Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Un monde joyeux et mondain

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MessageSujet: Un monde joyeux et mondain    Un monde joyeux et mondain  EmptyMer 4 Sep - 20:36



- Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, regardez-vous bien ? Bienvenue à la plus grande fête du siècle !

Des applaudissements nourris saluèrent le début du discours. Et la ministre de la culture esquissa un sourire rayonnant.

Le gouvernement avait fait pression sur Asahi pour qu'elle soit la plus impeccable possible. Question de caméras, enfin bon, on n'allait pas lui expliquer ça à elle. "Vous passez bien à la caméra, mais faut pas abuser non plus". "Mettez une jolie robe - ou juste une robe, à la rigueur, faites la belle, séduisez le public. Offrez-leur du rêve !". Une discussion de couloir avec Arashi Darkwood lui avait ensuite confirmé ce dont elle se doutait déjà. Ce n'était qu'une diversion.

Elle ne servirait qu'à être là.

- J'espère que vous avez le cœur bien accroché. Les constructeurs, des gens passionnés, ont fait de ce terrain vague un nid à sensations fortes. Vous désirez de la douceur ? Cette allée des cuisines est la plus longue d'Asie ...

Au départ, apprendre cela l'avait vexée. Elle avait même songé à se mettre en colère, genre vraiment. Taper du poing sur la table, tout ça. Quoi, elle ne servait vraiment qu'à faire joli ? Pourquoi ils n'envoyaient pas la ministre des affaires étrangères dans ce cas ?

Et puis, elle avait réfléchi. A tête reposée, dans son bain à la fraise. Maintenant elle sentait la fraise à plein nez, mais surtout, elle s'était fait une raison. Vrai, la faire venir à cette inauguration et la mettre au centre de la scène, c'était défendable : la foire était un événement culturel. Elle était ministre de la culture, pas que du cinéma. Ils auraient pu l'envoyer à l'inauguration d'un musée de la danse contemporaine en caleçons qu'elle y serait allée. Pour la première fois, Asahi se frottait à l'étendue de son domaine d'action. Bon sang, elle était à un poste vachement important, en fait.

- J'aimerais remercier ceux sans qui ce projet n'aurait pas vu le jour. Les chefs de chantiers, les ouvriers eux-mêmes. Applaudissons-les, mes amis ! Lançons-leur nos fleurs, nos confettis et nos soutien-gorges !

Rires, nouvelle vague d'applaudissements. La ministre avait les mains un peu moites sur son micro. Non pas qu'elle montait sur une scène pour la première fois ; on l'y avait invitée à maintes reprises pour la présentation de ses films. Mais là, c'était un peu différent. Elle savait ce qui se passait pendant qu'elle amusait la galerie.

Elle l'amusait peut-être un peu trop. En coulisses, elle capta le regard d'un organisateur peu content de ses paroles. Quoi, pas assez "classe" ? Elle ne correspondait pas à l'image chic qu'ils voulaient donner à la cérémonie ? Pffft. Dire qu'elle faisait des efforts. Ils n'étaient jamais contents au gouvernement !

- Mais voilà que le moment tant attendu approche. Les ciseaux, Ginko ? Le ruban est là, mes chers invités ! Il n'attend plus que de se rompre !

Et Asahi n'attendait plus que de pouvoir enlever cette satanée robe de gala. Son seul atout devait être sa couleur rouge. Ça allait avec ses cheveux - ou alors ça jurait horriblement. Point.

D'une oreille, la jeune femme languissait d'entendre des nouvelles de l'amont. Comment se passaient les opérations ? Forcément, il ne fallait pas s'attendre à un travail en tandem joyeux et familial ; il s'agissait de Darkwood et Suzaku. Les deux mecs les moins marrants de toute l'histoire de la galaxie. Asahi retint un soupir. Où est-ce qu'on l'avait fourrée encore ?

Son oreillette restait désespérément muette. Elle s'approcha du ruban, le ciseau dans les mains.
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Yu

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MessageSujet: Re: Un monde joyeux et mondain    Un monde joyeux et mondain  EmptyJeu 5 Sep - 14:31

Aujourd'hui a lieu un événement qui intéressera grand monde...et dans ''grand monde'', j'inclus également des résistants, des membres du gouvernement et autres civils de marque.
Il m'a fallut deux jours pour calculer les probabilités exactes concernant les activités à but expéditif, exécutif ou encore terroriste. Certes, les activités terroristes sont très rares, mais toujours possibles. Pour l'instant, je suis tombée sur une probabilité particulièrement élevée concernant les activités de rebelles expéditive avec prise d'otage. Peut être renforceront-ils la sécurité pour l'occasion? Mais suis-je bête! Evidemment qu'il vont le renforcer, la ministre de la culture sera aux premières loges.

Je me dois de me préparer à toute éventualités. Pour me rendre à l’événement, j'ai pu obtenir un ticket aux premières loges...de manière peu conventionnelle j'avoue mais il fallait bien que je teste les aptitudes de mon nouvel ordinateur. Je l'ai nommé ''Hope'', cela résume bien ma situation je pense.
Pour éviter les soupçons, j'ai acheté récemment une robe de gala jaune citron ce qui donne assez bien avec mes cheveux blonds (du moins, selon la vendeuse du magasin). J'attache mes cheveux en un grand chignon qui se voulait élaboré. Ce que cela m'inspirait, c'est juste un enchevêtrement incompréhensible de mèches mais c'est pratiquement le même que celui d'un magasine que j'avais feuilleté il y a peu de temps. J'y rajoute des baguettes spécialement conçues pour tenir dans les cheveux, j'aime bien les petites perles bleues qui y sont incrustées. Je rajoute un fard à paupière bleu pour appuyer la couleur des yeux et un eye-liner pour souligner le tout. J'ai du mal à m'adapter à cette robe...elle moule un peu mais c'est déjà trop pour moi. Je la remonte et constate que ma poitrine commence à être quelque peu serrée dans mes soutiens-gorges...c'est gênant, très gênant.

Je me regarde un instant dans le miroir, j'ai du mal à me reconnaître moi même. Je ressemble...à une adulte. En même temps, c'est l'effet recherché mais, sur le coup, c'est presque si ça me choque.

-Well...I'm Upsilon...

Je prends mon nouveau téléphone portable légèrement trafiqué et sort de l'immeuble qui me sert de nouveau chez moi. J'avais appelé un taxi pour ne pas arriver à pied à une cérémonie où je dois passer pour une figure de marque. Pour les dossiers qui ont enregistré mon ticket, je suis Kuroï Sparthina, une étudiante venu des Etats-Unis. Les gens penseront sûrement ''Tiens, une autre gosse de riche'', c'est un petit peu mon cas mais je ne me comporte pas en tant que telle.
Dans le taxi, le conducteur ne semble pas trop attentif à mes traits, c'est important si il se déroule quoi que ce soit et que je suis impliquée dans une quelconque affaire.

-A l'inauguration s'il vous plaît.

Inutile de lui préciser où cela se déroule, cela fait plus d'une semaine que l'on en parle dans tout les journaux.
Après une demi-heure de trajet, le taxi s'arrête devant le parc à proximité des festivités. Je règle la note et descend pour me diriger vers la file des personnes avec ticket, ce qui me permet d'éviter plus de deux heures de file vu le monde qui attend patiemment.
Je me trouve au second rang, juste en face de la ministre de la culture qui affirme nous convier à ''la grande fête du siècle''. Je prends discrètement une photo de la ministre pour la répertorier à l'avenir dans mes fichiers au cas où j'aurais à la rencontrer de manière purement fortuite tout comme j'avais rencontré le ministre de la censure. Autant parer toute éventualité...

La ministre arborait son plus beau sourire commercial bien que je parie qu'il doit être légèrement crispé si on a à regarder de plus près. Cent pourcents des personnalités publiques ont un sourire crispé face aux médias, ce n'est jamais naturel. De plus la robe rouge qu'elle arborait jurait particulièrement avec ses cheveux qui semblaient plus ternes que le tissus.

Les gens semblaient vouloir se rapprocher de la ministre quand elle approcha du ruban d'inauguration, une paire de ciseaux dorés à la main. Je pense que si il devait se passer quelque chose dans les coulisses, à 39 pourcents, cela se passera maintenant. On ne dirait pas, mais c'est déjà beaucoup. On peut considérer que c'est possible à partir des dix pourcents. Ici, il y a presque une chance deux chances sur cinq que quelque chose d'intéressant se produise...j'en ai presque des frissons...
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Fate Harlaown
Juliette sans Roméo
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MessageSujet: Re: Un monde joyeux et mondain    Un monde joyeux et mondain  EmptyJeu 5 Sep - 21:42

Ainsi donc, le grand jour était finalement arrivé.

