What the hell [Apollo]
@ Matt
Age : 30
Localisation : Dark web
Il détestait devoir se déplacer à l’extérieur pour autre chose qu’acheter du chocolat ou du matériel informatique. C’était pas tant l’insécurité en tant que résistant qui le gênait, mais tout ce monde qui grouillait dans les rues. Trop de gens, qui se poussaient même pas pour te laisser passer sur un trottoir trop petit pour une populasse aussi grande. Les gens faisaient tous la gueule, pas un sourire, pas un “pardon” quand ils te rentraient dedans, et pis crève pour avoir de la place dans le métro. Et tous ces sans abris qui te harcelaient tous les dix mètres pour une pièce… Bon ça allait, parce que cette fois il était en bagnole. Son principal problème, c'était les feux rouges trop longs et les excités du klaxon.
Matt pensait avec amertume à tout ce qu’il avait récupéré comme informations sur les faits et gestes d’Apollo ces derniers temps. Mais que s’était il passé pour qu’elle tombe aussi bas. Elle s’était foutue dans la merde, et n’avait cessé de s’y enfoncer. En prime, elle avait un gosse maintenant. Et d’Arashi. Elle enchaînait les imprudences. Ce n’était pas quelque chose d’acceptable quand on était dans la résistance, ni quand on jouait double jeu. Peu importe de quel côté la jeune femme pensait se ranger, elle n’avait rien de bon dans son CV pour être retenu dans un des deux camps. Matt avait horreur de ce genre de situation, mais elle ne lui avait pas laissé le choix…
A l’arrière de sa bagnole, le rejeton d’Apollo. Il suçait tranquillement son pouce, assis dans le siège auto qui servait habituellement pour le fils de Mello. Ca commençait à faire beaucoup de marmots autour de Matt, mais il avait du bol, ces derniers chouinaient rarement en sa présence. Il avait peut être un don avec les enfants. Même si ça l’enchantait pas plus que ça, ils demandaient une surveillance constante, il pouvait jamais se concentrer sur ses jeux vidéo quand il devait s’en occuper. Et en plus, sa conscience l’empêchait de fumer dans la caisse en présence de bébés. Putain c’était bien sa veine. Foutue conscience qui laissait le manque de nicotine lui taper sur les nerfs. Il sorti son téléphone de sa poche, et envoya un SMS à son ancienne modératrice.
Matt pensait avec amertume à tout ce qu’il avait récupéré comme informations sur les faits et gestes d’Apollo ces derniers temps. Mais que s’était il passé pour qu’elle tombe aussi bas. Elle s’était foutue dans la merde, et n’avait cessé de s’y enfoncer. En prime, elle avait un gosse maintenant. Et d’Arashi. Elle enchaînait les imprudences. Ce n’était pas quelque chose d’acceptable quand on était dans la résistance, ni quand on jouait double jeu. Peu importe de quel côté la jeune femme pensait se ranger, elle n’avait rien de bon dans son CV pour être retenu dans un des deux camps. Matt avait horreur de ce genre de situation, mais elle ne lui avait pas laissé le choix…
A l’arrière de sa bagnole, le rejeton d’Apollo. Il suçait tranquillement son pouce, assis dans le siège auto qui servait habituellement pour le fils de Mello. Ca commençait à faire beaucoup de marmots autour de Matt, mais il avait du bol, ces derniers chouinaient rarement en sa présence. Il avait peut être un don avec les enfants. Même si ça l’enchantait pas plus que ça, ils demandaient une surveillance constante, il pouvait jamais se concentrer sur ses jeux vidéo quand il devait s’en occuper. Et en plus, sa conscience l’empêchait de fumer dans la caisse en présence de bébés. Putain c’était bien sa veine. Foutue conscience qui laissait le manque de nicotine lui taper sur les nerfs. Il sorti son téléphone de sa poche, et envoya un SMS à son ancienne modératrice.
@Cheshire a écrit:
Chère Apollo,
Tu es dans de beaux draps. Faut qu’on parle.
Evidemment, tu penses bien que ce n’est pas une demande, mais un ordre. Pour être sûr de ta coopération, sache qu’un certain petit Sullivan attend sa maman à l’accueil…
A ta sortie du travail, une bagnole noire sera garée devant le bâtiment et t’attendra. Ils t'emmèneront à moi. On peut pas prendre le risque de te montrer le chemin jusqu’ici. Et pense même pas à tracer la route avec ton GPS. J’ai pris mes dispositions pour ça.
Bon, et bien, à tout à l’heure alors.
Chess.
