Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Le jour où le monde s'écroula

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Nathan S. Suzaku
Ministre de la Censure et de la Propagande
Nathan S. Suzaku


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MessageSujet: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyJeu 5 Sep - 1:16

Suzaku était tendu. Plus tendu que lui, ça aurait été difficile à imaginer...Aujourd'hui, c'était l'inauguration de la fête foraine. Évidemment, une simple inauguration ne suffisait pas et, en plus de cela, le gouvernement préparait un gros coup : le sac d'une bonne trentaine de maison, l'arrestation d'une bonne cinquantaine de suspects dont il avait personnellement noté le nom.

Le ministre de la censure et de la propagande se trouvait à l'arrière de la scène, dans les coulisses. Nerveusement, il tapotait sa montre, puis son oreillette, pour être sûre que celle-ci marchait. Il attendait des nouvelles d'Arashi Darkwood...pas un homme des plus aimables, il n'était d'ailleurs pas rare qu'ils se disputent en conseil des ministres. Suzaku n'était pas un homme très patient, surtout lorsqu'il s'agissait du travail.

Bref.

Les tribunes, là-bas, dehors étaient remplies. Il entendait la masse humaine s'agiter et se demanda pour la première fois combien de personnes étaient venues assister à ce fameux discours d'inauguration. Évidemment, les policiers, qu'ils soient en civil ou en uniforme quadrillaient l'endroit ; il avait même entendu dire que quelques hauts gradés de l'armée circulaient un peu partout, veillant à ce qu'il n'y ait pas d'incident, repérant les rebelles potentiels...et certains évadés qui pourraient trouver judicieux de venir ici pour les narguer. Il ne s'était pas entretenu avec Darkwood, mais celui-ci devait lui envoyer un message incessamment sous peu. Raide, Suzaku attendait en vérité impatiemment le résultat de son travail...Ha, travail, travail...ce mot était tout pour lui. Lorsque le canal grésilla et qu'il entendit la voix grave d'Arashi Darkwood à l'autre bout du fil, il recommença à respirer...

...pas pour très longtemps.

« Avons procédé à l'arrestation de Lady Illness. Kure, passez l'annonce comme quoi Day est son successeur. Pas besoin de s'encombrer de fioritures, elle est partie en vacances. Très loin. Terminé. »

La voix cessa, mais déjà Suzaku était dans un état second, un peu comme un fantôme à qui on vient d'apprendre le décès. Pour Suzaku, obsédé par la patronne du Cavalier Noir, apprendre la nouvelle de l'arrestation de celle-ci était terrible...et puis, tout d'un coup, il se souvint avoir écrit ce nom, parce qu'il le trouvait joli, sur un fichier : à ce moment-là, Suzaku ne fut plus que statue. Il ouvrit légèrement la bouche, horrifié par ce qu'il avait fait, en réalité, dans un moment d'égarement. Son monde s'écroula ; il s'appuya contre le mur à côté de lui et un policier, à sa gauche, lui demanda même si ça allait. Trop choqué pour parler, il ne répondit rien.

Non. Suzaku ne parlait pas, mais déjà, il imaginait Lady Illness entre les pinces de Darkwood : les tortures qu'elle allait subir, les humiliations qu'on lui admonesterait. Ses mains tremblèrent un peu, mais il réussit à les contrôler, à respirer de nouveau normalement, de sorte à ne montrer à personne son point faible : oui, il le promettait, il serait celui qui délivrerait la femme en jaune des geôles. Retrouvant son calme, il appuya sur le bouton et parla dans le micro. Dire à Darkwood que le nom de Illness sur cette liste était une erreur lui donnerait encore plus envie de la capturer...rien que pour le narguer.

« Très bien. Demandez à cette demoiselle Day de monter sur scène, Kure-san. Darkwood, continuez votre travail, ne vous concentrez pas trop sur Illness, la journée n'est pas finie. Je vous informe si ça commence à bouger à l'arrière des coulisses, mais pour l'instant, personne. Terminé. »
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyJeu 5 Sep - 13:21

La foire de Tokyo, ça donne lieu à un gros merdier. Faut gérer la technique quoi. Un tas de forains qui veulent tous monter leur matos en même temps ça demande de l'organisation. La gestion de la place, de l'électricité, de l'eau, de l'emplacement des dromadaires... tout un bordel. C'est pour ça que ça fait trois fois que je déplace des putain de projo, parce que personne est d'accord sur à qui ça appartient et où ça doit aller. Pour savoir qui doit les déplacer par contre, ça a pas posé de problème. Et je viens de me brûler le doigt sur l'ampoule à peine éteinte, parce que ça chauffe dur ces merdes là. Bref, je vis un moment délicieux.
On est là parce qu'une foire de cette taille, obligé il y a un cirque. Quelque part entre une maison du rire et la grande roue. Un gros tas d'attractions diverses, comme si la municipalité avait embauché toutes les troupes de forains du coin d'un seul coup. En coulisse c'était un peu le merdier, du coup, à cause de tout le show de l'inauguration et tout. J'suis assez content que ça soit pas encore mon tour de passer devant un public, je peux encore glander à l'arrière habillé en gros miteux et fumer des clopes. Je suis vaguement chargé d'installer les animaux, mais comme personne arrive à se décider pour savoir où doivent finir ces putain de projecteurs, bah je vais d'un endroit à un autre comme un con et ça avance pas. Et c'est qu'un seul tout petit problème de rangement au milieu d'un foutoir infini de merdier organisationnel. Je suis content de pas avoir à gérer des trucs comme ça.

Je m'asseois finalement sur une caisse quelconque, fatigué de rien foutre, pour fumer ma tige dans un endroit à peu près à l'abri du vent. Il se trouve que je me tiens derrière la grosse scène destiné au discours inaugural. Un tas de gens passent, bidouillent des machines pleines de câbles. L'un d'eux, bien fringué, parle dans sa main. Hm. Y a une belle quantité de keufs dans le coin, va savoir pourquoi. Je sais pas pourquoi elle est organisée cette foire, moi je viens juste faire l'abruti sur des trapèzes et porter des trucs lourds, je demande pas à comprendre. Si c'est un machin de politique chépaquoi pour être la ville des JO ou jumelé avec un bled en Suède, j'ai pas suivi l'affaire. Le nombre de keufs m'intrigue quand même, c'est pas parce que je m'en fous que je veux me tenir près des emmerdes. Et un tas de condés qui se baladent tous l'air de rien au même endroit, ça a comme une odeur d'emmerde.

Je m'éloigne un peu vers des endroits mieux fréquentés, et je me retrouve tout seul au milieu d'un tas de tente, avec du matériel d'ingé son et un sac à dos noir ouvert, abandonné, tout seul.
Hm.
La curiosité – et un peu l'appât du gain aussi – me prend et je jette un coup d'oeil par l'ouverture du sac. Il y a un truc qui ressemble à un Ipod dépressif, des chemises de documents et une paire de gants. Foutu pour foutu, je regarde dans la poche latérale et fauche la petite monnaie à l'intérieur. Puis j'en reviens à l'Ipod, seul article vaguement intéressant pour moi vu qu'on peut le revendre facilement. Je le tripote dans tous les sens pour l'allumer et colle l'unique écouteur dans mon oreille. C'est pas de la musique qui sort, mais juste des voix. Ça parle d'un certain Darkwood, d'une Illness, je sais pas quoi. Merde, c'est un talkie. C'est pour ça qu'il y a qu'un écouteur. Il est sans doute à un keuf, et il va se passer un truc dans les coulisses si j'ai bien compris. Excellent !