Aujourd'hui, le sinistre plan que le gouvernement fomentait depuis plusieurs mois déjà allait enfin être mise à exécution. Comme pour teinter cette journée d'une certaine ironie, le soleil resplendissait dans le ciel bleu. Pas un seul nuage à l'horizon : il y aurait du monde, sans aucun doute, toute la populace se presserait pour découvrir le plus récent cadeau de leur Dieu Kira. Déjà, les tribunes se remplissaient tandis que, petit à petit, les néons et autres lumières des attractions foraines illuminaient le parc de leurs lueurs. Fate était arrivée plus tard que la plupart des autres ministres. Il était déjà treize heures trente quand le taxi fraîchement dépêché pour la mener à la foire l'avait déposé devant l'immense oasis de verdures qui accueillait les festivités. Elle arrivait juste à temps pour prendre place au premier rang, parmi la crème de la société, pour assister au discours tant attendu de Madame la Ministre de la Culture.

Fate portait une élégante robe rouge sombre dont le décolleté discret valorisait avec goût sa poitrine : cette fameuse robe, c'était celle dont Akira lui avait parlé et elle n'avait pu résisté à l'envie de se prendre à son petit jeu. De plus, il fallait avouer qu'il se montrait presque de bon goût en matière de vêtements : il fallait dire que cette robe était vraiment magnifique. Elle n'avait pas hésité à y laisser une somme monstre, comme l'avait si bien fait remarquer Arashi lors de la réunion qui avait précédé l'événement, chacun était invité à se montrer sous ses plus beaux apparats. Elle, comme tout ceux qui resteraient sur le devant de la scène, ne devait servir que de diversion. Tout cet engouement n'était qu'une mascarade pour déguiser cette sanglante rafle qui, dans l'ombre, se préparait. Pour une fois, Fate n'hériterait pas du rôle de bourreau : seulement de celui de potiche. C'est pourquoi elle avait suivi à la lettre les recommandations d'Arashi en se maquillant avec goût et en arborant sa plus belle parure. Bien évidemment, elle devait être parée à toute éventualité : elle ignorait si sa cible serait présente, en ce grand jour, mais elle avait préféré rester en contact avec le reste des troupes de choc. Au moindre geste, au moindre doute, elle ordonnerait un déploiement.

Discrètement, la jeune femme contourna la foule de journalistes qui attendaient avidement les commentaires des ministres. Son visage n'était pas tellement connu aux yeux du Grand Public, après tout, elle n'occupait pas une place aussi importante que celle d'un Ministre : son rôle consistait à agir dans l'ombre. Mais, plus d'une fois, elle avait été la cible des médias car, tout comme ses congénères Arashi Darkwood et Cliodna Mc Loyd, elle se retrouvait souvent au centre des rumeurs dont raffolait la populace. Elle rejoignit rapidement la scène et prit place tranquillement à côté du Ministre de l'Economie, illustre inconnu à qui elle se contenta d'adresser un sourire. Par chance, le Général n'était pas là : elle ne tenait pas réellement à affronter ses regards insistants. Elle reconnut quelques uns de ses confrères qu'elle salua poliment puis, consulta son téléphone portable, prête à l'éteindre pour assister à la cérémonie. Elle remarqua cependant qu'on lui avait envoyé un message qu'elle s'empressa d'ouvrir. Cependant, son contenu la fit blêmir. Hadès. Pourquoi fallait-il encore qu'il intervienne ? Sans un mot et en tentant de cacher tant bien que mal son gêne, Fate rangea l'appareil dans son sac à main et poussa un long soupir.

Son regard parcourut la foule, comme par réflexe. La jeune femme passa une main dans ses longs cheveux blonds. Il pouvait être ici. Comme il pouvait très bien lui mentir. Jouait-il, pour une fois, la carte de la sincérité ? Ou était-ce encore un de ses gigantesques coups de bluff ? Elle savait qu'elle n'avait pas le droit à l'erreur : quelque part, tapi dans l'ombre, Arashi attendait. Déployer ses troupes sans raison, c'était se ridiculiser pour de bon, mais laisser fuir une telle proie était une faute bien plus grave. Usant discrètement de son oreillette, Fate ordonna à quelques hommes de son unité de se lancer dans une patrouille. « Discrètement », avait-elle bien précisé. Ni Darkwood, ni Suzaku ne devaient s'en rendre compte. Les applaudissements l'obligèrent à se concentrer à nouveau sur les événements. Enfin, la Ministre de la Culture prenait la parole. Fate écouta attentivement le discours de cette charmante rouquine dont elle ne connaissait strictement rien mais dont l'éloquence et la présence était aimable. Quand ses déclarations prirent fins et, qu'enfin, elle s'apprêtait à rompre ce ruban, elle suivit la foule en liesse dans ses acclamations. Pour le moment, il suffisait de faire bonne figure. Juste de sourire bêtement devant ce beau spectacle.
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MessageSujet: Que la fête commence !   Un monde joyeux et mondain  EmptyMar 10 Sep - 4:31


Une exquise foire. Parfaite était bien le mot-clé.
Misa-Misa regardait de tous bords tous côtés, ses petites couettes fouettaient l'air y laissant une odeur de shampoing à la cerise. Un énorme sourire aux lèvres et les yeux animés d'une lueur inextinguible, elle était aussi excitée qu'un enfant auquel on venait d'offrir un camion plein de friandises. La place était grande, spacieuse. Les gens pouvaient circuler facilement à travers les allées pleines de marchands. Il y aurait des vendeurs de barbe-à-papa, des artisans de pommes au caramel, des jeunes défiant des vieux dans des jeux d'adresse... de tout ! Absolument tout ! Lorsque Kira lui avait parlé d'un évènement au centre de Tokyo, elle y avait vu l'occasion idéale pour une belle escapade en amoureux. Or, l'ambiance était festive mais l'amoureux en question était absent. Au début, Misa avait attendu sur un banc devant l'entrée. Puis elle n'avait pu résister à l'envie de visiter les lieux.

C'était beau. Le monde était joyeux, satisfait. Les cris des enfants exprimaient leur amusement, et Misa-Misa avait envie aussi de s'amuser. Comme d'habitude, elle se fichait éperdument de ce que les autres pensaient. Si elle voulait monter dans le carrousel, elle allait le faire ! Et c'est ce qu'elle prévoyait faire. En petit jupe rouge, la brise de vent lui glaçerait quelque peu ses cuisses exempt de tissus. Heureusement qu'elle avait pensé à mettre une chemise noire aux manches longues, parce qu'elle n'aurait pas donné cher de sa peau si elle s'était mis en camisole, ce qu'elle portait souvent en public. D'ailleurs, ce dernier semblait la reconnaître à chaque pas, car au nombre de photos qu'elle prit avec des fans et au nombre de commentaires qu'elle reçut sur son jeu d'actrice ou ses portraits de mannequin, elle pouvait à peine se rendre à son siège ou profiter des manèges. Bien sûr, elle se faisait un devoir de respecter l'image de petite fille innocente que le public s'était fait d'elle. C'était sa marque de commerce, l'innocence !

Suite à une visite de quelques heures, il était temps de retourner au travail. En tant que personnage connu, Amane avait une place de choix sur le devant des caméras. Elle était assise parmi les gens riches, les gens importants. Toute belle et toute mignonne dans son ensemble lolita, qui la rajeunissait de plusieurs années. Sa coiffure n'avait pas changé, mais son regard doré était marqué de gros traits sombres, permettant un contact visuel plus intense avec les autres. Elle n'avait rien à jalouser aux jeunes filles ni aux dames d'à peine vingt ans, car elle avait son style et cela suffisait à la faire remarquer. En splendeur, évidemment ! Beaucoup devaient croire qu'elle ne connaissait pas les plans de son Dieu. Qu'en fait, tout cela n'était qu'une diversion pendant que la véritable fête se passait à l'abri des regards.