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@ Nero
Age : 33
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Dafne passait une journée a priori parfaitement banale au milieu des gosses, des jouets et de tout ce qu'il pouvait y avoir dans une crèche. Elle avait nettoyé deux vomis, trois pipis et consolé quatre gosses après le départ de leurs parents. Pour ne pas y changer, elle était parfaitement crevée d'avoir à gérer son enfant à elle et toute la journée, ceux des autres.
Elle allait partir récupérer le gamin comme d'habitude à la fin de la journée dans la partie de la crèche qui était réservée aux plus jeunes enfants. Elle entra sur la pointe des pieds dans le bâtiment, veillant à ne pas réserver les autres gosses, souriant à l'idée de retrouver son trésor. Elle se dirigea vers une de ses collègues et lui demanda rapidement où était Sullivan, qu'elle partait enfin.
« Son père n'est pas venu le chercher ? Je l'ai vu tout à l'heure...Ses papiers étaient en règle et tout, on l'a laissé partir. »
Dafne devint tout de suite blanche. Ses mains se mirent à trembler imperceptiblement. Arashi ? Non, ce n'était pas possible, il lui avait dit par mail qu'il ne comptait pas reconnaître l'enfant. Alors si ce n'était pas Arashi, qui pouvait lui avoir pris Sullivan ? Dafne sortit précipitamment de la crèche, ouvrant son téléphone avec une hâte qui n'était pas feinte. Son cœur battait rapidement, son regard se déplaçait un peu partout autour de lui, comme si elle cherchait un homme avec un bébé quelque part dans le paysage. Où ? Où pouvaient-ils être ? Ne réfléchissant pas à ce qui pouvait être dette ou pas dette, elle écrivit son message comme si sa vie en dépendait.
Elle manquait de s'effondrer à même le sol ; ses mains étaient fébriles, elle avait du mal à tenir son portable.
C'est lorsqu'elle regarda de nouveau l'écran pour regarder si elle avait bien reçu l'accusé de réception qu'elle s'aperçut qu'il y avait un nouveau message dans sa boîte de réception. Tremblante, elle l'ouvrit et découvrit avec aberration son contenu : Cheshire avait kidnappé son fils. Surprise, elle lâcha le téléphone qui s'écrasa immédiatement sur le sol : pour contacter Arashi ou tracer l'appel même s'il lui avait dit qu'il avait pris ses dispositions, ça allait être tout de suite plus facile.
Le regard d'Apollo chercha, sur le parking, une grosse voiture noire de garée. La repérer fut simple : elle était la seule. Elle s'avança comme si elle se rendait à son arrêt de mort, se présenta face aux gros bras qui sortirent de la voiture.
« Je suis Apollo...laissez-moi voir mon fils ! »
Elle aurait voulu leur parler de manière plus ferme, mais sa voix tremblait. Ils ne la menottèrent pas, mais la manière dont ils se comportèrent avec elle lui fit comprendre qu'elle n'avait pas intérêt à faire de faux pas. Après tout, si elle voulait revoir Sullivan, avait-il vraiment le choix ?
La voyage lui sembla durer une éternité et les vitres teintées l'empêchèrent d'y voir quoique ce soit au paysage. Elle ne cessait de penser à ce qu'il s'était passé avec Cheshire : pourquoi la convoquait-il de nouveau ? Elle avait pourtant payé pour ses actions en faisant des mois et des mois de prison en Angleterre, lorsqu'elle avait tenté de subtiliser une photographie de N. Pouvait-elle seulement le savoir ? La seule chose qui, à son avis, avait pu le mettre en colère, c'était de découvrir qu'elle avait prétendu être la chef du camp des civils, Persephone, pour faire bouger la résistance. Elle l'avait fait à coup de propagande dans les rues et de messages sur Internet pour réveiller ceux qui s'étaient endormis...était-ce vraiment un crime ?
Le véhicule s'arrêta et on la fit descendre. Les hommes la menèrent à une pièce où s'étaient installés Matt et Sullivan avec. Le voyant, Dafne se remit à respirer et courut directement vers lui. Le gamin n'avait pas l'air traumatisé, c'était au moins ça. Elle le serra fort contre elle, à la limite de s'écrouler en pleurant.
