celui ci n'allait pas se lever et se mettre à la chercher, et encore imaginer des choses. Bien que la plupart de ses craintes étaient fondées, il pouvait réagir à l'excès pour des situations qui n'en demandaient pas tant. Elle écouta une fraction de seconde, pour voir si elle ne l'entendrait pas se lever. Mais rien ne se fit entendre. Réprimant un soupir de soulagement, elle se leva et chercha dans ses armoires des vêtements pour se préparer à sortir, au cas ou.

Qu'avaient ils fait durant cette journée? Elle tenta de se remémorer d'un fait qui pourrait expliquer le pourquoi du comment Hadès l'appelle a 4 heures du matin. Rien d'anormal à noter: plan à mener à bien, transactions de la mafia, flirt avec Hadès, engueulade avec Mello, paranoia de celui ci, et en fin de soirée coucherie avec le blondinet qui a explosé sa rage en la prenant avec force et violence. Elle avait finit par en avoir l'habitude, alors bon..
Non, rien d'anormal...Hadès avait il prévu de sortir? Elle ne s'en souvenait pas. Bref, elle s'habilla en vitesse, n'obtenant pas de réponse. Fort inquiète, elle sortit et décida d'utiliser la fonction GPS de son portable. Elle prit sa moto et et suivit le traceur. Après un trajet qui s'avérait être assez rapide, elle le localisa dans un sâle état, arrivant à peine à bouger, ressemblant à sa vision de son rêve. Elle enleva se casque, descendit de sa moto et accourut vers lui, tendant de le relever doucement

"Hadès!! Qu'est ce que tu as foutu? Il s'est passé quoi?!"

"Mais qu'est ce que tu me dis! Aller te saouler! Tu es pas assez débile pour t'enivrer en ville, sans déguisement, à une heure pareille! Et ce n'est pas dans une soirée arrosée qu'on ressort dans un état pareil!"

C'était sûr désormais, son ami venait de tomber sur la Police de Kira, voir même pire. Si ils l'avaient laissé là, comme ça, sans l'emprisonner, ce n'était pas innocent, ou par négligence. Non, c'était surement pour faire de lui un émetteur vivant! Elle se mit alors à fouiller son corps, quitte à le déshabiller un peu, de toute façon il n'allait pas la repousser, nombre de fois qu'ils avaient jouer ensemble.

"Ou est ce qu'ils ont bien pu te le mettre"

Cela était déjà arrivé qu'ils libèrent un des leurs, auparavant capturés, le laissant à moitié mort. Ils s'étaient alors fait avoir, car le rebelle en question avait un émetteur implanté. Ils durent changé de planque... Hors de question de se faire avoir une autre fois. Elle fouilla tout son corps, et était même capable de mettre la main au panier, pour voir si il n'était pas là! Car ils étaient vicieux, ces policiers de la Gestapo.

"Ils étaient combien à te tomber dessus? Ils t'ont torturé à ce que je vois! Dis moi ils t'ont fait quoi?"

Elle descendit ses mains le long de ses cuisses. Rien à priori. Elle cherchait en priorité sous la peau, car c'était souvent là qu'on les mettait.

"Ils t'ont mit un émetteur pas vrai? Tu te souviens de ou ils te l'ont mit?"

Puis elle glissa sa main sur son mollet. Elle sentit quelque chose, quelque chose d'anormal. Esquissant un petit sourire victorieux, elle tâta la chair à cet endroit. Voilà là ou ils l'avaient foutus, ces bâtards. Mais comment l'enlever? Elle ne pouvait pas l'emmener à sa base, ni à la sienne, avec cette cochonnerie dans la chair. Elle chercha alors dans sa poche et trouva un petit couteau. Mais celui ci n'était pas très net, vu qu'elle l'avait utilisé à maintes reprises...Et si elle lui refilait le tétanos? Grinçant des dents, elle chercha encore dans sa poche et trouva son briquet. Elle considéra pendant une fraction de seconde son couteau puis son briquet, et regard Hadès, l'air désolé. Elle se rapprocha de lui et l'embrassa doucement et releva la tête.

