Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Il court, il court, le furet... [PV Naya]

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MessageSujet: Il court, il court, le furet... [PV Naya]   Il court, il court, le furet... [PV Naya] EmptyMar 19 Fév - 23:14

Je me promenais tranquillement dans les rues du bas-fonds. Tout avait l'air calme, cet après-midi. La plupart des gens gardaient leurs distances, même si certains me lançaient des regards envieux. Je les ignorai et continuai à marcher. J'étais restée toute la journée à ne rien faire, personne ne m'avait proposé de travail et j'avais fait chou blanc auprès de mes informateurs, qui n'avaient rien de croustillant à m'apprendre. J'avais besoin de me dégourdir les jambes et de me changer les idées. Un combat aurait été le bienvenu, mais ceux qui traînaient pas ici n'étaient pas vraiment de taille à m'affronter, et ils le savaient.

Soudain, un bruit de cavalcade. Je me retournai et vit une fille débouler dans la rue où je me trouvais, poursuivie par ceux que je reconnus instantanément comme des pro-Kiras. Il y avait des chances pour que certains me reconnaissent, et cette fille avait visiblement eu des problèmes avec eux. Autant l'aider à s'éclipser et en disparaître en même temps, me dis-je.

- Par ici! lui criai-je en m'enfonçant dans une ruelle sombre.

Elle me lança un rapide coup d'oeil et hésita, se demandant sans doute si j'étais digne de confiance. Elle finit par me suivre et nous courûmes dans une ruelle après l'autre. Après un moment, je rentrai dans un bâtiment et tirai la fille derrière moi, fermant la porte. Nos poursuivants, qui nous avaient perdues de vue pendant quelques instants, passèrent en trombe devant le bâtiment. J'attendis quelques secondes avant de me glisser dehors, suivie par l'inconnue, et m'éloignai rapidement. Il ne leur faudrait pas longtemps pour comprendre qu'ils s'étaient faits avoir et pour revenir sur leurs pas. De toute façon, la nuit ne tarderait pas à tomber et les Rebelles sortiraient bientôt de leurs trous en masse. S'ils ne voulaient pas se faire lyncher, les pro-Kiras feraient bien de déguerpir rapidement.

Après nous être réfugiées dans une maison abandonnée, plus loin, je m'assis en face de la fenêtre, épuisée et légèrement malade, et guettai nos poursuivants, prenant tout de même le temps d'étudier l'inconnue. Elle devait avoir des parents d'origine latine. Elle avait de longs cheveux noirs bouclés et sa peau était couleur miel. Visiblement, elle avait quelques ans de plus que moi. Dès que je me sentis mieux, et après une dizaine de minutes sans voir le moindre pro-Kira, je me levai. La fille n'avait toujours rien dit -- pas même un merci -- et je n'aimais pas le fait qu'elle me regarde aussi fixement. Je n'avais rien contre elle -- je détestais toujours quand quelqu'un me regardait longuement, puisque cette personne risquait de découvrir mon secret -- mais je n'avais absolument aucune envie de rester plus longtemps avec elle.

- Eh bien.. C'était intéressant. C'est pas tout, mais j'ai des choses à faire.

Je me dirigeai vers la porte et me retournai une dernière fois vers elle, souriante.

- La prochaine fois que tu cherches des problèmes à quelqu'un, assure-toi juste que c'est pas un pro-Kira, ok?
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MessageSujet: Re: Il court, il court, le furet... [PV Naya]   Il court, il court, le furet... [PV Naya] EmptyVen 22 Fév - 21:42

