Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness]

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Takeshi Saitô

Takeshi Saitô


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MessageSujet: Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness]   Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness] EmptyLun 21 Jan - 18:21

La fine fleur de la résistance allait désormais s'allier à lui pour poursuivre leurs efforts communs et...surtout faire un compte rendu de ce qu'il s'était passé jusqu'ici. Les différents plans élaborés par leurs petits cerveaux malades ne s'étaient pas tout à fait passés comme prévu, il y avait eu des morts – en particulier la petite Yagami, il comptait bien revenir sur son compte, même si Machiavel ne serait pas présent aujourd'hui – et deux ou trois captures, dont son bras droit – qui avait été particulièrement boulet sur le coup, sachant qu'ils disposaient tous de parachutes.

La fine fleur de la résistance d'aujourd'hui était donc composée de Mello – sanguinaire chef de la mafia, pensait-il avec humour – Matt, qu'il avait déjà croisé sur le net sous un pseudonyme pour le moins bizarre – enfin il pensait que c'était lui, il n'en était pas vraiment sûr, et tous ces machins internet, ça ne le concernait pas trop, Near – il se demandait comment il allait pouvoir faire pour tenir tout ce petit monde sans qu'ils commencent une guérilla et Lady Illness, jeune femme dont il avait beaucoup entendu parlé mais qu'il n'avait encore jamais rencontrée. Cette dernière était la patronne du Cavalier noir mais elle gardait également des relations plus ou moins bizarres avec les enfants sortis de la Wammy's House...Hadès ne savait pas s'il voulait connaître tous les détails, tout ce qu'il savait, c'était que Illness avait une paire de seins : cela lui suffisait.

Alors...que voilà. Hadès, il était là, assis sur le canapé. Il attendait, et pendant ce temps, le soleil venait de se lever. Ce n'était pas la première fois, mais il avait pris tout récemment l'habitude de donner rendez-vous tôt le matin...les Pro-Kiras associent d'habitude résistance avec nuit, alors ils patrouillent pendant cette période...ils ne sont pas aussi vigilant le matin. Le rendez-vous se situait dans un appartement de luxe situé dans le quartier commercial, encore une fois pour casser tous les préjugés qui allaient avec la résistance...pas de bas-fonds, de quartiers à moitié pourris et de périphérie, cette fois-ci. L'appartement était grand, d'ailleurs, il y avait une autre pièce avec une cuisine, une autre avec une chambre où l'on pourrait enfermer Mello si jamais il perdait tout contrôle de ses nerfs – mais n'aurait-il pas dû mourir d'une crise cardiaque, depuis le temps ? Dans sa grande mansuétude, il avait même – ou chargé ses membres – d'acheter une dizaine de tablettes de chocolat pour le monstre qui reposaient pour l'instant dans le placard. Question de sécurité, il valait mieux prévoir.

Avant de venir à ce rendez-vous, Hadès avait tout d'abord fait des détours et des détours dans la ville, vérifiant mille et une fois s'il n'était suivi avant de se glisser dans la rue et ouvrir l'appartement avec le code qu'il avait eu et envoyé en crypté à tous les autres. En effet, le lecteur avisé saura que Hadès, depuis quelques jours, se faisait passer pour son frère, Arashi Darkwood, pro Kira et ministre, dans le but d'obtenir des informations sur un fait qui le tracassait drôlement : le sujet des semi-shinigamis. Chaque jour, il maquillait en partie sa cicatrice sur la joue, cachait avec du fond de teint la deuxième griffure pour ressembler trait pour trait à son frère. Chaque jour, il avait l'impression de commettre des actes impardonnables, donnant des ordres qui consistaient parfois à faire des rafles et sévir dans les milieux de la résistance. Mais assurément, il était forcément un moins bon Arashi que celui-ci l'avait été.

Huit heures du matin. Il observa le mur en face de lui, tentant de combler son ennui. Il était seul, chacun avait d'ailleurs obligation de venir seul. Question de confiance, l'endroit était d'ailleurs surveillé à l'extérieur par divers hommes armés qui ne ressemblaient pas forcément à des gorilles.

La porte s'ouvrit, quelqu'un entra, Hadès ne releva pas la tête et ne vit pas qui était le nouveau venu.

« Une seconde de plus et tu aurais eu du retard... »

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MessageSujet: Re: Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness]   Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness] EmptyLun 21 Jan - 23:52

« Putain de pluie ! Putain d'réunion ! Merde, chier ! »

Le blond claqua la porte de sa mustang en s'ébouriffant les cheveux, trempant l'intérieur de la voiture. Il balança un sac plastique sur le siège du coté passager -du chocolat et des cigarettes qu'il venait d'acheter en prévision d'une longue réunion à durée indeterminée-, et remis le contact en activant les essuies-glace. Comme si cette journée n'était pas assez vouée à avoir les caractéristiques d'un vendredi 13, il fallait qu'en plus, il pleuve des trombes d'eau. Et voilà cette vieille cruche qui gueulait depuis le trottoir parce qu'il était garé sur une place handicapé. Il ouvrit la vitre, lui hurla d'aller se faire voir, puis repris la route ; laissant la vieille dame outrée la bouche grande ouverte sur le bord de la route.

Arrivé devant le bâtiment, -après s'être garé à quelques rues de là par sécurité- il se sentit soudainement extremement nerveux, il aurait juré avoir aperçu une grande asperge perchée sur de hauts talons vétue de jaune canari tout à l'heure. Il réprima un frisson d'horreur, et stoppa net son cerveau quand ce dernier tenta de faire un rapprochement entre le jaune canari et une certaine personne... C'était comme s'il se préparait à une épreuve de force mentale, ou à participer à une émission de télé réalité dans laquelle on allait l'enfermer dans une pièce avec ses pires ennemis, et où il allait juste devoir rester assis et garder un discours pacifique. No guns allowed. Faites l'amour pas la guerre. Mello avait envie d'aller à la ''réunion'' comme de se pendre, c'est tout juste s'il avait pu trouver le sommeil en sachant qu'il allait retrouver tôt dans la matinée les rares personnes pour qui il nourrissait une haine sans nom mais qu'il ne « pouvait pas » tuer. Enfin, pouvoir, ne pas pouvoir... Tout était relatif. Disons que, même si ça lui coûtait énormément de le reconnaître -et encore, il se gardait bien de l'avouer-, il ne pouvait pas régler l'affaire Kira seul.

Peu importe à quel point il avait envie de changer d'identité et de s'exiler sur une île déserte du pacifique, il lui fallait affronter Near, son ennemi de toujours, sa némésis, celui qui lui avait volé sa couronne ; soit son titre de numéro 1 à la Wammy's. Puis Hadès, le rouquin qu'Ishtar avait préféré à lui, Mihael Keehl... Quelle insulte, franchement... Et Illness. Nouveau frisson mais qu'il ne pu contenir cette fois. Il lui parcourut l'échine, remontant jusqu'à la racine de ses cheveux.

*C'est pas comme si tu te retrouvais seul avec elle... Tout va bien se passer...*

Enfin, au moins il y aurait Matt pour le calmer si ses nerfs venaient à lâcher et qu'il se jetait sur quelqu'un dans un excès de rage. Et puis il avait prévu un stock de chocolat et de clopes avant d'y aller, histoire de s'occuper et de le dévier de toute pensée afin de ne pas avoir le temps d'établir un plan dans lequel il trouverait une solution pour avoir le temps de descendre Near, Illness ou Hadès -voir les trois à la fois- avant que quelqu'un ne l'arrête. Tout allait bien se passer. Tout allait bien se passer... C'est ce qu'il se répétait en boucle depuis qu'il s'était levé.

