Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Matt - Bored out of my mind ! [proceeding 50%]

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MessageSujet: Matt - Bored out of my mind ! [proceeding 50%]   Matt - Bored out of my mind ! [proceeding 50%] EmptyDim 22 Nov - 16:32



 
    Fiche de présentation


Matt - Bored out of my mind ! [proceeding 50%] Matt10
Informations Générales


     
    Véritables noms et prénoms :

         
    Mail Jeevas

     
    Faux noms et prénoms (ou/et pseudonyme) :

         
    Matt

     
    Âge :

         
    33 ans - Né en 1990

     
    Convictions politiques :

         
    Rebelle. Chef des hackers.

     
    Rôle :

         
    Bras droit de Mello.


Descriptions


    Physique :

     
    Silhouette svelte aux bonnes épaules, moyen de taille, rien d’extravagant jusque là. Matt pourrait peut-être se fondre dans la masse, s’il faisait un effort de style. Ses pulls rayés, sa clope au bec, ses gants assortis à ses bottes noires, et ses lunettes qui lui bouffent la moitié du visage, évoquent un évadé de taule reconverti geek. Même quand il enfile d’autres trucs, parce que, ouais, ça arrive, on ne peut se défaire de la première impression qu’on a de lui, ça lui colle à la peau, c’est particulier, c’est Matt. Ça lui sied bien, lui qui aime rester cloitré chez lui. Son teint blafard en témoigne. Aucun espoir d’afficher un jour une bonne mine avec tout ce qu’il fume, et toute la malbouffe qu’il se paye. Non seulement il mange mal, mais il ne mange pas assez, la fumette excessive lui plombant l’appétit. Dans ses moments de flemme, la table de l’appart ressemble à un cimetière de paquets de chips éventrés, frites desséchés, burgers à peine entamés, papiers froissés de bonbons mentholés dont il raffole, et bol de céréales en décomposition. C’est pas parce qu’il mange pas qu’il arrête de consommer. Il a le ventre si plat qu’on le dirait creux, et ce n’est pas la manette qui lui a taillé les muscles des bras, juste les armes qu’il manie. Si on regarde bien, le gauche est d’ailleurs mieux dessiné que le droit.

    Puisqu’on en est au détail, on peut accessoirement s’intéresser à sa bonne gueule qui reste juvénile malgré la trentaine d’années empilées derrière lui. Ses fines mèches rebelles s’évertuent toujours à tomber sur ses yeux. Et aussi tenté que l’on soit de dire que ces derniers sont verts, parce que ça irait bien à la couleur auburn de ses cheveux relativement pas coiffés depuis la nuit des temps, ils sont en réalité bleus. Son petit nez un peu recourbé et ses fines lèvres donnent naturellement un air un peu mutin, malicieux, à son visage fin. Une forte nonchalance se dégage de ses traits, de son attitude. Mur de calme, montagne de flemme, on soupçonnerait l’expression de son visage d’être indolente par paresse, au point qu’on ne se fierait qu’à son regard. C’est ce qu’il y a de plus expressif chez lui, on peut y voir parfois de la surprise, parfois du dépit, de l’exaspération, très rarement de l’agacement, souvent de l’amusement, de l’ironie, de la fatigue, du sérieux. Il paraîtrait qu’on n’y a jamais vu de la peur.

    Caractère :

     
    Quand on sait un minimum interpréter les apparences, alors on peut s’y fier.

    Matt est effectivement une sorte de taulard, doublé d’un geek asocial. Pour lui, la vie parfaite consisterait à rester enfermé chez lui. À jouer aux jeux vidéos, fumer des clopes, mâchouiller ses bonbons mentholés entre quelques taffes, quelques "start", sur fond de bons vieux Rolling Stones ou The Police. Et pourquoi pas, à bidouiller sur ses appareils électroniques, ses armes, et à hacker. Le job de ce Chat de Cheshire n’en est pas vraiment un d’ailleurs, puisque c’est juste tout ce qu’il apprécie faire. A côté de ça, il aime l’isolement, la solitude, mais pas forcément le bordel même si son lieu de vie ressemblerait parfois à un dépotoir s’il n’y avait pas son meilleur pote pour le partager. Ça incite Matt à ranger un peu plus et même, parfois… à sortir ! A part Mello, nous n’avons répertorié aucun autre individu ayant accompli cet exploit.