« Tu...comment as-tu pu faire ça ? C'est mon enfant...Je ne souhaitais pas qu'il soit mêlé à cela ! Comment as-tu pu ! », Apollo ne bougeait pas, elle ne faisait pas non plus de mouvement pour frapper Matt : cela, elle ne le ferait pas en présence de son gosse. « C'est à cause de cette histoire de Perséphone ? Tu m'as vu car j'ai voulu agir pour la résistance ? Tu en es toujours à cette histoire débile qui n'a même pas compromis ton coup et tu m'en veux toujours ? Ce que tu es puéril, Cheshire... »
Elle allait partir récupérer le gamin comme d'habitude à la fin de la journée dans la partie de la crèche qui était réservée aux plus jeunes enfants. Elle entra sur la pointe des pieds dans le bâtiment, veillant à ne pas réserver les autres gosses, souriant à l'idée de retrouver son trésor. Elle se dirigea vers une de ses collègues et lui demanda rapidement où était Sullivan, qu'elle partait enfin.
« Son père n'est pas venu le chercher ? Je l'ai vu tout à l'heure...Ses papiers étaient en règle et tout, on l'a laissé partir. »
Dafne devint tout de suite blanche. Ses mains se mirent à trembler imperceptiblement. Arashi ? Non, ce n'était pas possible, il lui avait dit par mail qu'il ne comptait pas reconnaître l'enfant. Alors si ce n'était pas Arashi, qui pouvait lui avoir pris Sullivan ? Dafne sortit précipitamment de la crèche, ouvrant son téléphone avec une hâte qui n'était pas feinte. Son cœur battait rapidement, son regard se déplaçait un peu partout autour de lui, comme si elle cherchait un homme avec un bébé quelque part dans le paysage. Où ? Où pouvaient-ils être ? Ne réfléchissant pas à ce qui pouvait être dette ou pas dette, elle écrivit son message comme si sa vie en dépendait.
SMS destiné à Arashi Darkwood a écrit:
Tu as pris Sulli à la crèche ? Je t'en prie, réponds-moi ! Où est-il ???
Elle manquait de s'effondrer à même le sol ; ses mains étaient fébriles, elle avait du mal à tenir son portable.
C'est lorsqu'elle regarda de nouveau l'écran pour regarder si elle avait bien reçu l'accusé de réception qu'elle s'aperçut qu'il y avait un nouveau message dans sa boîte de réception. Tremblante, elle l'ouvrit et découvrit avec aberration son contenu : Cheshire avait kidnappé son fils. Surprise, elle lâcha le téléphone qui s'écrasa immédiatement sur le sol : pour contacter Arashi ou tracer l'appel même s'il lui avait dit qu'il avait pris ses dispositions, ça allait être tout de suite plus facile.
Le regard d'Apollo chercha, sur le parking, une grosse voiture noire de garée. La repérer fut simple : elle était la seule. Elle s'avança comme si elle se rendait à son arrêt de mort, se présenta face aux gros bras qui sortirent de la voiture.
« Je suis Apollo...laissez-moi voir mon fils ! »
Elle aurait voulu leur parler de manière plus ferme, mais sa voix tremblait. Ils ne la menottèrent pas, mais la manière dont ils se comportèrent avec elle lui fit comprendre qu'elle n'avait pas intérêt à faire de faux pas. Après tout, si elle voulait revoir Sullivan, avait-il vraiment le choix ?
La voyage lui sembla durer une éternité et les vitres teintées l'empêchèrent d'y voir quoique ce soit au paysage. Elle ne cessait de penser à ce qu'il s'était passé avec Cheshire : pourquoi la convoquait-il de nouveau ? Elle avait pourtant payé pour ses actions en faisant des mois et des mois de prison en Angleterre, lorsqu'elle avait tenté de subtiliser une photographie de N. Pouvait-elle seulement le savoir ? La seule chose qui, à son avis, avait pu le mettre en colère, c'était de découvrir qu'elle avait prétendu être la chef du camp des civils, Persephone, pour faire bouger la résistance. Elle l'avait fait à coup de propagande dans les rues et de messages sur Internet pour réveiller ceux qui s'étaient endormis...était-ce vraiment un crime ?
Le véhicule s'arrêta et on la fit descendre. Les hommes la menèrent à une pièce où s'étaient installés Matt et Sullivan avec. Le voyant, Dafne se remit à respirer et courut directement vers lui. Le gamin n'avait pas l'air traumatisé, c'était au moins ça. Elle le serra fort contre elle, à la limite de s'écrouler en pleurant.