Tout c'était passé si rapidement. Un geste et la voici désormais poursuivis par plusieurs iconnus.
Alors qu'elle errait sans véritable but et sans idée de l'endroit où elle se situait, trois hommes l'avait interpelé. Naturellement elle n'avait pas répondu à l'appel, ne se sentant pas concerné mais surtout plongée dans ses sombres pensées. Vexé d'une telle ignorance, un des hommes empoigna son épaule et lui fit face avec une expression colèrique et méprisante collée au visage. Peut importe qui cela aurait pu être, Jean, Paul, Pierre ou Jacques, jamais, ô grand jamais il ne fallait la toucher. Le moindre contact humain la répugnait surtout quand ce n'était pas elle mais l'autre qui prennait l'initiative. N'essayez pas de comprendre, c'était ainsi depuis cette nuit. Bien sur, c'est dans cette logique là que la latina avait enfoncé vivement son poing dans la figure de cet énergumen, provoquant ainsi le plus grand des silences autour. La foule s'était figée, tel un film sur pause. Ceux qui avait assisté à la scène avait cet air ébahis sur le visage, comme si frapper cet homme était un geste intolérable. Naya semblait être la bête noire de ce monde et sentait tous les regards brûler son être. Certes, attaquer qui bon lui semble sans raison valable -pour elle si- n'était pas correct mais réagir ainsi était... Disproportionné. En tout cas lui n'apprécia pas du tout son cadeau et hurla l'ordre de l'emmener au post. Mais quel post ? Il avait crié des injures ainsi que des menaces envers la pauvre jeunne femme, qu'elle seule n'avait pas l'air de saisir.
Donc elle fuyait. Instinctivement, elle avait pris ses jambes à son cou dès qu'elle conclut qu'ils ne lui réserveraient pas un sort très joyeux. Naya n'était pas une championne olympique de la course mais se débrouillait dans les cas extrêmes. "Par ici!" criait une voix féminine sans doute à son égard, comme quoi il existait des âmes charitables parmis ces rustres. Mais le doute l'empara pendant quelques secondes. Et si cette soudaine aide n'était qu'un leure ou bien un stratagème la menant droit dans la gueule du loup. Peut importe, son temps était compté et elle devait choisir. Naya opta pour la première décision et suivit à ses risques et périls l'inconnue. Il y avait tant de ruelles sombres qu'elle découvrait avec surprise mais retint chacunes d'elles parfaitement. Enfin leur fuite cessa lorsqu'on l'embarqua dans un bâtiment, dupant ainsi leurs poursuivants. Seulement, l'étrangère semblait savoir que ce petit manège ne fonctionnerait pas éternellement, en tout cas c'est ce que lisait Naya sur son visage. Et oui, depuis le début, elle observait silencieusement cette intriguante personne. Fixer les gens sans raison se révèlait être une manie particulièrement utile mais dérangeante pour l'autre. Finalement elles se réfugièrent dans une maison abandonnée, encore une chose dont l'amnésique ne connaissait l'existence.
Cependant ce fut aussi à son tour d'être examinée et Naya détourna son regard sur le lieu qu'elle étudia méticuleusement. Quoiqu'au bout d'un certain temps elle se replongea inévitablement dans son observation. C'était une fille d'une vingtaine d'année qui se tenait loin d'elle, reprennant lentement son souffle. La course ne semblait pas être son fort, elle paraîssait épuisée et malade. Naya l'était un peu aussi mais rien d'alarmant. Elle avait une peau claire, de longs cheveux sombres et une tenue plutôt légère. En parlant de tenue la sienne l'interpella. Maintenant elle en déduit la raison de l'arrestation précédente. Non pas que cela la dérangeait, juste que pour certaines personnes cette tenue se montrait indécente. Son t-shirt était en lambo et bien trop large pour sa fine taille d'ailleurs, heureusement que son soutient gorge dissimlait ses parties intîmes car les profiteurs auraient appréciés la vue. Ensuite son pantalon, si on pouvait encore appelé ça ainsi, ne couvrait plus qu'une seule jambe et la moitié de l'autre. Mais Naya découvrit avec effarement toutes les écchymoses qui tatouaient sa peau. Des bleus ou bien des marques rouges décoraient de façon macabre ses bras et ventre. Comment s'était elle retrouvée ainsi ? Quasiment dénudée comme un ver et aussi blessée et violentée sans sentir de douleur. Des haillons sur le dos et des blessures aux origines inconnues. Mais la question resta sans réponse, comme toutes les autres. Ces interrogations s'assemblaient et lui provoqua une soudaine migraine. Essayant de rester indifférente à cette douleur passagère et à ces stupéfiantes découvertes, Naya retourna une nouvelle fois son intention sur l'autre femme.
10 minutes s'était écoulées sans l'ombre d'une parole. S'appercevant sûrement que leurs poursuivants n'étaient plus de ces lieux, cette dernière commença à quitter l'endroit. Ce qui était tout à fait naturel. Sauver quelqu'un ne signifiait pas la garder sous son aile.

-Eh bien... C'était intéressant. C'est pas tout, mais j'ai des choses à faire.

Intéressant ? Visiblement elle n'avait pas la même notion de ce mot que la normale. Pas forcément différente de celle de Naya, puisqu'elle aussi avouait être du même avis. Pourtant généralement, on déteste être poursuivi, être la proie à traquer, jouer la souris au jeu du chat. Et puis quand elle disait que d'autres occupations l'attendaient, était ce vrai ? Si ça l'avait été, quitter ce qu'elle exerçait pour sauver une inconnue était imprudent.

-La prochaine fois que tu cherches des problèmes à quelqu'un, assure-toi juste que c'est pas un pro-kira ok ?


