Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 I don't want to set the world on fire. [PV Apollo]

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MessageSujet: I don't want to set the world on fire. [PV Apollo]   I don't want to set the world on fire. [PV Apollo] EmptyLun 1 Sep - 18:34

J'me suis fait pas mal taper sur les doigts ces derniers temps. Ils étaient content que j'ai engueulé Mr. Suzaku, mais la mission en Angleterre s'est très mal passée. L'autre taré anorexique avait sauté sur le premier ministre alors que j'étais en train de scotcher sur le papier peint à cause du décalage horaire. J'ai vraiment pris cher dans ma tête ce jour là. Puis y a eu les « petits incidents dus à l'anxiété » comme ils appellent ça, mais ils ont pas trop osé la ramener là dessus. Je suis presque sûr que c'est eux qui nous fournissent en merde de toute sorte. La preuve, quand j'achète du speed en allant en boîte, il est jamais aussi bon que celui du dealer si commodément situé près du boulot, qui se fait jamais choper et qui est toujours bien fourni en quantité et en qualité. Bref, ils m'ont pas fait sauté le caisson non plus et j'ai même eu le droit à trois semaines de vacances dans la foulée. Ça m'était jamais arrivé je crois, dans la vie. Le premier truc que j'ai fait, c'est de pas le dire à ma mère pour en profiter vraiment, puis ensuite j'ai dormi. Quinze heures d'un coup. C'était un vieux fantasme. Et sinon j'suis allé en boîte plein de fois et j'ai déambulé en foutant rien le reste du temps. C'était troooop bien. Là j'attends d'aller chercher la gamine à l'école, allongé sur un banc dans un parc public – mes jambes dépassent largement, évidemment. Je regarde le ciel et j'ai rien eu à foutre de ma journée, j'suis trop détendu. C'est vrai que niveau angoisse ça va vachement mieux quand je prends pas d'amphet'. Y a pourtant une ombre au tableau : les parents d'élève. J'vais jamais chercher ma fille à l'école parce que les gens ben... ils me regardent. J'aime pas qu'on me regarde.

Je finis pourtant par lever mon cul et me diriger vers l'école maternelle d'une démarche nonchalante, les mains dans les poches de mon blouson en cuir – j'ai plus les muscles tendus. Presque tous les parents se retournent vers moi quand j'arrive, plus ou moins discrètement. J'suis entraîné à reconnaître une surveillance méfiante, et là c'est clairement le cas. J'essaye de me faire petit et je me mets dans un coin en attendant qu'ils ouvrent les grilles, les gens arrêtent de me regarder dans tous les sens. Sauf une personne. Je sens une main sur mon cul. Je me retourne et vois un petit japonais chauve me faire un grand sourire plein d'espoir pendant que bobonne regarder ailleurs. Ah oui j'ai gardé ma ceinture arc-en-ciel, quel con. Enfin ça, je sais gérer : hausser les épaules pour aller me mettre un peu plus loin sans un regard en arrière. J'ai des standards quand même, merde.

Ils ouvrent les grilles et je me retrouve je ne sais comment dans la cour de l'école, sous la pression des parents et des mômes qui se précipitent dans tous les sens. Maintenant je voudrais retrouver ma progéniture, le bon sens me dit que j'y arriverais mieux depuis un point de vue extérieur de la foule. Surtout que ça me fait grave flipper ce chantier. Y a déjà deux gosses qui chialent de peur parce qu'ils avaient jamais vu un aussi grand machin que moi avant. J'ai eu la place en maternelle par piston du gouvernement, mais sinon c'est plutôt les gros bourges qui ont accès à ce genre de chose, donc c'est logique qu'ils flippent de ma tête de membre de gang, mais j'ai quand même du mal.