    Ce qui se dégage de Matt, c’est ce qu’il est, son identité. Geek, calme, nonchalant, plus-flemmard-tu-meurs, à l’émotivité certes présente mais apathique. Son caractère est fidèle à l'impression que son physique laisse, autant que son faciès un peu mutin répond parfaitement à son côté taquin. Roublard au possible, l’air arrogant sans vraiment l’être, il manie le sarcasme à la perfection, sans en abuser et ça lui va bien. Il sait quand on peut l’ouvrir, et il sait quand il faut fermer sa gueule, même s’il ne le fait pas toujours. S’il y a bien une chose qui peut surprendre ceux qui ne le connaissent pas, c’est que ce glandeur de compète est doté d’une intelligence et d’une logique hors norme. Elevé parmi les petits prodigues de la Wammy’s House, on l’envisageait même comme le troisième potentiel successeur de L.  Ha. Ha. Si ce n’est pas drôle ça ? Ni le troisième, ni le dernier, aux yeux Matt ! A l’époque, le simple fait de s’imaginer diriger une opération lui collait un mal de crâne carabiné. Les gars de la Wammy’s ne sont pas des cons, le rouquin peut effectivement faire ça très bien, il n’en avait tout simplement jamais éprouvé l’envie. Il a longtemps fui tout ce qui se rapproche de près ou de loin aux responsabilités mais maintenant, en tant que chef des hackers, plus trop le choix, pas vrai ? Ça va, du moment que ça reste dans son domaine.

    Il est doué pour manipuler plusieurs écrans simultanément, mais n'est donc jamais à l'abri de boulettes qu'il rattrape toujours d'une façon ou d'une autre. Il est joueur, mais pas mauvais perdant. Tolérant, suiveur, il préférera toujours laisser son brillant cerveau au repos et qu’on lui dise quoi faire. Le derrière de la scène, ou les coulisses, pour ce type observateur qui aime rester tapi dans l’ombre, c’est l’idéal….Bon, faut avouer, le véritable idéal serait qu’on lui foute la paix mais le monde parfait n’existe pas. S’il faut vaincre Kira, il faut également se bouger le cul, grand mal lui en fasse.

    Tout ceci résumerait absolument bien Matt, et donnerait plus ou moins raison à cette affirmation selon laquelle l’habit fait le moine, mais en s’en contentant, on passerait à côté de la plus grande particularité de cet homme, que tout le monde ignore. Derrière cette montagne flegmatique et nonchalante se planque un cœur authentique et pur. Parce que quand il aime, ce n’est pas à moitié. Dévoué et loyal jusqu’aux tripes, Matt est le genre de personne, rare au possible, qui pourrait facilement se faire baiser par la pourriture humaine s’il ouvrait son coeur à n'importe qui, sans jugeote. Trop bon, mais loin d’être con, il n’a qu’un seul et meilleur ami, Mello, le seul type en qui il a confiance. Jusque là, Matt est resté fermé au reste.


    Particularités ?

     

    Hacker et Mécano. Il possède deux caisses, une 1968 Chevrolet Camaro RS/SS et une 1968 Plymouth Road Runner 383, qu'il ne voit pas souvent mais affectionne quand même.
    Addiction aux jeux vidéos, à la cigarette, aux bonbons mentholés et aux sodas. Il aime le café noisette, la junk food, collectionne tous les films de Kubrick, n'a jamais ouvert un livre autre que du Chuck Palahniuk en 20 ans.
    Il est fan de vieux rock et possède des vinyles des Ramones.
    Asocial, n'aime pas être en présence de plus de deux personnes à la fois.


Histoire


     
    Vous voyez, ces deux jolis caisses rouges qui trainent dans le garage en bas de cet immeuble quelconque de Camden town? Elles ne sont pas tombées du ciel. Dieu ne les a pas offert à Matt pour l’acquitter de sa paresse à ramener un salaire. C'est l’héritage de ses parents décédés, peu après sa naissance, et qu’il n’a pu recevoir qu’à sa majorité. C’est tout ce qu’il a gardé, en ayant rien à foutre du reste qu’il a fait revendre pour des dons à la Wammy’s et des ONG.