"Désolé mon coeur, mais tu as un émetteur dans ton mollet. Je peux pas te ramener a ta base avec ce truc, ou tu risque de faire tuer tout le monde. Je vais donc te l'enlever, mais avec ce couteau et comme je veux pas que tu choppe une cochonnerie ou que ça s'infecte, je vais le stériliser, mais cela induit de chauffer la lame"

Elle se releva un peu et chercha encore dans sa sacoche et trouva une petite matraque, pas trop épaisse, version féminine qu'elle avait trouvé sur le net. Plus légère et plus étroite, elle était plus malléable et Ishtar faisait des ravage avec. Elle mit la matraque dans la bouche d'Hadès, en douceur.

"Mords là dedans"

Puis elle se concentra sur son mollet. Elle alluma son briquet et fit chauffer sa lame. Et lorsque celle ci fut assez chaude, elle analysa avec précision, s'éclairant avec sa lampe torche, de l'endroit ou se trouvait l'émetteur. Puis lorsqu'elle fut assez sûre d'elle, elle soupira, suant quelque peu face à la peur de lui démollir son pauvre mollet.

"Attention ça va faire mal"

Puis elle plaqua ses deux jambes d'une main, tendant d'éclairer la situation, et plongea la lame sur la bosse, opérant doucement, et tentait de parer à des coups éventuels d'Hadès qui se débattrait face à la douleur. Elle devait faire le plus vite possible. Elle ouvrit un peu plus et aperçut après quelques instant de délicate opération l'émetteur. D'un coup, et du bout de la lame, elle l'arracha, d'un coup sec. Elle n'avait pas le choix car cette chose était foutrement bien accroché. Mais elle avait réussit à l'enlever. Soufflant alors elle posa la lame sur le sol et prit son écharpe et entoura la plaie qui saignait abondamment. Puis se relevant sur ses patte, et poussée par l'adrénaline, elle prit alors tout son matériel, le rangea en toute vitesse, prit l'émetteur, et fit relever Hadès.

"Dépêche toi, appuis toi sur moi, on se casse!"

Comme vivifiée d'une force nouvelle, motivée par la crainte de se faire chopper, elle l'entraina avec une force étonnante Hadès jusqu'à sa moto. Elle grimpa à l'avant et l'aider à grimper à l'arrière.

"Accroche toi bien surtout"

Quelle idiote elle faisait! Pourquoi avoir prit la moto? Une voiture aurait été plus commode face à cette situation. Mais elle avait agit sans trop réfléchir à ce point là. Il n'y avait qu'a espérer que Hadès s'agrippe bien à elle. Allumant le moteur, elle vérifia qu'il était bien accroché. Elle prit ses deux bras et les serra à sa taille, sentant sa faible énergie, encore vacillante.

"Tiens bon!"

Elle avait gardé l'émetteur dans sa poche mais c'était pour jouer un tour à Kira. Elle comptait le jeter à un endroit improbable. Le fait de voir l'émetteur en mouvement les mettront sur une piste, une fausse piste, et cela faisait jubiler Ishtar.

*Ils vont payer, ces chiens!*

Spoiler:

Tu le regardes. Tu te fixes sur lui, cet homme, ce truc qui est tombé au sol – assez propre lui même si tu ne voudrais pas savoir ce qui a jadis pu tomber dessus. Des pierres, bien sûr, en un temps plus reculé, des résistants, ou plutôt futurs résistants, martyrs ont pu fouler ce sol pour manifester et crier leur opposition à Kira. Il est également possible que cela soit l'inverse, recouvrant ce sol d'une espèce de neutralité étrange qui n'appartient qu'à lui et aux objets inanimés. L'homme roux respire avec peine ; quelqu'un d'un peu loin ne saurait dire s'il est conscient ; il l'est ; c'est juste que ses yeux sont entre-ouverts, il a l'impression de ne plus ressentir. A travers l'éclat de ses globes oculaires, tu distingues la silhouette d'une femme – elle aussi il l'aime, mais d'une autre manière qu'on aimerait la femme avec laquelle on va se marier. Il connaît plus que bien chacun petit détail de son corps et serait capable d'affirmer avec certitude qu'elle a un grain de beauté sur la fesse droite ; l'homme allumé a de la mémoire – mémoire qui a causé sa perte et l'a sauvé : les deux en même temps, oui, c'est étrange. S'il n'avait lu et retenu toutes ces leçons, il se serait sans douté rangé du côté de Kira, comme son frère, comme bien d'autres élèves modèles, comme ces chacals racistes et collaborateurs qui n'attendent que cela, toute leur vie. Lorsque Kira est arrivé au pouvoir, eux, se sont précipités à genoux, l'implorant, le priant. Lui n'est pas comme cela et son état le prouve.

Le son émit par la femme lui parvient à peine aux oreilles – celles-ci sont blessées, tout cela est très loin, il a du mal à se figurer dans un temps présent, preuve est de cette narration très désordonnée se figurant essentiellement de ce qu'il y a à décrire. Son regard de chien battu, assommé par il ne sait quoi, il cherche. Il arrive à comprendre, voit le couteau. « ils t'ont...fait quoi ?... » Glissement de ces mains sur ses cuisses. Il le voit, ne le sent pas. Il n'a pas l'impression de ressentir grand chose, il s'agit d'une sensation qui lui paraît encore grandement abstraite. Il voit à nouveau le couteau, ferme les yeux le revoit il sait que ça lui rentre dans la peau mais ne sent juste. Comme par réflexe, son corps trésaille, ses yeux s'ouvrent un peu plus un instant pour se refermer de nouveau avec l’impassibilité d'un poisson dans son bocal ; il ne saurait dire pourquoi mais ça lui rappelle quelque chose, comme s'il avait déjà vécu cette situation incompréhensible comme s'il y avait quelque chose caché sous ces bribes de mémoire qui ne demanderait qu'à être expulsé, là, comme ça. Il a un truc dans la bouche, c'est dur, lui rappelle...rien en fait, si ce n'est la dureté de certains baillons et les coups...les coups ? Un élément qui ne demande qu'à revenir à la surface ? C'est trop dur, il n'y parviendra pas, pour le moment il gémit puis lâche la matraque. L'homme est passif, il ne sent rien à cause de...quoi ? Il y était presque, cette fois-ci et est sûr que ce que la femme a dit au début peut l'aider mais ne s'en souvient plus, à nouveau, c'est trop flou, trop fou, trop invraisemblable il a juste besoin d'un lire, de s'évanouir il ne sait pas trop quoi.

Finalement elle le soulève, le monte jusqu'à un engin à deux roues. Il a l'air neuf, l'homme ne sait plus si il réussirait à tenir dessus, ne s'endormira pas au volant – c'est fort probable. Il n'est pas en forme, il divague sérieusement il n'arrive plus à contenir le flux de ses pensées c'est dur c'est horrible ce visage lui revient en mémoire et le hante. Il est forcé de s'accrocher à elle, la moto démarre et ses cheveux volent au vent. L'objet de sa peur lui revient alors au visage comme pourrait le faire un fantôme autant un lieu, mystique, terrifiant, comme un démon qui a le même visage que le sien, un Narcisse, celui du reflet, l'être parfait physiquement. Comme une onde de malheur, il le traverse avec de s'évanouir dans l'irréalité avec un drôle de grincement.