Il pris machinalement la cigarette qu'il avait callé derrière son oreille et tenta d'attraper son briquet -foutue pluie qui avait rendu son blouson en cuir glissant- puis se décida à entrer dans l'immeuble.

« Vous n'êtes pas autorisé à fumer dans l'enceinte du -

Mello coupa la parole du type qui devait être le concierge en lui balançant son écharpe trempée en pleine figure, et continua sa route jusqu'au lieu de rendez-vous. Il tapa le digicode pour déverouiller la porte. « 1 2 3 4 » … Quelle originalité pour un digicode donnant accès à une pièce qui allait très bientôt recueillir les chefs des groupes de la rébellion. Il inspira un peu de nicotine avant d'entrer dans l'appartement.

« Une seconde de plus et tu aurais eu du retard... »

Le mafieux grimaça. Pourquoi fallait-il qu'il se retrouve seul avec lui ? La prochaine fois il écoutera la petite voix dans sa tête qui lui disait d'arriver en retard intentionnellement. Tiens, sa main libre s'était inconsciemment dirigée vers son flingue accroché à sa ceinture. Bon dieu que c'était tentant, il pourrait le descendre là maintenant, franchement c'était une incitation au meurtre, un appart verrouillé par un digicode, lui seul avec ce batard qui lui avait pris Ishtar... Il pourrait le tuer, puis planquer son corps dans un placard, avant de repartir comme si de rien était et ne pas participer à la réunion.... Ah ouais, la réunion. Stopper Kira, tout le bordel... Du calme Mello, reprend un peu de nicotine, assis toi et concentre toi sur le joli papier peint...

« Je me serais bien fait désiré en arrivant une heure après, mais je pense que nous aurons assez de sujets de conflit comme ça... »

Il se laissa tomber sur un fauteuil situé à une distance raisonnable d'Hadès, proche d'une table basse où se trouvait un cendrier, évitant de croiser le regard du rouquin. Ses nerfs étaient déjà soumis à rude épreuve, et cette connerie de rassemblement n'avait même pas commencer. La matinée s'annonçait longue...
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MessageSujet: Re: Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness]   Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness] EmptyMar 22 Jan - 17:35

Au début, Matt voulait refuser quand Mello était venu lui annoncer qu'il devait l'accompagner à cette réunion organisée pour les chefs de la Rébellion. Déjà, il ne voyait pas trop ce que sa présence pouvait apporter. Il était aux ordres du blond, ce n'était pas une grande nouveauté alors à quoi bon quitter sa console et tout le bonheur qu'elle lui apportait pour se présenter dans un appartement sans intérêt et discuter avec des personnes qui l'étaient tout autant. Non, décidément, il n'avait aucune envie d'aller s'ennuyer ferme mais il devait quand même faire un effort. Le but final était quand même de vaincre Kira, ils n'y allaient pas pour jouer à la dinette. Mais cette raison n'avait même pas été suffisante aux yeux du roux. D'ailleurs, si son ami ne lui en avait pas donné d'autres, il ne serait pas venu surtout que le temps pourri qu'il y avait dehors lui donnait une folle envie de se caler devant son nouveau jeu et ne rien faire d'autre à part fumer cigarette sur cigarette.

Seulement voilà, Mello avait sorti les grands arguments pour le convaincre. Déjà, il lui avait rappelé la présence de Near. Rien que pour ça, Matt avait été tenté de venir. Il connaissait que trop bien les réactions du blond face à l'autre chef pour savoir qu'il risquait d'avoir un meurtre. Pareil quand il évoqua Hadès. Ces deux-là se détestaient, ou du moins l'un détestait l'autre à coup sûr ce qui dans le fond était suffisant amplement. Juste pour ça, il se sentait obligé d'assister à cette réunion idiote. Il ne voulait pas avoir un ou deux morts sur la conscience. Il faudrait bien tenter de calmer Mello, au moins pour le futur de la Rébellion. Et c'est quand celui-ci rajouta la présence dIllness en tant que représentante du journal qu'elle gérait, le Cavalier Noir, il n'avait pu qu'accepter. Cette folle furieuse l'avait traumatisé toute son enfance à la Wammy's House. Il ne pouvait pas laisser son ami seul – oui, Near et Hadès ne comptaient plus dans ce cas-là – dans la même pièce que cette femme beaucoup plus dangereuse que le plus bourrin des membres de la mafia.

Le rouquin s'était donc mis en route, n'ayant pas le choix. Il avait donné sa réponse positive à Mello, il ne pouvait plus rester tranquillement dans sa chambre. Il ne tenait pas particulièrement à voir une furie débarquée chez lui en le menaçant de mort suite à une trahison de la plus haute importante. Il était donc passé s'acheter plusieurs paquets de cigarettes – le nécessaire pour survivre à une réunion du genre – et il n'avait plus qu'à espérer que la fumée ne générait pas Illness. Que les autres soient intoxiqués, il s'en fichait, mais elle, elle serait capable de venir lui reprocher. Donc de lui parler. Quelle perspective horriblement affolante. C'est pour ça qu'il avait également pris sa dernière console portable ainsi qu'un ou deux jeux. Il fallait qu'il puisse s'enfermer dans ce monde virtuel, au cas où les choses tournaient mal. Il en avait besoin, beaucoup trop.

Il était arrivé à l'adresse que Mello lui avait communiquée. Luxueux. C'est ce qu'il pensa en voyant l'édifice à travers sa paire de lunettes qui protégeait ses yeux de la pluie, mais aussi ses cernes des regards des autres. Il aurait bien voulu les enlever après avoir garé la moto qui lui avait servi à venir jusqu'à dans ce quartier. Bien sûr, il aurait pu faire l'effort de venir à pied, ce qui aurait quand même été beaucoup plus sûr, mais il avait eu une flemme monumentale. Et puis, vu sa tenue, il était quand même préférable qu'il évite de croiser trop de piétons. Et puis, il pleuvait. Il n'allait quand même pas risquer d'attraper la crève pour une réunion pourrie. Déjà que son blouson était suffisamment mouillé pour avoir froid. En se dirigeant vers la pièce où était censée se déroulait la réunion, il passa devant un concierge qui regardait le couloir d'un air ébahi une écharpe qu'il reconnut à la main. Ah, Mello était déjà là. Bonne nouvelle, il n'aurait pas à rester seul en compagnie de quelqu'un d'autre. Il entra dans l'appartement pour y trouver Hadès, qui semblait être arrivé le premier, et Mello. Que l'ambiance était tendue. De toute façon, elle était destinée à l'être vu les personnes qui devaient être présente.

« Bonjour. »

Il se contenta de ce bref salut avant d'aller prendre place dans le fauteuil le plus proche de celui de Mello. Il ne fallait quand même pas espérer qu'il parle, s'intéresse à la présence d'Hadès. Non, ça serait trop lui demander, il fallait rappeler qu'il ne voulait pas être là à la base. Il attrapa un des paquets qu'il avait mis dans la poche de son jean. Il n'avait pas pu fumer sur le trajet à cause de toute cette eau et enfin il pourrait apprécier le plaisir et le calme que lui procurait la nicotine. Il adressa un sourire au blond, histoire de lui dire que voilà, il était venu, même si c'était à reculons.
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MessageSujet: Re: Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness]   Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness] EmptyMer 23 Jan - 18:07

Near, il est temps de bouger ton auguste cul de ton fauteuil en cuir molletonné et tellement confortable que doit y avoir la marque de ton arrière train dessus depuis le temps que tu le squattes.