    Les Jeevas, c'est un couple normal, décédé par un triste accident. Ça c’est ce qu’on a raconté à Mail quand il était petit. La vérité, c’est que son père est mort d’un cancer des poumons et que sa mère, devenue tarée, a laissé son nourrisson aux services sociaux avant de se tirer une balle dans la tête. À cette époque, le port d’arme est autorisé en Suisse. C’est là que Mail Jeevas est né. Ça doit en surprendre plus d’un que, oui, même dans un pays calme et prospère comme la Suisse, on peut péter un plomb. Remarquez, sa mère n’est pas suisse, à la base. S’il tient des traits physiques de celle-ci, au niveau du caractère, on le devine, Mail est le portrait craché de son père.

    Le garçon fait sa petite enfance en orphelinat, où on s’occupe bien de lui. Solitaire dès ses premiers pas, il ne joue pas trop avec les autres enfants, les trouvant bruyant. Au début, on le croit autiste, mais après test, on réalise que c’est absolument l’inverse. Et quand le gamin entre à l’école primaire à l’âge assez précoce de 5 ans, c’est confirmé. Il maîtrise parfaitement la lecture et démontre une aisance avec les chiffres hors norme. Du coup, le petit s’ennuie ferme en classe, et les profs n’osent pas le mettre avec les plus grands pour « assurer son équilibre »… Un jour de cours, il fait le mur. Il est alors un petit con agé de six ans, trop malin pour ces adultes négligents. En ville, il vole des bonbons et un DVD des muppets dans la même boutique, puis une gameboy dans le sac d’un gosse plus âgé. Il ne sait pas que c’est mal. C’est le Oliver Twist des temps modernes, sauf que lui, on le chope et c’est retour au bercail. L’incident passe crème, il n’a que six ans après tout. Il garde même la gameboy alors qu’on ne sait pas d’où ça vient. C’est la naissance d’un geek, mais y a pas d'ordinateur à son orphelinat. En Suisse, ils ont les moyens, mais comme les allemands, ils ne déconnent pas avec l’éducation.

    Quand Mail a sept ans, il remporte haut-la-main le concours junior de mathématique national, libre d’inscription, bien qu’il soit particulièrement destiné aux collégiens. L’exploit est remarqué, ça passe même dans les faits divers de journaux, et un jour, un vieil homme se présente à l’orphelinat. L’homme ne parle pas suisse-allemand, mais français, que Mail a fortuitement appris grâce à la matrone.

    La vérité, c’est qu’on veut du gosse à la Wammy’s house. Il corrige le monsieur qui ne prononce pas bien son prénom. Ça se dit « Mile ». A son orphelinat de Suisse, ce sont des gens bienveillants, on lui dit que si ça ne lui plait pas en Angleterre, il peut revenir. Mail, même s’il est brillant, ça reste un gamin qui ne sait pas ce qu’il veut, alors il se rend là-bas. Dans le train, il demande s’il y a des ordinateurs, là où ils vont. Le gars lui dit que oui, alors, ô, joie ! Il n'a "vu" ça que dans les livres de science-fiction !

    Quand il met les pieds dans la Wammy’s house et qu’il croise les premiers gosses, plutôt calmes, plutôt bizarres, le petit Mail croit sincèrement qu’on l’a dupé, que cette académie pour enfants particuliers est une façon joliment déguisée de dire « Refuge pour jeunes attardés ». Il se trompe. Ici, on élève les futurs grands justiciers, et le level ultime, il paraît, c’est d’être le successeur du meilleur détective au monde, L. Mail, tout ce qui l’intéresse, c’est de jouer sur l'ordinateur qu’il n’a encore pas vu mais dont l'écran fait, il paraît, le quintuple du quintuple de celui de sa gameboy ! Il répond au directeur qu’il fera de son mieux, pour lui faire plaisir. Le directeur, qui parle français avec un accent à couper au couteau, lui annonce qu’il portera désormais le nom de Matt. Juste Matt, et plus jamais rien d’autre. Matt, c’est une référence pas du tout subtil à son domaine de prédilection, les maths. Ils se cassent pas trop la tête à la Wammy’s. Quand Matt, nouvellement baptisé, arrive en classe, et que les autres gosses lui parlent, ça devient la jungle ! Il comprend pas un mot de ce qu’ils disent. Il s'adapte et apprend rapidement. Grâce au professeur, grâce aux cours, et grâce à lui-même, qui se plonge dans des Dickens avec un dico à la main.

