Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Les pires blessures sont causées par la nostalgie (pv Fate)

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Ishtar Nâgina
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Ishtar Nâgina


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MessageSujet: Les pires blessures sont causées par la nostalgie (pv Fate)   Les pires blessures sont causées par la nostalgie (pv Fate) EmptyMer 4 Jan - 21:05

Certains souvenirs ne s'envolent pas...



ft. Fate Harlaown

665 mots
pensées brodée * d'étoiles *
dialogue en noir de jais

C’était un jour de pluie, un dimanche pluvieux. Il pleuvait souvent à Londres. Et dans sa maison à Covent Garden, Ish se félicitait intérieurement d’avoir pu faire dans la matinée tout ce qu’elle devait faire impérativement en extérieur. Nils dormait à point fermé, dans sa chambre subtilement décorée de souvenirs. Pas de photos, hélas, c’était bien trop dangereux en ces temps troublés. Mais des dessins. Un visage crayonné ressemblant trait pour trait à Mello, un autre, un peu plus caché, représentant Hadès et Dafné. Sinon il y avait des suspensions indiennes, des poupées, des jouets un peu partout, de tous les genres. Ish ne voulait pas attacher son fils au genre foncièrement masculin. Elle le laissait jouer avec ce qu’il voulait. Après tout, il était encore jeune pour la question, mais bon.

La belle indienne veillait doucement à son sommeil, observant son enfant de l’embrasure de la porte de sa chambre. Elle soupirait en voyant les quelques fissures sur le mur, rebouchées maladroitement. Il faut dire qu’elle et les furies n’étaient pas de supers bricoleuses. Mais elles faisaient comme elles le pouvaient. La maison était grande, elle faisait environ 250 m3, elles le payaient pas trop cher et faisaient divers boulots pour s’en sortir. Mais l’endroit était vétuste. C’était une demeure du XIXe, avec le style qui allait avec et tout n’était pas rénové. Ce n’était pas le grand luxe, mais c’était déjà ça. Ishtar était pigiste à ses heures perdues et bossait dans un musée non loin de là. La vie n’était pas trop mal à Londres, pour elle, elle était bien plus calme et agréable qu’elle ne l’était à Tokyo.

Elles étaient bien planquées, elles avaient toutes de nouvelles identités et bien qu’elles contribuaient à leur échelle à la rébellion, c’était d’une façon bien moindre comparé à avant. Sans doute la mort d’Hadès et la supposée mort de Mello l’avait fait prendre du recul. Elle eut soudain un pincement au cœur. Repenser à Hadès ne lui faisait pas plaisir. Elle savait que Fate enquêtait sur sa mort. La belle brune n’avait jamais compris pourquoi Hadès avait fricoté avec une pro-Kira...surtout une aussi acharnée que Fate. Celle-ci avait demandé à Mello, du moins à celui qu’elle prenait pour un détective du nom de Clarke, de mener l’enquête sur la mort d’Hadès. Le problème, c’est que beaucoup de monde aurais pu vouloir sa mort. Mello en premier...mais aussi Kira, ses sbires, d’autres voix de la rébellion. Comment Mello allait s’en sortir ? Haussant les épaules, la créole se dit qu’il allait sans doute y arriver, intelligent comme il était.

Ishtar referma doucement la porte afin de ne pas réveiller Nils. Elle avait encore pas mal de chose à faire. Elle ne savait pas pourquoi la pensé d’Hadès la hantait. La brune s’était fait une raison, à force de pleurer et de chercher à comprendre. Hadès s’était trop fait connaître et avait attisé la colère de bien trop de monde. Elle s’installa dans le vaste salon, ou se trouvait Steam, Blue et Axelle profitait d’une journée de repos de leur travail respectif. Blue se renseignait sur les forums de la rébellion tandis que Blue et Axelle visionnait un tuto quelconque pour passer le temps.
Ish s’installa sur un canapé en cuir un peu élimé et attrapa son ordinateur portable. Elle salua nonchalamment les filles avant de se mettre au travail. Elle avait des articles à écrire qu’elle devait envoyer au plus vite.

Alors qu’elle avait à peiner noter le titre, l’on sonna à la porte. La mère de famille grinça des dents. Mello savait bien qu’il fallait éviter de sonner à l’heure de la sieste. Ce n’était pas lui. Qui pouvait bien sonner un dimanche après-midi ?
Se levant péniblement, elle se dirigea vers le couloir puis la porte d’entrée. Faisant tourner la grosse clé dans l’ancienne serrure malgré tout renforcée récemment par Matt, elle entrouvrit légèrement pour écarquiller les yeux en voyant Fate sur le pallier.