J'emporte ma trouvaille derrière la cage des tigres pour être tranquille et loin du sac que je viens de piller. J'ai trouvé une distraction pour les dix prochaines minutes, c'est très bien. J'ai pas spécialement idée de ce que je vais en faire mais ça a l'air rigolo.
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyDim 8 Sep - 19:52

Elle marche lentement, dans les grandes rues du quartier commercial de la capitale. Elle a fait quelque chose que tout le monde pensait d’inimaginable ce jour-là. Non, elle n'a pas décidé de sortir clean de chez elle, ça c'est impossible. Elle est juste sorti sans son habituel manteau, sans ce vêtement si aimé qui lui rappelle que son jumeau a réellement existé, que ce n'est pas un vieux cauchemar qui la fait sombrer dans la folie. Elle a aussi enlevé sa cravate ce jour-là. Quand elle passe la porte de l'appartement qu'elle squatte en ce moment, elle a l'impression d'être quelqu'un d'autre, une nouvelle fille, une nouvelle Noa dans un monde qui n'est pas plus joyeux. La vieille, elle avait réussi à voler dans le jardin d'une femme des vêtements propres, communs, banals. Aujourd'hui, il n'est plus question de se faire remarquer. Habituellement, lorsqu'elle reste traînait dans les bas-fonds, ça ne la gêne pas qu'on la reconnaisse, bien au contraire. C'est plus simple que ses clients aient une description typique d'elle lorsqu'ils ont besoin d'une tueuse à gages. Là, elle sortait de ce quartier qu'elle connaissait bien. Elle allait ailleurs, c'était important. Deux jours plus tôt, elle avait entendu parler d'une inauguration pour un événement où le gouvernement était impliqué. Elle n'avait pas fait attention. Ça n'avait rien d'important. Depuis sa rencontre avec cette femme de l'armée de Kira, elle avait compris qu'elle n'était pas invulnérable. Avant, elle se serait mis en tête d'y aller pour tuer tout le monde. Elle a peut-être mûri, aujourd'hui, elle sait que ce n'est pas une bonne idée. Alors, elle comptait rester terré chez elle, tout simplement. Un shoot ou deux, et elle aurait oublié ce qui se passait à l'autre bout de la ville.

Pourtant, elle était là, les cheveux attachés à mâcher un chewing-gum à la menthe. Elle se fondrait presque parfaitement dans la masse de jeunes adolescents. Presque parce qu'elle était peut-être un peu trop maigre et blafarde pour ça. Bien sûr, elle pourrait faire fondre de jalousie toute fille se trouvant un peu trop grosse. Elle était même prête à leur donner la solution pour arriver à un tel résultat, il n'était pas compliqué, drogue. Ce matin-là, en sortant, elle n'avait presque rien pris. Rien de trop chimique en tout cas. Les amphétamines étaient restées cachées sous son matelas, elle avait juste fumé plusieurs joints, histoire de ne pas trop ressentir le manque. Elle en avait mis ce qui lui restait dans le fond de sa poche pour plus tard. La journée risquait d'être longue, elle ne se contrôlait plus assez bien quand elle n'avait rien dans le sang. C'était bête cette dépendance, de ne plus être le seul maître des besoins de son corps, mais c'était aussi trop tard pour changer quoi que ce soit.

Elle avait entendu dire qu'il allait se passer quelque chose, derrière, là où personne n'allait penser à regarder. Alors, elle allait vérifier. Elle n'espérait qu'une chose, ne pas retomber sur la blonde de la dernière fois. Si c'était le cas, son plan – dont toutes les étapes n'étaient pas encore prévues – tombait à l'eau. Elle était quasiment sûre qu'elle pourrait la reconnaître, même si elle avait fait un effort pour soigner son apparence ce jour-là. Si quelqu'un la trouvait à un endroit non autorisé, il fallait un minimum qu'elle réussisse à faire croire qu'elle était là par erreur. Bon, il n'y avait quasiment aucune chance que ça marche, mais ça pouvait faciliter l'effet de surprise. Elle improviserait, elle était presque douée pour ça.

Elle allume une cigarette en marchant lentement. Elle regarde à droite et à gauche, elle n'aime pas ça. Il y a trop de policiers dans le coin. Au moins, elle a la certitude qu'il va se passer quelque chose ici, que les informations qu'elle a réussi à obtenir de certains résistants n'étaient pas que de purs mensonges qu'on lui a donnés en rigolant pour se moquer de son âge. Ça n'aurait pas été la première fois. Elle entend une voix, grave, coincé. La personne qui parle est un véritable somnifère, il n'y a pas à se poser la question plus longtemps. Seulement, un nom l'interpelle. Elle a trop souvent entendu Darkwood pour ignorer ça. Si ce fou furieux est en train de travailler à quoi que ce soit, ce n'est pas une bonne chose. Elle s'approche de l'homme aux allures d'extraterrestres, pour capter la conversation, elle n'est pas discrète, elle en fait même du bruit. Elle n'a pas le choix. Elle regarde à gauche, à droite. Partir en courant n'est pas une solution géniale, elle en a la certitude. Elle jette son mégot, il ne fallait pas exagérer.

« Po-police de Kira ! – Elle n'aurait qu'à mettre le petit bégaiement sur le fait qu'elle soit encore jeune, que c'était une de ses premières affaires. Elle trouverait bien quelque chose. – Que faites-vous là ? Je vais devoir vous demander votre identité. »

Ce qui est bien avec les contrôles récurrents, c'est qu'elle connaissait par cœur la procédure. Bien sûr, elle avait un peu hésité mais elle ne voyait pas vraiment d'autres solutions. Et puis, elle se doutait que des policiers en civil, il devait en avoir beaucoup dans le coin. Bien sûr, ça n'avait aucune chance de marcher. Si cet homme était en contact avec Darkwood, il devait être important. Un policier devait donc le connaître. Mais bon, ça lui laissait le temps de réfléchir, peut-être de le déstabiliser, elle ne savait pas trop encore. Elle verrait bien. Si un jour, on lui avait dit qu'elle tenterait de se faire passer pour ceux qu'elle essaye de tuer, elle ne l'aurait sûrement pas cru.
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Ishtar Nâgina
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyLun 16 Sep - 1:42

Le camouflage d'Aranel était parfait. Allison avait fait un travail de pro en la maquillant ainsi. Peau blanche, cheveux noirs lissés pour ressembler d'avantage à la crinière japonaise plutôt qu'a la chevelure féline d'une métisse, lentilles de contacts, tenues d'agent de sécurité chargé de surveiller les emplacements forains, toute son allure tranchait avec son véritable visage. Seul la grandeur de ses prunelles jurait sur sa physionomie qui se voulait nippone. elle n'aurait qu'a dire qu'elle était eurasienne, et cela passerait facilement. Elle déambulait dans l'arrière du décor, prenant son rôle très au sérieux, tout en observant discrètement le ministre de la propagande et de la censure. Elle était là sa cible. Attraper Darkwood dans cette foule était risqué et plus que dangereux. Il savait se défendre et elle connaissait assez l'animal pour savoir à quel point ce n'était pas une bonne idée de tenter de le capturer en public. Par contre, le ministre Nathan Suzaku, c'était autre chose. Suzaku c'était l'infâme meneur de rafles qu'elle avait connut à ses débuts. Il était impliqué dans des meurtres bien malsains d'anciens membres de son camps. Elle ne le portait pas dans son coeur, loin de là, et l'idée de lui faire payer tout ça était plutôt attrayante à ses yeux. Il avait toujours été protégé par ses hommes de mains, mais cette fois ci elles allaient faire en sorte de l'isoler afin de l'attraper. Elle était venue avec son informatrice et sa médiatrice Faith. Elle espérait qu'elle était passée entre les mains d'Allison pour avoir un bon camouflage. Elle devait être surement dans le coin, mais elle ne l'avait pas chercher dans l'immédiat, afin de ne pas paraître louche. Elle prit son walkie et la contacta en utilisant un code qu'elle avait mit en place avec elle.