« Tu...comment as-tu pu faire ça ? C'est mon enfant...Je ne souhaitais pas qu'il soit mêlé à cela ! Comment as-tu pu ! », Apollo ne bougeait pas, elle ne faisait pas non plus de mouvement pour frapper Matt : cela, elle ne le ferait pas en présence de son gosse. « C'est à cause de cette histoire de Perséphone ? Tu m'as vu car j'ai voulu agir pour la résistance ? Tu en es toujours à cette histoire débile qui n'a même pas compromis ton coup et tu m'en veux toujours ? Ce que tu es puéril, Cheshire... »
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@ Matt
Age : 30
Localisation : Dark web
De l’agressivité, c’était évidemment ce à quoi il s’était attendu en convoquant Apollo ici. Elle se tenait devant lui, serrant instinctivement les poings, se retenant de lui en coller une et lui péter ses binocles, puisqu’il était le seul à pouvoir lui dire où était son fils. Qu’est ce qu’il ne fallait pas faire pour avoir toute l’attention d’une personne et avoir une certaine garantie de survie en prime. Il se leva, traversa la pièce en faisant mine d’ignorer la jeune femme, puis ouvrit la fenêtre afin d’aérer. Ca faisait vingt minutes qu’il l’attendait et il avait fumé comme un pompier en réfléchissant à ce qu’il allait lui dire.
« Que tu le veuilles ou non, ton fils est impliqué dans la lutte entre Kira et les civils à cause de tes propres actions. S’il est là, c’est pour sa propre sécurité. Darkwood enquête sur toi. Tu as certainement été suivie et surveillée ces derniers jours. J’ai juste pris des précautions afin de vous ramener ici, sans risquer de mener à nous de la vermine... »
Il se laissa tomber dans un fauteuil, et invita Dafne à s’asseoir à son tour. Il l’observa hésiter un instant avant de finalement céder et s'exécuter.
« Pour notre petit accrochage, je vois toujours ton acte comme un geste stupide et irrationnel qui aurait pu compromettre ta sécurité comme la mienne. Il n’y a rien d’intraçable en informatique, tu es un hackeur, tu le sais. Je ne te jetterai pas la pierre, c’est une erreur humaine que d’agir sous l’influence de ses sentiments…»
Il repensa au dernier mail qu’il avait reçu de Sayu… “Si je te donne le dossier qu’elle a envoyé à Darkwood, je trahis Dafne. Si je le fais, c’est pour les mêmes raisons qu’elle même a trahi la résistance.” Ca repassait en boucle dans son crâne. Il ne saurait pas dire ce qu’il en pense. Comment il se sent vis à vis de… “ça”. Quoi que “ça” soit.
« Le truc de Perséphone… Je comprends ta motivation. Mais je pense sincèrement que tu devrais faire profil bas pour le moment. Dans ton intérêt. Ne crois pas que Wonderland ait cessé d’agir. J’ai un plan, et j’ai besoin de toute la… Main d’oeuvre possible.»
Il lui tendit une pochette plastique, dans laquelle se trouvait de faux papiers d’identité pour elle et Sullivan. Il avait insisté pour que le nom de famille soit “Quinn” comme Harley Quinn dans Batman. Il avait trouvé ça drôle, sur le coup, parce qu’elle lui faisait penser à ce personnage. Un peu. A agir comme impulsivement, sur le coup de l'émotion, aveuglée par l'affection qu'elle avait pour un homme.
« C’est simple, tu peux repartir d’ici, reprendre ta petite vie banale de mère célibataire et risquer de te faire enlever par le gouvernement d’ici quelques jours pour trahison envers eux, ou tu peux reprendre ton rôle de modératrice sur Wonderland, agir pour une cause qui te porte à coeur, et avoir une couverture plus sûre pour toi et l’gosse. »
Il n’allait pas préciser qu’il avait poussé Sayu à la balancer à Arashi pour éviter qu’il ne divulgue qu’elle était toujours en vie. C’était un concours de circonstances, ça tombait bien et ça l’arrangeait sur tous les plans… Il ne croyait pas aux secondes chances, en général. Mais il savait qu’elle tenait à son fils plus que tout au monde, et que c’était sa garantie anti traitrise… Pour le moment.
« Que tu le veuilles ou non, ton fils est impliqué dans la lutte entre Kira et les civils à cause de tes propres actions. S’il est là, c’est pour sa propre sécurité. Darkwood enquête sur toi. Tu as certainement été suivie et surveillée ces derniers jours. J’ai juste pris des précautions afin de vous ramener ici, sans risquer de mener à nous de la vermine... »
Il se laissa tomber dans un fauteuil, et invita Dafne à s’asseoir à son tour. Il l’observa hésiter un instant avant de finalement céder et s'exécuter.