En vrai, c’est surtout qu’il avait la flemme royale de se lever, encore plus que d’habitude. La perspective d’aller se perdre dans des discussions houleuses avec quatre autres zigotos incontrôlables n’avait rien d’alléchant à son goût. D’ailleurs il supposait qu’il n’était pas le seul à n’avoir pas particulièrement envie de voir la face des autres chefs de la rébellion. Mais lui, ce n’était pas vraiment pour les mêmes raisons. Si les autres entretenaient une vive animosité entre eux et envers lui, ce n’était pas son cas. Il en avait juste proprement rien à foutre. Il estimait certes leur intelligence et leur utilité dans le mouvement de rébellion, mais ils pouvaient s’appeler Jean-Jacques, Mireille et Albert qu’il s’en branlerait. Leurs états d’âme il s’en foutait aussi. S’ils se montraient pas utiles ils n’étaient pas dignes d’intérêts. Or, ils n’étaient pas tous nés de la dernière pluie et incapables, donc Near irait, parce qu’on ne sait jamais, au milieu des piques et des disputes, quelque chose pourrait peut-être en ressortir.

Bref, tout ça pour dire que finalement, Near avait décidé d’accorder quelques heures de son précieux temps à ces manants qui se disaient importants. Mais déjà on se montre intelligent et on enfile autre chose que son pyjama de bébé, n’est-ce pas ? Ce n’est pas tant qu’il se soucie de son apparence, notre petit génie, mais le combo pyjama en coton plus pluie diluvienne, non, c’était vraiment pas terrible. Manquait plus qu’il choppe froid, le fragile petit Near qui attendait toujours sa poussée de croissance. Dix ans de retard qu’elle avait la salope. Le simili-albinos-qui-n’en-était-pas-un s’arma donc de courage et enfila un jean et un pull trois fois trop grands pour lui – s’il n’avait pas grandi, il aimait bien faire comme si c’est pour ça, chut. Par contre, le dit jean lui tomba sur les chevilles dès qu’il se leva. Allez hop, on ajoute une ceinture pour éviter de tenir son fut comme un clampin. Intelligent le mec, mais oui on y croit.

Il ne fit pas un grand bout de chemin, en vrai, il s’installa dans une bagnole garée devant sa planque-tellement-discrète-qu’on-la-voit-à-trois-kilomètres. On laisse le gentil monsieur conduire. Evidemment Near le grand génie ne savait pas conduire. Enfin, en théorie, si, mais en pratique… Ouais non, il valait mieux qu’il se contente des petites voitures Hot Wheels et de la batmobile en plastique, croyez-moi. Et qu’est-ce que c’est plus simple de se faire conduire d’un point A à un point B sans lever le petit doigt. Ça laisse la place à tellement d’autres choses, comme la réflexion et le tripotage de petit robot bleu. Near avait un truc avec les jouets de couleurs vives, ce robot flambant neuf était parfait pour lui occuper les pattes pendant la réunion qui s’annonçait plutôt folklorique. Enfin, « ennuyeuse et inutile jusqu’à un certain point » était une expression plus appropriée.

Le conducteur ne prit pas la peine de déposer Near à x pâtés de maisons de l’hôtel. Une voiture banale qui dépose un mec banal ça passe suffisamment inaperçu, c’est bon hein. Quoi les cheveux ? Eh oh, il pleut, alors l’imper remonté jusqu’au cou et la capuche. Faudrait pas nous l’abîmer par trois gouttes d’eau notre petite chochotte blanche. Et voilà petite chochotte blanche dans la place, on applaudit l’effort s’il vous plaît. Et même s’il vous plaît pas. Near debout c’est déjà un exploit.

Il n’accorda pas un regard à l’endroit, et se dirigea directement vers l’appartement indiqué. Pas de chichis niannian on bouge son cul et c’est parti. Et oh tiens, on est pas le premier. Et ni le dernier, vu que ses yeux n’avaient pas encore été agressés par du jaune poussin à en faire vomir toute personne sensée. Faisons le compte. Deux rouquins, un blondinet.

« Bonjour, Hadès, Matt, Mello. »

Voix monocorde qui détachait bien sagement chaque syllabe. Comme s’il parlait à des débiles. Déjà quelle faveur que d’avoir sorti les politesses d’usage. Non parce que sinon il se serait contenté de se poser dans un coin sans se faire remarquer. Tant qu’à faire, autant foutre les pieds dans le plat. Il s’assit dans un fauteuil, au milieu de ce trio hétéroclite et de cette ambiance de folie. Il se délesta de son imper trempé et secoua sa tignasse avant de remonter une jambe contre son torse. Voilà, robot dans la patte gauche, on est prêt à observer attentivement les faits et gestes des trois clampins en face. Wallflower style.
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MessageSujet: Re: Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness]   Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness] EmptyJeu 31 Jan - 22:50

Cool guys don't look at explosions,
They blow things up and they walk away.
L'innocente chanson passait en boucle dans le casque jaune canari, faisant sourire sa mythique propriétaire. Ses mains gantées de jaune serrant fermement le guidon du scooter jaune, l'apparition traversait les rues de Tokyo avec sa discrétion habituelle et son tailleur ... jaune, un carré Hermès jaune voletant autour de son cou fin pour cacher les traces d'étranglement. Des ecchymoses jaunes.
Six "jaune" en un paragraphe, l'identité de l'illustre inconnue ne sera sans doute plus un mystère pour personne.
Dans le coffre du scooter, un masque à gaz, du fil de pêche, des bombes lacrymogènes-fumigènes-bombes tout court, une tronçonneuse couverte de confiture et le pot lui-même tranché en deux - elle gardait toujours des souvenirs de ses rencontres avec l'amour de sa vie.
L'amour de sa vie se trouvait justement avec elle, dans le sac à macchabée attaché en travers du coffre. D'où l'humeur rayonnante de l'initiale I ; ses cheveux aussi électriques que d'habitude formaient une auréole spectaculaire autour de son visage crispé, tel un soleil apocalyptique aux reflets cuivrés. Elle était tellement heureuse qu'elle n'en surveillait même plus son compteur de vitesse - c'est-à-dire, moins encore que d'habitude. Une walkyrie d'or sur son char macabre, emportant un serial-killer notable dans un gros sac bien en vue et grillant quatre feux rouges à la minutes.
Nous disions donc : une discrétion exemplaire.
Mais l'explication de ce comportement à priori suicidaire se trouvait facilement. Il s'agissait de Lady Illness, en fait.
Suicidaire mais pas stupide, la créature freina dans un dérapage contrôlé tellement badass qu'il frôlait le surréalisme, et attacha sa monture à quelques pâtés de là. Elle rajusta d'un geste expert mais gracieux son tailleur canari, remit en place ses lunettes noires. Un être normal pourrait se demander pourquoi la tarée portait des lunettes noires par ce temps ; mais l'être en question ne saurait pas que si Ill faisait cela, c'était bien par philanthropie. Pour sauver son entourage de son regard de Gorgone, qui l'avait rendue célèbre - entre autres qualités indiscutables.
Comme son aptitude impressionnante à faire des entrées théâtrales. Elle aurait pu écrire une thèse dessus, mais elle avait préféré les bulldozers tanzaniens. Ce jaune, c'était ... irrésistible !
Lady Illness composa le code avec une rapidité supersonique. En même temps, ce n'était difficile ni à se remémorer ni à taper. Franchement, "1234" ... était-ce un piège ? Faire croire à la police de Kira que la réunion était tenue par des gens trop stupides pour leur faire le moindre mal, hm ?... pourquoi pas.
Bref, quelques secondes plus tard, la porte de l'ascenceur tinta joyeusement. La cabine ignorait qui elle venait d'héberger, sinon nul doute que le tintement aurait été un crissement de souris. Et voilà la fameuse initiale I, dans toute sa splendeur jaune, l'immense sac ciré jeté nonchalemment sur son épaule frêle. Elle en avait porté des corps, celui de son chéri ne lui posait aucun problème - d'autant qu'il avait beaucoup maigri durant leur lune de miel, le loulou.
En mode poker face, elle parcoourut l'assistance du regard. Le chat de Cheshire, la blonde, l'homme-craie : tous ses vieux camarades d'école. Et le samurai qui étrangement, ne semblait pas la regarder dans les yeux. Bon, elle ne s'étaient pas trompée d'adresse. Un sourire de Méduse écartela les lèvres d'Illness, dans un rictus abominable. Tout le monde était là ... timing parfait.
- Mes chéris ... comme on se retrouve, hi hi hi !
Le sac fut jeté à leurs pieds, pas trop fort pour ne pas en abîmer le contenu, assez pour marquer les esprits.
- Je me suis permise de venir avec un cadeau pour notre hôte. Disons, une livraison ! Alors, je n'ai rien raté, n'est-ce pas ? Non bien sûr, vous attendiez ma lumineuse personne.
Se considérant chez elle comme à l'accoutumée, la créature s'installa dans le premier fauteuil aperçu - le plus confortable, quand même. Et après avoir croisé ses dix doigts, elle attendit.
Attention, il valait mieux que les zoulous ne la fassent pas trop attendre. On ne fait pas attendre une Lady.
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MessageSujet: Re: Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness]   Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness] EmptySam 2 Fév - 1:08