A force de reculer stratégiquement, je me retrouve dans les toilettes de la cour d'école, et à cet instant je capte que la trouille m'empêchera de sortir de là jusqu'à ce que je me détende du string. Je tilte aussi que j'ai sorti mon arme de son holster et que je suis en train de la serrer contre moi comme un doudou. Voilà pourquoi mes parents auraient dû m'envoyer à l'école comme les autres, j'aurais beaucoup moins de mal à gérer ce genre de situation si on m'avait mis dans le bain directement. C'est pour ça que je vais voir un psy, remarque. C'est obligé avec le boulot. Mais il fait rien que me faire chier avec le fait que je sois adopté et il me pose tout le temps des questions sur ma vie sexuelle. Rien d'utile quoi. Ah si ! Il m'avait filé des trucs pour me calmer en cas de grosse situation d'angoisse – genre maintenant. Donc je fouille dans mes poches et je gobe ça, mais évidemment y a un connard de parent d'élève qui rentre dans les toilettes juste après ça. Je le pointe avec mon arme en tremblant.

- Sortez s'il vous plaît ! Maintenant ! MAIS SORS DE LA PUTAIN.

La gonzesse se précipite dehors avec un air trop paniqué – normal – et je me sens vachement mieux une fois qu'elle est plus là. Mais je suis toujours incapable de ranger mon arme et de sortir. Faut que les machins me montent vite à la tête.
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Nero

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MessageSujet: Re: I don't want to set the world on fire. [PV Apollo]   I don't want to set the world on fire. [PV Apollo] EmptyMar 2 Sep - 18:47

Le sang et les larmes n'étaient pas partis : ils étaient restés là, dans un coin de sa tête et parfois, Apollo se réveillait en criant, dans un matelas usager complètement trempé par sa propre sueur. Il y avait ces enfants morts, et puis ses cris tout autour, le mouvement de caméra sur le cadavre de Beyond Birthday. Souvent, Dafne y pensait alors qu'elle était encore à l'école : c'était sans doute pire, surtout quand elle piquait un somme à un moment important. Les enfants n'avaient pas besoin qu'on leur parle de ce genre de chose, alors Apollo faisait du mieux qu'elle le pouvait son travail en tentant de comprendre ce que voulaient les enfants.

Le japonais n'était pas une langue des plus faciles, surtout pour elle, grecque...Elle n'était pas un petit génie et avait mis un temps fou avant de réussir à parler un japonais correct. Qu'on lui demande de baragouiner deux mots en anglais et elle en serait probablement incapable – à part, bien sûr, tout ce qui concernait le vocabulaire informatique. Dafne se mit la tête sous le lavabo et l'ouvrit, sentant avec plaisir le flux d'eau gelée sur sa tête, les mauvaises idées en partir comme elles étaient venu. Si certaines personnes arrivaient à tolérer la vue des cadavres, ce n'était pas son cas : elle en souffrait terriblement, au point d'en oublier de manger, parfois.

Elle entendait des cris dans la cour de récréation : il s'agissait d'enfants, mais elle voyait également des adultes courir vers l'extérieur de l'école. Un professeur entra là où elle se trouvait et lui cria : « Il faut partir, il y a un fou avec un flingue ! Appelle la police ! », et Apollo blanchit. Ces affaires de massacre d'école semblaient si éloignées et elles étaient pourtant si proche. Elle n'entendait ça se passer qu'en Amérique, alors le Japon ? Non, bien sûr, c'était tellement improbable ! Apollo était tout de même courageuse, et elle avait plus d'un tour dans son sac. Si elle pouvait épargner aux enfants une mort certaine, elle se sacrifierait pour eux, peu importe la suite. Passant par la cuisine, elle attrapa un couteau et passa le manche sous sa ceinture, remettant correctement le pantalon de manière à ne rien y voir.

Apollo courait maintenant vers sa mort, vers l'inconnu. C'est à ce moment-là qu'elle vit une femme – sans doute parent d'élève – fuir des toilettes en courant, un brin de peur sur le visage...Apollo s'arrêta trois secondes, tentant de faire le point : ce qui était bien, c'était qu'elle n'avait entendu aucun coin de feu jusqu'à présent. Personne n'avait été abattu, et cette femme était sortie d'ici encore vivant. Se pouvait-il que cette personne ne leur veuille pas de mal ? Apollo se précipita de nouveau dans les toilettes, jusqu'à le voir, lui.