Elle lui souriait. Cette jeune fille devait considérer cet imprévu comme un jeu, ou alors une futile banalité de tous les jours. Après cela pouvait exprimer un simple signe de politesse. D'ailleurs en évoquant les bonnes manières, cette dernière n'avait pas révélé son identité. Quoique, pourquoi ferait elle une telle chose ? Qu'est ce que ça lui apporterait de dire son nom à une personne qu'elle venait à peine de rencontrer. D'ailleurs l'amnésique non plus n'avait pas fait preuve de grattitude. Pas un seul merci, à vrai dire Naya se révèlait plus du genre observatrice que bavarde. Soudain elle tiqua au dernier mot prononcer par l'étrangère : "pro-kira" ? Qu'est ce que c'était encore ? Encore chose dont elle ignorait le sens. Etait ce ces hommes ? Une douleur s'empara pour la deuxième fois de son crâne. Trop de questions lui valaient une sacré migraine. Avec la paume de sa main elle se tint légèrement le front et garda un oeil sur la fille. Devait elle la retennir ou la laisser partir ? Au fond, elle en avait déjà assez fait, son boulot de sauveuse s'arrêtait là. Ici, maintenant alors elle n'avait plus à s'occuper d'une pommée comme Naya. Mais l'idée de savoir ce qu'il se trâmait ici lui enflammait l'esprit. Elle s'était réveillée dans cette ville inconnue et avait marché dans l'espoir de trouver une personne pour la guider, le moindre indice, une chose à se raccrocher. C'était une page blanche entre sa sortie d'hopital et aujourd'hui, ce qui la tourmentait énormément vu son incroyable capacité mémorielle. Un bout de sa vie lui avait été une fois de plus dérobé et Naya subissait sans défense. Tout ceci dépassait ses limites cependant elle en redemandait encore et encore.

-Qui sont les pro-kiras ? Qu'est ce qui viend de se passer ? Pourquoi on m'a poursuivi ?

Sa respiration se fit haletante, des bouffées de chaleurs lui firent chavirer la tête. Clairement, Naya angoissait et cette vision effroyable de son corps empira les choses. Ses yeux s'écarquillèrent tout en observant, tels des feuilles au grès du vent, ses mains trembler.

-Pourquoi suis-je dans cet état ? Qui m'a fait ça ?

La curiosité l'avait emporté. Mais plus les questions s'accumulaient plus sa souffrance devennait intense. Et malgré tout, elle dédaignait de baisser le regard sur cette fille. Comme si en ce jour, elle seule pouvait lui accorder une réponse. Comme si elle était capable de la libérer de ce profond puit de solitude et de désespoir. Comme si elle allait illuminer ses incompréhensions bien sombres. Dans l'esprit de Naya coulait une multiltude d'interrogation dans lesquelles, elle s'y noyait. Et les prunelles de ses yeux laissaient transparaître cette abominable perte de contrôle sur elle même. Sa langue se démêlait pour bredouiller une flopée de question, sa gorge s'assèchait de panique et ses membres frissonnaient de sueur froide.

-Pourquoi m'as tu aidé ? Es tu toi aussi une po-kira ? Où suis-je ?

Face à cette violente migraine, sa voix vibrait un peu. Naya recula de quelques pas pour rencontrer un mur glacé. Ses mains encradraient sa tête comme pour l'empêcher de tomber. Elle grimaça et résista avec férocité contre ce fichu supplice qui rongeait ses pensées. Quelqu'un devait la rassurer, rien qu'un peu. Juste quelques instants. Une voix calme pour bercer les flammes ravageant son esprit. Juste ça et après elle ne demandait plus rien. Mais Naya resta forte et ne succomba pas à la faiblesse. Son regard s'était évanoui dans le vide pendant cette transe alors qu'elle engageait un combat de titan mentalement. Elle planta ardemment ses yeux dans ceux de la jeune femme, s'accordant une ultime question qu'elle prononça clairement :

-Et qui es tu ?

Ses prunelles n'exprimaient ni de la colère ni de l'effroi. Elle se sentait comme une biche égarée dans une si vaste forêt. Seule et perdue. Naya souhaitait simplement des réponses à ses questions.
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MessageSujet: Re: Il court, il court, le furet... [PV Naya]   Il court, il court, le furet... [PV Naya] EmptySam 9 Mar - 5:21

Okay, j’avais aidé cette inconnue, mais je n’avais aucunement l’intention de rester dans les parages. Pourtant, je ne pouvais pas la laisser toute seule, là. Elle avait l’air perdue et, même si j’avais tendance à me méfier des personnes comme elle, je n’étais pas insensible à l’évidente détresse de cette inconnue. Et puis qu’est-ce que je pouvais bien risquer ? Quand je l’avais rencontrée, elle était poursuivie par des pro-Kiras. Bon, je n’étais pas sûre de l’avoir vraiment rencontrée par hasard – certains parano pourraient penser que tout cela n’était qu’un coup monté pour essayer de trouver des Rebelles, puisqu’elle s’était enfuie comme par hasard dans les ruelles où nous avions tendance à traîner, et des superstitieux diraient que c’était le destin qui en avait voulu ainsi. Mais je n’étais ni superstitieuse, ni parano… Enfin, un peu, mais pas assez pour voir le mal partout.