C'était finalement Mello qui était arrivé le premier. Hadès avait juste prononcé sa phrase, tête baissée, apostrophant n'importe qui qui aurait pu arriver. Il leva lentement son regard sur lui, détaillant cette cicatrice qui rendait son visage tellement disgracieux, ses cheveux en désastre et ses yeux qui donnaient constamment l'impression que le chef de la mafia en voulait à tout le monde sur terre. Il n'aimait pas ce type, mais ce n'était pas un secret : plus que tout, il avouait même prendre du plaisir à le chercher, même s'il savait que ce n'était assurément pas bon pour la résistance. C'est pour cela qu'il se contenta de regarder Mello s'asseoir sur ce fauteuil. Il ne dit pas qu'il y avait du chocolat dans les placards, qu'il avait fait des provisions afin d'éviter un quelconque massacre et croisa ses mains. Il y avait encore du monde à attendre.

Le deuxième invité fut le plus mystérieux. Ou peut-être pas, cette palme revenait sans doute à Lady Illness. Ce que savait Hadès, c'était que cet homme était un allié de Mello, membre sans doute de la mafia. Il était réputé pour tenir le Dark Web en laisse...mais encore une fois, cela n'étaient que rumeurs. Si cela se trouvait, Cheshire était tout autre...Il ne fut pas vraiment bruyant, d'ailleurs : la seule chose qu'il put entendre pour le moment de lui fut un seul « Bonjour », auquel Akira Darkwood répondit d'ailleurs par un « Bonjour » identique. Il s'assit près de Mello et sortit une clope, faisant froncer les sourcils d'Hadès.

« J'aurais préféré qu'on ne fume pas ici... »

La troisième personnage invitée était sûrement la plus ennuyeuse. Il la connaissait déjà de quelques rencontres et, hormis l'intelligence flamboyante de Near, Hadès ne pouvait pas dire qu'il l'intéressait vraiment. C'était un jeune homme qui semblait être pris par un autre monde, intelligent, certes, mais...ailleurs. Hadès se demandait encore comment ils allaient pouvoir gérer autant de génies si différents en même temps. Lui-même était un peu mal à l'aise. Il pouvait comprendre pourquoi Mello était tout le temps aussi exaspéré en voyant sa face...Near, trempé, s'installa finalement et Hadès se releva rapidement pour lui lancer une couverture.

« 'Faudrait pas que tu attrapes froid, t'as peut-être un QI de 300 mais si tu meurs bêtement, on ne pourra pas te remplacer. »

Suite à ces dignes paroles, il se rassit. La réunion allait bientôt commencer, son cerveau était en ébullition ; il ne manquait maintenant plus qu'une personne, et cette fois-ci, il n'allait s'agir d'une de ses représentantes, combien même il avait trouvé la petite Day particulièrement à son goût, la dernière fois. La tension pouvait se sentir, dans la pièce, qu'elle soit due au stress que lui-même éprouvait ou au choc des esprits.

C'est alors que la porte s'ouvrit et...un sac tomba. Un flash, du jaune. Que du jaune. Une présence.

« Hum ? »

Et puis un rire terrifiant : pendant un court instant, il faut l'avouer, Hadès crut que les pro-Kiras avaient réussi à s'infiltrer dans l'appartement. Le son de la voix était strident, Hadès en resta paralysé pendant quelques secondes durant lesquelles un grand blanc se fit, comme en réponse à cette arrivée impromptue. La surprise passée, il s'aperçut que la nouvelle arrivée était de sexe féminin et, comme tout Hadès qui se respecte, même faisant face à la Gorgone, il fit un rapide état des lieux.

Potable.

Mais tout de même...pourquoi le jaune ? Pourquoi pas le rouge, le bleu, le beige ? Ce drôle de bout de femme lui fit tout de suite impression, si bien qu'Hadès ne cessait de la fixer d'un regard intrigué.

« Je suppose que vous êtes Illness...ou plutôt la Lady Illness, patronne du Cavalier Noir...nous vous attendions. J'aurais deux ou trois questions à vous poser sur quelques informations... Bon ! La réunion peut commencer ! »

Hadès se permit de se déplacer jusqu'au milieu, là où le sac traînait...celui-ci l'intriguait...il était assez grand pour contenir un humain...punaise...un humain ? Cette nana avait transporté un cadavre jusqu'ici ? Pendant quelques secondes, l'idée que Illness puisse être une folle échappée de l'asile l'effleura. Sa main toucha la fermeture éclair et, lentement, ouvrit le sac, son cœur toujours serré à l'idée de trouver un cadavre vieux de plusieurs jours.

À sa grande surprise, ce qui avait été traîné jusqu'ici n'était pas un cadavre mais...un homme. Encore vivant, il put le constater en tâtant son pouls : il battait encore. Sa figure était bien amochée comme si un être cruel s'était amusé avec lui et des cernes semblaient envahir ses yeux fermés comme s'il n'avait jamais dormi de sa vie. Il ne disait rien à Hadès, mais lui ne connaissait pas les petites histoires terrifiantes de la Wammy's House. Il avait sûrement beaucoup à apprendre de cet étranger à la peau presque diaphane et aux cheveux corbeaux mal coiffés : lui qui trouvait que Mello, même Near ne connaissaient pas les brosses à cheveux, le type endormi vint lui prouver qu'il y avait toujours pire.

« Qui...est-il ? »

Il avait un haut blanc tâché de sang et un pantalon bleu marine sale. Du sang aussi ?