    A la Wammy’s, il rencontre ce blondinet, Mello, qui se distingue par son assiduité maladive et sa grande gueule. On dit qu’on s’associe avec ceux qui nous ressemblent, et pourtant, on a un mal fou à leur trouver quelconque similitude, à ces deux là. Mais Matt, il sait pourquoi il apprécie Mello plus que les autres gosses, cette brochettes de moutons au comportement lisse, étrange, précieux, et maniéré pour la plupart. Mello et Matt ne sont pas conformes, surtout Mello, en fait. Toujours le premier à l’ouvrir quand il n’est pas d’accord, à balancer le fond de sa pensée rien à foutre que ça plaise ou pas… Mello est agressif. C’est comme un métal brut, loin d’être parfait, mais parfaitement authentique. Or Matt aussi, est authentique. Malgré son caractère solitaire, il accepte pleinement Mello. Et tant mieux parce qu’il faut partager sa chambre avec quelqu’un à la Wammy’s. Et il faut que ce soit Mello. Et pour Mello, il faut sans doute que ce soit Matt. Parce que les autres évitent l’affrontement face au blond, par subterfuge, alors que Matt a du répondant, ça doit le changer. Ils grandissent, s’apprennent, se soutiennent, et totalisent assez de sales coups pour remplir une encyclopédie de la connerie. Douze ans à peine que Matt essaie sa première clope en la taxant à un « grand », il adore l’odeur, alors il veut essayer, et Mello, lui, cautionne pas. Ce qu’il cautionne, par contre, c’est que Matt transforme leur chambre en royaume du jeu vidéo et de l’electronique.

    Malgré son admiration pour L, Matt n’a pas l’esprit de compétition de Mello, surtout pas avec le suicide de A et le départ de Beyond, à qui toute cette merde était trop monté à la tête. L’absence de réelle motivation de Matt passe un peu inaperçu, heureusement, car il est génie de précision, logique, informatique, et maths, bien sûr. D’ailleurs, il n’a jamais appris un seul théorème, par flemme, se contentant de les retrouver sur papier les jours d’examen. Il n’en branle pas vraiment une en classe, contrairement à l’autre blond qui se lance dans une guerre de domination intellectuelle face au petit nouveau, un garçon tout blanc, de pyjama vêtu. Le caractère de Mello est plus difficile face à la rude pression. Mais c’est quand même dur d’énerver Matt, qui est capable de répondre « d’accord » avec un sourire ironique de sale con quand Mello lui dit d’aller se faire voir.

    La seule pression pour Matt, c'est qu'il ne doit pas être dans les premiers, parce que ce sont eux qui sont plus sollicités par le gouvernement. Or Matt tient à sa tranquillité. Il se souvient de son dernier classement, dont les résultats sont placardés dans le hall principal. Très tôt le matin, les élèves s’entassent pour voir leur position. Matt a fait la grasse mat’, parce que, bordel, on est dimanche ! La liste des noms, quand il est 11h30, il est tout seul devant. Il la parcourt du doigt et des yeux en partant du dernier et, cool, il n’est pas dernier ! Matt ne prend pas ça autant au sérieux que les autres, mais pour l’honneur, faut juste pas être dernier. Ni avant-dernier. Matt remonte et commence à avoir des sueurs froides en arrivant au top 10. Tous les étudiants qu’il dépasse sont des foutus bosseurs qui ont placé énormément d’espoir dans de bons résultats, autant que lui a placé énormément d’espoirs sur des résultats moyens. Arriver premier, chose impossible avec des énergumènes de la trempe de Near et Mello –hallelujah !- ce serait comme signer un contrat de non tranquillité jusqu’à la fin de sa vie ! Adieu journées de glande, bonjour les grandes institutions, bonjour les responsabilités. Est-ce qu’il en serait capable ? Est-ce qu’il ne serait pas un enfoiré de refuser si on voulait faire de lui ce qu’il se destinait à être en pionçant et bouffant sous le toit de la Wammy’s ? Ce serait se foutre de la gueule du monde, que de refuser… Sa main tremble légèrement alors qu’il remonte lentement le top 5. Ils l’ont peut-être oublié ? Non. Troisième de la promotion. Putain c’est pas passé loin !