« Euh bonjour, que puis-je pour vous ? »

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Fate Harlaown
Juliette sans Roméo
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MessageSujet: Re: Les pires blessures sont causées par la nostalgie (pv Fate)   Les pires blessures sont causées par la nostalgie (pv Fate) EmptyLun 9 Jan - 1:04

Sous cette pluie torrentielle qui battait les pavés des rues londoniennes, ce joli pavillon typique de Covent Garden avait l’air d’une bien lugubre demeure. Fate savait pourtant que c’était une bien belle maison : elle était grande, visiblement spacieuse et sa façade ancienne lui donnait un charme tout particulier. Elle en avait scruté chaque détail à plusieurs reprises, plantée de l’autre côté de la rue qu’il pleut, qu’il vente ou qu’il neige. Et une fois encore, c’était là qu’elle se trouvait. La main gauche tenant fermement son parapluie au-dessus de sa tête, la seconde plongée dans la poche de son long manteau de laine pour réchauffer ses doigts glacés.

C’était la troisième fois en quelques jours qu’elle se rendait au 10 Rathbone Street, sans jamais parvenir à traverser cette rue. De l’autre côté, passé ce portail et ce seuil, vivait une personne chère à Hadès. Jamais ils n’en avaient vraiment parlé, mais elle était convaincue qu’il n’avait cessé de penser à elle. Chaque fois qu’il évoquait son nom, c’était comme si une lueur enflammait son regard. Et cette lettre, cette lettre d’adieu en disait long sur l’amour et l’admiration qu’il semblait vouer à la fameuse Ishtar. Car cette lettre, celle qui contenait les derniers mots d’Akira Darkwood et à laquelle il avait dû dédier ses derniers instants de vie paisible ne lui était pas adressée à elle, mais bien à cette femme.

Fate redoutait tellement de rencontrer cette indienne qu’il avait tant aimé. Ishtar l’avait connu sous son meilleur jour, passer de doux moments à ses côtés et profiter des plaisirs de la vie. Fate n’avait eu droit qu’à quelques instants d’intimité, teintés par son désespoir et sa crainte grandissante de la mort, avant que leur histoire ne se termine aussi vite et mal qu’elle n’avait commencé : en un pétard mouillé. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle regrettait le plus dans cet événement tragique : était-ce la mort de son compagnon, la fin d’une histoire, ou bien le fait de savoir que jamais il ne pourrait la combler comme il avait comblé tant de femmes avant elle. Elle en crevait d’avance de jalousie.

Mais il fallait se ressaisir.

Cette lettre qu’elle avait longtemps ignorée, entassée sous une pile de vêtements dans un tiroir, était pourtant une porte de sortie inespérée. Les maigres déclarations d’Hadès lui avaient appris l’existence d’un lien fort entre Mello et Ishtar. Quelques mots griffonnés à l’arrière l’avaient renseigné sur l’adresse londonienne de cette dernière. Il ne lui en avait pas fallu davantage pour lui redonner espoir. Elle serrait contre sa poitrine quelques feuillets couverts d’une écriture raturée. Fate avait pris soin de faire faire par un expert une copie de maître de la fameuse lettre d’Hadès en prenant garde à faire corriger les mentions à Mello. La copie était tout bonnement parfaite : style d’écriture, rature, tremblements, tâches, qualité du papier, tout y était. Il lui était tout bonnement inimaginable de confier l’exemplaire original à Ishtar alors qu’il lui arrivait encore, dans ses moments de faiblesse, de relire avec ce même petit sourire aux lèvres toutes les belles choses qu’il avait pu penser d’elle. Ishtar lui permettrait peut-être de faire ce deuil qu’elle n’avait jamais osé commencé et d’en apprendre plus sur celui qu’elle soupçonnait être l’assassin d’Akira.

Fate prit une grande inspiration et, d’un pas décidée, traversa la rue. Puis le portail. Puis le jardinet. Jusqu’à se retrouver sur le palier.

… Nouvelle bouffée d’air. Toc, toc, toc.

La silhouette qui se dessine devant elle est presque onirique. Ishtar est une femme magnifique. Ses boucles brunes, sa beau sombre et ses grands yeux profonds lui font manquer un battement. Comment rivaliser avec pareille beauté ? L’espace de quelques secondes, le regard des deux femmes se croise. Elle peut lire l’incompréhension dans celui d’Ishtar quand elle esquisse une question.

D’une main parsemée de tremblements qu’elle ne parvient à stopper, Fate lui tend les deux feuillets de papier froissés par le temps et ravale sa salive.

« Hadès avait laissé ça pour vous. »

Puis le silence, sans qu’elle sache s’il est nécessaire d’en rajouter ou s’il est préférable de se taire. Pourtant, c’est un timide filet de voix qui s’extirpe de sa gorge :

« Je l’ai aimé. Je vous jure que je l’ai aimé. »
murmure-t-elle, interdite. Elle qui déteste se justifier.
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