Bien installée sur son siège, elle avait écouté le discours de la Ministre avec... peu d'attention, se référant aux autres pour applaudir et appuyer les paroles de la dame. En effet, un certain policier se prenant pour un Dieu lui volait toutes ses pensées. Une seule petite chose manquait à cette magnifique soirée ; une présence, qui faisait toute la différence pour notre chère Misa. Un monde gris ou un monde rose ? Le second était préférable, car la personne la plus importante à ses yeux se trouvait à dix centimètres d'elle. Les cheveux soigneusement peignés, une agréable odeur de parfum d'homme émanant du cou, des vêtements chics et un regard intense, si intense... Light, où était Light ? Misa-Misa avait espéré qu'il serait présent à la fête. Il lui avait demandé d'y être, alors c'était tout à fait logique qu'il montre le bout de son nez. Elle rêvait de retrouver la chaleur de ses bras et de faire un tour des attractions en sa compagnie. Ce privilège de le voir, elle le voulait aujourd'hui et maintenant. D'un air curieux, elle commença à scruter la foule. Peut-être décèlerait-elle la touffe divine de son âme soeur parmi le tas d'êtres normaux...
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MessageSujet: Re: Un monde joyeux et mondain    Un monde joyeux et mondain  EmptyMar 10 Sep - 23:55

Aujourd'hui, c'est le grand jour, celui de l'inauguration tant attendue de la grande foire de Tokyo. Inutile d'ajouter que cet événement était de la plus haute importance, c'était d'une logique à toute épreuve. Tout le monde – ou presque – allait y être, des ministres, des membres importants du gouvernement et toute cette bande de riches adorateurs de Kira qu'elle ne pouvait même pas supporter en photo. Et pourtant, les photos qu'elle avait l'occasion de voir d'eux étaient petites vu qu'elle préférait éviter les autres journaux que le Cavalier Noir. Dans une autre époque, on lui aurait sûrement rappelé qu'il faut toujours s'intéresser à ce que raconte le concurrent, mais vu la censure plus qu’existante, elle n'en voyait pas trop l'intérêt. Et puis, il devait bien y avoir quelqu'un dans la rédaction qui le faisait et qui les préviendrait, ou alors ils se feraient tous crier dessus par Illness ce qui n'avait rien d'une partie de plaisir, vraiment.

Bref, ce matin-là, elle était d'excellente humeur. Cette journée allait être parfaite, elle en était persuadée. Elle se fichait pas mal de la foire, comme de tout ce qu'organiser le gouvernement pour garder les esprits des citoyens bien occupés, mais elle avait un bon pressentiment. Elle allait dégoter le scoop de l'année ! Avec un peu de chance, son article ferait la une et elle pourrait se moquer pendant deux semaines de Nightmare qui avait réussi à passer à côté de ça. Non vraiment, tout son plan si peu réfléchi s'annonçait parfait. Elle avait donc fait un effort vestimentaire pour l'occasion. Oui, Day avait abandonné ses tee-shirts trop colorés, trop gamins, trop tout. On lui faisait trop souvent des réflexions, ou on la regardait d'un œil mauvais juste à cause de ça, alors là, elle prenait les devants. Elle avait enfilé sa plus belle chemise – la rouge à carreau – et son jean le moins déchiré. Il était presque en bon état celui-là, elle avait fait bien attention à ça. Elle ne voulait pas être surcontrôlée pour rien, c'était assez compliqué pour ça. Elle était pressée. Elle avait pris un crayon tout neuf pour cette affaire. Elle avait obtenu de source quasiment sûre qu'il allait se passer quelque chose dans les coulisses de cette inauguration et c'est là qu'elle allait. Pas sur le devant de la scène où elle allait forcément se faire arrêter à la minute où elle arriverait. Non, derrière, là où le gouvernement était toujours aussi cruel qu'à son habitude. Et ça allait être génial.

Elle était en chemin, presque arrivée à destination quand elle reçut le coup de téléphone. Pas le classique petit « Bonjour, c'est pour un sondage » ou « Ça fait un bail ! Tu passes à la maison ce soir ? » Non. C'était l'appel qui allait définitivement changer sa vie. Radicalement. Sa première réaction avait été de lâcher le téléphone. En même temps, quand un homme de main du si célèbre Arashi Darkwood vous appelle sur votre ligne privée – qui est bien sûr celle utilisée également pour son travail mais bon – vous avez peur. Cet homme est un monstre, ce n'est pas une nouveauté, loin de là. La deuxième avait été de récupérer son téléphone au sol qui par chance ne s'était pas éteint. Comme quoi, il faut toujours préférer les objets solides à ceux jolis et pompeux, elle n'avait pas le même travail que Misa après tout. Elle n'avait pas raccroché. En même temps, elle avait eu le temps d'entendre son interlocuteur mentionné Illness et son dévouement sans fond pour sa supérieure était largement suffisant pour lui permettre d'affronter une conversation téléphonique avec un pro-Kira. Après tout, elle ne risquait rien, théoriquement.

C'était la fin du monde. La Terre allait sûrement exploser le soir même mais personne n'avait encore pris le temps de passer l'annonce. C'était les pensées qui arrivaient par vagues dans le petit cerveau de la simple journaliste qu'elle était. Simple employée aussi. Day n'était absolument pas la personne qualifiée à qui il fallait confier des responsabilités. Ça l'avait toujours effrayé et c'était pour ça qu'elle c'était toujours senti bien au sein du Cavalier Noir. Il y avait Illness qui gérait tout, criait sur eux quand il le fallait. Elle en faisait quand même qu'à sa tête, ramenant des articles non publiables mais ça se finissait toujours bien, et ça même si elle devait se cacher sous son bureau pour échapper à une crise de fureur de la part de sa patronne. C'était l'apocalypse. Illness arrêtée par Darkwood. Illness, la rédactrice en chef du dernier vrai journal de la ville aux mains des pros-Kira. Illness qui s'était mise en tête dans un élan de folie de la désigner comme son successeur, la personne qui allait la remplacer jusqu'à... Il n'y avait même pas de date donnée, elle allait mourir.

Alors elle court le plus vite possible. On lui a dit de se presser, qu'elle devait arriver rapidement à l'inauguration. Adieu son scoop génial qui aurait rendu Nightmare jaloux, elle avait beaucoup plus important à faire maintenant. Elle arrive, essoufflée. Elle n'aurait pas dû faire l'effort d'essayer de se coiffer, ça n'a servi à rien mais elle s'en fiche. Elle regarde d'un œil mauvais toutes ces personnes bien habillées, bien coiffés. Elles ne sont là que pour paraître et ça la dégoûte. Elle imagine sa pauvre chef face à un psychopathe. Bon, Illness n'est pas tendre, elle ne devrait pas trop s'en faire, mais c'est plus fort qu'elle. Elle a peur qu'il lui arrive quelque chose de grave. Elle se dirige vers la ministre de la culture qui semble être la seule à travailler encore un minimum dans cette histoire. Bien sûr, elle n'aurait pas dû s'attendre à ce que ça soit si facile. Elle fait un peu tâche entourée de tous ce beau monde donc forcément, un policier l'arrête, l'attrape. Quoi ? Elle ressemble à une terroriste maintenant peut-être ? Il ne manquait vraiment plus que ça.

« Lâchez-moi. Je suis Day, on m'a demandé de venir. Oui, oui. Pour le Cavalier Noir et Lady Illness. »

Elle avait l'impression de dire des choses inutiles. Bien sûr qu'elle était là par obligation sinon jamais elle n'aurait voulu mettre les pieds ici. Cette petite scène était totalement ridicule surtout maintenant qu'elle avait la certitude qu'il se passait quelque chose de grave dans toute la ville. Et puis, elle se sent mal à l'aise, pas à sa place. Elle est chez l'ennemi d'une certaine manière, tous les policiers qui encadrent la zone le montrent assez bien, ce n'allait pas être une partie de plaisir.
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L'Araignée/PNJ

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MessageSujet: Re: Un monde joyeux et mondain    Un monde joyeux et mondain  EmptySam 14 Sep - 23:36

Résumé des évènements


Asahi Kure vient de faire son petit discours, enthousiasmée. Elle avait à présenter les multiples merveilles de cette nouvelle foire et de faire durer le suspens un peu plus longtemps. Toujours en contact avec les pro-Kiras grâce à son oreillette, elle sait donc que Arashi Darkwood vient d'annoncer la capture de Lady Illness.
Un des policiers se trouvant dans le secteur vient d'intercepter Day, sans doute pour lui demander d'intervenir suite à l'arrestation de Lady Illness. Dans la scène, au premier rang, nous pouvons constater que Misa Amane est présente, au plus haut de sa forme. Il y a également Cliodna McLoyd, ministre des affaires étrangères et le ministre de l'économie. À côté de lui, on peut voir une femme blonde, assez belle, à la mine préoccupée. Normal, le rebelle qu'elle a laissé échapper vient de lui envoyer un texto et lui a dit qu'il se trouvait quelque part dans cette foule.

Et dedans...on peut apercevoir une frimousse blonde, divers visages tous plus anonymes que les autres. Qui sont-ils tous ? Lorsque la Ministre cesse de parler, plusieurs fois s'élèvent, toutes différentes les unes des autres, dans la foule, donnant déjà du travail aux policiers.