« Qu'a...qu'a-t-il fait ? »
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MessageSujet: Re: Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness]   Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness] EmptySam 2 Fév - 16:28

Merci mon dieu Matt l'avait suivit de peu et sa présence avait déjà calmé un peu la tension qu'il avait accumulée. Hades eu beau leur faire remarquer que fumer en intérieur c'était pas top, ni le geek ni le mafieux ne daignèrent changer leurs activités pour autant... Mello grimaça à l'arrivée de Near : l'albinos avait le don de l'énerver pour un rien ; franchement ça lui arrivait de sourire ? Non, bien sur que non, question stupide, il était bien placé pour savoir comment agissait Casper. Cette réunion allait vraiment être un enfer...

Et dire qu'il avait pensé ça AVANT l'arrivée d'Illness. Quand la porte s'ouvrit sur cette dernière, c'était comme si elle baignait dans une lumière aveuglante tant ce jaune reflétait la lumière de la pièce. Cette couleur lui donnait la nausée, lui rappelant bien des tromatismes de son enfance concernant la lady I qui venait de faire son entrée dans toute sa splendeur « canarienne ». Et son rire, son rire... Mello frissonna, une petite voix dans son cerveau avait cédé à la folie et lui disait qu'il serait judicieux de partir, se jeter par la fenêtre, voir se tirer une balle ; des flash lui revenaient en mémoire...

« Melllllooooooo mon petit Mello Milka tendrement chocolaaat ! Hi hi hi ! »
« Noooooooooooooooooon pose ce truc ! Mais merde qu'est ce que je t'ai fait pour mériter ça ? HA NON NON PAS LA TRONCONNEUSE ! »
Near devait se bidonner au loin, dans la cour de la Wammy's ; à le voir dans une situation critique comme celle-là. Mais ou était Matt bon sang ? Cette harpie allait le charcuter !
« Mais voyons, je souhaite juste te débroussailler les cheveux ! Hi hi hi »
La jeune furie avait brandit sa tronçonneuse au dessus de Mello... Et la suite, c'était le trou noir.

La main du blond vint machinalement se poser sur une cicatrice située vers le milieu de son crane, cachée par ses cheveux. C'était un miracle qu'il s'en soit sortit avec si peu... Enfin, ça, c'était une des nombreuses marques qu'avait pu lui laisser Illness. Et puis avec un peu de chance si elle avait quelque chose en tête aujourd'hui, ce serait pas à lui qu'elle s'en prendrait... Il pria intérieurement pour qu'elle soit trop occupée pour leur faire endurer quoi que ce soit...

Bam. Un sac qu'elle laisse tomber au sol à la vue de tout le monde. Et voilà, elle recommençait déjà avec ses trucs glauques. Hades s'en approcha, laissant découvrir un corps humain recroquevillé dans la sacoche. Un invité surprise ? Une pauvre victime qu'elle avait renversé avec son véhicule en venant ? Mello fit la moue, cette femme le faisait angoisser à un point inimaginable, le blond avait beau ne pas redouter la mort, avec I, il redoutait tout et n'importe quoi... Il se leva, s'approcha du corps. Son cœur râta un battement.

« Qui...est-il ? »

Cheveux noirs en bataille. Cernes de Panda. Silhouette élancée, corps maigre laissant deviner les courbes des os, vêtements parsemés de tâches de sang, et une odeur de confiture flottant dans l'air...

« … Je ne sais pas comment tu t'y es prise, mais bonne pioche, la timbrée... »

C'est qu'elle était efficace quand elle le voulait. Folle, instable, psychopathe, violente et flippante, mais efficace...

« Et pour répondre à ta question, rouquin, il s'agit de B, ou Backup, qu'on a tous ici présent bien connu avant qu'il ne devienne un assassin sanguinaire.. Et ne donne un coup de pouce à Kira, n'est-ce pas ?»

Paf. Coup de pied au pauvre gus qui était encore par terre, et qui allait sûrement passer un sâle quart d'heure. Il s'agenouilla, le choppa par le col pour le rapprocher de lui, et lui chuchota à l'oreille que ça, c'était pour avoir prononcé son vrai nom à haute voix lors de l'affaire avec Sayu, ponctué d'un enfoiré bien haineux. Bizarre, le mafieux avait l'impression de sentir le regard de I le transpercer tout à coup...
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MessageSujet: Re: Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness]   Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness] EmptyMar 5 Fév - 18:18

L'arrivée de Near aurait presque pu faire réagir Matt. Il fallait avouer qu'il n'avait plus trop l'habitude d'être dans la même salle que lui depuis qu'ils avaient quitté la Wammy's House. Alors cette présence le gênait toujours un peu – surtout quand Mello était là – parce qu'elles lui rappelaient toujours les années avant Kira. Des années qui étaient quand même belles. Mais finalement, il ne réagit pas. Il ne s'agissait que de Near, qui ne l'aurait jamais fait s'il était à la place. Et puis, Mello risquait de ne pas être content, ce qui était quand même le contraire du but de sa présence à cette foutue réunion. Puis, une personne qui même si elle lui rappelait également ce temps-là débarqua dans la pièce. Une monstre. Un être pire que Kira lui-même. Une extraterrestre qui tentait avec beaucoup de mal de se faire passer pour une femme. La chose en question était habillée entièrement en jaune canari ce qui prouvait qu'elle n'avait toujours pas appris la signification de passer inaperçu. Quelle folle.

Cigarette, il avait besoin d'une autre cigarette. Il sortit un truc de sa poche qui pouvait faire office de cendrier pour y écraser son mégot avant d'en reprendre une dans son paquet. Sur le coup, il s'en fichait totalement de ce que Hadès pouvait vouloir ou pas. Déjà, il n'était pas venu ici pour avoir des pseudos-ordres de la part de l'autre roux. Et il devait avouer qu'il avait totalement peur en entendant le rire digne d'une folle évadée de l'asile qui sortit de la bouche de Illness. Pourquoi fallait-il qu'elle soit venue personnellement ? Ce n'était pourtant pas son genre de travailler, les fous ne le font jamais vraiment.

Puis il y eut le sac. Jaune, comme tout le reste. Quelle horreur. Qu'est-ce qu'elle avait encore bien pour coller dans ce sac ? Matt regardait tranquillement sa cigarette, essayant au mieux de rester immobile, de ne pas paraître gêner par cette présence psychopathe. Et pourtant, il avait presque l'habitude maintenant. Mais personne ne pouvait rivaliser avec elle. Personne. Il tenta de voir qui se trouver dans le sac lorsque Hadès l'ouvrir. Heureusement qu'il avait gardé ses lunettes qui réussissaient un minimum à cacher l'air étonné qu'il avait, ou du moins il espérait.

Mais qu'est-ce qu'il faisait là ? Comment avait-elle réussi à l'attraper. D'un côté, ça ne l'étonnait pas. Quand il s'agissait d'enfermer quelqu'un dans un sac, personne n'était plus doué qu'elle. Il dévisagea Mello. Il avait osé appeler Illness la timbrée ? D'un côté, ça lui ressemblait bien. Matt préférait en général ne pas lui parler et éviter de se retrouver en sa présence, mais là c'était plutôt raté. Il soupira. Taper BB en présence de Illness. Mello avait toujours été suicidaire mais là, il battait des records.

« Mello. Pas la peine de t'acharner sur lui. »

Matt écrasa son mégot de cigarette, presque calmé. Il n'avait qu'à se persuader – chose très difficile – qu'il ne risquait rien malgré la présence de la chef du Cavalier Noir. Il se tourna vers Illness. Oui, il allait lui parler. À elle.