"Agent 422, les tentes sont elles biens montées? (Faith, les filles sont elles dans les parages? sachant que Filles sera toujours remplacées par tentes) Notre patron est dans le coin si tu veux lui demander un truc (Suzaku est pas loin, commence une approche)"

Elle avait repéré Axelle déguisée en foraine avec de grande lunettes rose et un air extravagant. Elle amusait la foule mais elle n'était pas loin, observant tout ce qui se passait autour d'elle, notamment les va et viens des policiers. Allison et Aiko étaient également déguisées en agent de sécurité, Aiko ayant réussis à s'infiltrer auprès des machinistes et ingénieurs de son. Elle était purement capable de foutre un grand bazar dans la foire, quitte à couper tout le courant et à créer la panique générale. Il y avait des flics qui entouraient Suzaku, et l'idée principale était de les éloignés. Pour cela c'était Maria et Ana, deux recrues trés douées pour jouer la comédie, qui s'en chargeront. Se faisant passer pour des chanteuses, elles furent mises au programme pour égayer la foire. Mais elles avaient surtout un rôle très important: éloignés les policiers de Suzaku. Dans les coulisses, alors qu'elles s'habillaient, elles commencèrent à crier, à s'arracher les cheveux, se "disputant" pour passer en premier sur scène

"NON SALE TEIGNE!! JE PASSERAI EN PREMIER!!"

"DEGAGE SALE BLONDE DELAVEE! JE SUIS EN PREMIER SUR LA LISTE!!"

Elles criaient si fort qu'un pauvre agent de sécurité vint chercher de l'aide auprès de la police.

"Vite! Je vous en prie, les stars Maiko Ichihara et Dania sont en train de se battre! Il faut intervenir!"

Ishtar souriait intérieurement, elle espérait que le plus gros de la police qui entourent Suzaku, accourent auprès des "stars" afin qu'elle et Faith commencent leur approche. Elle avait prit soin d'expliqué tout le plan en détail à Faith, afin qu'elle ne soit pas prise au dépourvue face aux évènements qui allaient se produire. Elle avait trouvé que la dispute de starlettes était une bonne idée. Elle voulait à tout prix éviter qu'aucune des filles ne soient arrêtés. Déguisées en starlettes, les policiers allaient sans doute les calmer, mais pas les mettre en taule. La chef des furies avait tout prévue à l'avance: l'infiltration des filles dans leur postes, la diversion, et bientôt la capture du ministre qui se fera le plus rapidement possible...Tout devait être parfait. Levant les yeux au ciel, elle se demandait si elle n'était pas en train de devenir comme Mello, perfectionniste. Il ne lui manquait plus que la tablette de chocolat. Chassant cette idée de son esprit, elle reprit contact avec Faith avec son walkie

" Il y a du grabuge, il est tant d'accélérer..."

(Faith j'espère que ce post te convient, dis moi si il y a un soucis et je le corrigerai :) )


Dernière édition par Aranel le Lun 16 Sep - 20:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyLun 16 Sep - 19:50

Un seul mot martelait l’intérieur du crâne de Faith : Excès.

Tout ici n’était qu’excès, depuis le bruit ambiant, comme un bourdonnement continu qu’elle avait du mal à supporter et qui lui provoquait les prémices d’un mal crâne (chose qu’elle redoutait assez, surtout dans l’instant présent où il valait mieux qu’elle soit plutôt attentive) jusqu’aux apparences des personnes qu’elle avait croisées, vêtues de couleurs un peu trop éclatante pour elle.

Elle-même n’avait eu que très rapidement le temps de passer entre les mains d’Allison, qui l’avait obligée à porter quelque chose d’un peu plus neutre que son habituel accoutrement soi-disant trop sombre pour qu’elle se mêle à la foule. Il était plus important que les autres filles soit méconnaissables, et elle était passée à la fin. De toute façon, les considérations physiques ne l’intéressaient pas vraiment. Elle préférait s’en tenir à observer, se taire et baisser la tête, histoire qu’on ne la remarque pas trop, et cela elle savait bien le faire.

En attendant, elle se trouvait dans les coulisses, en train de circuler du pas de celle qui sait où elle va au milieu des tentures et des ouvriers réquisitionnés pour l’occasion ; les filles et elle avaient des agents à éloigner, une foule à occuper et, plus stressant, un ministre à capturer. Rien que ça.

Cependant c’était pour la bonne cause et Faith était déterminée. Une de ses capacités les plus certaines était de s’imaginer une rancune personnelle contre les personnes qu’elle détestait à l’origine uniquement pour ce qu’elles représentaient –en l’occurrence, Suzaku devenait à ses yeux toute l’oppression de la liberté d’expression qui n’existait plus et, par extension, la pression constante qu’exerçait le gouvernement sur les hommes.

Du coin de l’œil elle repéra Maria et Ana, puis Aiko et Allison, mais ne vit ni Axelle ni Ishtar. Ce qui en soi n’était pas surprenant, et aurait plutôt eu tendance à lui indiquer que pour le moment tout allait bien. Quand elle reçut le message d’Ishtar dans son oreillette, elle confirma en marmonnant entre ses dents :

« Tente bien montées. Je vais dire bonjour au patron, j’en ai pour un instant. »

Elle fit un petit signe de menton aux starlettes, qui commencèrent aussitôt leur crêpage de chignon organisé, puis s’éloigna à grand pas sans leur jeter un regard de plus. Le reste ne dépendait plus d’elle et il fallait qu’elle fasse vite.

Les cheveux en rideau de chaque côté de son visage, elle observait froidement. Elle était en quête d’une cible, fût-elle un ministre, et elle n’avait plus le temps de se payer le luxe de stresser ou d’angoisser. Elle n’avait jamais vu Suzaku autrement qu’en image mais il ne fut pas difficile à repérer et elle le vit près de la scène, en train de parler dans un micro, à l’instant où Ishtar la pressait d’accélérer. Elle marcha droit vers lui en longeant un échafaudage. Il avait l’air légèrement perturbé, ses mains tremblaient de ce qu’elle pouvait en voir, ce qui allait arranger ses affaires. Elle se glissa dans son dos, trop proche de lui pour pouvoir répondre immédiatement à sa chef sans se faire repérer et sortit discrètement l’arme qu’on lui avait fournie pour l’occasion. Elle songea tout de même qu’il devait être particulièrement sur les nerfs pour ne pas avoir remarqué son approche, mais décida de ne pas d’appesantir, situation d’urgence oblige. Elle lui flanqua donc son flingue contre les côtes sans états d’âme.

« Surtout vous vous taisez et vous restez calme, sinon vous vous retrouvez avec quelques morceaux de chair en moins. Vous en faites pas, je tirerais même si ça doit faire du bruit, c’est pas ça mon problème. »

Puis elle s’adressa à Ishtar avec son oreillette :

« Le patron aimerait bien te dire bonjour aussi, où est-ce qu’il peut te retrouver ? »

A présent elle espérait surtout qu’il n’aurait pas la présence d’esprit de réagir de quelque manière que ce soit. Personnellement, se prendre une balle ne lui faisait pas grand-chose tant qu’elle avait eu l’impression d’avoir été utile, elle accordait assez peu de valeur à sa vie, mais elle n’aurait pas aimé qu’il fasse tout capoter alors que tant de personnes s’étaient mobilisées.
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyLun 16 Sep - 20:58

Que s'est-il passé à l'arrière des coulisses ?


Pendant que Asahi Kure fait son petit discours, Nathan S. Suzaku est sagement, derrière, en train de tripoter son talkie-walkie. Il est nerveux car il vient d'entendre d'Arashi Darkwood lui-même que Lady Illness, patronne du Cavalier Noir, vient d'être arrêtée. Une jeune fille déguisée en policier demande à Suzaku ses papiers, ne sachant pas qui il est vraiment.
Un peu plus loin, un homme du cirque pique un talkie-walkie et écoute tout ce qu'il se passe. Il se cache quelque part vers les cages.
Pendant ce temps, les rebelles ont prévu un plan : il s'agit de l'enlèvement du ministre de la censure. Pendant qu'une diversion est réalisée, Faith Reed se rapproche de lui et lui met un pistolet contre les côtes.

Alors...petits amis...comment tout cela va-t-il évoluer ?
Les policiers sont partis gérés le crêpage de chignon des deux starlettes, d'autres en renfort pour gérer la foule de devant qui fait des siennes.
Vous entendez quelques cris et voix manifestant leur indignation qui viennent de devant.