« MENTEUSE ! »

« On veut une augmentation des salaires ! »

« ...Quand parlerez-vous des rafles ? »

« Le Cavalier Noir a publié une liste de criminels ! Les avez-vous attrapés ?! »


Concrètement :
La foule commence à s'agiter, des policiers en civils se glissent dedans pour arrêter les perturbateurs mais si vous vous trouvez n'importe où, vous êtes susceptible d'être écrasés.
Dans quel ordre poster ? Dans l'ordre où vous avez posté le premier post. Asahi, Yu...je vous laisse deviner la suite. Sayu Yagami et Cliodna n'ont pas posté, je les laisse poster entre n'importe quels personnages.
Bon jeu !

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MessageSujet: Re: Un monde joyeux et mondain    Un monde joyeux et mondain  EmptyMar 17 Sep - 1:37




Hallelujah ! Enfin des nouvelles ! Kure n'aurait pas cru un jour être ravie d'entendre la voix de banquise de ses collaborateurs. Dracula souriait, lui au moins. Sérieusement, elle pouvait carrément les voir faire la tronche à travers l'oreillette. M'enfin, certains prenaient le boulot au sérieux. Il fallait composer avec.

Et la populace qui râlait. Bon, la plupart des perturbateurs fut neutralisée avant même que la jeune femme ne songe à élaborer une réponse. Pour les restants, ne se voyant pas du tout suivis par la masse prudente, ils se turent. Des milliers de personnes étaient venues en famille avec leurs enfants. Ce n'était pas le monent de faire couler le sang, et cela, les rebelles devaient le savoir ; la foule était son propre catalyseur.

Assurée qu'aucun agitateur ni écologiste chevronné ne tenterait plus de monter sur scène pour l'égorger, Madame Kure, satisfaite, put procéder à la rupture de ruban.

Ce ruban, Asahi le coupa d'un geste parfaitement maîtrisé. Pas un truc du style "bout de soie coincé dans la vis des ciseaux" ou "oups, monsieur, je n'avais pas vu votre doigt". Non, quand la ministre de la culture coupait des rubans, elle le faisait bien ! Et avec un sourire charmant, s'il vous plaît ! Eh oui, c'était ça le professionnalisme : on l'avait engagée à peu près uniquement pour couper ce satané ruban, alors elle le coupa mieux que quiconque d'autre ne l'aurait coupé sur cette sainte Terre. Tout en écoutant le cours des opérations dans son oreillette. Et sans même avoir l'air concentré ! Là, Asahi sentait qu'elle avait sa place. Là, elle se sentait utile.

- Je déclare la grande foire de Tokyo ouverte ! Que la fête commence et jamais ne se termine !

La vague inquiétante et joviale de monde qui se rua vers le portail flambant neuf donna un peu de répit à notre ministre. Elle souffla un bon coup, et put se concentrer sur les dires de ses charmants collègues.

Alors, ces nouvelles ...

- Reçu, je fais monter Day sur scène.

OK, tout était clair.

...

Pardon ? Ils n'avaient pas omis un détail là, par hasard ?

Comment ça, faire monter Day sur scène ? Qui était-ce, bon sang ?! Asahi fut tentée de jurer dans son innocente oreillette, tant son désespoir fut grand. Elle savait déjà ce qu'on lui répondrait. "Ben appelle-la sur scène avec le micro, neuneu !". Oui. Sauf que Day, c'était un pseudonyme. Une personne à pseudonyme, c'était probablement une rebelle. Des mécontents avaient déjà gâché son beau discours en faisant autre chose que s'extasier ; comment réagirait la masse en l'entendant demander une rebelle façon "La petite dissidente est attendue à l'accueil par ses pires ennemis, merci" ? En admettant qu'une rebelle possédant toutes ses capacités mentales réponde à l'annonce ...

Par bonheur, l'initiative de la petite dissidente sortit Asahi de cette situation. Elle en toucherait quand même deux aux deux momies qui semblaient ne jamais avoir géré un public.

- Day, je vous attendais !

Je connais votre existence depuis une minute, mais bon Dieu, comme je vous attendais !

- Lâchez-là, elle a une autorisation ! Venez ici, Mademoiselle !

Asahi se jeta sur la pauvre fille plus qu'elle ne la rejoignit. Plus que ça à torcher et elle pourrait enlever cette robe démoniaque. Prenant la prénommée Day par les épaules, elle l'entraîna dans les loges ; son manque de résistance la surprit, mais Asahi n'avait jamais perdu brutalement sa patronne et son modèle. Elle n'avait jamais ressenti ce qu'avait ressenti Harry Potter à la mort de Dumbledore, elle ne pouvait donc pas savoir. Cependant, Asahi était quelqu'un d'humaniste - en tout cas, elle était plus humaine que l'armée d'asperges schlérosées qui s'agitaient de l'autre côté de l'oreillette.

Aussi, les instructions de Darkwood lui occasionnèrent un profond malaise.

"En vacances", "Très loin" ? Qui allait gober ça ? Elle parlait à celle que l'initiale I avait désignée comme son successeur, pas à un bonobo. Et même si l'initiale I avait désigné un bonobo comme son successeur, nul doute qu'il se serait agi d'un animal exceptionnel.

Asahi avait souvent entendu parler du Cavalier Noir. Leur chronique cinéma lui était régulièrement consacrée. Ils l'appelaient Sun dans cette chronique, et séparaient drastiquement sa production artistique de ses choix politiques. Elle les avait toujours respectés pour cela. Malgré tout, apprendre que leur rédactrice en chef s'était retrouvée entre les mains de Darkwood n'était pas plaisant. Parce que la ministre savait ce qui attendait cette femme.

Et si Day avait la jugeote qu'elle lui supposait, alors elle devait savoir aussi. Lui mentir relevait de la comédie. La réalisatrice avait une idée des moments où il fallait éviter de jouer la comédie.

Elle fit s'assoir Day devant sa coiffeuse sommaire, et lui tendit un verre d'eau. Ce service minimum exécuté, la jeune femme s'installa ... là où elle put, autrement dit sur une pile de parpaings pas très esthétiques. Les coulisses avaient été construites seulement pour l'occasion.

Après un toussotement de circonstances, Asahi se lança en essayant de prendre un ton professionnel. Elle ne put empêcher une pointe de condescendance d'émerger dans sa voix.

- Vous raconter un quelconque charabia ne nous mènera à rien. Vous savez ce qui se passe et votre patronne le savait aussi. Si votre nom nous a été communiqué si vite, c'est parce qu'elle avait déja choisi son successeur. Lady Illness connaissait les risques. Elle a suivi les autorités en toute connaissance de cause - d'ailleurs, elle n'a opposé aucune résistance. Voilà pour les faits. Maintenant mon avis personnel.

Nouveau toussotement. Asahi saisit à son tour un verre et le remplit d'eau.

- Je pense que votre patronne a fait cela pour permettre la survivance de votre journal. Toute votre équipe devait être sur la corde raide. Elle a préféré vous mettre hors de danger. C'est un geste à la fois noble et ... complètement cinglé. Enfin, vous deviez la connaître mieux que moi. Oui, j'en parle au passé. Ne me regardez pas comme ça.

Elle vida son verre à vitesse grand V. Cette petite lui faisait de la peine.

- Elle ne vous a pas choisie pour rien. C'est que vous en avez dans la tête et danse ventre. Si vous voulez, en tant que ministre de la culture, je pourrais vous donner du répit. Quelques semaines. Ensuite on reprendra comme avant. Suzaku, le ministre de la censure, fera des inspections régulières dans vos locaux ... il va bien falloir que vous y surviviez.

Asahi se passa une main lasse dans les cheveux - on l'avait dépêchée pour couper un foutu ruban, pas pour assurer une cellule psychologique. Cette gamime chétive avait l'air complètement paumée. À défaut d'autres preuves de sa sincérité, la ministre regarda son interlocutrice dans les yeux.

- Prenez ça comme le conseil de quelqu'un qui n'a rien de personnel contre vous : oubliez Illness. Vous n'avez plus le temps pour ça. Elle ne reprendra pas son poste,  vous êtes aux rênes désormais. Et m'est avis que vous allez avoir un travail monstre.

L'oreillette lui transmit une agitation anormale. Allons bon, un attentat extraterrestre ?

Pire.

"Retirez ce pistolet de mes côtes."

Et m**de ...

- Excusez-moi deux minutes, fit-elle à l'attention de la nouvelle patronne du Cavalier Noir, tout en quittant la loge.

Si ça continuait, elle allait finir par se syndiquer et entrerait dans la lignée de Charlie Chaplin.

Après avoir dégoté un coin à peu près désert, il fallut à Adahi tout son sang-froid poiur n'insulter aucun haut-fonctionnaire. Ne pas mentionner le pistolet. Qui que fut le ravisseur, il ne savait sans doute pas qu'il était sur écoute.