« C'est bon. C'est bon maintenant...il...il est parti, il m'attrapera plus. Tu vas me prendre pour un fou, Ishtar mais...je crois que j'ai un peu de fièvre, j'ai comme une insatiable envie de...de...dormir...et ne t'inquiète pas, je ressentirais plus tard l'effet de ton couteau...ils...ils ont dû me donner un somnifère...je crois. »


Et, la serrant encore et toujours un peu plus fort, l'homme ferma les yeux, se laissant emporter dans d'autres songes peut-être un peu plus gais, peut-être plus intéressants, où il n'était qu'un simple papillon.

Elle conduisait à vive allure, assez vite pour filer le plus rapidement possible d'ici, pas trop vite pour ne pas se faire remarquer par d'éventuels policiers. Prenant un dédale de rue qu'elle connaissait fort bien, elle sortait des Bas Fond, pour rejoindre un axe plus grand, et avant d'entrer sur une voie rapide, un feu la stoppa. Prise d'impatience, elle vit soudain un camion à côté d'elle, à destination de l'aéroport. La route était déserte, et seul ce camion et autres voitures de fonctions avaient le droit de rouler de nuit. Un camion pour l'aéroport? Destination Etats Unis. Souriant, elle sortit l'émetteur et de toute ses forces, le jeta sur la cargaison, car le camion n'était pas un camion totalement fermé.

*Héhé cela va les faire voyager*

Prenant un autre axe, évitant les grandes routes ou on la repérerait à coups sur. Elle rejoignit un autre dédale de petites rues. Elle avait à peine écouter ce que Hadès venait de lui dire. Elle était concentrée sur la route. Lors du couvre feu, seul quelques véhicules utilitaires avait le droit de circuler. C'était d'ailleurs un miracle qu'aucun policier ne les ait repérer! C'est pour cela qu'elle préférait les petits embranchements déserts, ou personne n'osait s'aventurer. C'était risqué, extrêmement risqué. On pouvait les attraper à tous moments. En sueur et en stress, elle accéléra la cadence. Comme à son habitude, et voir même pire qu'a son habitude, elle prenait une rue, puis une autre, brouillant les pistes. Elle avait constamment l'impression d'être suivie et cela la mettait en rogne.

Elle entendit alors, malheur, une voiture de police. Elle fonça dans un cu de sac, planqua son engin derrière plusieurs grosses poubelles. Baissant sa tête et vérifiant comment aller Hadès derrière elle, elle se rendit compte qu'il s'était endormi. Les policiers s'arrêtèrent non loin de sa rue. Son coeur battait à la chamade.

"On a vu une moto, ce n'était pas un véhicule utilitaire. Avait vous reçu le signal de l'émetteur? Monsieur Darkwood nous a bien dit de le suivre"

*Monsieur Darkwood? Arashi?! Salaud! C'était donc lui!*

Une claque retentit. Le policier frappa violemment son confrère au visage.

"Connard! Ne l'appelle pas par son vrai nom! Appelle le Mr Nibel!"

"Bien chef!"

"Ah! je reçois un signal! En direction de l'aéroport, vite!"

Le bruit du ronflement des moteurs de voitures se fit entendre. Ils partirent, sans même avoir vérifié si ils étaient là! Ouf! Grâce à son stratagème, elle venait de sauver leur peau. Elle attendit encore plusieurs minutes puis reprit son chemin, se dirigeant enfin vers le nouveau repère d'Hadès. Pendant plusieurs minutes, elle crut que leurs jours étaient comptés, qu'ils allaient les trouver, les torturer, voir même les tuer. Mais ce simple fait d'avoir balancer l'émetteur sur ce camion à destination des Etats Unis...C'est fou comme un rien peut vous sauver la vie! Troublée et un peu sous le choc, elle gara à la va vite son engin et porta Hadès vers le repère, à vitesse Grand V.


(dsl c'est court ToT, je crois qu'on peut clore ce rp et en déboucher sur un autre avec Abetha, qu'en penses tu?)