Ce qu'il se passe en plus ?
Un sale cabot va emmerder Mordred dans sa cachette.
Arashi annonce dans le talkie l'arrestation de plusieurs noms supplémentaires.
Des policiers reviennent en arrière afin de ne pas laisser Suzaku sans surveillance. Ce serait un comble. Les rebelles ont intérêt à être discrets.

Concrètement : vous postez dans l'ordre où vous avez posté le premier tour.
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyLun 16 Sep - 23:18

Ses papiers ? Ce qu'il faisait dans le coin ? Il était ministre, bien évidemment. Cette fille ne savait-elle donc même pas cela ? Il n'en fallut pas plus à Suzaku pour toiser Noa d'un regard méprisant. Oh, il se souvenait toujours de l'erreur « Illness », et, après l'inauguration, il courrait le plus vite possible aux sous-sols pour tenter de la délivrer, elle, l'objet de ses pensées. Ses mains en tremblaient, il paraissait plus blanc que d'habitude, ses cheveux lui collait au visage, il avait l'impression que bientôt, il chancèlerait. Il ouvrit la bouche pour tenter de répondre à Noa avec la verve qui le caractérisait, mais son attention fut attirée en premier par la voix d'Arashi qui continuait de résonner dans sa tête. Il ne savait pas comment Kure faisait pour animer tout cela, avec la voix de cet homme si malsain qu'il lui donnait envie de vomir.

Trois personnes de plus avaient été arrêtées. Tout cela s'était déroulé sans grabuge, tranquillement. Si facile que c'en était presque inquiétant. À croire que ces gens, ces hommes se pensaient en sécurité derrière leurs petits pare-feux alors que la milice de Suzaku avait réussi depuis longtemps à repérer le moindre de leurs mails suspects et, qu'en collaboration avec lui, Darkwood avait personnellement fait parlé des prisonniers et récupéré des noms. Quelques uns.

« Suzaku. Suzaku Nathan. Je suis le ministre de la censure, vous devriez le savoir. Pas besoin de papiers, ne soyez pas ridicule. Restez à côté, on ne sait jamais. »

S'il l'avait regardé dans les yeux, s'il avait regardé ses vêtements, vu son visage, il aurait peut-être su qu'elle ne faisait pas partie de ses troupes. Et même si...Suzaku ne connaissait pas ses hommes. Il savait qu'ils étaient autour, mais qui ils étaient, ce qu'ils faisaient, Suzaku ne le savait pas, et ce n'était pas son job. Lui, il était là pour faire le relais, et en cas de grabuge, il avait bien quelques hommes pouvant lui tenir compagnie...comme cette fille, il le supposait. Le ministre soupira et son attention fut détournée de Noa lorsqu'il entendit des cris, un peu plus loin. Il vit deux filles en train de se battre et soupira, indiquant du doigt ces personnes aux policiers qui étaient avec lui. Suzaku était quelqu'un qui n'avait pas de pitié, au travail. Si ces personnes interrompaient ou causaient des problèmes au gouvernement, les conséquences médiatiques allaient être grave.

« Foutez-moi tout ça au commissariat. Papiers, noms, tout ça. Qu'elles comprennent que ce n'est pas le moment de foutre le boxon. »

Il regardait vaguement les filles qui se trouvaient dans le coin : elles avaient l'air d'honnêtes employés du cirque, pas vraiment de soucis à se faire. Il avait le pouce sur le bouton du talkie, prêt à causer dès que Arashi lui demanderait, lorsque...lorsqu'il sentit quelque chose de dur contre ses côtes. Derrière. Suzaku esquissa une grimace, entendant une voix féminine le dissuader de bouger, au risque de perdre la vie. Et voilà, comment avaient-ils pu être aussi idiots ? Il jeta un coup d'oeil à Noa qui se trouvait à côté de lui, lui faisant signe de maîtriser rapidement la rebelle et appuya sur le bouton du talkie. Il ne valait sans doute mieux pas qu'il parle, mais Faith ne pourrait pas le voir doigt appuyé sur ce fichu bouton. Et puis même. Elle ne tirerait pas, il était mieux vivant, en bon otage.

« Retirez ce pistolet de mes côtes. J'aime mieux vous prévenir du fait que vous ne pourrez pas sortir de là. Des policiers vont revenir. Vous n'allez pas tirer. Je suis un meilleur otage vivant. »

Sa voix n'avait pas flanché. Il restait neutre, une vraie statue sans aucune émotion sur son visage de marbre. Personne n'observant la scène à quelques mètres n'aurait pu deviner qu'il était en réalité en train de jouer sa vie...et pourtant ! D'un regard, il fit signe à Noa de ne pas faire attention à la menace, de foncer sur Faith.
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyMer 18 Sep - 21:07

J'écoute ce qui se passe dans l'oreillette avec attention. Il y a beaucoup de voix dedans, je suppose que tous les appareils sont connectés ensemble. Je sais pas trop comment j'ai fait mais j'ai mis le mien en mode « écoute » en tout cas. Et j'entends non seulement ce que disent les gens dedans, mais aussi vaguement ce qui se passe autour. Il y a en premier une voix d'homme, puis des voix de femme, plein. J'entends une keuf parler de contrôle d'identité, mais aussi des cris, et en dernier, le plus terrifiant : une histoire de menace et de pistolet. L'homme a l'air de parler à quelqu'un présent à coté de lui, quelqu'un qui veut le prendre en otage. Je fronce les sourcils, perplexe. Il me manque le contexte.

Mais je n'ai pas le temps de réfléchir à la question. Un chien se dirige vers moi. Rien d'exceptionnel dans une foire avec une foule pas loin tu me diras, mais celui ci est bizarre. Il marche bizarrement, titube un peu même. Il n'a pas le langage corporel classique d'un clébard, la queue entre les jambes, les oreilles basses, les yeux à moitié fermés. Et il... se chie dessus ?! En marchant, comme ça, il a juste de la merde plein l'arrière-train. Il a l'air de se diriger vers moi, seul humain présent dans le périmètre, et je le regarde approcher de moi sans trop savoir quoi faire.
Une fois à ma portée, le chien se jette sur moi pour me mordre sauvagement à la jambe.

L'oreillette toujours sur moi, je me jette par terre pour fuir, aveuglé par la douleur. Je lui mets un violent coup de pied dans le museau, mais ça le rend fou furieux et je vois des crocs brillantes s'approcher à toute vitesse de mon visage. J'interpose mon avant bras entre la mort et moi, et je ressens instantanément une explosion de souffrance dans tout le membre. Les crocs n'avaient aucun mal à traverser le tissu de mes fringues, et je te parle même pas de la peau. Lorsque le chien se mit à secouer la tête, la douleur atteint un tel paroxysme que, je ne sais comment, je me suis brutalement redressé pour tomber de tout mon poids sur l'animal afin de l'immobiliser... définitivement. Ce n'était pas un très gros chien, un genre de berger, une vingtaine de kilos peut être. J'ai l'avantage d'être plus lourd que lui, mais lui il a plus de stabilité sur ses pattes – parce qu'il en a quatre – et de longues dents. C'est pas avec mes petites quenottes de singe bouffeur de fruit que je vais le tuer. Je mise plutôt sur l'étranglement. Mais en fait non. Le problème c'est que la bestiole me laisse pas la choper à la gorge des deux mains. Elle se débat comme... j'ai pas de comparaison qui me vient en tête là, comme quelque chose très fermement décidé à me tuer, mettons. J'essaye de l'assommer sur le sol, mais ça a l'air de la rendre encore plus furieuse.