- Ici 'Kure-san'. Ai réceptionné Day, elle est choquée mais opérationnelle. Je pense qu'elle commence à comprendre. J'attends vos nouvelles.

Sérieusement, un pistolet ? Mais que se passait-il dans ce souk ?



Dernière édition par Asahi Kure le Mar 17 Sep - 22:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un monde joyeux et mondain    Un monde joyeux et mondain  EmptyMar 17 Sep - 18:48

Au QG de la mafia, dans la chambre de Matt.

S'il y avait une chose que Matt avait comprise avec le temps, c'est que les pros-Kira n'apprendront jamais. Ils devaient avoir un problème dans le cerveau qui les empêchait d'apprendre, de retenir les conneries qu'ils avaient faites pour ne pas les reproduire. Bref, ils ne fonctionnaient en gros pas comme une personne normale. Il en avait eu la preuve même avec Nathan, cet homme était stupide, ce qui était quand même un peu flippant. En tout cas, il adore le faire rager, et il avait trouvé la solution parfaite. Il jette un énième coup d'œil à ses écrans avec un grand sourire en pensant à la connerie qu'il préparait. Le ministre allait faire une crise cardiaque là, minimum. Son idée était tellement grandiose, géniale. Il allait le détester. D'accord, c'était déjà le cas, mais là, il allait le faire à un degré encore jamais vu. À côté de ça, la haine de Mello envers Near passerait pour une amitié longue et durable. Il appuie sur quelques touches, allume une cigarette. C'est vraiment dommage qu'il ne puisse pas se déplacer jusqu'à l'inauguration pour voir la réaction des gens, et surtout celle de Nathan. Ça risquait d'être tellement marrant. En tout cas, les gens ont intérêt à le remercie, il a quand même passé la nuit à créer l'AMV parfait pour égayer leur fade journée. Bon, il allait se faire engueuler par Mello, il le sentait bien ce coup-là. « Quoi ? T'étais capable de faire ça et tu as projeté tes photos stupides ?! » Mais ça valait le coup pour une fois.


À l'autre bout de la ville, inauguration de la Foir'Expo !

D'énormes écrans avaient été installés pour l'occasion, histoire de pouvoir projeter en grand la ministre la culture. C'était important, il fallait qu'elle attire tous les regards. Bien sûr, ce n'était pas prévu que Matt décide de les utiliser autrement. L'écran devient noir durant un instant avant qu'une musique ridicule se fasse entendre. (musique ici) Quelle idée de brancher les haut-parleurs et les écrans à un ordinateur qu'il est capable d'hacker aussi. Quelques secondes plus tard, l'écran devient gris avec une inscription en grosses lettres.

« Nathan Suzaku, (ministre de la propagande et de la censure) enfant.
Profitez de ces images uniques du ministre le plus coincé du gouvernement.
Cette production vous est offerte par le Chat de Cheshire. »

Nathan enfant en clown, Nathan enfant habillé en vert et rose pour un carnaval. Nathan qui court derrière une poule. Nathan assis sur une grosse vache. Nathan enfant qui pleure. Les images se succèdent lentement, toutes plus ridicules les unes que les autres. Fini l'anonymat pour le ministre bizarre. Les gens allaient savoir qu'il existe, et se moquer de lui. Ses collègues n'allaient pas revenir, ses ennemis non plus.
Normalement, ça devait tourner pendant au moins un petit quart d'heure, plus si les bons à rien au service du gouvernement n'arrivaient pas à reprendre le contrôle d'ici là, ce qui ne l'étonnerait presque pas. Matt s'est surpassé sur ce coup-là.
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MessageSujet: Re: Un monde joyeux et mondain    Un monde joyeux et mondain  EmptyMer 18 Sep - 0:16


Les derniers jours qui étaient passés me donnaient l'impression d'être une éternité. Jamais le temps ne m'avait paru aussi long. La peur s'était propagée en moi au point de paralyser chaque membres de mon corps. Ah moins que ce soit le froid qui me rendait d'avantage rigide. Et pourtant, je ne pouvais me permettre de me laisser aller. Si je cessais de bouger, la police de Kira allait m'attraper. Light allait m'attraper. Comment est-ce que mon frère réagirait en comprenant que je l'avais trahit. Que je surveillais depuis plusieurs jours déjà des hommes à sa botte. A sa botte, mais également à celle de Kira. Est-ce que ça voulait dire que Mello était sur la bonne piste ? … Non, je ne pouvais le croire. Il y avait forcément une autre raison. Ca ne pouvait pas être cela. Peut-être qu'il n'était pas au courant du trafique d'argent de ses hommes … Peut-être qu'il n'était pas au courant que cet argent serait utilisé pour financer un certain projet de Kira … un sale projet … Arrête Sayu, ne sois pas stupide ! Light Yagami est une personne trop importante et il est bien trop intelligent pour ignorer ces faits. Si moi même je détenais ces informations, c'était évidement son cas également. Light n'était au final pas si blanc que neige. J'aime mon frère. Je l'aime sincèrement. C'est ce sale Kira, il a du lui faire un lavage de cerveau !!!!! Ordure !!! Raison de plus de me rebeller contre Kira. Un jour, je réussirais à le faire tomber ! Décidément, il ne cesserait jamais de me gâcher la vie.

Évidemment, cette affaire n'était pas rendu public puisque Sayu Yagami est sensé être décédée, il y a maintenant plusieurs mois. Mais je me doutais que Light était à ma recherche. Et il allait rapidement découvrir que je suis entrée en contact avec la Résistance. Kira ne prendrait certainement pas le risque de voir ces informations, même minimes, divulgués à ces ennemis. J'avais certainement mis la main sur quelque chose qui me dépassait et maintenant Kira allait probablement lancer ces hommes à mes trousses. Il était temps que je prenne mon envole.

J'ai passé les jours suivant à fuir la police de Kira, bien que plusieurs fois, ils ont faillit mettre la main sur moi. C'est un miracle que je sois encore en vie. Ce n'était certainement pas du à mes réflexes ou mes talents de détectives. Certainement de la chance, ou alors l'adrénaline dû à la peur. Oui, sûrement …

Plus les jours passaient, plus l'incertitude et le doute me prenait. Ma seule chance de survie était Chester. Mais soyons honnête, il n'a aucune véritable raison de me venir en aide. Peut-être même qu'il serait lui même en danger s'il intervenait. De plus, Chester était du genre à rester cacher derrière son ordinateur, je ne le voyais guère débarquer pour aller chercher « Noriko » la petite hackeuse sans intérêt. Le seul pour qui il se déplacerait, c'était Mello. Or, je ne suis pas Mello, grand bien m'en fasse. Il est pourtant clair que sans son aide, je vais mourir. S'il ne trouvait pas un moyen de m'aider, ou s'il n'en avait pas la volonté … Qu'est-ce qui allait se passer ? .. Si les Pro-Kira mettaient la main sur moi, qu'est-ce qu'ils allaient me faire ? Un long frisson me parcouru en songeant aux différentes possibilités. Peut-être que Light ferait marcher ses relations pour que je ne souffre pas trop … A moins qu'il soit trop déçu ….

Est-ce que je regrettais d'avoir mener mon enquête de mon côté ? Est-ce que je regrettais de me rebeller contre Kira ? Frigorifiée dans une petite impasse, alors que je tremblais de tout mon être, mon esprit se dirigea vers mon père. Lui qui était si noble, si droit, avec un sens de la justice particulièrement fort. Non, je devais lui faire honneur. Voilà qui me donnait la chaleur nécessaire pour me redresser. Bouge Sayu, ne laisse pas tomber. Tu as à faire !! Il est temps de se rendre à l'inauguration de la foire. Après tout, tu as dit à Chester que tu y serais, un peu de courage !!!