Pour l’instant, elle semblait mal : elle avait pâli et semblait souffrir. De quoi ? Je ne savais pas. Peut-être que les pro-Kiras lui avaient fait quelque chose, finalement, avant qu’elle ne parvienne à s’échapper. Après tout, vu l’état de ses vêtements et les ecchymoses qui couvraient son corps, ce ne serait pas surprenant. En fait, même si elle était plutôt jolie, cette fille faisait plutôt pitié. Qu’est-ce qui avait bien pu lui arriver ?

-Qui sont les pro-Kiras ? Qu'est ce qui vient de se passer ? Pourquoi on m'a poursuivi ? demanda-t-elle.

C’était bien ce que je voulais savoir. De toute évidence, soit cette fille se fichait de moi, soit elle ne se souvenait absolument de rien. Etait-elle amnésique ? Possible. Tandis qu’elle parlait encore, sa respiration devint plus saccadée, plus laborieuse, et elle se mit à trembler. N’importe quel être humain aurait sans doute essayé de la soulager, voire l’aurait prise dans ses ras pour la calmer. Mais pas moi. Je n’étais, après tout, pas vraiment humaine, et j’avais vécu tant de choses que je ne pouvais que me sentir mal pour elle. L’idée même de l’aider ne m’effleura même pas l’esprit.

-Pourquoi suis-je dans cet état ? Qui m'a fait ça ?

J’avais envie de répondre par un « Je ne sais pas », mais j’avais le sentiment que le sarcasme et l’humour ne seraient pas les bienvenus dans cette situation.

-Pourquoi m'as-tu aidée ? Es-tu toi aussi une pro-Kira ? Où suis-je ? Et qui es-tu ?

Enfin des questions auxquelles j’avais des réponses. Je fermai lentement la porte et m’assis auprès de la jeune fille. Je prêtai enfin attention au nom marqué au-dessus de sa tête – Naya Lopez – ; à en croire par ses consonances latines, elle ne venait pas d’ici. Peut-être était-elle vraiment perdue. Mais je devais en avoir le cœur net. Tout d’abord, répondre à ses questions sans pour autant révéler qui j’étais et la pousser à parler.

- Les pro-Kiras sont ceux qui t'ont poursuivie. Ils se battent pour le dirigeant actuel, Kira. Ils ont tendance à en faire un peu trop.

Je ne voulais pas risquer de révéler que j'étais une Rebelle pour le moment, aussi décidai-je de m'en tenir à là pour les explications concernant les pro-Kiras. Pour le reste…

- Je ne sais pas pourquoi ils te poursuivaient – je suppose que tu as fait quelque chose qui leur a pas plu – mais, comme je te le disais, tu devrais rester loin d’eux. Je t’ai aidé parce que je ne suis pas une pro-Kira. Je, um, n’aime pas beaucoup leur façon d’agir.

C’était, bien entendu, un euphémisme, comme si je disais que j’étais pas vraiment comme tout le monde.

- Tu seras ici en sécurité, tant que tu ne vas pas narguer qui que ce soit. Dans ce coin de la ville, les gens n’aideront pas la police de Kira ou ses partisans.

Je décidai de laisser la question de mon identité en suspens. Non pas que connaître mon nom changerait grand-chose – la police régulière n’avait pas accès aux dossiers à mon sujet et personne ne trouverait d’informations sur moi à moins d’être parmi ceux qui connaissaient l’existence des laboratoires – mais on n’est jamais trop prudent, me dis-je.
Naya semblait toujours perdue et je poussai un soupir. J’avais beau être inhumaine, je ne pouvais pas la laisser là, toute seule. S’il y avait bien une chose que je pouvais deviner, c’était qu’elle était sincère.

- Tu peux te lever ? lui demandai-je. Je vais t’emmener faire un tour de la ville, histoire que tu voies de quoi il en retourne. Tu pourras te faire ta propre opinion, comme ça. Peut-être que tu te souviendras de quelque chose aussi.

Après l’avoir observé quelques secondes, je me dis qu’il serait plus facile de me balader avec elle en ville si elle pouvait changer de vêtements et cacher ses ecchymoses. Il faudrait que je l’emmène chez ce gars qui vendait des vêtements – bien entendu volés – plus loin. Il me devait quelques services, vu tout ce que j’avais fait pour lui et que la seule fois où il m’avait fourni une information, elle s’était avérée erronée. Au pire, je le menacerais un peu. En tout cas, il était hors de question que je paye quoi que ce soit pour Naya tant que je ne saurais pas la vérité à son sujet.