« Monsieur Kayako... »

Elle avait cette fois-ci le couteau de cuisine à la main et était franchement étonnée par ce qu'elle voyait. Elle l'avait déjà rencontré pendant la kermesse de l'an dernier. Il accompagnait sa fille et elle lui avait remis une canne à pêche pour l'activité de son stand : la pêche aux canards. Kayako était un grand noir impressionnant, le genre avec lequel vous ne souhaiteriez pas avoir d'ennuis. Il devait être japonais naturalisé, d'après son nom...en tout cas, elle n'avait jamais cherché à en savoir plus. Elle vit ses yeux, rouges comme après une crise et resta à distance raisonnable de lui, de telle manière à ce qu'il ne pense pas qu'elle lui voulait du mal. D'ailleurs, elle lâcha le couteau, le métal sonnant froidement sur le pavé des toilettes.

« Shhh...Monsieur Kayako, calmez-vous...Que se passe-t-il ? Votre fille doit vous attendre, à la sortie...vous n'aimeriez pas qu'elle sache que vous...vous n'êtes pas bien ? Qu'elle s'inquiète...Une ambulance va arriver, vous aller alors mieux, mais, s'il vous plaît, lâchez votre arme...vous êtes dans une école maternelle, monsieur Kayako... »
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MessageSujet: Re: I don't want to set the world on fire. [PV Apollo]   I don't want to set the world on fire. [PV Apollo] EmptyMar 2 Sep - 21:26

Je serre les dents, caché dans les chiottes de l'école maternelle de ma fille avec une arme dans la main. Une toute petite. Question d'habitude, je me sens à poil si je l'ai pas. Au moins je peux maintenir le monde à l'extérieur avec ça. J'aimerais bien qu'un flic vienne. J'ai le droit de leur faire faire ce que je veux. Je dis que j'suis un agent de Kira avc la jolie carte plastifiée qui va bien et ils vont faire dégager tout le monde autour sans moufter.
A ce moment là y a une gonzesse qui vient. Je la reconnaît, c'est l'institutrice de la gamine ou un truc comme ça. Elle a un arme, mais je lui fais pas sauter le caisson. J'suis entraîné à reconnaître ce qui est menaçant et ce qui l'est pas, et une petite nana qui tient mal un couteau à trois mètres de moi en est pas une. Ça vaut pas le coup de dépenser une balle, j'en ai que douze. Et j'ai pas vraiment envie de tuer des gens, là. Je veux juste que tout le monde se barre, que je puisse sortir des toilettes, prendre ma gamine et rentrer chez moi m'enfermer tout seul quelque part au calme.
Elle commence à me parler calmement, ça m'oblige à sortir de mon cercle de trouille mental pour l'écouter. Mais elle me demande de lâcher mon arme. Elle est mignonne.

- Je... je peux pas !

J'aurais du mal à expliquer pourquoi, mais quand on s'est retrouvé en situation de se faire tirer dessus c'est difficile à oublier. Ça pourrait se reproduire n'importe quand. Des fois quand j'entends un bruit fort c'est comme si c'était une fusillade et je bondis à couvert. Le psy a dit que ça passerait, que je devrais vivre à la base en attendant pour pas être une bombe à retardement dans les lieux publics, mais c'est pas possible, j'ai un gosse. Mais on pourrait me retirer la garde si je faisais quelque chose de stupide comme buter quelqu'un dans une école primaire... tu vois comme tout s'emboîte bien pour faire de la merde ? Oh putain je me suis remis à grincer des dents, faut que je parle. C'est vraiment un bruit trop horrible. Puis la nana est mignonne, elle inspire la confiance. J'veux dire, elle s'occupe d'enfants tout petits, ça doit pas être une excitée de la vie. Elle a une voix douce, des yeux gentils. 'fin j'me comprends.