***

Silencieuse, je me mêlais à tout ce monde, essayant de passer inaperçu. Ma pauvre Sayu, ne te jettes tu pas dans la gueule du loup ? Tant de membres du ministère étaient présents. Etre si proche du danger est un peu trop risqué, je me devais d'être vigilante. A mon arrivé, je pu voir la Ministre de la Culture couper le ruban, annonçant ainsi l'ouverture de la foire. Charmant, mais je doute d'avoir un peu de temps pour un manège. Quoi que, au sommet d'une des attractions, Chester pourrait me repérer non ? … Il ne sera certainement pas le seul. Toujours aussi frigorifiée et morte de faim, ainsi que de fatigue, j'avais du mal à analyser ce qu'il se passait. La foule commençait à s'agiter. La Ministre semblait dans l'embarras après l'arrivé d'une jeune femme, avant qu'elles disparaissent toutes les deux de son champ de vision. D'ailleurs malgré les cries et l'agitation, mes yeux se fermaient tout seul. Non Sayu, tu dois rester éveiller …. Soudainement mon sang ne fit qu'un tour avant de se glacer brusquement. Je me raidis sur place, le teint de plus en plus pâle. Mon regard c'était posé sur une femme blonde, qui ne m'était pas inconnue. Une femme que le public aussi avait reconnu puisque les photos fusaient … Misa. Panique !!! Sayu, réagit !!!! Si elle te reconnaît, t'es morte ! Brusquement, je tirais mon capuchon sur ma tête pour dissimuler mon visage avant de m'éloigner en tremblant de tous mes membres. Si Misa m'avait reconnu, Light en serait forcément informé … Mince. Et qu'est-ce qu'elle faisait là d'ailleurs ? Bon au moins, voilà qui m'avait réveillé. Mon regard scrutait les alentours à la recherche du moindre indice qui pourrait m'informer de la présence de Chester, ou même d'un autre membre de la Résistance …. Mais rien, rien du tout. Les tremblements me reprirent, dicté par une angoisse sans nom. Ma vie a été épargnée par deux fois, je doute de m'en sortir indemne une troisième fois.

« Chester ….. Chester …. », murmurais-je.

Ou plutôt, on pouvait ressentir la supplication dans ma voix. Mon coeur battait à toute allure alors que je fermais les yeux. Ne perds pas espoir, ne pe..... C'est quoi ça ? J'ouvris brusquement les paupières, attirée comme tout le monde par cette subite musique ô combien ridicule. Puis quelques mots s'affichèrent sur les grands écrans.

« Nathan Suzaku, (ministre de la propagande et de la censure) enfant.
Profitez de ces images uniques du ministre le plus coincé du gouvernement. 
Cette production vous est offerte par le Chat de Cheshire. »


Chester ? Mes yeux s'écarquillaient alors que stupéfaite, je regardais les images hilarantes et humiliantes pour le principal concerné, défiler sur les écrans. C'était … tout simplement déconcertant. Un véritable affront pour le Ministre qui sort de l'anonymat d'une manière bien brutale et cocasse. Un sourire étira mes lèvres malgré moi avant de se transformer en véritable rire. C'était idiot mais maintenant que j'avais commencé, impossible pour moi de cesser ce rire, qui se joignait aux autres. Alors que je continuais de m'esclaffer, des larmes coulaient le long de mes joues pâles. Certainement la tension de ces derniers jours qui s'étaient bien trop accumulé. Mes nerfs lâchait. Mais entre mes rires et mes larmes, un autre sentiment s'emparait de moi. Avec ces affiches, il était clair que Chester avait les yeux braqués sur l'inauguration. Et d'une certaine manière, je me sentais ….. soulagée.
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MessageSujet: Re: Un monde joyeux et mondain    Un monde joyeux et mondain  EmptyDim 22 Sep - 21:24

Quand le discours de la ministre fut terminé, le public s'emballa et posa des questions sur des sujets plus sensibles; les salaires, les rafles, les criminels encore en liberté...
Le sourire commercial de madame n'a pas assez endormi la vigilance du public. Il fallait s'y attendre dans un monde dit en ''crise économique'', les citoyens en on marre. Je pense que je commence à regagner foi en l'humanité, un petit peu.
Je me mêlais à l'assistance qui s'était levée pour mieux voir la réaction de la ministre.

Qu'allait-elle bien dire pour sa défense et celle de tout le gouvernement?
Rien...la foule se calma d'elle-même en voyant que peu de monde ne se manifestait en plus de l'action de policiers qui s'était mêlés à la foule. Dommage...je commençais à croire que un petit soulèvement ferait du bien pour le bien-être public. Mes espoirs retombent.
Une foule en masse suivit le couloir insouciamment comme tout bon troupeau qui se respecte, en souriant. J'avais bien fait de me rasseoir en même temps que les premiers perturbateurs, un policier venait dans ma direction pour probablement me demander de me calmer. Ne pas me faire remarquer, ce serait déjà une chose...

Soudain, en regardant autour de moi, j'entendis comme une petite voix, presque inaudible au milieu de la foule qui se massait derrière l'entrée du foir'expo.
Cette robe ne m'aide vraiment pas à me déplacer, c'est ignoble!
Je pus détecter l'origine de la voix derrière un capuchon. Une silhouette qui tremblait... mais qu'a-t-elle bien pu voir?
C'est en m'approchant d'elle que une musique issue d'un jeu d'arcade me fit tourner d'instinct vers l'écran affiché au dessus de l'endroit où le ruban fut rompu. Un message s'afficha. Un message de la part de...

-Merde...

Moi qui lui avait expressément dit de ne pas défier le ministre de la censure... je me sens écoutée tout à coup. Mais ce chat bat des records là. Ce fut au milieu de l'hilarité générale que je pense avoir remarqué que j'étais la seule à ne pas trouver cela drôle. Je ne comprends pas en quoi c'est drôle de voir des enfants faire le clown, aussi bien au sens propre que figuré, c'est rigolo.
Bref, je me détourne de la jeune femme et me déplace dans la foule tout en regardant les membres du service de sécurité. Ils n'ont pas l'air commode, je n'ai pas droit à me faire remarquer..surtout si monsieur Suzaku est ici. Suis-je bête, il est ici. Il est ici à 93% même!

C'est en étant dans mes pensées qu'une personne me percuta dans mon avancée et me fit tomber en arrière.

-Ah!

Au moment ou je pensais encaisser le choc, quelque chose, ou plutôt quelqu'un, me rattrapa dans ma chute. Je dois avoir l'air fine là! Je tente de me relever, ce que je fais à l'aide de la personne que je n'ai toujours pas regardée vu que je regarde mes pieds. Soudainement, je sentis comme une douleur aigüe dans ma cheville qui me fit agripper le bras qui me soutenait.

-Aïe! Je...je crois que je me suis foulé la cheville...mer...merci.

C'est en redressant ma tête vers la personne qui m'a aidée, et peut être à 35% de chances bousculée pour m'aider ensuite, que je reconnus...
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MessageSujet: Re: Un monde joyeux et mondain    Un monde joyeux et mondain  EmptyLun 23 Sep - 20:52

Depuis que Madame la Ministre de la Culture avait terminé son discours, les grands yeux clairs de Fate ne cessaient de errer d'une personne à l'autre. Suivant du regard à la fois la politicienne mais aussi les policiers, les manifestants et les curieux, elle semblait inspecter chacune des personnes présentes comme ci, là, sous une épaisse couche de maquillage, pouvait se trouver Hadès. C'était peine perdu. Lui qui excellait dans l'art du camouflage était imbattable au jeu du subterfuge. Paniquer n'était pas la solution. Et pourtant, là, perdue, au beau milieu de la foule mondaine qui se dispersait, Fate se sentit trembler. Et si les rebelles avaient fomenté quelque chose ? Elle n'était pas à l'abri de voir la scène sauter et la Ministre avec, ou encore d’apercevoir une bande de résistants armés jusqu'aux dents débarquer subitement. Soudainement, Fate se rendit compte que cet événement si bien contrôlé, si longtemps organisé, était l'endroit rêvé pour ce genre d'horreurs.

Elle secoua la tête. Divaguer ne l'aiderait sans doute pas à résoudre son énorme problème. Hadès avait beau être un résistant borné, s'il y avait quelque chose dont elle était sûre, c'était bien son pacifisme. Elle chassa les quelques images cauchemardesques de ses quelques débordements dans la cellule afin de ne pas se contredire et commença à avancer au milieu de la foule. Les policiers postés aux abords de la scène avaient vite faits de disperser les quelques manifestants venus prouver leur mécontentement et désormais, le chemin était libre. Elle chercha des yeux l'un de ses hommes : elle l'avait fait posté en civil avec l'espoir qu'il puisse intervenir en cas d'urgence. Par chance, elle le remarqua assez vite : sa carrure imposante et son inhabituel taille le rendait assez peu discret. Bien évidemment, il semblait que la fouille qu'elle avait ordonnée n'ait servie à rien. Akira Darkwood restait introuvable. La jeune femme poussa un long soupir exaspéré, désactiva quelques minutes le micro relié à son oreillette et, grimaçante, vociféra longuement :

« Peu m'importe votre échec ! Ratissez moi le secteur mètre par mètre s'il le faut ! Hadès doit être ici, d'une manière ou d'une autre ! Interrogez moi chaque passant, contrôlez chaque civil, bon Dieu faites ce qu'il vous plaît dans que vous m'apportez du résultat ! » hurlait-elle dans un fatras de gestes énergiques.