    Il n’aurait pas dû faire le malin à l’épreuve libre d’informatique ! Pendant que certains se sont amusé à montrer des programmes issues de leur imaginatif, l'entreprise de Matt a été le hack subtil et absolument parfait des derniers projets de lois de la Chambre des députés, ainsi que des ébauches de discours pour le président des Etats-Unis, sur l’unité d’information de la Maison Blanche. L’examinateur lui a défoncé la gueule pour ça, certes, mais il lui a aussi mis la note maximale. Matt remonte encore le classement et voit Mello en deuxième position, Near premier. Fais chier, le blondinet ne doit pas l’encaisser, ce putain de coup dur. Matt va le voir.

    Un jour, Near et Mello sont convoqués au bureau de Roger. Matt ne sait pas ce qui s'est passé mais, en tout cas, dans la nuit, Mello est parti. Le roux ne s'en rend pas compte, le matin. C'est déjà arrivé que la chambre soit vide quand il fait la gueule. Où est-il alors ? On lui dit que Mello s’est barré, mais il n’y croit pas une seule seconde. Mello, il ne se tirerait pas sans dire au revoir, il l’aurait réveillé cette nuit-là ! Le roux retourne à leur chambre à midi et son regard se porte enfin sur le mot qui traine sur le bureau. Un mot pour lui. « C’était cool, merci mec ». Ce n’étaient pas des conneries.

    Matt retrouve la solitude de sa petite enfance. Elle a un gout amer. Retour à la case départ. Son pote s’est barré, le laissant derrière, emmenant avec lui ce qui semblait être un poumon et un morceau de cœur à Matt. Cela ne lui laisse pas beaucoup de choses, à l’intérieur. Il avait qui, Matt, à part Mello ? Personne. Mello le savait. Sale putain d’enfoiré d’égoïste de lâcheur de merde.

    Peu après, Matt apprend que Near est sur l’affaire Kira, et il croit que c’est parce qu’on l’a choisit lui, que Mello s’est tiré. Le mois suivant, il reçoit un appel sur son portable.

    « - Matt, j’ai besoin que tu me rendes un service.
    - Near. »

    Il ne l’a jamais apprécié par solidarité envers Mello, mais ne l’a jamais déprécié non plus.

    « Je t’écoute. »

    Near repart sur les traces de L, et relit tous ses rapports enregistrées à l’intention de la Wammy’s, du début. Ça doit lui faire de la putain de lecture. A ce moment là, Near n’est pas l'ennemi de Matt. Et ce dernier aussi a une dent contre Kira pour le meurtre de L. Il l’a appris dans les premiers, parce qu'il a piraté le système de la Wammy's. Mais ça, c'était juste pour tenter d'avoir des nouvelles de Mello, à la base. Sauf que, rien.

    «  -  L’an dernier, en décembre, Kira ne faisait pas parti de la police, mais avait tout de même accès à leurs informations. Nous avons réussi à mettre la main sur tous les appareils qui servaient à la cellule d’enquête japonaise à ce moment. On essaie de savoir si l’un d’eux a été piraté pour, plus important encore, retracer ce piratage avec précision.
    - Vous n’avez rien trouvé, c’est ça ?
    - C’est ça. Et j’ai besoin du meilleur que je connaisse en la matière, pour confirmation.
    - La flatterie est inutile. Je considère que tu m’en devras une.
    - Marché conclu. »

    Matt est mis pour le coup, sa chambre à la Wammy’s se transforme en chantier pire qu'avant, le verdict tombe rapidement. Il rappele Near.