Pour une raison que j’ignorais, je me sentais attirée par elle. Pas dans le sens romantique ou quoi que ce soit, mais plutôt dans le sens intriguée. J’avais le sentiment que ma vie serait bien plus mouvementée avec elle dans les parages, et ce n’était pas pour me déplaire. Un peu d’animation ne me ferait pas de mal, tant qu’il ne s’agissait pas de courses folles dans les rues, comme tout à l’heure. J’aidai Naya à se mettre debout et l’entraînai vers la porte.

- Viens, lui dis-je. Voyons voir qui tu es vraiment, Naya, ajoutai-je plus bas.
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MessageSujet: Re: Il court, il court, le furet... [PV Naya]   Il court, il court, le furet... [PV Naya] EmptyDim 10 Mar - 11:51

Sa vue se brouillait doucement, mais surement, ce qui était davantage perturbant. Cependant, elle refusait ardemment de se soumettre à cette douleur qui lui donnait l'impression d'être tiré au fond des ténèbres. Ses doigts encadrèrent ses tempes et mécaniquement massèrent son crâne endoloris. Naya souffla de façon exagérée afin de vaincre sa respiration effrénée. Tandis que l'oxygène gonflait lentement ses poumons, sa souffrance s'apaisait. Elle entendit vaguement l'autre fille prononcer quelques mots à son égard mais ses oreilles les recevaient une fois sur deux. Comme si on censurait les insultes à la télévision, mais que ça restait tout de même compréensible. Peut être des réponses à ses questions.

- Les pro-Kiras sont ceux qui t'ont poursuivie. Ils se battent pour le dirigeant actuel, Kira. Ils ont tendance à en faire un peu trop.

Alors, on nommait ces étranges personnages "pro-kira" ? Sont-ils toujours ainsi ? A interpeller n'importe qui et créant tout un remue-ménage pour si peu. De plus elle mentionnait un "Kira" pour lequel ces hommes se battraient pour lui. Un dirigeant du genre président ou bien dictateur ? Elle penchait plus pour la deuxième option, mais pourquoi tant de violence s'il voulait accomplir leur devoir ? Cette fille avait raison, ils ont tendance à en faire un peu trop. Et cette course folle le justifiait .

- Tu seras ici en sécurité, tant que tu ne vas pas narguer qui que ce soit. Dans ce coin de la ville, les gens n'aideront pas la police de Kira ou ses partisans.


Ici en sécurité ? Difficile à croire vu les évènements précédents. Et puis l'idée d'aller une nouvelle fois se frotter à ces agents ne lui effleura même pas l'esprit. Pour le moment, elle avait eu sa dose d'imprévu mouvementé. Cette jeune fille insinuait que les habitants de ce quartier n'accompliraient pas leur devoir de citoyens envers ce "Kira". Ce qui signifiait que ce dirigeant et ses sbires ne semblaient pas être appréciés de tous. On pouvait dire qu'ils agissaient contre lui comme... Des anti-kiras ? Des rebelles de la société gouvernée par cet homme ? Mais la jeune latine ne devait pas s'emballer dans des conclusions trop hâtives. Elle vit l'inconnue soupirer, surement las de cette situation. Ses infimes espoirs de ne pas être seule, s'effondrèrent.

- Tu peux te lever ?

Effectivement, ses bleus et ses blessures ainsi que sa position recroquevillée pouvait encore tromper sur son état physique. Sa vision était revennue à l'initiale et sa migraine ne tambourinait plus son crâne. Elle se sentait dorénavant bien et ne souhaitait pas l'inquiéter une nouvelle fois. Créer un poids de plus pouvait être dérangeant pour l'autre.

-Je vais t'emmener faire un tour de la ville, histoire que tu voies de quoi il en retourne. Tu pourras te faire ta propre opinion, comme ça. Peut-être que tu te souviendras de quelque chose aussi.

Merci. Un mot si simple, mais qui décrivait toute la gratitude qu'elle éprouvait à l'égard de cette personne. En un souffle presque inaudible Naya l'avait prononcé, pourtant elle aurait pu lui crier, le chanter, le dire en riant ou en pleurant. Sauf que l'amnésique ne put que le chuchoter et c'était ainsi. Concernant sa perte de mémoire, apparemment plus besoin de lui avouer clairement, cette dernière l'avait deviné toute seule. D'un côté la jeune femme eut un sentiment d'apaisement et de sécurité l'envahir, mais de l'autre une effrayante curiosité lui creusait le ventre. Après s'être fait aider à se faire relever, Naya fut tirée vers la sortie.