Accompagnant son dernier ordre d'un mouvement de la main qui indiquait clairement qu'il était tant pour le soldat de retourner vaquer à ses occupations, Fate s'apprêtait à tracer à nouveau à travers la foule pour rejoindre sa place quand soudain une agaçante chanson la stoppa dans son déplacement. Sans trop comprendre ce dont il retournait – puisque de toute évidence, cela n'était pas prévu, elle leva la tête vers ce qui semblait être à l'origine de ce massacre musical. Ses yeux rencontrèrent les immenses écrans mis en place pour l'occasion et lurent l'étrange message du fameux « Chat de Cheshire ». Elle reconnut ce pseudonyme : c'était celui dont lui avait parlé Suzaku, mais quand démarra ce fameux diaporama, Fate comprit qu'entre ce hackeur et le Ministre ne résidaient pas seulement quelques maigres « différends »...

Nathan sur son petit cheval de bois, Nathan à Carnaval, Nathan et ses amis. Lorsque devant son regard défilèrent tous ses clichés, Fate ne ria pas. Au contraire, elle passa la main sur son visage tandis qu'elle se décomposait littéralement. Non, vraiment, cela n'avait rien de drôle. Pour tout dire, ces photographies n'avaient rien de ridicules. Mais associées à l'image froide et taciturne de l'effrayant Ministre de la Propagande et de la Censure, elles prenaient un sens tout autre. Suzaku, jusque là méconnu du public, faisait son entrée sous les feux des projecteurs, et pas de la manière la plus persuasive. La jeune femme imagina déjà ces horribles clichés en couverture des magazines. Bien qu'elle ne portait pas Suzaku dans son cœur, c'était tout ce dont elle aurait préféré se passer, en ces temps difficiles... Après de longues minutes de silence, elle esquissa un juron et, bousculant la foule, entreprit de rejoindre l'estrade où se tenait la Ministre de la Culture. Glissant la main à son oreille, elle contacta le Ministre, attendant une quelconque directive.

"Monsieur le Ministre. J'ignore si vous assistez au spectacle, aussi déplaisant soit-il, mais que devons nous faire ?... Votre chaton fait des siennes."

Pas de réponse. Puis, soudain, la voix du Ministre résonne... Revolver ? Côtes ? Fate blêmit. Elle appelle le Ministre, une fois, deux fois. Mais il ne répond plus. Elle ne savait ni où il était, ni ce qui se passait. Cependant, la voix stressée du Ministre et ses sombres paroles n'annonçaient rien de bon. Paniquée, Fate ordonna à ses hommes de rejoindre les coulisses et de partir à sa recherche tandis qu'elle tentait désespérément de rejoindre la Ministre de la Culture. Elle saurait peut-être quoi faire. Pressée, elle bousculait sans scrupules les imbéciles plantés ridiculement devant l'écran, riant à n'en plus pouvoir. Elle peinait à écarter la foule, perchée sur ses hauts talons, et la population ne faisait décidément rien pour l'y aider. Ainsi donc, quand une jeune fille fut précipitée dans sa direction, elle n'eut d'autres choix que de la retenir dans sa chute. Elle la reconnut immédiatement : il s'agissait de la gamine qu'elle avait rencontré ce fameux jour où Suzaku l'avait ridiculisé. Sa vue lui arracha une grimace et elle poussa un grognement quand elle l'entendit geindre d'une blessure à la cheville. Soupirant longuement, elle saisit brutalement une passante par le bras et, aidant la jeune fille à s'écarter de la foule, déblitéra à toute vitesse ces quelques paroles :

« Police de Kira. Excusez moi, je suis terriblement pressée. Occupez vous de cette jeune fille, je vous prie. Je n'ai malheureusement aucun temps à lui consacrer pour le moment. »

Puis, sans formes ni politesses, Fate s'avança vers l'estrade. Le Ministre menacé, Akira en liberté, un hackeur qui faisait des siennes... A quand l'attentat ? Rien ne suivait le plan initialement prévu... Arrivée au pied de la large scène destiné à accueillir le speech de la Ministre, la jeune femme apostropha la jeune rouquine avec empressement.

« Madame Kure, police de Kira. On a un problème. Un très gros problème."

Elle marqua une pause et regarda autour d'elle, comme pour éviter d'éveiller les soupçons des passants :

« Suzaku. Vous avez entendu je suppose ?... Que fait-on ?"
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MessageSujet: Re: Un monde joyeux et mondain    Un monde joyeux et mondain  EmptyMer 25 Sep - 21:57

Le spectacle qu'elle avait sous les yeux était si bon. Bien meilleur, que voir la populace s'extasier devant les manèges et les stands. Ou alors, d'écouter le discours, agréable certes, d'Asahi. Dans quel pétrin s'était fourré Nathan ? C'était le comble pour un ministre de la censure, inconnu de tous, de voir sa vie privée affichée comme telle. C'était à la fois, hilarant et gênant. Assembler l'accroc au travail au gamin courant après une poule, était impossible. Incompatibles. Et comment réagissait-il en ce moment même ? Fou de rage ? Sombrant dans la panique ou la honte ? Qu'est-ce qu'elle aurait aimé voir son collègue dans tous ses états.

Seulement, quelque chose clochait. Était-ce prévu ? Pour une blague, elle était vraiment de mauvais goût pour ce genre d'évènement. L'inauguration était organisée depuis des lustres, alors pourquoi immiscer ce genre de plaisanterie pour tout gâcher ? Surtout qu'elle n'avait pas été prévenue de ce petit manège ? Et merde... Surement encore un de ces foutus pirates de rebelles. D'habitude, les pro-kiras avaient toujours une roue de secours pour tout et n'importe quoi, mais là.... Personne ne semblait prendre la situation en main. Que fabriquaient les techniciens et tout le reste ? Elle était entourée d'incompétents. Bien que voir son coincé de collègue se faire humilier était assez plaisant, cette farce lui laissait un arrière-goût amer. L'image de Kira allait être bafoué. Tous les ministres étaient liés à Kira, tous les pro-kiras l'étaient aussi en fin de compte. Chaque faux-pas faisait l'effet d'un boomerang : ça revenait à leur Dieu. Et ça, elle ne le tolérait pas.

Quant à son oreillette, elle lui transmit de la part du ministre de la propagande quelques mots peu rassurants : "pistolet" "côtes" "otage". Son oreille était à l'affût de la moindre information douteuse, mais l'horrible musique de fond l'empêchait d'écouter un traître mot de plus. Et mis à part ça, Cliodna entendait son amant de général, réciter la liste des personnes arrêtées.

Partagée entre hilarité, irritation et exaspération, une idée fleurit dans l'esprit de la rouquine. Cliodna escalada les quelques marches de la scène, avant d'ordonner aux coulisses un micro. Bien sûr, sans délicatesse, ni forme, elle ne chercha pas à donner une quelconque explication. L'image du monde de Kira était en jeu et elle se devait de le sauver. S'avançant vers le centre de la scène, elle fit un signe aux projecteurs de façon à ce qu'on attire l'attention sur elle. Eclairée de mille feux, la ministre des affaires étrangères, se posta élégamment devant les spectateurs. Lorsqu'elle sentit que les rires cessèrent, elle s'embarqua dans une improvisation totale. Alors, d'une voix mi-amusée mi-assurée, elle fit mine de s'adresser aux pro-kiras et fit preuve d'un grand naturel. Espérant que sa voix camouflerait la chanson de fond qui commençait sérieusement à lui chauffer les tympans.

-A la la la ! Franchement, les gars vous êtes allés loin sur ce coup-là. Pauvre Nathan, toujours le bouquet mystère du groupe, hein ? Déjà l'autre fois dans les toilettes, où vous l'avez enfermé. Mais quand allez-vous laisser notre ministre de la censure et de la propagande tranquille ?

Bon, il n'y a jamais eu enfermement dans les toilettes, c'était juste histoire de continuer dans l'ambiance comique et conviviale du moment. Ce qui d'ailleurs, apporta ses fruits puisque le public ria aux paroles de la demoiselle, qui en fut ravie. Les gens appréciaient les hommes politiques qui leur étaient semblables au final : blagueurs et décompressant de temps en temps. Une aura charismatique émanait d'elle et chaque spectateurs buvaient chacun de ses mots. L'art de l'éloquence. Un don que la ministre avait dans le sang. Toujours munie de son sourire ravageur, elle marcha le long de la scène faisant virevolter sa robe bleue nuit dont le dos était dénudé jusqu'au début de sa croupe. Elle dégagea délicatement une mèche de ses cheveux, soigneusement coiffé sur le côté gauche de son visage.

-Mais ne croyez pas que l'on ne fait que s'amuser chez nous ! Nous voulons vous faciliter la vie et de vous rendre heureux. C'est d'ailleurs pour cela que nous vous avons concocté cette immense fête foraine. Afin que vous vous amusiez à votre tour, alors chez public, j'espère que vous allez apprécier et merci pour votre présence !