    « - Rien de notable à part un hack d’info, sans rapport avec Kira. C’était juste un escroc qui avait niqué le fisc et qui voulait modifier son dossier… quel con.
    - Ce n’est pas sûr à 100%, je suppose, car un piratage bien mené peut toujours passer entre les ...mailles d’un filet », remarque Near, prononçant le nom de « Mail » par fausse mégarde. Trou du cul.

    N’importe quel type autre que Matt serait complètement agacé de l’orgueil suintant à chaque mot que prononce ce blanc-bec. Matt s’en fout.

    « - Pas du mien. Les informations ont forcément été prises d’un ordinateur personnel. Conserver du confidentiel là-dessus est interdit en Angleterre, mais pas forcément au Japon. Et pirater un ordinateur personnel, c’est accessible à n’importe qui.
    - … à un étudiant, par exemple ?
    - Ouais. Mais un étudiant doué alors.
    - Merci Matt. Tu ne veux pas te joindre à moi pour qu'on résout cette affaire ensemble, à tout hasard ? »
    Ferme ta putain de gueule, Near. Ne me dis pas ces mots que j’aurais dû entendre de la bouche de Mello !
    « - Nan merci. Sans façon. »

    Puis l’année d’après, Matt se tire comme un enculé d’ingrat, comme Mello. Il se prend un petit appart’ grâce au fric des bourses de la Wammy's. Et c’est le putain de vide dans sa vie. Des fois, il invite une nana chez lui, qu’il rencontre sur le net. Quelques petites histoires sans lendemain. Déjà qu’il a été foutrement atteint que son meilleur pote le lâche, alors s’il tombe amoureux d’une meuf qui lui brise le cœur, comment se sortir de ce merdier, hein ? Venant d'un type aussi aimant que Matt, le célibat, c'est un sacré gâchis. Mais la solitude est un besoin. Ça lui fait du bien et ça lui fait du mal aussi, parce qu’il a passé une grande parti de son enfance à être seul à deux. Un peu après avoir reçu son héritage de Suisse, Matt rappelle Near.

    « Tu m’as pas oublié, j’espère ? A mon tour de te demander un truc… où est Mello ? »

    Near lui dit de patienter. Il patiente. Quelques jours. Puis Near le rappelle, et le met enfin sur la voie, précisant qu’il est pas censé dire ce qu’il va dire. Mais crache le morceau, bordel ! Et il crache car, chose promise, chose due. Et là, ils le savent tous les deux : leur chemin d’intérêt se sépare pour de bon. Mello n’a jamais su que c’est Near qui a mis Matt sur la voie. Il pèterait un câble, même des années après.

    Quand Matt retrouve enfin son pote, il se situe dans les décombres de sa planque, le corps démoli. Matt a la plus grande frousse de sa vie. Il sait qu’il ne peut pas amener Mello à l’hôpital, alors il doit le soigner lui-même. Tandis qu’il l'emmene avec lui, Matt lui parle pour l'apaiser. Il lui dit qu’il ne lui en veut pas, qu’il a pardonné. Il ment, parce qu’il est trop attaché à cet enfoiré pour se montrer égoïste. Il dit qu’il est là, et qu’il va l’aider, qu’il le lâchera pas. Et ça c’est vrai. Une fois que Mello est plus ou moins sur pied, ils mettent les voiles au Japon. Mello lui parle de Death Note, cette arme de destruction massive qui n'a rien à foutre sur terre, entre les mains d'humain. On peut dire que ça met un coup de fouet sur la motivation à vouloir arrêter Kira.