Finalement je l'égorge d'un coup de griffe. Non ! Avec ma main ! Avec des griffes ! Je secoue le poignet, mes griffes sont des doigts. Une main, j'ai une putain de main au bout du bras c'est comme ça que ça doit être. Avec des doigts. De la peau rose, quelques poils sur les premières phalanges. Une main. Je cligne des yeux stupidement, tremblant de douleur et de peur, en fixant ma main belle et bien humaine pendant qu'un chien meurt en gargouillant sur mes genoux. Il m'a mordu plusieurs fois à la jambe et au bras. J'ai du sang sur mon pull et mon futal. On va me poser des questions. Une journée qui promettait d'être si normale ! J'enlève mon pull et je m'en sers pour éponger le sang sur moi, celui du chien et le mien. Je m'inquiète pas de mourir ou une connerie du genre, je suis pas si blessé que ça. Ce dont j'ai peur, c'est que quelqu'un ait l'idée stupide d'aller me chercher un médecin. C'est ma hantise : me blesser et qu'on m'emmène à l'hosto. Les toubibs seraient surpris de m'examiner un peu plus attentivement... je suis plus comme qui dirait dans leur domaine de compétence. Je ne suis pas humain.

Je pousse le chien mort sous une estrade, en espérant qu'on mette la main dessus dans très, très longtemps, quand je serais plus là. Mais qu'est ce que je vais faire de moi même maintenant ? Je saigne, j'ai mal, il faut que je m'éloigne, n'importe où. Je me lève et je titube pour me casser de là, l'oreillette encore sur ma tête.
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyJeu 19 Sep - 12:40

Le ministre de la censure, rien que ça ? Décidément, elle bat des records Noa, elle a l'art de trouver la personne qui faut au mauvais moment. Un ministre, autrement dit dans un langage qui a plus d'importance pour elle, une personne protégée par un nombre assez impressionnant de policiers. Et elle est seule. Elle n'est pas assez bête pour croire qu'elle va pouvoir le tuer, et s'en aller sans avoir de problème. Elle le regarde. Est-il du genre à crier quand on le torture ? Oui, comme tout le monde. Il n'a pas trop la tête du gros masochiste qui supplie les femmes de le fouetter dans un bordel. Elle se retient de soupirer, c'est le genre de comportement louche quand on fait partie de la si corrompue police de Kira. Finalement, elle se féliciterait presque d'avoir eu cette idée. Bon, elle a du mal à comprendre comment il a pu la croire. Cet homme est tellement crédule, c'est hallucinant qu'on ait pu lui donner un poste aussi important que celui de ministre alors qu'il n'est même pas capable de remarquer qu'avec ses dix-sept et sa tenue inappropriée, elle ne peut pas être policière. Alors, elle profite, elle joue le jeu. Elle ne sait pas trop où ça va la mener en fait, elle espère juste que ça servira à quelque chose. En tout cas, elle se doute que ça aura plus d'avantage que de lui faire remarquer que eh oh, je suis une criminelle moi connard. Non, elle a mûri Noa. Elle s'est rendu compte que ce n'est pas en fonçant la tête la première dans chaque possibilité de meurtre qu'elle arriva à quelque chose.

« Excusez-moi Monsieur, je vous avais pas remis. »

Elle essaye de faire une phrase correcte, de bien parler. Elle est vulgaire Noa, elle n'a plus l'habitude. Mais elle est contente. Rester à côté de lui, en voilà une bonne idée. Elle le tuerait plus tard, quand elle aurait à trouver des informations à la source. Ce n'est pas toujours évident de démêler le vrai du faux quand on écoute les conversations cachées dans les bas-fonds. Là, elle sera aux premières loges, elle en est persuadée. Parce que bon, elle n'est pas si stupide qu'elle en donne l'air Noa. Elle se rend bien compte que s'il est là, c'est pour une bonne raison. Elle voit l'oreillette, preuve qu'il est en contact avec ses si répugnants collègues. Alors, elle n'a pas à faire de faux pas, elle n'est pas sûre de s'en sortir vivante sinon. Elle rêvasse alors qu'il donne des ordres. Elle devrait plutôt penser à chercher une solution, un plan mais ça n'avait jamais été son point fort. Elle est du genre à préférer attendre que les choses se passent, à agir sans réfléchir à l'instant où elle le peut. Ce n'est pas malin, elle n'arrivera jamais à rien comme ça, sauf à foutre un peu le bordel. Finalement, peut-être que ça lui suffit. On ne s'attaque pas seule à une grande cause dans l'espoir de réellement la changer alors que la Rébellion est organisée. Elle est juste là pour embêter les pros-Kira, et ça lui suffit.

Elle ne s'attendait pas à ça. En même temps, elle ne connaissait pas l'existence de cet homme avant de le rencontrer quelques minutes auparavant alors comment aurait-elle pu croire qu'il y aurait une attaque sur sa personne. Si elle avait su, peut-être qu'elle n'aurait pas agi, qu'elle ne serait pas venu le voir. Mais c'est trop tard. Elle regarde rapidement la fille qui le menace d'un pistolet. Elle n'est pas forcément plus âgée qu'elle, ça lui fait bizarre. Elle regarde l'arme, elle déteste les armes à feu, encore plus depuis sa rencontre avec cette femme blonde. Elle pourrait partir, laisser Nathan aux mains de cette fille. Après tout, elle n'est pas policière, elle préférerait le voir mort que vivant comme tous les membres du gouvernement. Mais voilà, Nathan c'était sa future victime, la personne qu'elle avait prévu de torturer à la fin de la journée. Son futur mort à elle et rien qu'à elle. C'était un peu comme une propriété privée. Et puis, il y avait cette phrase. Bien sûr qu'il faisait un meilleur otage vivant, ça pourrait même être utile aux résistants. Seulement, quelque chose la gênait. Elle n'avait aucune envie de le laisser partir. Oui, Noa s’ennuie. Foutre la merde chez les pros-Kira ne lui suffit plus, il faut qu'elle se mette à emmerder la Rébellion. En même temps, s'ils étaient un peu plus doués et qu'ils avaient déjà tué Kira, elle n'en serait pas là.

Si en plus, le ministre – son supérieur sur le coup, vu qu'elle n'était qu'une simple policière – lui disait de foncer sur la blondasse, elle n'allait pas s'en priver. Actes irréfléchis, bonjour. Elle sort son couteau pour le lancer au niveau de l'épaule de la jeune fille. Parce que Nathan voudrait sûrement l'interroger, il ne faut pas la tuer. Ça devait sûrement être comme ça que fonctionnait la police. Il ne fallait pas déconner. Elle se rapproche rapidement. Elle n'a pas eu le temps de voir si son couteau a atteint sa cible. Il faut dire qu'elle la manque souvent, surtout quand elle est défoncée. Mais là, elle est clean. Le problème c'est qu'elle tremble à cause du mélange entre le manque, l'empressement et le bonheur d'être là. C'est bizarre. Elle lui donne un coup de pied dans le genou.

« Police de Kira, arrêtez. Laissez le ministre tranquille. »

Elle se retient d'éclater de rire. Non vraiment, elle n'aurait jamais imaginé sortir une connerie pareille un jour.
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptySam 28 Sep - 3:53

Le signal était lancé. Elle commençait à se rapprocher de la cible. Seulement elle sentait que la situation n'allait pas être si évidente. Cela grouillait de partout. En s'élançant vers l'endroit ou se trouvait Faith elle tomba sur un homme qui semblait blessé. Elle s'en approcha à la hâte. Il avait l'air étrange et on aurait dit qu'il venait de se faire mordre. Une idée germa dans sa tête. Elle entrevit Faith au prise d'une policière, qui était en train de lui lancer un couteau. Comme elle refusait obstinément que son plan échoue, elle se mit à réfléchir à vitesse grand "V". Si cet homme étrange était blessé, peut être qu'elle pourrait faire une diversion, le temps de réunir les filles et d'embarquer le ministre. Sortant son walkie, elle fit un appel général

"Je vais utiliser un cable (diversion), occupez vous des problèmes aux alentours"

Il y avait plein de flics dans les environs, les filles allaient avoir du taf. Elle devait se concentrer sur le ministre, Faith et sur cette femme.
Par la suite, elle se rapprocha de l'homme. L'important était de lui expliquer rapidement ce qui allait se produire. Peut être n'était il qu'un simple citoyen, mais elle ne voulait pas non plus trop brusqué cet homme blessé. Bien qu'il allait être brusqué, cela allait de soit, elle n'avait pas non plus dix ans pour lui expliquer qui elle était et tout le tralala. Rapprochant son visage nouvellement japonisant de cet homme, elle s'exprima a voix basse et lui dit:

"Monsieur, venez, écoutez moi, je vais vous aider, mais en échange j'aurais besoin que vous jouez la comédie"

Sans plus d'explication, elle l'attrapa par le bras, et le tira vers la scène qui se déroulait entre le ministre, la policière et Faith

"J'ai un civil en otage! Pas un geste ou je le descend!"