- J'ai... j'ai pris mes médoc OK ? Mais je peux pas sortir, c'est... je vais faire de la merde. Y a trop de monde, ils vont me regarder et... je vais faire de la merde. J'ai l'air triste en disant ça parce que j'ai pas réellement envie de tuer des gens. Mais je vais devoir le faire. Ça serait pas la première fois. C'est pas ma faute la tête que j'ai ! J'savais pas que les prods ça... 'fin si, j'savais à quoi ça faisait ressembler mais j'imaginais pas. Puis on m'a pas dit pour la parano et tout ! J'me disais juste que ça serait cool d'être musclé, j'avais dix sept ans ou pas loin j'me suis pas posé la question plus que ça, logique quoi. Puis tout le monde le faisait ! Je fais une pause dans mon délire de persécution pour réfléchir deux secondes aux autres raisons qui font que je peux pas sortir des toilettes. Objectivement, y en a aucune à la base, mais pour une raison inconnue je suis terrifié à l'idée de sortir parce que convaincu que je vais buter tout le monde. Et j'ai pas envie. Y a des enfants. … et j'suis sûr qu'il y en a la moitié qui sont racistes et tout.

J'parle de moi de moi de moi mais pas de ma gamine, pour une raison tout con : j'vais flipper encore plus si je réfléchis deux minutes à ce que je suis en train de faire par rapport à elle. Rien que d'avoir un neurone qui effleure l'idée en passant me refait grincer des dents. J'enfonce aussi mes ongles dans le dos de ma main pour essayer de me calmer.

- Tu... tu veux pas rester dis ? T'es toute mignonne, tu me fais pas flipper. T'inquiète je compte rien lui faire, elle a trop de chromosomes X pour moi. Mais l'habitude d'observer les gens me fait tiquer un truc et je sors légèrement de mon délire pour lui demander : T'as eu un accident de voiture ou quoi ? T'as l'air un peu amochée.
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MessageSujet: Re: I don't want to set the world on fire. [PV Apollo]   I don't want to set the world on fire. [PV Apollo] EmptyLun 8 Sep - 0:32

Elle ne voulait juste pas qu'il aille dehors et qu'il se mette à buter les enfants les uns après les autres, alors Apollo resta auprès de Kayako, courageuse. Elle hochait la tête lorsqu'il lui disait quelque chose – elle avait appris qu'il fallait toujours dit « oui » aux gens malades, ne pas les contrarier, alors elle ne disait pas le contraire.

« Oui, je peux rester. », même si au fond d'elle-même, elle était sûrement effrayée par la situation. Lentement mais sûrement, sa main se déplaçait jusqu'au flingue, et elle vint fermer sa paume contre le canon, calmement, doucement. Elle le regardait de ce regard qui dit « voilà, tout va bien, personne ne veut vous faire de mal »...en vérité, affronter Kayako maintenant était mille fois moins effrayant que revoir une énième fois dans sa tête la vidéo de l'explosion. Se souvenir des petits détails, entendre les innocents lui parler dans sa tête : elle en devenait complètement maboul, de cette explosion. « Mon visage, si j'ai eu un accident ? »

En aucun cas, Dafne Heliakis n'aurait pu avoir à cet homme qu'elle avait vécu la moitié de sa vie dans les ruelles d'Athènes, qu'elle s'était débrouillée à manger sur le pouce tous les jours et qu'il y avait plus de fois où elle avait dormi à la belle étoile que dans des beaux matelas. Ces cicatrices et petites marques, par ci et par là, elle les avait acquises à force de bagarre et en extirpant de situations plutôt rocambolesques. Alors le lui dire ? C'était comme annoncer sa démission : pour lui, elle était juste une nana qui s'occupait des gosses. Ils ne la laisseraient plus le faire s'ils savaient...du moins elle le pensait.