« Pour notre petit accrochage, je vois toujours ton acte comme un geste stupide et irrationnel qui aurait pu compromettre ta sécurité comme la mienne. Il n’y a rien d’intraçable en informatique, tu es un hackeur, tu le sais. Je ne te jetterai pas la pierre, c’est une erreur humaine que d’agir sous l’influence de ses sentiments…»
Il repensa au dernier mail qu’il avait reçu de Sayu… “Si je te donne le dossier qu’elle a envoyé à Darkwood, je trahis Dafne. Si je le fais, c’est pour les mêmes raisons qu’elle même a trahi la résistance.” Ca repassait en boucle dans son crâne. Il ne saurait pas dire ce qu’il en pense. Comment il se sent vis à vis de… “ça”. Quoi que “ça” soit.
« Le truc de Perséphone… Je comprends ta motivation. Mais je pense sincèrement que tu devrais faire profil bas pour le moment. Dans ton intérêt. Ne crois pas que Wonderland ait cessé d’agir. J’ai un plan, et j’ai besoin de toute la… Main d’oeuvre possible.»
Il lui tendit une pochette plastique, dans laquelle se trouvait de faux papiers d’identité pour elle et Sullivan. Il avait insisté pour que le nom de famille soit “Quinn” comme Harley Quinn dans Batman. Il avait trouvé ça drôle, sur le coup, parce qu’elle lui faisait penser à ce personnage. Un peu. A agir comme impulsivement, sur le coup de l'émotion, aveuglée par l'affection qu'elle avait pour un homme.
« C’est simple, tu peux repartir d’ici, reprendre ta petite vie banale de mère célibataire et risquer de te faire enlever par le gouvernement d’ici quelques jours pour trahison envers eux, ou tu peux reprendre ton rôle de modératrice sur Wonderland, agir pour une cause qui te porte à coeur, et avoir une couverture plus sûre pour toi et l’gosse. »
Il n’allait pas préciser qu’il avait poussé Sayu à la balancer à Arashi pour éviter qu’il ne divulgue qu’elle était toujours en vie. C’était un concours de circonstances, ça tombait bien et ça l’arrangeait sur tous les plans… Il ne croyait pas aux secondes chances, en général. Mais il savait qu’elle tenait à son fils plus que tout au monde, et que c’était sa garantie anti traitrise… Pour le moment.
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@ Nero
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Évidemment qu'elle était en colère : Dafne était quelqu'un qui, comme Matt l'avait deviné, de très émotif. Elle avait toujours eu tendance à être très vive dans toutes ses réactions. Là, elle ne pouvait pas s'empêcher de garder son gamin en vue, lui qu'elle avait perdu pendant quelques minutes. Elle n'osait croire que Matt l'avait enlevé pour sa « propre sécurité ». Elle avait envie de lui gueuler dessus que sa sécurité, elle l'assurait depuis des années, ce qui n'était pas faux, mais Matt avait raison : avec le gamin, c'était trop dangereux. Elle avait réussi à se le faire enlever si facilement qu'un quelconque ennemi d'Arashi aurait pu lui faire la même sans qu'elle ne puisse bouger le petit doigt.
Dafne croisa les bras pour l'écouter, apparemment désormais ouverte au dialogue. Elle regarda volontairement dans le vide lorsqu'il mentionna son « petit acte stupide » : elle avait eu le temps de plancher sur ce sujet pendant sa détention causée par Near et l'avait regretté un bon paquet de fois. Voyant que Matt lui tendait un paquet et n'avait surtout pas l'air de vouloir trucider son unique fils, elle se détendit et le prit en main. Ses doigts se refermèrent sur le paquet, comme s'il était la promesse d'un futur possible, avec eux, avec Wonderland. Un sourire se creusa sur son visage qui semblait pourtant sur le point de fusiller le hacker du regard il y avait quelques minutes.
En fin de compte, Dafne s'était toujours dit que Matt était celui qui était le plus à plaindre. Il devait gérer un paquet de hackers tous plus débiles les uns que les autres – exception faite pour Billie, cette fille était une perle – et il avait perdu son meilleur pote, celui concerné par toutes les rumeurs au sein de la résistance, Mello.
Elle ouvrit la pochette plastique, puis consulta les papiers avec attention.