« Bravo pour avoir réussi ce que t'avais prévu Lady. Mais tu ne t'es pas dit que Kira va sûrement le chercher ? »

Et voilà pourquoi Matt préférait largement rester tranquillement derrière son ordinateur. Au moins, il était tranquille et n'avait pas à gérer tous ces petits problèmes futiles. Le plan parfait dans le fond.
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MessageSujet: Re: Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness]   Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness] EmptyMar 19 Fév - 10:28

Spoiler:

Near n’eut pas le temps de s’installer confortablement qu’une couverture lui tomba dessus. Il jeta un œil à Hadès avant d’enlever son imper et de s’enrouler dans la dite couverture, marmonnant un « merci » qui avait sérieusement l’air de lui arracher la gorge. Il allait pas crever pour trois gouttes de pluie, non mais oh. N’empêche qu’il s’était emmitouflé, et faisait petite boule au milieu de ces trois hommes à l’air… Hommes. Near se sentait un peu riquiqui en comparaison. Bah, il avait le plus gros cerveau, à défaut d’autres attributs. Passons sur ces détails pour le moins inintéressants dans le contexte présent.

Il se frotta le nez et toussa dans sa manche, gêné par l’odeur de tabac. Mais plutôt crever que d’avouer que ça le dérangeait. Il prit son mal en patience et se contenta de faire tapisserie le temps que le dernier venu se ramène. Near en profita pour détailler du regard les trois autres, histoire de s’occuper l’esprit. Voir dans quel état ils étaient. Mais rien d’intéressant ne retint son attention. De ce fait, le simili albinos sorti ses mains de la couverture et se mit à tripatouiller son nouveau robot tout neuf jamais utilisé et carrément trop cool. Tellement plus intéressant que les trois glandus autour de lui là.

L’arrivée d’Illness releva le niveau d’œstrogènes et surtout de jaune de la pièce. Near l’observa depuis son fauteuil, toujours en boule. Le sac au sol attira plus son attention qu’elle, néanmoins. Et le contenu aussi. Curieux Near eut sa réponse presqu’aussitôt, quand Hadès ouvrit le sac. Near reconnut immédiatement le bonhomme caché à l’intérieur, une brève expression de surprise passa sur son visage de poupin. Quelle jolie pioche en effet. Pour une fois qu’il approuvait Mello, Near ne releva pas. Il se contenta de fixer l’inconscient que le blond gratifiait d’un joli coup. Et bah, la politesse de nos jours. Near en roulait presque des yeux. Presque hein. Fallait pas non plus exagérer. Et puis Matt avait dit à sa place ce qu’il pensait. Brave Matt. Toujours utile.

« Ce qui serait intéressant, ce serait de savoir où Illness l’a trouvé, celui-là. »

Near avait ramené son grain de sel, mais ne s’était toujours pas levé pour mieux voir. Quelle idée saugrenue. L’autre n’allait pas disparaître s’il ne s’y intéressait pas. Le blanc se contenta de mieux se caler dans son fauteuil, inspectant le bras gauche de son robot en réfléchissant. Enfin, en ayant l’air d’un gamin qui joue, plutôt. Comme d’habitude en fait. Et puis Mello avait suffisamment attiré l’attention sur lui-même pour le moment, le spectacle risquait d’être intéressant.
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MessageSujet: Re: Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness]   Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness] EmptyVen 1 Mar - 20:57


Telle que vous me voyez à présent, malheureux gens normaux, je jubile. Oui, j'ai repris le point de vue interne, parce que finalement un narrateur qui n'est pas moi ne peut pas rendre toute la splendeur de ma personne, hm ? Donc j'ai fait disaparaître celui d'avant - ne me demandez pas comment, même si je pense que vous vous en consumez d'envie. Et me voilà, illuminée de jaune Illnesque, à essayer de me mettre au niveau de ces prétendus génies. Ils ont l'air surpris de ce que j'ai ramené ... allons bon, j'arrive encore à les surprendre, moi ? Ils devraient s'attendre à tout ! Mellolichon a perdu ses ongles plusieurs fois, j'ai réussi à rendre Near plus blanc que blanc à une douce époque, quant à Matt, il a dû vivre en direct le plongeon de sa première Gameboy Color dans la piscine de l'orphelinat. Je leur ai à tous laissé un souvenir inextingible, hi hi hi ! Sauf au roux.

Le roux n'a pas encore l'air de percuter qui se trouve face à lui. Il faut tout leur apprendre, aux jeunes. Jusqu'aux choses les plus vitales, comme ne pas regarder dans le décolleté d'Illness. Celui-là va se heurter à un mur de douleur.

Je jette un oeil à ma magnifique poitrine, l'air de rien. C'est vrai, on ne peut pas en vouloir au loulou : mon Dieu, pourquoi m'avoir faite aussi belle ? Je me demande bien quelle mission on m'a demandé d'accomplir avec un physique aussi éblouissant. Du 85D ... bien assez pour étouffer quelqu'un. Hi hi. Peut-être est-ce une chance que le roux ne me connaisse pas encore : il a gagné quelques années sans trembler.

"Poum !", fait le pied d'Alice sur mon BBou. Ah que je grogne. Un crissement digne de la porte du clip Thriller écorche l'air, je grince des des dents. Mes cheveux se dressent, je les sens. Pour qui se prend c't'asticot ?

- Ma propriété, Marilyn. Walk back. J'ai déjà eu du mal à ne pas l'abîmer en route.

D'un geste fort professionnel, je sors un paquet de Mikado au chocolat noir, l'ouvre et en plante un entre mes dents, comme on l'aurait fait d'une cigarette. Moins salissant pour les dents - c'est bien le seul élément que je ne veux pas voir jaunir dans mon apparence. Coup d'oeil vers le rayé, là, qui commence à avancer ses problèmes stratégiques ... je soupire. Ces gens-là sont trop compliqués. Je me suis toujours demandé pourquoi on m'avait mise à étudier avec eux ; ils ne comprennent pas les choses les plus élémentaires tellement ils s'emberlificotent.

- Matty, chaton. J'y suis allée en noir et avec un masque à gaz sur la tête, après avoir rempli le QG de Kira de gaz soporifique vert. Je peux t'assurer que si les caméras ont vu quelque chose, ça ne sera pas probant. Et le temps que le zouave qui se prend pour Dieu recherche mon BBou, nous l'aurons mis en lieu sûr. C'est bien pour ça que je vous l'amène ... ils risquent de surveilleur les alentours du Cavalier Noir.

Le bâtonnet de biscuit craque sous mon incisive pointue. Je couve le dormeur du regard, un sourire maternel (ou apocalyptique, selon les perceptions) aux lèvres.

- Il est tout mignon quand il dort, n'est-ce pas ? Il ne nous traite pas de timbrées, lui. Nion, ma douce, BBou il nous aime.

Après ce monologue golumique, je redresse soudainement la tête, l'air fort inspiré - j'aime prendre des expressions théâtrales quand je n'ai pas grand-chose à dire. C'est une de mes caractéristiques : provoquer l'attente pour mieux faire briller les regards.

- Ah oui, j'ai trouvé la planque où il était caché mais pas d'autres armes secrètes, que nenni. Ils n'avaient caché que lui dans c'te cellule-là. Sans lumière ni couverture, vous rendez-vous compte ? Le pauvre ! Ah là là, où va le monde. On aurait dit un fou - je vous dit, un FOU ! - en cellule d'isolement. C'est comme si qu'on m'avait internée ! Aberrant. Et toi, rouquin ! Relève les yeux, ou je t'occis.

Jai même inventé un présent du verbe "occire" tellement je suis irritée. C'est dire. Toussotement.