-Viens.

Bizarre. Elle crut avoir entendu son nom murmurer par l'inconnue. D'ailleurs celle-ci ne lui avait toujours pas fait part de son identité et inversement. Il y avait encore ce mur de méfiance entre elles, que Naya comprenait parfaitement a final. Déjà que quelqu'un lui tendait la main alors demander une chose non voulu aurait été de trop. Elle se contenta d'un hochement de tête et se laissa librement entraîner à la recherche de sa mémoire perdue et à la découverte de cette ville et de ses secrets.
Comme un enfant qui découvre le monde, comme un prisonnier qui revoit la lumière pour la première fois depuis des décennies, Naya demeura attentive à chaque détail, les yeux grands ouverts. Examinant ses vêtements en lambeaux et son corps en piteux état, elle repensa au fait que vagabonder de cette manière, n'était pas très approprié. Mais son intention principale resta définitivement cette jeune fille qui marchait devant elle avec une légère avance. Son regard fixait sa longue chevelure ébène avant que sa bouche s'ouvre pour laisser s'échapper une voix totalement différente qu'avant. Simple et calme.

-Merci... Je m'appelle Naya... Enfin j'espère que c'est bien ça....

Un micro sourire illumina légèrement son visage qui fut pris dans une vague de nostalgie. Alors, savoir que la seule chose dont elle était certaine ici était fausse, la détruirait. Enfin, elle ne devait pas en faire trop sinon l'image "d'étouffant pot de colle" lui sera attribué. Révéler son nom était juste un petit signe de reconnaissance et de confiance. Dorénavant, tout ce qu'elle allait faire s'était se taire, observer calmement et suivre cette gentille personne. Naya ne tenait pas à la déranger et puis se comporter comme une fille bavarde à tout bout de champ deviendrait pesant à force. De toute façon, qu'avait-elle à dire ?
Rien ou presque.
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MessageSujet: Re: Il court, il court, le furet... [PV Naya]   Il court, il court, le furet... [PV Naya] EmptyDim 17 Mar - 19:32

La dénommée Naya regardait partout autour d’elle avec une curiosité des plus amusantes. C’était comme si j’emmenais un enfant à la foire pour la première fois. En même temps, cela me rappelait mon propre passé.
J’avais passé mon enfance enfermée dans ce maudit laboratoire qui m’avait bousillé la santé et la vie. J’avais passé des années à souffrir, à demander que tout cela, que toutes ces expériences s’arrêtent. Pourtant, c’était grâce à ces mêmes expériences que j’étais qui je suis aujourd’hui, que je connaissais le vrai visage de Kira, que j’étais consciente de sa cruauté et que je le détestais. Si je n’avais pas grandi là-bas, qu’aurai-je été ? Sans doute une jeune femme comme les autres, ayant grandi dans une famille on ne peut plus normale, peut-être pas dans le luxe, mais je n’aurais peut-être pas été dans le besoin. Je n’aurais pas eu besoin de fuir les pro-Kiras, je serais sans doute eu une scolarité normale et je serais peut-être même allée à l’université, qui sait ? Mais cette vie ne me semblait pas enviable comparée à celle que je vivais maintenant. Je préférais de loin avoir connu toutes ces difficultés et être telle que je suis – pas tout à fait humaine, pas en excellente santé – mais bien plus vivante que ceux que je croisais tous les jours dans la rue, ces citoyens qui marchaient comme des zombies, incapable de décider par eux-mêmes de ce qui était bon ou mauvais, de ce qu’ils voulaient faire de leur vie, mais qui dépendaient du système instauré par ce dictateur de Kira. Non, je ne regrettais rien. D’autant plus que j’avais maintenant des amis, des rebelles avec qui je travaillais main dans la main et un but réel : protéger Hadès, mon chef. J’étais sûre et certaine qu’avec lui, nous pourrions renverser cette dictature.
Je réalisai une fois de plus à quel point j’avais eu de la chance. Il avait fallu un incroyable concours de circonstances pour que je sorte de ce laboratoire. Parfois, je me disais que c’était même trop beau pour que ce n’ai été qu’un coup de chance. Je me prenais même à imaginer un mystérieux bienfaiteur qui aurait tout fait pour me sauver. Mais je savais que je n’avais simplement eu que de la chance. Et maintenant, il fallait que je décide de ce que j’allais faire. Car oui, j’appréciais les rebelles et leur objectifs, mais je ne leur avais toujours pas révélé qui, ou plutôt ce que j’étais. J’avais peur de leur réaction, de me faire rejeter, qu’ils s’éloignent parce que je leur faisais peur. Mais j’avais aussi peur qu’ils décident de faire de moi un cobaye. La voix de ma compagne me tira de mes pensées.