« Sofia Quinn. Ok. Darkwood devrait me foutre la paix, il m'a manifesté dans ses derniers mails son... », elle boucha les oreilles du gosse, il avait beau être jeune, il n'avait pas à entendre cela. « Bref, il dit qu'il s'en fout. Qu'il ne veut même pas voir Sullivan. Nous sommes vraiment seuls. »
Elle toussota, gênée, ébouriffa Sullivan comme marque d'affection : ciel, qu'il lui avait manqué. Elle n'avait pas réagi au nom de Quinn pour la simple et bonne raison qu'elle ne possédait aucune culture populaire : elle, ce qu'elle connaissait, c'était les bas fonds, les coins bizarres et le matériel de récupération dans une poubelle. En soit, c'était déjà un exploit qu'elle en soit là aujourd'hui.
« T'attends pas à ce que ça redevienne bisounours entre nous, il y a encore trop de rancœur passée. J'ai conscience de mes erreurs passées, mais certaines situations sont encore dures à digérer. En revanche, j'accepte le poste, mais j'aimerais que tu éclaircisses quelques points encore obscurs au paysage. Je suis censée vivre ici ? Je fais comment pour sortir, t'as des perruques et tout le bordel ? Je ne te demanderai pas pour le matos, je pense que ça ne doit pas manquer. »
De la motivation pour retrouver son honneur, ça, elle en avait : depuis le temps qu'elle hurlait qu'elle voulait se battre pour la résistance, elle était même à la limite d'en pleurer. Elle crut bon de rajouter un petit quelque chose, faisant mine de s'intéresser à l'état de Matt.
« Et toi...ça va ? Tu sais, depuis...le décès de Mello. »
Dafne croisa les bras pour l'écouter, apparemment désormais ouverte au dialogue. Elle regarda volontairement dans le vide lorsqu'il mentionna son « petit acte stupide » : elle avait eu le temps de plancher sur ce sujet pendant sa détention causée par Near et l'avait regretté un bon paquet de fois. Voyant que Matt lui tendait un paquet et n'avait surtout pas l'air de vouloir trucider son unique fils, elle se détendit et le prit en main. Ses doigts se refermèrent sur le paquet, comme s'il était la promesse d'un futur possible, avec eux, avec Wonderland. Un sourire se creusa sur son visage qui semblait pourtant sur le point de fusiller le hacker du regard il y avait quelques minutes.
En fin de compte, Dafne s'était toujours dit que Matt était celui qui était le plus à plaindre. Il devait gérer un paquet de hackers tous plus débiles les uns que les autres – exception faite pour Billie, cette fille était une perle – et il avait perdu son meilleur pote, celui concerné par toutes les rumeurs au sein de la résistance, Mello.
Elle ouvrit la pochette plastique, puis consulta les papiers avec attention.
« Sofia Quinn. Ok. Darkwood devrait me foutre la paix, il m'a manifesté dans ses derniers mails son... », elle boucha les oreilles du gosse, il avait beau être jeune, il n'avait pas à entendre cela. « Bref, il dit qu'il s'en fout. Qu'il ne veut même pas voir Sullivan. Nous sommes vraiment seuls. »
Elle toussota, gênée, ébouriffa Sullivan comme marque d'affection : ciel, qu'il lui avait manqué. Elle n'avait pas réagi au nom de Quinn pour la simple et bonne raison qu'elle ne possédait aucune culture populaire : elle, ce qu'elle connaissait, c'était les bas fonds, les coins bizarres et le matériel de récupération dans une poubelle. En soit, c'était déjà un exploit qu'elle en soit là aujourd'hui.
« T'attends pas à ce que ça redevienne bisounours entre nous, il y a encore trop de rancœur passée. J'ai conscience de mes erreurs passées, mais certaines situations sont encore dures à digérer. En revanche, j'accepte le poste, mais j'aimerais que tu éclaircisses quelques points encore obscurs au paysage. Je suis censée vivre ici ? Je fais comment pour sortir, t'as des perruques et tout le bordel ? Je ne te demanderai pas pour le matos, je pense que ça ne doit pas manquer. »
De la motivation pour retrouver son honneur, ça, elle en avait : depuis le temps qu'elle hurlait qu'elle voulait se battre pour la résistance, elle était même à la limite d'en pleurer. Elle crut bon de rajouter un petit quelque chose, faisant mine de s'intéresser à l'état de Matt.
« Et toi...ça va ? Tu sais, depuis...le décès de Mello. »
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@ Matt
Age : 30
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Voir Dafne boucher les oreilles de Sullivan pour le préserver le fit sourire. Mello avait beau être considéré comme un enfoiré par bon nombre de gens, lui au moins il s’occupait de son gosse, du mieux qu’il le pouvait. C’est clair qu’il était loin d’être le père parfait, mais au moins, il était présent, contrairement à Darkwood.
Comme prévu, elle accepta le poste qu’il lui proposait.