- Et sinon les amis, du neuf ? Je veux dire, je ne suis pas la seule à être intelligente ici. J'ose espérer.

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Takeshi Saitô

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MessageSujet: Re: Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness]   Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness] EmptyMer 6 Mar - 22:24

Spoiler:

C'est noir, c'est obscur, il ne peut plus bouger. Tout son corps semble s'être arrêté de bouger, il...il ne sent plus rien, juste le noir.

Ce n'est pas un cadavre, c'est un vrai homme. Il a l'air fatigué, Hadès se souvient des cernes qu'il avait pu voir, des cheveux trop longs, pas entretenus. Ses doigts devaient être tordus, ses ongles dégoûtants. Sa réputation voulait qu'il fut un criminel dangereux, car ce fut bien ce que lui dit Mello, même s'il le traita de « rouquin ». B ou Backup, un ancien qui était dans leur école...à ce que Hadès avait compris. Il ne connaissait personne sous le nom de B, mais il ne tarda pas à faire la liaison avec le double B, le Beyond Birthday, puisque le blondin ajouta qu'il s'agissait d'un criminel. Les yeux de Hadès vinrent donc se fixer, pleins de questionnements, sur Illness, jusqu'à ce que son cerveau fut distrait par sa poitrine de taille...considérable et ne cessa de fixer cet endroit.

La violence des chocs, le pied de Mello contre celui qui était évanoui par terre...ce Beyond Birthday était sans doute un criminel, mais...Mello aurait tout de même pu attendre que celui-ci soit réveillé pour agir, non ? Il se frotta le front à ce moment-là, écoutant distraitement le mélange des discussions, ne se reconcentrant vraiment que lorsque ce fut le tour de Illness. C'était une femme vraiment...spécial : il n'aurait su dire pourquoi, mais Mello, Matt, même Near semblaient en avoir peur...enfin il n'aurait pas su le dire, pour Near...le blanc lui semblait tellement ailleurs qu'il se demandait parfois s'il avait le moindre sentiment. Toujours est-il qu'ils semblaient tous un minimum la craindre, et que la discussion partit sur une cellule dans laquelle le prisonnier se serait trouvé...que dire, normal ?

Hadès ne connaissait pas le moindre des évènements s'étant passés après la série de meurtres en direct à la télévision...Il avait d'ailleurs brièvement rencontré Sena Seigi à l'hôpital, avait fait une terrible bourde qu'il jugeait très impolie. Un jour, il aimerait bien revoir cette fille, même si elle semblait admirer son frère, il pensait qu'étant donné leur vécu, ils avait été, tous les deux, vraiment marqué par leur vécu, par toute leur existence, en fait. Il avait senti quelque chose chez cette fille qui était unique...Hadès devait absolument se renseigner sur ce qu'elle était devenue. Plongé dans ses pensées et non plus dans le décolleté d'Illness, il ouvrit grand la bouche lorsque sa voix stridante le rappela à l'ordre : il détourna immédiatement les yeux, leva la tête.

« Ha, moi ? Je...je n'ai pas fait exprès ! Distraction à part... », comme si fixer la poitrine de Illness pouvait être une distraction..., « ...Je ne veux pas de ce criminel ici. Beyond Birthday, si c'est bien lui, a traumatisé des milliers de personnes...j'ai rencontré sa dernière victime, Sena Seigi...j'ai vu la terreur dans ses yeux. Kira a peut-être tort, mais pour une fois, je pense qu'il était à sa place dans la cellule qu'on lui a attribué. Même s'il est vrai que j'ai deux ou trois questions à lui poser sur son rôle dans tout ça...quel rôle a-t-il joué dans les attaques de la maison de Yagami et tout...et surtout... »

Hadès s'arrêta de parler deux secondes, le temps de faire son petit effet. Car lui aussi il avait pas mal de chose à dire, étant donné qu'il était infiltré chez les pro-Kiras.

« J'ai plusieurs questions à poser. Je me fous de BB, alors je ne tenterais pas à tes questions...Illness...Il faut savoir que depuis plusieurs jours déjà, je me fais passer pour Arashi Darkwood auprès des pro-Kiras. J'ai déjà trouvé pas mal d'informations, mais toujours rien au sujet des semi-shinigamis. Le secret semble bien être gardé, c'est pour cela que j'aurais aimé savoir si vous saviez quelque chose. Je pense qu'un article percutant au Cavalier noir sur ce sujet pourrait faire son petit effet. »

Il reprit son souffle, tout de même.

« Ha, Matt...je ne t'ai jamais trop parlé, mais très bonne initiative, le forum des hackeurs...mais il y a deux ou trois personnes bizarres. Tu devrais plus le modérer je pense...et un autre sujet, comme ça...Oz. Qui est Oz ? Ou « Le nouveau L », sur le forum de Matt... »

Le monstre, lui, s'agite. Il remue la tête. Un doigt, une main. Ses dents grincent. Ca y est, il ouvre les yeux. Il a mal à la tête. Que s'est-il passé ? Peur, Illness, peur, le produit vert. Peur, les enfants tués, le sang. Des noms, des petits noms connus partout.

Le jackpot.

« Mihael...Nate...Mail......Carotte et I...I-rma ? »

Le Monstre aurait à cet instant précis préféré rester endormi. À tout jamais probablement. Il était encore dans les vappes, vacillait, aurait été incapable de sauter au cou de quiconque.

« C'est...un pro-Kira...vous...foutez quoi avec un...pro-Kira ? Je...je comprends plus. Et tuez cette folle... »
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MessageSujet: Re: Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness]   Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness] EmptySam 13 Avr - 0:37

Spoiler:

Un crissement de dent, un bruit strident qui vous vrillait le tympan ; ce son qui n'a jamais rien annoncé de bon et précédé tant d'atrocités par le passé. Sans doute parce qu'il venait de Lady Illness, il était unique : il arrivait à faire naitre cette peur qui vous faisait trembler de tous vos membres... Vous la sentiez s'insinuer en vous, mordante, pétrifiante. Elle vous saisissait soudainement, comme le froid vous prend lors d'un courant d'air. Elle se glissait petit à petit à travers vos muscles, si bien que vous commenciez à douter de ces derniers. Est-ce que mes jambes m'obéiront si j'essaie de fuir... ? Est-ce qu'elles vont supporter mon poids encore longtemps...? La peur finissait par grimper le long de votre colonne vertébrale, vous faisant frissonner d'une intensité sans pareille, secouant votre corps entier comme si vous aviez mis les doigts dans une prise électrique, avant d'arriver doucement, telle une torture parfaite, jusqu'à votre cerveau. Là, si vous étiez intelligent, c'est le moment où vous laissiez votre instinct de survie vous guider.

Mais si vous êtes un espèce de génie imbu de lui même comme les blaireaux ici présents, vous êtes bien au dessus de tout ça. L'instinct de survie ? Trop imprévisible. On met jamais son cerveau sur pause nous, messieurs dames. On suis pas les vils instincts propres aux animaux.Et on a toujours un plan B. Et un C. Un D, optionnellement. Parce que le plan A foire rarement. Mais on sait jamais.
Ou encore ; si vous n'avez jamais entendu ce bruit auparavant comme Hadès (dieu vous garde, votre innocence s'envole alors), vous ne saisissez pas que c'est un avertissement. Un panneau lumineux clignotant. Une alarme assourdissante. Fuis, petit scarabée ; fuis.