Elle lança un regard sur Faith. Elle espérait qu'elle n'était pas blessée, elle avait juste entraperçue cette fille lui lancer un couteau. Profitant du trouble qu'elle aurait put occasionné elle sortit une arme de sa sacoche et le pointa sur la personne qu'elle jugea la plus dangereuse sur l'instant: la policière. Elle tira, serrant de son bras libre son emprise sur le pauvre type blessé. Elle était sous l'emprise de l'adrénaline pure.  Elle se rapprocha de tout ce beau monde en les menaçant toujours de son flingue. Pour le coup, elle ne voulait tuer personne, et encore moins le ministre qui était une monnaie d'échange. Même cette policière, elle n'avait pas envie de la tuer. C'est pour cela qu'elle avait visé l'épaule. Contrairement à Mello, elle évitait les morts dès que c'était possible, surtout dans ces évènements comme le festival. D'une part, Ishtar avait souvenir amer de sa période en tant qu'assassin personnel du blondin. De ce fait, maintenant qu'elle ne l'avait plus directement sur le dos, elle faisait à sa méthode. La menace certes, les blessures certes, mais la mort, pas toujours. Il n'y avait que deux personnes qu'elle voulait descendre à tout prix: Arashi Darkwood et Kira. Les autres n'étaient que des pions, de pauvres gens qui se sont fait endoctrinés, ou des profiteurs avides. Certains méritaient peut être la mort, mais cela ne sera pas toujours de son fait. D'autre part, tuer quelqu'un dans ce festival ne fera qu'accroître la mauvaise image véhiculée par le gouvernement des rebelles. Son but était également de toucher le peuple à leur cause, et tuer quelqu'un lors d'un tel évènement ne serait que peu profitable.

"Faith! Commence a embarquer le ministre!"

Ne lâchant pas sa garde, la chef des Furies surveillait particulièrement la jeune femme. Elle se demandait comment gérait les filles. Pour l'instant elle devait embarquer Suzaku coûte que coûte. Elle rêvait de le torturer mentalement, de lui énumérer tous les gens morts à cause de ses hommes. Il faisait partie des pions misérables de Kira, qui exécutaient béatement les ordres sans se salir les mains. Même si l'envie de le tuer n'était pas aussi forte que pour Arashi, il était de ces cloportes qui méritaient un châtiment exemplaire.


(dsl du retard et du fait que c'est moins long que d'habitude ToT)
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyLun 30 Sep - 23:20

La situation était en train de lui échapper. Il y avait trop de paramètres en même temps à gérer, elle n’allait pas s’en sortir comme ça.

Déjà, Suzaku n’était pas complètement stupide, et il n’avait apparemment pas l’intention de paniquer. Il lui expliqua très calmement que de toutes façons elle ne tirerait pas ; il n’avais sans doute pas songé qu’elle n’était pas obligée de le tuer en lui tirant dessus, elle pouvait juste viser les endroits non vitaux. Malgré tout ça restait une solution de dernier recours, d’abord parce que Mello n’aimerait sûrement pas qu’on lui abime son ministre, et puis parce que malgré tout faire mal n’était pas sa priorité, malgré la rancune qu’elle pouvait avoir contre tout représentant du gouvernement de Kira.

Et puis une flic s’en est mêlé. Il ne manquait plus que ça. Une flic aux drôles de méthodes d’ailleurs, d’habitude ils ne mitraillent pas les gens avec des couteaux comme ça.  

Celui que celle-ci lança sur Faith aurait pu lui transpercer l’épaule ; il ne laissa qu’une longue estafilade, que Faith espéra peu profonde. Ca faisait mal, mais elle n’avait pas le temps de s’attarder dessus.

Heureusement, Ishtar intervint et lui dit qu’elle allait lancer une diversion, au moment où elle se recevait un coup de pied dans le genou. Elle dut serrer les dents, elle avait trop de choses à penser. Tant pis pour les dommages collatéraux, elle balança un coup avec la crosse du pistolet dans le crâne du ministre, juste assez fort pour détourner son attentions quelques instants, et elle tira dans la direction de la policière. Elle la rata bien entendu, elle espérait juste avoir convaincu son otage qu’elle n’hésiterait pas s’il fallait qu’elle appuie sur la gâchette. Elle était énervée, elle n’aurait peut-être pas dû faire du bruit mais maintenant de toute façon il y avait déjà beaucoup trop de monde qui s’était rendu compte de ce qu’il se passait.

L’attention des policiers se détourna d’elle un instant cependant, assez pour qu’elle ait le temps de jeter un coup d’œil circulaire autour d’elle et de constater avec lassitude que Suzaku tenait un talkie dans sa main. L’enfoiré, c’était pour ça qu’ils s’étaient fait repérer aussi vite.

Elle remit son arme contre les côtes de sa prise qu’elle ne comptait sûrement pas lâcher.

« Lâchez votre machin. Avec lequel vous communiquez là, lâchez-le tout de suite. Je vous donne dix secondes, ou je vous tire dans l’épaule. »

La policière maintenant, il fallait qu’elle trouve un moyen que la policière leur fiche la paix, si le coup de feu n’avait pas suffi. Ses neurones étaient en train de tourner à toute allure quand elle entendit un second coup de feu, puis Ishtar lui crier de s’occuper de Suzaku, elle la vit avec un pauvre type qu’elle tenait comme otage et la remercia intérieurement de cette diversion providentielle.

Puis sans plus réfléchir, elle poussa le ministre devant elle, toujours en le tenant sous son arme, et prit le plus rapidement qu’elle pouvait la direction du camion où l’attendaient d’autres rebelles prêts à bondir sur Suzaku. Ce n’était pas très facile, car l’autre était étonnamment peu prompt à se faire enlever, mais elle n’avait guère le choix et elle tenta d’aller du plus vite qu’elle pouvait, en espérant que les filles retiendraient un peu les flics.

« Avance, toi ! » pestait-elle entre ses dents.

Elle avait mal à l’épaule, s’inquiétait du bien-fondé de ce qu’elle était en train de faire, se demandait si tout ceci n’était pas un peu trop précipité, se demandait si Ishtar et les filles allaient tenir, et lui il n’y mettait pas du sien en plus.
Heureusement les gens n’osaient pas trop s’approcher d’elle, bien qu’elle tentât de passer sinon inaperçue du moins pas en grande pompe. Il faut croire qu’ils tenaient malgré tout à leur ministre et que le voir pris en otage les dissuadaient d’intervenir.

Enfin elle vit la camionnette, ouverte avec des gens alertes à l’intérieur, elle se sentit soulagée. Sans autre forme de procès elle poussa le ministre à l’intérieur.
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyMar 1 Oct - 16:18

Résumé de l'action

Depuis la dernière fois, il s'en est passé, des choses...

Suzaku, le ministre, s'est donc vu menacé d'un revolver, comptant sur la protection d'une policière qu'il n'a que très vaguement regardé, et qui est Noa, une criminelle notoirement recherchée. Malin, il lança un appel à l'aide au travers du talkie, signalant ce qu'il se passait.
L'appel fut entendu par ses différents collègues pro-Kiras, à l'avant de la scène : tout d'abord par Kure, mais aussi par Cliodna qui fit une intervention remarquée et par Fate Harlaown, qui envoya des troupes de renfort à l'arrière de la scène.
Noa lance un couteau sur Faith Reed, mais il semble qu'elle la loupe. Par la même occasion, Aranel, une étrange femme, fait diversion en prenant en otage ce civil au bras blessé, hurlant qu'il s'agit d'un préfet.
Faith profite de cela pour faire avancer Suzaku, le menaçant toujours, et l'amène dans une camionnette...
L'intrigue semble presque scellée, mais peut-être y trouverez-vous encore des rencontres qui sauront vous marquer ?