« On est pas là pour faire ami-ami de toute façon. La résistance a besoin d’un bon coup de fouet, et de ce fait, de bons éléments. A ce sujet, j’dois t’appeler Persephone ou Apollo à présent? »
Matt se leva, ouvrit un tiroir de son bureau, puis lança un trousseau de clefs à la jeune femme.
« Appart fourni. Il est meublé, et t’y trouveras tout ce dont t’as besoin. J’vais te donner l’adresse. La crèche où tu bossais recevra bientôt une lettre de démission de ta part. Personne ne saura où tu auras disparu. Officiellement, t’es partie à l’étranger. Niveau argent, t’auras un virement tous les mois sur le compte que je t’ai ouvert sous ta nouvelle identité. Si t’as besoin d’un truc, tu m’envoies un message. »
Il se saisit de son paquet de clopes avant de refermer le tiroir. Il ouvrit la fenêtre afin de pouvoir cracher la fumée à l’extérieur. Quelques étincelles avant d’avoir une vraie flamme, puis il pu allumer sa cigarette.
« Je sais pas si t’as entendu parler de cette rumeur, à propos de “semi shinigamis” et d’expérimentations du gouvernement. J’veux qu’on taf’ là-dessus. Je veux trouver du concret, des preuves, et les balancer au grand jour afin de donner plus de poids à la rébellion. Dire au monde qu’on est toujours là, et qu’on a pas baissé les bras. Balancer un grand pavé dans la marre, en espérant que ça finisse en tsunami. »
Il s’appuya sur le rebord de la fenêtre. C’était rare qu’on lui demande comment il allait. Certainement faisait-elle la conversation, histoire d’être polie. Enfin, maintenant qu'elle était "de retour" parmi eux, il était peut être temps d'y dire la vérité. De toute façon, Mello lui avait annoncé vouloir faire son coming back sous le feu des projecteurs, alors elle l'aurait appris tot ou tard.
« Et pour ta dernière question… On fait aller. La mise en scène a été difficile à organiser, j'ai du tout faire, comme d'hab, et t'es la première à se soucier de moi dans l'histoire. J'sais bien que Mello gueule si fort, qu'on m'en oublie dans le fond. Mais ouais, j'suis bien là, à lui dérouler le tapis rouge à chacun de ses pas. »
Il lui avait répondu sans la regarder, en soufflant sa fumée par la fenêtre. Si Mello avait entendu ça, il aurait hurlé. Ca le faisait marrer, rien que d'imaginer la scène. Au fond, il ne détestait pas ça, être dans l'ombre de Mello. Au contraire...
Comme prévu, elle accepta le poste qu’il lui proposait.
« On est pas là pour faire ami-ami de toute façon. La résistance a besoin d’un bon coup de fouet, et de ce fait, de bons éléments. A ce sujet, j’dois t’appeler Persephone ou Apollo à présent? »
Matt se leva, ouvrit un tiroir de son bureau, puis lança un trousseau de clefs à la jeune femme.
« Appart fourni. Il est meublé, et t’y trouveras tout ce dont t’as besoin. J’vais te donner l’adresse. La crèche où tu bossais recevra bientôt une lettre de démission de ta part. Personne ne saura où tu auras disparu. Officiellement, t’es partie à l’étranger. Niveau argent, t’auras un virement tous les mois sur le compte que je t’ai ouvert sous ta nouvelle identité. Si t’as besoin d’un truc, tu m’envoies un message. »
Il se saisit de son paquet de clopes avant de refermer le tiroir. Il ouvrit la fenêtre afin de pouvoir cracher la fumée à l’extérieur. Quelques étincelles avant d’avoir une vraie flamme, puis il pu allumer sa cigarette.
« Je sais pas si t’as entendu parler de cette rumeur, à propos de “semi shinigamis” et d’expérimentations du gouvernement. J’veux qu’on taf’ là-dessus. Je veux trouver du concret, des preuves, et les balancer au grand jour afin de donner plus de poids à la rébellion. Dire au monde qu’on est toujours là, et qu’on a pas baissé les bras. Balancer un grand pavé dans la marre, en espérant que ça finisse en tsunami. »
Il s’appuya sur le rebord de la fenêtre. C’était rare qu’on lui demande comment il allait. Certainement faisait-elle la conversation, histoire d’être polie. Enfin, maintenant qu'elle était "de retour" parmi eux, il était peut être temps d'y dire la vérité. De toute façon, Mello lui avait annoncé vouloir faire son coming back sous le feu des projecteurs, alors elle l'aurait appris tot ou tard.