    Matt fait quelques petits boulots ingrats et emmerdants pour lui. Un jour, ils veulent se lancer dans une mission périlleuse d’enlèvement mais Matt tombe malade, comme un con, et reste cloitré au lit. Ça lui sauve la vie. Ensemble, les deux potes font progresser les forces de la mafia. Matt devient le Cheshire du forum des hackers, fondé par lui-même, et un poids de taille pour la résistance. Il ne suit pas Mello bêtement. S’il pensait que son ami avait eu tort de suivre cette voie, il l’aurait forcé vers une autre, mais lui aussi, il veut arrêter ce dictateur-malade-pseudo-dieu de Kira, qui n’hésite pas à buter des gens biens juste pour parvenir à ses fins, et qui rétrécie les frontières du tolérable au point que dans 50 ans, il ne restera que dix personnes vivantes sur terre. Un jour, c’est au tour de Matt de tuer un traitre de son camp qui pactise avec l’ennemi. En tuant, Matt ne venge personne. Tout ce qu’il veut, tout ce qui compte, c’est protéger Mello. Même s’il sait qu’il a bien fait, même s’il sait qu’il a eu raison, il vit mal ce geste, le fait d’être un meurtrier. C’est un type bien qui a été au pied du mur et qui a fait prendre la tangente à celui qui compte le plus pour lui, en sacrifiant un autre. Il n’éprouve pas de réel regret, juste un terrible mal être… peut-être aurait-il dû garder le traitre enfermé quelque part, plutôt que d’en arriver là ? Connerie. Pièce à conviction pour sa blonde qui aurait couru après lui. Mort, il n’y a personne après qui courir. Tout est déguisé, on ne sait même pas que c’est un crime. Il ne reste rien… il n’y a que Matt qui dort mal la nuit. Combien de personnes comme lui peuvent encore se vanter d’avoir une conscience ? Pour les autres, pour les pro-Kira, le meurtre est devenu un fait divers, un hymne à Kira. Ce connard partage même son pouvoir avec ceux qui ont reçu des pages maudites. Matt emmerde cette dévalorisation de la vie. Après ça, il est plus déterminé que jamais à faire tomber cet enfoiré, et ses partisans les plus proches.



    De l'autre côté de l'écran ?

    Vous  ?

     
    S

    Votre âge :
    (question optionnelle)  
     
    23

    Comment avez-vous trouvé le forum sur le net, que pensez-vous de lui ?  

     
    Moteur de recherche. Death Note, c'est la vie \o/ Contexte sympa et membres sensas', pour le peu auxquels j'ai parlé <3

    Quelque chose à ajouter ?

     
    <3 <3 Amour sur vous ! <3 <3



Dernière édition par Matt le Lun 28 Déc - 19:41, édité 10 fois
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Mello
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MessageSujet: Re: Matt - Bored out of my mind ! [proceeding 50%]   Matt - Bored out of my mind ! [proceeding 50%] EmptyLun 23 Nov - 17:43

Bienvenue à nouveau !

Bon courage pour la fin de ta fiche ! Pour le moment, elle est super méga cool !

*envoie des confettis en chocolat*
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MessageSujet: Re: Matt - Bored out of my mind ! [proceeding 50%]   Matt - Bored out of my mind ! [proceeding 50%] EmptyMar 24 Nov - 9:30

Merci mon petit Mello *^* <3 <3
Je pense avoir fini \o/
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Dan O'Riley

Dan O'Riley


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Localisation : MI5. Ou avec Sammy. Sammy, c'est celui qui conduit, celui qui ne boit pas.

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MessageSujet: Re: Matt - Bored out of my mind ! [proceeding 50%]   Matt - Bored out of my mind ! [proceeding 50%] EmptyMar 24 Nov - 12:41

J'ai lu, c'est super bien écrit et fichtrement intéressant !

Je te mets ta couleur et tu peux aller rp dans la foulée, n'hésite pas à faire une demande. Si tu veux un rp avec Mello, n'hésite pas à me le demander aussi !
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MessageSujet: Re: Matt - Bored out of my mind ! [proceeding 50%]   Matt - Bored out of my mind ! [proceeding 50%] EmptyMar 24 Nov - 12:56

Merciiiiiiii \o/
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Dale / Sammy

Dale / Sammy


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MessageSujet: Re: Matt - Bored out of my mind ! [proceeding 50%]   Matt - Bored out of my mind ! [proceeding 50%] EmptyVen 27 Nov - 15:16

Ah ben ça m'a l'air bien sympa tout ça :D

Passe voir Sammy quand ça te chante ;D
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