« Oui, vous avez raison. J'ai eu un accident de voiture et je me suis pris des bouts de verre. »

Lorsqu'elle mentait, son accent grec ressortait plus que d'habitude ; quand elle était en situation de stress également. Sa main gauche – celle qui n'était pas seul le flingue tremblait légèrement, mais elle se posa tout de même sur l'épaule de Kayako, dans un mouvement qui se voulait rassurant.

« Qu'est-ce que vous racontez, sur la tête que vous avez ? Vous êtes très bien, et je suis sûre que votre fille est fière d'avoir un papa comme vous. Mais par contre, je pense qu'elle serait déçue, si elle sait, et que ses amis savent que c'est vous qui avez fait peur à tout le monde. Donc je pense que vous devriez vous calmer. Vous calmer...Et quand vous voudrez partir, vous le ferez en partant par l'arrière. La police va arriver, mais je peux faire diversion. Vous n'avez pas envie de passer un très mauvais moment au commissariat, Monsieur Kayako ? »

Elle mentait.

Elle mentait deux fois, trois fois et quatre fois.

La police arriverait, mais Apollo ne ferait sûrement rien pour les empêcher de capturer Alaeddin : ce type avait tout de même menacé les enfants, quand même ! Elle voulait bien le rassurer là, mais c'était uniquement pour qu'il évite de péter plus les plombs ! Elle avait encore des cernes pas possible, en plus, résultat du nombre d'heures qu'elle passait le soir à modérer les multiples messages du forum des hackeurs,

Que lui dire, que faire ? Elle se contentait bien de lui tapoter l'épaule, mais avec le revolver qui, s'il tirait, manquerait de lui faire exploser un sein, Dafne ne faisait pas tellement la fière. Elle agissait avec prudence, se promettant, la prochaine fois qu'elle verrait ce stalker roux, de lui ordonner de rajouter des vigiles à la sortie des écoles. Elle pouvait gérer tout ce qui concernait la rébellion, puisqu'elle-même en faisait partie, mais...Ce genre de timbré ? Franchement, non. Elle plaint pendant une seconde sa petite fille, à lui...Car si la police arriva, elle ne savait même pas s'ils allaient vraiment l'emmener au commissariat : dans ce genre de cas, avec un type qui pète les plombs une arme à la main, il s'agissait plutôt d'une exécution sommaire.

« Shh...en attendant, parlez-moi. Et je vous en prie, lâchez votre arme. Pourquoi êtes-vous paranoïaque ? Je ne comprends pas de quoi vous parlez...je trouve que ça vous va plutôt bien, d'être musclé, moi. Vous êtes plutôt à mon goût. Ne vous souciez pas des autres, vraiment. Même moi, je suis grecque et la moitié pense que je devrais être virée de cette école. Alors vous voyez ? On s'en fout. L'important, ce sont les enfants. Le sourire de votre fille : elle a fait un beau dessin, aujourd'hui. Il vous représente, vous. Elle vous aime, vous savez ? »
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MessageSujet: Re: I don't want to set the world on fire. [PV Apollo]   I don't want to set the world on fire. [PV Apollo] EmptyMar 16 Sep - 20:26

- ARRETE DE PARLER DE MA FILLE !

Je hurle la douleur de ma prise de conscience, en tremblant tellement que je serais incapable de viser quoique ce soit – mais à cette distance j'en ai pas besoin. Je fixe mon avant bras aux muscles trop tendus, avec l'arme au bout. J'ai peur de me mettre à tirer.

- Ils... ils vont m'enlever la garde. Après ça. Forcément. Y a un mec derrière un bureau qui va me regarder comme un paquet de merde et m'expliquer ça. Je suis pas complètement con. Et sa mère est partie aussi...