Ce qu'il se passe concrètement :

Niveau bruit. À part si vous avez une liaison avec une personne qui se trouve devant, vous ne savez pas que le Chat de Cheshire se moque de Suzaku, par contre, vous entendez la musique idiote qu'il a mis en boucle.

Une fois Suzaku mis dans la camionnette, des policiers accourent. Notons que sous les ordres de Suzaku, certains d'entre eux ont déjà arrêté les deux idiotes qui jouaient les starlettes pour faire diversion. Aranel a attention à faire sacrément gaffe, parce qu'ils sont entourés, et pas franchement de bonne humeur.
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Nathan S. Suzaku
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyMar 1 Oct - 16:21

Suzaku se sentait mal, très mal. Peut-être était-ce à cause des cinq dolipranes qu'il avait pris avant de venir ici. Sans doute parce qu'il était malade, et qu'en prime, il était menacé par une terroriste qui le menaçait de le tuer. À l'extérieur, il demeurait complètement hermétique, la bouche close, le doigt juste posé sur le talkie-walkie, écoutant ce qu'il se passait...mais il avait du mal à comprendre les conversations, le ministre. Tout d'abord parce qu'il était totalement bouleversé par ce qu'il s'était passé avec Illness, ensuite parce qu'il ne s'attendait pas à cette situation.

La policière lança le poignard en direction de Faith mais la loupa. À la suite de cela, il put entendre l'arme de la terroriste résonner – dans le vide apparemment, puisqu'elle loupa sa cible – et Suzaku voulut profiter de ce moment pour prendre ses jambes à son cou et rejoindre les troupes de renfort qui étaient sur le point d'arriver...Manque de chance, cela ne se passa pas comme cela, et déjà, Faith appuyait encore le canon de son arme sur son épaule. Il savait qu'elle n'hésiterait pas à tirer, comme il savait que tirer sur cet endroit du corps humain ne le tuerait probablement pas. Il ne voulait pas tenter le diable, il se savait déjà malade alors il fit ce qu'elle ordonnait et, l'air le plus calme au monde, enleva l'oreillette, et jeta le talkie-walkie par terre. Il le regarda avec un air presque triste, sentant que Faith voulait le faire avancer vers la camionnette qui était garée là-bas...

« Vous n'êtes qu'une terroriste, ne comptez pas sur la mansuétude de Kira ! Votre visage circulera demain sur tous les journaux, cela, vous pouvez y compter ! »

Attendez, il était un otage, ils n'allaient tout de même pas l'embarquer ! Il avait des choses à faire, au bureau, délivrer Illness en premier, par exemple ! Si il ne la délivrait pas avant que les hommes d'Arashi Darkwood interviennent et lui posent des questions, il ne voulait même pas imaginer quel serait son état...et les négociations polies avec le Cavalier Noir, totalement anéanties ! À cause d'un moment de faiblesse, il avait réduit au néant des années et des années de travail...c'était ce à quoi il pensait, tandis que Faith Reed le tirait vers la camionnette et que lui, en bon pro-Kira qu'il était, tentait de la freiner un maximum.

Il avait l'impression d'entendre une étrange musique venir du devant de la scène, comme si le diable se jouait de lui et rendait cette scène tragi-comique, et, finalement, contre son gré, il finit par buter la camionnette. Renversé, déséquilibré, il buta sur l'ouverture et des collègues de Faith s'emparèrent de lui, le firent rentrer en intégralité dans la voiture. Ni une, ni deux, ils s'empressèrent de saisir de toutes parts ce grand corps qui n'arrêtait pas de se débattre, poussant des cris à peines dignes d'un ministre en exercice. Le visage de Suzaku n'était, cette fois-ci, plus du tout hermétique : il exprimait la peur que pouvait avoir cet homme face à l'inconnu, face à cette capture qu'il n'avait pas prévue et surtout, face à la possibilité d'affronter ceux qui étaient leurs seuls ennemis connus, à l'ordre du jour.

Avant de se faire assommer, il pensa de nouveau à Illness, s'excusa mentalement envers elle pour ne rien pouvoir faire. Il songea également à Fate Harlaown, se demandant si, oui ou non, il pourrait être présent le jour où elle tendrait ce piège amical au dénommé Hadès...tous deux avaient si bien travaillé par correspondance pour annihiler cette partie de la résistance, pour une fois qu'ils tenaient un chef, et surtout un de ses points faibles, c'était lui qui ne pouvait pas se rendre au rendez-vous et...Suzaku avait peur pour Fate seule...mais avant, qui savait...c'était peut-être lui qui avait organisé son enlèvement, lui qui savait peut-être pour Fate, aidé par le Chat de Cheshire qui avait peut-être cracké les communications de l'intranet.

« Je suis un être humain et j'ai des droits ! »

Il se prit un gros coup de massue sur la tête, et son monde devint tout noir.
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyJeu 3 Oct - 9:49

Je cherche un endroit pour me mettre à l'abri, pour m'enfuir. Ce qui m'inquiète, c'est pas de mourir, c'est que quelqu'un appelle une ambulance. J'ai mal, je sens du sang sourdre des plaies et couler le long de mes membres. Mes vêtements s'en imprègnent doucement. J'en mourrais pas. Quand je me suis enfui du labo, je suis pas mort, quand j'ai dégringolé une fois de mes installations au cirque, j'en suis pas mort non plus, je vois pas pourquoi cette fois j'y passerais. Il devait être malade ce chien, maintenant que j'y repense. Je suis pas expert en chien mais ils attaquent pas comme ça les gens, gratuitement. D'habitude un clébard avant de chiquer ça gronde, ça te tourne autour, ça se jette pas sur toi les oreilles basses sans rien dire avant. En plus il arrêtait pas de se chier dessus. Enfin maintenant il est cané et il faut que je sorte mes miches de là. Faut que j'aille à ma caravane pour nettoyer ça.
Mais on me laisse pas faire.

Une nana me saisit violemment par le bras – celui où j'ai été mordu. Je n'ai pas le temps de me dégager, et elle me tient très fermement en plus. Ça aurait exigé que je me débatte violemment, et j'ai déjà des points noirs de douleur devant les yeux en sentant ses doigts fins presser sur mes plaies. Je me laisse donc traîner sans résister pour ne pas aggraver les dégâts. J'aurais pas dû. La jeune femme me dit rapidement de ne pas m'en faire, qu'elle va m'aider, mais qu'il faut que je joue la comédie. J'ai pas le temps de réfléchir, juste d'avoir l'air stupéfait, et me voilà au centre de l'attention en tant qu'otage de... je sais pas quoi. J'aperçois des armes dans différentes mains. Au milieu de quoi j'ai atterri ? C'est eux qui ont envoyé le chien ? Mais pourquoi moi ?
Sincèrement, j'ai pas tellement besoin de jouer la comédie pour avoir l'air terrifié.