-Merci... Je m'appelle Naya... Enfin j'espère que c'est bien ça....

Une personne plus naïve et moins expérimentée que moi aurait sans doute répondu : « Oui, je sais » ou « C’est bien Naya » ou quelque chose du genre, mais j’étais assez maligne pour ne pas le faire. Ç’aurait été révéler mon secret à une étrangère.

- Enchantée Naya. Ne t’inquiète pas pour ça, tu finiras bien par t’en souvenir, lui répondis-je. Tu peux m’appeler Dia.

Nous continuâmes à marcher. Naya était plutôt silencieuse, et ne parla que lorsque nous nous rendîmes chez mon « vieil ami » afin qu’il lui fournisse des vêtements. Elle le remercia et alla se changer dans une pièce à côté.

- Dis donc, où tu l’as trouvée, celle-là ? me demanda-t-il avant qu’elle ne revienne.
- Dans la rue, poursuivie par des pro-Kiras.
- Et tu as décidé de la prendre sous ton aile, comme ça ?

Naya me rappelait un peu moi, quand je m’étais retrouvée en ville, hors du laboratoire pour la première fois de ma vie. J’aurais aimé que quelqu’un s’occupe de moi à ce moment-là, prenne soin de moi et m’aide à trouver les réponses à mes questions. Mais je refusais de l’admettre parce que, sinon, ça voulait dire que je m’étais adoucie, et je ne pouvais pas me permettre ce luxe. Aussi préférai-je mentir.

- Elle ne se souvient de rien. Peut-être qu’elle décidera de nous rejoindre une fois qu’elle aura vu ce que Kira fait.

Il allait dire quelque chose quand Naya revint. Elle avait déjà meilleure mine, avec des vêtements propres et en bon état, même si elle avait l’air aussi perdue qu’avant.

- Tu comptes la présenter à Hadès ? me chuchota-t-il.

Je hochai la tête et sourit à Naya.

- Tu as meilleure mine, lui dis-je. Maintenant, nous pouvons y aller.

Je la pris par la main et la conduisis à travers les différents quartiers de la ville, des plus pauvres aux plus chics. Partout, c’était la même scène : des gens qui pressaient le pas pour se rendre au travail, des pro-Kiras qui faisaient du zèles en poursuivant ceux qu’ils suspectaient de ne pas être comme eux, des clochards couchés dans des ruelles sombres, des écrans diffusant des propagandes pour « notre grand dirigeant », le « merveilleux Kira ». Tout le monde semblait avoir oublié d’où il tenait son nom : Kira, une version japonisée de Killer, en anglais, tueur. Tout le monde oubliait le nombre d’innocents qui étaient morts par sa faute. Certes, Kira avait tué beaucoup de criminels, mais combien de personnes, qui n’avaient commis aucun crime mais avaient cherché à l’arrêter, avait-il tué dans sa soif de pouvoir ? Combien d’enfants avait-il enfermé dans ces maudits laboratoires pour en faire des cobayes ? Oui, je haïssais Kira, de tout mon cœur, et si quelqu’un devait le tuer, ce serait moi. Mais il ne mourrait pas vite. Non. Je le ferais souffrir pour qu’il paye pour tous ses crimes. Et si cela faisait de moi un monstre… Eh bien, j’en étais déjà un, de toute façon, alors qu’est-ce que ça pourrait bien changer ? Au moins, le monde serait débarrassé de cette vermine.
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MessageSujet: Re: Il court, il court, le furet... [PV Naya]   Il court, il court, le furet... [PV Naya] EmptyDim 7 Avr - 18:12

Spoiler:

- Enchantée Naya. Ne t’inquiète pas pour ça, tu finiras bien par t’en souvenir, lui répondis-je. Tu peux m’appeler Dia.