Après ça je la fixe avec les yeux exorbités, en grinçant des dents. De temps en temps j'ai des larmes qui coule mais c'est pas vraiment des sanglots, c'est la pression qui s'évacuent de partout. Je sais pas trop. Et j'ai beaucoup trop chaud. J'enlève ma veste sans jamais détourner mon arme de la porte, mais j'suis obligé pour le sweat. Une seconde. Il se passe rien de dramatique, la fille me saute pas dessus pour tenter de m'arracher mon arme avec ses petits doigts. Pourtant elle est assez près de moi pour que je remarque des détails à la con, la couleur de ses yeux ou les coutures abîmées de ses vêtements. Elle a aussi de petites cicatrices sur les phalanges, comme si elle avait déjà mis des droites. Mais ma curiosité est pas assez titillée pour que je pose des questions, je suis beaucoup trop occupé avec moi même là.
Juste à ce moment, un flic apparaît à la porte. Ça réveille tous mes réflexes et je le vise avant qu'il ait eu le temps de toucher à son arme à lui. Il est venu seul, devait pas vraiment s'attendre à ça. Il me regarde d'un air absolument affolé. Un énorme paquet de merde vient de lui tomber sur le coin de la gueule, il devait imaginer un fou mal nourri armé d'un couteau à pain. Je m'accroupis sans le quitter des yeux pour lui lancer mon portefeuille. Dedans y a une carte spécialement destinée à la police pour pas qu'ils traînent dans nos pattes quand on fait du boulot sérieux – ils aiment bien ça, la paperasse, ça leur parle plus qu'un tatouage sur la hanche. Évidemment elle est pas nominative et c'est même pas écrit que ça concerne la police de Kira dessus. Je crois que c'est « bureau d'information du gouvernement » ou quelque chose comme ça. Normalement j'ai pas le droit de la sortir, comme ça, en civil, dans l'école de ma fille mais, hein, le normal en ce moment...
Le schmitt a l'air encore plus affolé en voyant tout ces logos officiels et ces glyphes de sécurité. La scène lui est complètement incompréhensible. Mais comme je perds pas le nord j'appuie sur mon avantage.

- Tu... tu me fais dégager tous les parents, tous les gosses là dehors. Puis après tu dégages aussi avec tes copains et tu fermes bien ta gueule. Et... et dans mon portefeuille y a la carte d'un toubib, 'fin... Y a les numéros du toubib généraliste, du pédiatre de la gamine, d'un ostéopathe, d'un nutritionniste... mais c'est pas ceux là qui m'intéressent. D'une psychiatre. Tu lui dis de venir. Elle est toujours joignable. Donc t'y vas. Là maintenant. Enfin... Non ! Attends ! Je viens de tiquer qu'ils vont emmener la gamine loin loin loin si je les laisse faire, je la reverrais jamais. Ils vont l'envoyer au commico, puis dans un foyer, je pourrais même pas lui dire au revoir parce qu'ils vont m'enfermer à la base secrète... non ! Mais je peux faire confiance à personne, je peux pas l'envoyer quelque part au pif, je peux pas la laisser toute seule à son âge dans un coin le temps que ça se tasse, je peux pas non plus la garder avec moi alors que je tiens une arme dans l'autre main, je... J'ai aucune solution. Je l'ai déjà perdu !

Je me remets à grincer des dents. Le flic file sans demander son reste, j'entends des cris dehors mais je les comprends pas à cause du bruit dans ma propre tête.

- C'est au boulot... les connards... ils nous regardent tout le temps. Y a même des caméras aux chiottes mais... ils s'en foutent si on prend des trucs. J'suis sûr que c'est eux qui les donne même... ils regardent tout tout le temps... faut pas être terroriste c'est... terrible, ce qui leur arrive.