Applaudissements, cris de joie, la totale quoi. C'était un carton plein pour Cliodna qui sauva la représentation avec justesse. Tout en prenant soin de détourner l'intention du diaporama, elle indiqua plusieurs chemins à emprunter et certaines grandes attractions. Discrètement, elle signala à la police de Kira d'inciter les familles à sortir le plus vite possible d'ici sans les brusquer. La foule se dissipait peu à peu et Nathan en clown semblait être devenu un bête souvenir. Seulement, le problème tait loin d'être réglé, surtout avec Suaku Nathan.
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MessageSujet: Re: Un monde joyeux et mondain    Un monde joyeux et mondain  EmptySam 5 Oct - 20:01

Se retrouver avec un ministre qui l'attendait réellement, c'était déjà trop pour la petite Day. Elle avait l'impression d'halluciner, d'avoir débarqué dans un univers parallèle. Bien sûr, elle avait entendu parler rapidement de l'association entre le Cavalier Noir et le ministère de la censure mais rien de plus. Ça ne l'avait jamais intéressé. La gestion du journal, c'était le boulot d'Illness et elle la respectait énormément pour ça. Elle ne doutait pas qu'elle, elle en serait totalement incapable. Lady Illness était folle de lui faire confiance. On ne donne pas les commande du seul journal qui a encore le droit de publier un minimum de chose à une utopiste. Il faut être fou, mais Illness avait confiance en elle et ça lui suffisait pour se dire qu'elle allait faire attention, tenter de se brider elle-même pour que sa patronne soit fière d'elle – et pas de Nightmare – quand elle rentrerait. Voilà, son admiration sans fond reprenait le dessus alors que la ministre l'emmenait un peu plus loin. En fait, heureusement que c'était Madame Kure qui s'en chargeait. Elle avait largement moins peur de cette femme que de l'espèce de croqueuse d'homme qui servait au gouvernement de ministre des affaires étrangères.

En fait, Day n'est encore qu'une enfant dans ce grand bazar même si elle ne supporte pas cette idée et qu'elle est prête à taper toute personne qui lui fera remarquer. Mais il fallait avouer que c'était le cas. Là, à ce moment, elle n'avait qu'une envie, c'est d'être réconforté, qu'on lui dise que tout allait bien se passer. Dans un monde idéalisé, qu'on lui explique qu'elle n'avait fait qu'un vilain cauchemar et qu'Illness était tranquillement en train de travailler à son bureau dans les locaux de la rédaction du journal. Mais ce n'était pas le cas. Elle ne doutait pas qu'Asahi voulait bien faire mais c'était raté. Heureusement qu'elle n'avait pas de problème de cœur, sinon elle ne  serait sûrement morte d'un arrêt cardiaque à l'heure qu'il était. Elle avait été incapable de prononcer le moindre mot pendant que la ministre parlait. Elle en aurait été totalement incapable. Déjà, elle était impressionnée par cette femme qu'elle connaissait par sa renommée dans le monde du cinéma. Elle n'aurait jamais pensé pouvoir un jour la rencontrer en vrai, elle n'en avait jamais spécialement eu envie non plus. Mais les événements avaient précipité les choses et maintenant, elle ne savait plus quoi faire. Déjà, d'apprendre qu'un ministre allait venir dans les locaux étaient déjà beaucoup pour la petite journaliste qui n'aspirait qu'à une chose : écrire ses articles tranquillement. Mais il y a toujours une phrase dans un discours qui est plus dur à supporter que les autres. « Oubliez Illness. » Et pourquoi pas se jeter vivant dans un bain d'acide pendant qu'on y est.

« Je... »

Elle allait répliquer, contredire la ministre mais c'était fini. Celle-ci avait déjà quitté la pièce, laissant Day seule avec son verre d'eau même pas entamé. Si elle avait été en état de réfléchir, elle se serait sûrement rendu compte qu'Illness lui faisait un honneur démesuré, qu'elle devait être fière mais ce n'était pas le moment. Elle s'en rendrait peut-être compte plus tard, dans un jour ou deux, quand le choc de la nouvelle serait passé. Elle baisse les yeux, laisse le verre là et sort de la loge pour rejoindre la foule. Et maintenant, qu'est-ce qu'elle doit faire ?

Elle regarde avec une certaine admiration le diaporama en train de passer à l'écran. C'était simplement magnifique, du grand art. Ça c'était de la diffusion d'information. Franchement, elle en ferait bien un article pour le prochain numéro du Cavalier Noir tellement c'était énorme. Enfin, elle le mentionnerait, longuement, surtout qu'elle connaissait la réputation du Chat de Cheshire. Il allait sûrement être retrouvable sur internet. En tout cas, elle ne savait pas ce que ce ministre avait fait au rebelle mais en tout cas, elle ne voudrait pas qu'il lui arrive la même chose. Elle écoute le discours de la seconde ministre, la chose toujours trop déshabillée qui aurait une sacré mauvaise réputation si le journal avait une vocation de paparazzi. Elle monte aussi sur scène. Après tout, elle doit faire une intervention pour le Cavalier Noir, et elle ne peut pas laisser un mensonge pareil. C'est de la diffusion de fausse information, c'est totalement contre ses principes. Non, vraiment, ces pauvres gens doivent savoir la vérité.

« Excusez-moi tout le monde mais c'est un mensonge. Le Chat du Cheshire est un hackeur très connu dans la Rébellion, pas un collègue de gouvernement. – Elle tremble un peu en évitant de regarder en direction de la ministre. – Je suis Day, la nouvelle rédactrice en chef provisoire du Cavalier Noir qui est le meilleur journal au monde. Lisez tous le Cavalier Noir, et vous apprendrez la vérité sur toute cette journée. »

Heureusement qu'elle n'est pas publicitaire, ou que c'est Lizard qui vend les journaux parce que sinon, elle se doute qu'il y aurait beaucoup moins de lecteurs. Elle n'est pas douée pour promouvoir quoi que ce soit la pauvre mais en même temps ça se comprend. À la base, on ne lui demande que d'écrire. Là, tout se complique. Elle saute de la scène pour descendre dans la foule, elle s'y sent mieux. Elle ne sait pas vraiment si elle va avoir des problèmes avec ce qu'elle a dit, sûrement, mais elle aurait tendance à préférer de ne pas rester au centre des regards plus longtemps.
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MessageSujet: Re: Un monde joyeux et mondain    Un monde joyeux et mondain  EmptyLun 7 Oct - 20:07

Mais que s'est-il passé lors des derniers évènements ?

Voici le dernier bulletin d'actualités !
Suite à l'annonce de l'arrestation de Lady Illness, la ministre Asahi Kure appela Day, cette petite journaliste, à venir se présenter sur scène. Elle l'emporta ensuite dans les coulisses pour lui expliquer la situation, mais elle entendit, dans son oreillette, la voix de Suzaku, expliquant qu'il se faisait menacer avec une arme.
Pendant ce temps, Matt, de Cheshire Cat's enterprise avait décidé de jouer un tour foireux aux pro-Kiras. Il saborda le système d'écrans géants qui permettaient de transmettre l'image de la ministre en grand pour y mettre un long diaporama d'images plus ou moins ridicules de l'enfance de Nathan S. Suzaku sur fond de musique ridicule. En effet, ces deux-là s'étaient écharpés peu de temps auparavant.
Dans la foule, anonymes, il y a Sayu et Yu. Deux prénoms si semblables, mais deux personnes si différentes. La première, anxieuse de se faire repérer, éclate de rire lorsqu'elle voit le diaporama, la deuxième est plutôt indignée. Elle se fait d'ailleurs bousculer par Fate Harlaown qui courrait à travers le public, ayant entendu l'appel à l'aide de Suzaku. Désormais, énormément de policiers se dirigent vers le derrière de la scène. Le capitaine Harlaown s'excuse, et va vite sur la scène, où Cliodna McLoyd, ministre des affaires étrangères, a calmé le jeu en expliquant que le diaporama était une blague de ses confrères, et que Suzaku était en quelque sorte le bizut de l'équipe.

Mais vous pouvez bien sûr compter sur Day qui reprend le micro, et qui explique que cette attaque est bel et bien une attaque des résistants, faisant de la publicité pour le Cavalier Noir par la même occasion. La tension grimpe. Des policiers commencent à se balader dans les rangs et stresser, font des contrôles d'identité en plus : un peu de zèle ne fait pas de mal, et puis Fate Harlaown leur a ordonné de rechercher ce « Hadès ».

Ceci est sûrement le dernier tour de l'event, mais il continuera, bien sûr. Je vous conseille de choisir un compagnon de jeu et de commencer un nouveau rp à côté, devant ou derrière la scène.
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