Dia. C'était simple et joli, une seule syllabe pour désigner une personne. Désormais, elle pouvait coller un prénom pour ce visage. Naya aurait pu l'imaginer mais d'habitude, celui qu'on pense être juste est, au final loin d'être le bon. Ne s'attardant pas à ce sujet, la jeune femme passa le reste du trajet à visiter la ville derrière son nouveau guide. Kira, Kira et encore du Kira. Il semblait vraiment partout, jusqu'à s'introduire dans la vie privée des citoyens. Des affiches à son effigie, des slogans menaçants et d'autres moyens pour intimider les habitants. Finalement, leur chemin s'interrompit devant un petit magasin de vêtement. Effectivement, l'idée de s'habiller convenablement n'est pas mauvaise. Un homme lui proposa quelques habits, après avoir pris en compte ses mensurations. D'une petite voix, Naya le remercia et empoigna les affaires avant de se retirer dans une pièce plus loin. Seulement d'une oreille discrète, elle entendit vaguement quelques mots que s'échangeait les deux personnes. Comme "Où l'as-tu trouvée ?" "Pro-Kira" et "Prendre sous ton aile". Ils parlaient sans doute de sa personne. L'homme qui semblait connaître Dia, avait l'air réticent par cette rencontre et elle n'entendit pas de réponse à sa dernière réflexion. "Prendre sous ton aile", définir l'aide apportée par Dia par ce terme semblait un peu gros, quoique... D'une rapidité déconcertante, elle enfila son jean ainsi que son haut blanc plus moulant que celui qu'elle possédait précédemment. Ses ecchymoses semblaient moins voyantes et la jeune latina demeurait plus présentable. Laissant derrière elle les lambeaux de tissus, elle marcha discrètement vers la salle principale, lorsque Dia répondit enfin :

- Elle ne se souvient de rien. Peut-être qu’elle décidera de nous rejoindre une fois qu’elle aura vu ce que Kira fait.

Rejoindre qui ? Pourquoi le "nous" était mentionné ? Dia ne formait pas un groupe à elle toute seule, ou alors il y avait d'autres personnes impliquées. Son hypothèse sur l'existence "d'anti-kira" devenait plausible, vu qu'elle insinuait que cet homme aurait créé de mauvaises choses. Et plus elle réfléchissait sur cette idée, plus le nom de ce Dieu lui disait quelque chose. Enfin, elle décida de réellement revenir, interrompant ainsi le marchant. Naya fixa quelques minutes ses vêtements permettant au vendeur de terminer secrètement sa phrase. Brièvement, ses oreilles perçurent le mot "Hadès". Etait-ce un nom de code pour désigner un objet, une personne ou bien autre chose ? Elle était définitivement une ignare sur ce monde et sa curiosité ne faisait que de s'accroître. En tout cas, Dia lui adressa un sourire que Naya répondit faiblement. Malheureusement, la jeune femme n'avait pas encore la tête pour jouir pleinement du moment.

- Tu as meilleure mine. Maintenant, nous pouvons y aller.

Sans prévenir, elle lui attrapa la main et l'embarqua une nouvelle fois à travers la ville. Naya qui ne demandait que ça, était servi. Cependant, ce contact corporel la fit frissonner. Pas de bonheur ou d'extase -ce n'est pas ce que vous croyez, voyons-, mais plus de crainte. Sans la choquer et tout en contrôlant ses violentes pulsions, la jeune latina tenta subtilement de se libérer de son emprise. D'un geste naturel, elle reprit possession de sa main et emboîta le pas de la jeune fille. Sous ses yeux, se déroulaient des scènes de la vie quotidienne qui ne lui étaient pas inconnues. Elle observait toutes ces personnes des plus démunies au plus aisées d'un oeil spectateur. Encore ces agents vadrouillant dans les rues et agressant de pauvres innocents -peut-être pas si innocent-. Un léger vertige la reprit lorsqu'elle revit multiples fois ces panneaux ou était inscrit le nom dont elle avait tant entendu parler aujourd'hui. Discrètement, Naya plaqua la paume de sa main contre son front puis fit comme si de rien n'était. Kira... Ce mot restait gravé dans sa tête et tournait sans cesse. Auparavant elle l'avait déjà mentionné, mais pourquoi... ?
Son intention se tourna vers Dia, qui affichait dorénavant une expression faiblement haineuse. Cette dernière donnait vraiment l'impression d'avoir une dent contre une quelque chose, sauf qu'il ne fallait sans doute pas encore lui demander la raison. Finalement Naya ouvrit la bouche, mais plutôt pour répondre à ses interrogations.

-Ce Kira est une sorte de dirigeant pour ce pays ? Vu toutes ses affiches, il doit être une personne vraiment importante.

Regardant une de ces pauvres personnes à moitié adossé contre un mur noirci, la jeune perdue continuait de se poser des questions sur lesquelles son regarda vagabondait.

-Est-il quelqu'un de bien ? Apparemment, tu n'as pas l'air d'être pour ses méthodes.

Puis, Naya détourna son regard sur la jolie brune et la fixa calmement.

-Quel est ton avis sur lui ?


Sur le coup, la jeune femme se rendit compte qu'elle avait été un peu trop direct. Enfin cela pouvait dépendre des personnes. Certains appréciaient quand on allait droit au but, mais d'autres tournaient autour du pot avant de balancer la question. Chacun sa préférence, Naya n'était pas une experte pour les devinettes ou autres charades. Et puis chacun avait son avis à donner. Tabou ou pas.
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