« Et pour ta dernière question… On fait aller. La mise en scène a été difficile à organiser, j'ai du tout faire, comme d'hab, et t'es la première à se soucier de moi dans l'histoire. J'sais bien que Mello gueule si fort, qu'on m'en oublie dans le fond. Mais ouais, j'suis bien là, à lui dérouler le tapis rouge à chacun de ses pas. »
Il lui avait répondu sans la regarder, en soufflant sa fumée par la fenêtre. Si Mello avait entendu ça, il aurait hurlé. Ca le faisait marrer, rien que d'imaginer la scène. Au fond, il ne détestait pas ça, être dans l'ombre de Mello. Au contraire...
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@ Nero
Age : 33
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Apollo était honorée de la confiance dont Matt faisait preuve en lui confiant toutes ces responsabilités. Elle s'était attendu à autre chose en venant ici : à vrai dire, tout être humain normalement constitué se serait attendu à autre chose en constatant que son gosse avait été enlevé par la mafia. Elle ne pouvait pas s'empêcher de regarder discrètement Sullivan pour s'assurer que tout allait bien pour lui : le gamin ne semblait pas traumatisé par cet événement, il jouait tranquillement avec des cubes donnés par le geek, sans doute.
Elle aurait voulu en finir avec cette vie, partir et tout plaquer pour ne plus jamais entendre parler de Kira, mais c'était trop tard, elle était déjà bien trop impliquée. Elle avait vu à quoi pouvait ressembler Near, et dieu savait combien elle haïssait ce type pour l'avoir fait enfermer aussi gratuitement. La résistance telle qu'elle était actuellement ne lui convenait absolument pas. Si il n'y avait pas eu Cheshire, Cheshire et la pression pour son fils qui deviendrait quotidienne une fois qu'elle se serait décidée officiellement à redevenir modératrice. Malgré tout, on ne pouvait pas dire qu'elle avait le choix. Sa position avait été trop incertaine et, apprenant que Mello était encore en vie, elle pouvait être sûre d'être retrouvée dans la benne d'une poubelle si elle poussait un « non » un peu trop sonore.
Concernant la révélation de sa survie, elle essaya de ne pas trop en faire. Elle était au courant des rumeurs disant qu'il était encore en vie, mais, bannie depuis longtemps de Wonderland, elle n'avait pas accès à ce genre d'information. Elle s'avoue cependant heureuse pour Matt, même si le ressentiment à son sujet était toujours fort et qu'elle aurait préféré, très honnêtement, qu'il en souffre encore un peu. Elle grimaça légèrement, honteuse de ses pensées haineuses.
« Apollo...Ils ont mon portrait-robot. Ils ont également mon nom et Arashi dispose de suffisamment de données sur moi pour me faire la vie dure. Persephone est trop connoté également. Je voulais un peu provoquer, inciter le camp des civils à se bouger. Aucun des deux ne convient, en fait. Je dois trouver un pseudonyme qui fasse consensus... »
Elle s'immobilisa pendant quelques secondes, paraissant réfléchir intensément à cette question. Puisque Matt lui payait l'appartement et tout ce qui concernait les frais de bouffe ou en rapport avec son fils, il valait mieux pour eux tous repartir à partir de zéro. Elle changerait également sa méthode d'écriture sur le forum des hackeurs, il le valait mieux pour tous : Apollo n'avait pas oublié que trop de pro-Kiras écumaient Wonderland.
« Alors...Nero. Cet empereur n'était pas grec comme je le suis. Ça les mettra sur une mauvaise piste. Tu as conscience que tout ce que tu fais...c'est énorme ? Je veux dire...imagine, si je me fais prendre dans la rue, si je me fais reconnaître. Je suppose que ça va vouloir dire maquillages et attentions particulières...ce sera un appartement seule avec mon fils, ou bien...je serai dans un de ces quartiers généraux ? »
Elle avait mille et une questions à poser, et c'était légitime. Le projet sur lequel il lui demandait de travailler paraissait très sérieux et elle se souvenait des premières remontées à ce sujet avant qu'elle ne parte à Londres. Elle n'en savait pas plus là-dessus : elle avait peut-être couché avec un ministre, mais ce dernier n'était pas très bavard. Elle hocha la tête, montrant son approbation à Cheshire, sans même se douter d'à quel point ce qu'ils trouveraient serait gros et effrayant.
« Rassure-moi...je ne vais pas devoir me confronter à Mello ? Je t'avoue que cette idée ne me tranquillise pas beaucoup. »
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