Je doute très sérieusement qu'on soit en train de m'aider, là. Ma ravisseuse tire dans l'épaule d'une nana en face. Il y a des keufs autour, un mec qui se fait traîner... j'ai du mal à suivre les événements, et ils sont incohérents à mes yeux. J'ai déboulé au milieu de quelque chose qui ne me concerne en rien. Je fais juste un otage convaincant. Avec mon expression de lapin pris dans les phares d'une voiture, mes vêtements qui partent en lambeaux là où le chien m'a mordu et le sang qui imprègne de plus en plus mes vêtements, on dirait vraiment qu'on m'a maltraité préalablement. Ça doit donner l'air sérieux à l'affaire, je ne sais pas. Je regarde autour de moi sans vraiment voir ce qui se passe, seulement préoccupé par le bruit de ma propre panique. J'avoue que si on me laissait la possibilité de faire quelque chose, mon premier réflexe ne serait pas de me battre vaillamment ou de concevoir un plan rusé pour m'enfuir, mais plutôt de supplier la nana de remonter sa prise sur mon bras pour arrêter de serrer mes plaies avec ses doigts. Je ne sais même pas si elle le fait exprès, mais j'ai pas très envie de lui poser la question. Elle a un flingue. Je sais que je suis résistant, mais je ne sais pas si je peux pousser le vice jusqu'à me prétendre waterproof des balles dans la tête. Et l'affirmation qu'elle va m'aider plus tard, c'était sans doute une espèce de moquerie dont le sens m'échappe pour l'instant. Parce que j'ai pas l'air très aidé là, j'ai mal et j'ai peur de mourir, c'est des émotions dont on se passerait bien dans la vie.
Bien sûr, il reste l'option que ma nature hybride prenne le pas. Je refuse. Cerné comme ça, au milieu d'un tas de keufs et de terroristes qui embarquent je sais pas qui, ça ne me serait d'aucune utilité. Quelque part, la partie de moi même qui gère tout ça doit bien le sentir, parce que je ne sens rien bouger en moi. Jusque là je ne me suis jamais transformé à un moment où ça aurait pu vraiment me gêner, que ce soit au cirque ou ailleurs. Je prie pour que ça continue.
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyDim 6 Oct - 16:23

C'était l'échec total. Elle regarde avec impuissance le ministre s'en allait, kidnappé par la blonde qu'elle avait d'ailleurs presque manquée. Décidément, ce n'était pas son jour et elle aurait mieux fait de rester couché plutôt que d'essayer de faire quelque chose de constructif de son temps. En plus, du coup, elle n'avait plus de victimes. Elle aurait bien aimé torturer un ministre elle, ça devait être marrant même si de base, ça criait, pleurait et suppliait comme une personne normale. D'un côté, elle s'en voulait. C'est vrai, elle aurait dû mettre plus d'énergie à la tâche et peut-être qu'elle aurait réussi à empêcher tout ça, mais voilà. Noa n'était qu'une criminelle dans le fond, elle ne savait même pas ce qu'elle aurait fait du ministre à part le tuer. Peut-être que là où il allait, il serait utile à des rebelles qui réussiront à obtenir quelque chose de lui. Quand elle pensait qu'elle aurait pu empêcher ça, elle avait envie de sourire connement. Il fallait toujours qu'elle se mette en travers de ce qui était utile Noa, elle était comme ça. Si maintenant, elle se mettait à vraiment embêter la Rébellion, elle ratait vraiment sa vie. À la limite, elle pourrait monter dans le classement du Cavalier Noir vu que ses meurtres ne se contenteraient plus d'être des pro-Kira mais voilà, ça s'éloigne de son but premier, alors elle s'en fiche pas mal.

Elle voit les policiers arrivaient en renfort et arrêtaient les femmes qui avaient fait diversion. En même temps, elles étaient vraiment stupides. Se mettre comme ça, en plein milieu de l'action et espérer sans tirer sans problème. Franchement, elle, si elle devait un jour faire un kidnapping, elle s'y prendrait mieux. Déjà, elle se rapprocherait pas trop de la personne à enlever, elle enverrait quelqu'un le faire à sa place. Elle aimait bien se salir les mains, mais depuis l'épisode avec la blonde dans la vieille ville, elle avait appris à se méfier. Enfin, c'est ce qu'elle avait tendance à croire, jusqu'à ce qu'elle réalise qu'elle était encore plus dans le centre de l'action que ces femmes. D'accord, le ministre avait cru à son histoire de policière habillée en civile mais ceux qui arrivaient aller sûrement vouloir voir son badge et c'est là que tout se compliquait. Comment elle pouvait expliquer qu'elle n'en avait pas ? Bon, elle avait essayé – sans succès – d'aider le ministre mais elle n'était pas sûre que, vu la tournure que venait de prendre les événements, ça pouvait jouer en sa faveur. Il ne lui restait plus qu'à s'enfuir. Elle regarde la camionnette. Bon, elle ne savait pas ce qui se passait de l'autre côté de la scène avec la musique, mais il n'était plus question d'aller voir.

« Le ministre ! Ils enlèvent le ministre ! Police de Kira, attrapons cette camionnette. Vers l'infini et au-delà ! »

Non, pas ça. Pas Disney. Intelligent Noa, très intelligent. Avec ça, elle va totalement passer inaperçu, c'est sûr. Mais elle s'en fiche, elle s'élance vers la camionnette pour donner l'impression qu'elle va essayer de la rattraper, de sauver le ministre dans un dernier geste perdu qui ne réussira pas à cause de son inutilité totalement. Seulement, elle finit par tourner, au mauvais endroit, mais elle ne s'arrête pas. Elle sort de ce merdier en fait, elle n'a pas envie de passer la nuit en prison. Ce serait tout sauf une bonne chose pour elle, surtout si elle se fait reconnaître, là elle est bonne pour... Elle ne sait pas vraiment quoi, et n'a pas trop envie de réfléchir à la question. Elle est bien libre en fait, elle va aller boire un coup dans un bar, fumer une clope ou deux et retrouver toute la drogue qu'elle a laissée chez elle. C'est une bonne soirée qui s'annonce dans le fond. Bon, elle est énervée, elle tuera sûrement le premier qui lui fait une réflexion dans les bas-fonds parce qu'elle en a envie, mais c'est tout.
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MessageSujet: Re: Le jour où le monde s'écroula   Le jour où le monde s'écroula EmptyDim 20 Oct - 18:02

[Ishtar étant momentanément absente, je reprends l'event en mains, après un jet de dé, voilà]

Courrez, courrez, pauvres fous. Pendant que les sifflets retentissent, pendant que les cris fusent, courrez, parce qu'ils arrivent, eux, aux silhouettes hagardes et aux pas certains. Ils ne vous lancent pas de flèches, non, mais ils sont bel et bien armés, de pistolets, de matraques et de talkie walkies.
Ils en ont déjà capturées deux : elles crient, elles plaident leur innocence, mais peu importe, elles vont être amenées dans un commissariat, trimbalées dans un « camp » de manipulation du cerveau, peut-être...on ne sait pas trop où les rebelles capturés vont. Tout ce que l'on sait, c'est qu'ils ne sont pas amenés au même endroit, ce serait trop facile pour les petits malins voulant les délivrer. Sans doute subiront-elles le sort des petits malins, sans doute regretteront-elles leurs insolences une fois qu'elles seraient passées entre les mains poisseuses d'Arashi Darkwood ?

Les protagonistes ont déjà commencé à s'évaporer : Faith Reed a forcé le ministre à monter dans le camion, lequel s'est barré à la vitesse de la lumière, la fausse policière a prétexté avoir quelque chose à faire pour se barrer en courant. Alors, les policiers qui arrivent ont trouvé leur cible : c'est cette femme, elle tient en otage un homme, pas assez bien habillé pour être le préfet qu'elle prétend qu'il est. Ils ne savent pas qui c'est, mais ses habits révèlent sans doute qu'il travaille pour le cirque...un type sans importance qui s'est retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Il sera sans doute relâché sans aucun souci, le plus important étant la femme...qui est-elle ? Pourquoi le ministre de la propagande ? Il ne fait pas partie des principaux acteurs du gouvernement...la résistance le sait-elle ? Le cercle devient plus étroit, les voix fusent, ordonnant à Ishtar de lâcher Mordred.

La femme jette alors quelque chose au sol, ça explose. Un fumigène se répand dans l'air et alors, tous les policiers foncent sur Ishtar. Tous. Les coups commencent à retentir, des cris aussi, mais lorsque la fumée n'est plus...Ishtar non plus, elle paraît s'être enfuie, à peu près comme une héroïne de comics l'aurait fait. Pas d'indice, rien, c'est juste fini.
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