Si l'on était en cours de littérature, Illness serait sans doute la personnification de l'horreur.
Et Mello avait irrité l'horreur en personne. Aussi ne broncha t-il pas quand celle-ci le gratifia d'un « Marilyn », même s'il lui aurait bien collé une balle entre les deux yeux pour cet affront impardonnable.
Peut être que ça suffirait à cet idiot de rouquin pour comprendre à quel point cette femme -en était-ce bien une?- était dangereuse. Si Mello ne descendait plus les gens qui insinuaient qu'il faisait efféminé, où allait le monde ? Non vraiment, ça devrait mettre la puce à l'oreille à Fifi Brindacier.
Et puis merde, il se teindrait les cheveux un de ces quatres, peut être qu'on lui foutra la paix.

Il écouta la voix piquante et recula d'un pas. En général Mello ne supportait pas qu'on lui donne des ordres, et encore moins s'ils venaient d'une femme. Mais nous étions présentement en présence de la déesse de la torture, la nymphe du tumulte psychologique. Alors on ferme sa gueule et on dit amen. On ira acheter des packs de tablettes de chocolat pour oublier tout ça après. Surtout le passage ou canari girl se la jouait petite collegienne amoureuse. Le mafieux se demandait s'il n'avait pas inventé ce passage là tellement la présence de cette « timbrée » comme il l'avait appelée, lui était nuisible... A lui, mais aussi aux autres vraisemblablement. Matt enchainait les cigarettes. Peut être qu'il esperait mourir d'un cancer avant que Ill ne le rende aveugle par tout ce jaune criard ou que cette réunion parte en live. Et Near, emmitouflé dans sa couverture, paraissait encore plus vulnérable que d'habitude. Et ça, c'était difficile à faire, étant donné qu'il avait déjà toutes les caractéristiques d'un être chétif, où vous n'auriez plus qu'à coller une étiquette « Attention - Fragile » comme sur un carton rempli de verrerie.

Alors Hades se serait infiltré chez l'ennemi... ? C'est que notre mafieux en développerait presque du respect ! Presque. Lui aussi il aurait pu le faire. Si son nom n'était pas en train de se répendre dangereusement comme une trainée de poudre à l'exterieur... Et ça continue encore et encore. Le cadavre panda qui émerge lache son prénom, suivit de celui des personnes ici présentes... Enfin... Irma ? Oui peut être, il n'y a qu'une femme dans la salle. De toute façon peu importe son prénom, elle pourrait s'appeler Georgette, Pétunia, Elvis, tournevis ou écrevisse, elle restait aussi flippante, et c'était inimaginable de pouvoir se moquer d'elle, même déguisée en flamant rose avec un sombrero sur la tête en train de danser un tango endiablé. Mais..

« Carotte ?! »

Haussement de sourcil peu gracieux. Silence de mort. Un what the fuck monumental. Non, ça pouvait pas être son prénom. Beyond devait juste citer ceux dont il avait déjà connaissance. Et vu qu'il n'avait jamais vu Hades... C'était Carotte qui lui venait à l'esprit. Logique... Et dommage. Ca lui irait à ravir ce nom là. Carotte. Hahaha. Non. Ne pas rire. On a assez attiré l'attention comme ça pour le moment. Et non, on laisse son flingue à sa place. Meme si écouter l'assassin psychopathe et descendre cette folle dingue était tentant. Il devait comprendre pourquoi elle avait appelé « l'otage » Bébou, et avoir des informations sur ces... Semi shinigamis.

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MessageSujet: Re: Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness]   Il est huit or, monsignor ! [Les chefs sioux Near, Matt, Mello, Illness] EmptyDim 21 Avr - 16:16

Illness habillée en noir. Illness, noir. Ces mots sonnaient dans la tête du rouquin comme une aberration. Cette folle qu'il avait toujours connue porté que du jaune beaucoup trop flashy aurait réussi à passer inaperçue. Du noir. Il avait tendance à oublier que malgré la première impression qu'on pouvait avoir – mais aussi toutes les autres – elle était bien plus intelligente que son rire maléfique le laissait penser. Elle devait donc avoir suffisamment de bon sens pour ne pas mener une opération du genre avec son habituelle tenue canari. Mais c'était choquant. Bien sûr, il se doutait que même en noir, Illness devait être quelqu'un de traumatisant. Presque autant qu'à cet instant où elle l'a appelé chaton et qu'il n'avait que pour seule envie de disparaître dans son fauteuil, et c'est ce qu'il tente de faire. Sans succès. S'il y a quelque chose que Matt redoute encore aujourd'hui, c'est une menace de la rédactrice en chef du Cavalier Noir. Comment pouvait-elle croire qu'elle ne mériterait pas d'être internée ? Même les créateurs de jeux vidéos n'avaient jamais écrit de scénarios avec un personnage à ce point dégénéré.

Matt regarda rapidement Mello et Near pendant qu'Hadès s'adressait à Illness comme à une personne normale. Bien sûr, on ne pouvait pas parler de courage dans son cas – plutôt d'ignorance – mais vue que BB était là, elle avait quelqu'un d'autre à traumatiser. Une infiltration chez les ro-Kira. Il y avait vraiment de quoi faire rager Mello, et le roux espérait que la réunion réussirait à prendre fin avant que son ami ait sauté sur l'autre chef de la Rébellion dans le but de le tuer. Le blond serait sûrement capable de le faire à mains nues, il en était sûr, et ce n'était pas Near qui allait intervenir pour rétablir le calme, autant ne pas se faire de faux espoir. Qu'est-ce que c'était fatigant une réunion du genre. Il attrapa une nouvelle cigarette en entendant Hadès s'adressait à lui. Le forum des hackeurs et Oz. Deux choses dont qu'il aurait préféré qu'on évite de mentionner, plus pour avoir moins d'explications à donner que par besoin de garder des secrets. Tout le monde était sûrement au courant ici – sauf peut-être BB – et il n'avait pas spécialement envie que Near lui reproche d'avoir sélectionné une de ses membres même s'il doutait que ça puisse un jour arriver.

« J'y travaille. Et Oz... Il semble assez doué vu qu'il s'était déjà infiltré sur votre conversation lors de l'attaque chez les Yagami. C'est vraiment un problème donc j'ai commencé à me renseigner. »

Billie croit qu'Oz est L revenue à la vie. Non, il ne pouvait sortir une chose pareille en plein milieu d'une réunion importante. On le prendrait pour un fou, et entre Illness et BB il y avait bien assez de fous dans cette pièce. Et puis, il n'en avait pas encore parler à Mello qui risquait de ne vraiment pas apprécier qu'il mette au courant les chefs de la Rébellion en même temps que lui. Le blond aimait avoir les informations avant tout le monde, même si celles-ci étaient totalement folles et impossibles.

La seule chose plus horrible que d'entendre son nom prononcé par BB était d'entendre celui d'Illness. Irma, il y avait vraiment de quoi être terrorisé. Puis, carotte. Entendre Hadès se faire appeler de cette façon rappelait immédiatement qu'à part lui, les seules personnes de cette pièce étaient d'anciens élèves de la Wammy's House. Dans le fond, c'était bizarre, comme s'ils n'avaient pas pour autre choix que de s'engager dans cette guerre insensée. Il soupira. Une chose l'embêtait dans ce qu'avait Hadès. Normalement, la Rébellion n'avait pas tant de mal que ça à obtenir des informations, même si celles-ci étaient bien gardées.

« Ça devient vraiment gênant pour les semi-shinigamis. Le gouvernement les cache trop bien. Il n'y a pas eu de fuite sur celui qui s'était échappé pendant l'attaque du QG ? »
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