Ma voix finit dans un murmure. J'ai des images à cauchemar dans ma tête !
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MessageSujet: Re: I don't want to set the world on fire. [PV Apollo]   I don't want to set the world on fire. [PV Apollo] EmptyDim 12 Oct - 19:12

Et que faire, si les flics n'intervenaient pas ? Apollo se rendait compte qu'elle était coincée avec ce malade et qu'en plus, les policiers étaient sans doute ses alliés. Les hurlements de Kayako lui faisaient peur, et elle avait l'impression qu'il était défoncé...sûrement qu'il l'était, déjà. Elle pensait à sa fille, à sa famille, à tous ceux qu'il pouvait connaître, mais son cerveau n'arrivait pas à lui fournir de mots pour sortir de ce bourbier. C'est dur, de regarder un adulte en train de pleurer ; surtout un type complètement bourré, alors Apollo reste immobile. Elle savait qu'ils étaient encerclés, et que si, par miracle, elle parvenait à s'enfuir d'ici, ils lui demanderaient ses papiers, feraient des vérifications. Ils le faisaient toujours, ils étaient méticuleux à un point qui la faisait vomir. Elle ne veut pas voir les flics, elle ne veut pas qu'ils la voient, alors, discrètement, elle met sa capuche, comme si elle avait froid.

« Putain, bordel, je sais pas qui tu es, mais tu me fais peur ! »

Elle ne comprenait pas pourquoi le flic s'était tiré. Elle ne savait pas non plus pourquoi son papier lui avait fait autant peur, mais elle supposait que cela ne signifiait rien de bon. Personne n'effrayait les policiers, vous pouviez le comprendre ? Et si ils reculaient, c'était forcément qu'il s'agissait d'ordres du gouvernement. La fille de Kayako avait toujours été vague quant au métier de son papa, laissant généralement une case blanche ou un mot disant « je ne comprends pas son travail ». Dafne Heliakis devait fuir, et vite. Il n'était pas exclu qu'elle revienne travailler ici, car, après tout, il aurait été suspect qu'elle ne le fasse pas et surtout, c'était son seul moyen pour ne pas mourir de faim. Elle devait se barrer, et le plus tôt possible. Prendre ses jambes à son coup pour que ce putain de mauvais pressentiment s'efface le plus tôt possible.

Elle ne comprend plus, en fait. Il lui parle des terroristes, de son travail, mais elle a peur, Dafne. Elle n'est pas une militaire et elle n'a pas le cœur en pierre. Tout ce qu'elle possède, ce sont des jambes qui courent vite, mais dans un endroit comme celui-ci, où les murs sont proches et les fenêtres hautes, c'est un peu immobile. Dafne tente alors de hocher la tête. Elle n'a jamais entendu parler d'un moindre boulot où il fallait être drogué pour réussir, mais elle approuve. Tout ce qu'elle veut, c'est s'en sortir vivante : pour pouvoir respirer de nouveau l'air frais et courir au dehors.

« ...Alors, très bien. Disons-le franchement. Je suis morte de peur. Si vous n'aviez pas une arme à feu, je vous aurais déjà probablement poignardé. Je veux sortir. S'ils me trouvent ici, ils vont me poser des questions et m'enfermer ! Vous vous rendez pas compte ! Il n'y a pas que vous, dans l'histoire ! Vous, ils ne risquent pas de vous tuer ! Ils ne vont pas vous renvoyer dans votre pays d'origine où vous risquez la mort ! »

Elle était en colère, Dafne, et la peur amplifiait ses sens. Ses yeux brillaient de tout feu, et en même temps, elle tentait de s'éloigner, pas à pas, discrètement, d'Alaeddine. Son but à elle, c'était de retrouver une fenêtre pour l'ouvrir et s'évanouir dans la nature comme un chat. Elle était essoufflée, et au bord des larmes. Elle ne pensait pas que l'homme lui tirerait dessus, mais en réalité, elle n'était sûre de rien. S'il faisait partie du gouvernement, si tout cela était un piège...elle ne pouvait pas le savoir.


« Pour ta fille, sèvrez-vous. Elle aura honte de vous, plus tard. Vous voulez ça ? Je ne crois pas. Vous allez vous rendre à la police et dire que vous pensiez avoir vu un résistant. Que c'est pour ça que vous avez eu assez peur. En attendant, foutez-moi la paix, ne me touchez pas et partons chacun de notre côté ! »
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MessageSujet: Re: I don't want to set the world on fire. [PV Apollo]   I don't want to set the world on fire. [PV Apollo] Empty

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