Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 What about your public image, dear Minister ?

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Fate Harlaown
Juliette sans Roméo
Fate Harlaown


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MessageSujet: What about your public image, dear Minister ?   What about your public image, dear Minister ? EmptyVen 2 Mai - 23:54

Longtemps, Fate avait farfouillé dans les dossiers de l'accueil à la recherche du trombinoscope du gouvernement. L'idée lui était venue subitement et, comme une furie, elle s'était jeté dans l'ascenseur et avait rejoint l'accueil des ressources humaines dans les étages inférieurs. En quelques mots, la jeune femme avait expédié la secrétaire hors du bureau et s'était lancée dans l'examen des dossiers. Après une bonne demi-heure de recherche, elle avait finalement trouvé le trombinoscope du service de communication.  Elle s'était assise au sol, en tailleur, en parcourant des yeux les visages des journalistes, attachés et autres conseillers. Son regard croisa la photographie d'une charmante jeune femme à la chevelure rose : c'était elle, pas de doute.

Ai Nakano.

Fate reposa l'intégralité des dossiers à leur place initiale et repartit, aussi vite qu'elle était venue, dans l'ascenseur. Cette fille, elle l'avait croisé à plusieurs reprises lors de ses rares passages à l'étage réservé aux services de communication. Jeune et compétente, on la décrivait ainsi. Et si la grande blonde ne lui avait pas tellement prêté attention jusque là, elle se trouvait désormais dans une situation qui nécessitait une conversation avec une personne comme elle.

Après son rendez-vous au restaurant avec Suzaku, Fate était rentrée directement chez elle sans repasser par son lieu de travail. Les paroles du Ministre et son éternelle indifférence l'avait tout simplement mises hors d'elle. Son collègue, en qui elle avait tout d'abord choisi de faire confiance, s'était révélé le pire des confidents. L'information était passée auprès d'Arashi Darkwood, son supérieur, et elle savait bien qu'il était trop tard pour corriger son irrémédiable erreur. Mais, en prenant une tournure inattendue, la situation s'était révélée plus avantageuse qu'elle n'y paraissait de rime abord. Suzaku avait peut être fait des dégâts : mais il deviendrait par le futur un informateur d'importance. Son petit chantage avait fonctionné cette fois. Cependant, elle ignorait combien de temps sa magouille suffirait. C'est pourquoi, affalée sur le canapé de son salon, elle s'était creusée la tête à la recherche d'une nouvelle faiblesse du Ministre.

L'idée lui était venue rapidement. Et elle s'était aussi soudainement incarnée en la personne de cette jeune attachée de presse à la chevelure rose qu'elle voyait parfois trottiner d'un bureau à l'autre avec enthousiasme. Jeune, sans doute agréable, peut-être naïve du fait de son manque d'expérience : Fate s'était mise en tête qu'elle pourrait difficilement lui refuser une faveur. Son grade et son ancienneté lui donnaient un avantage dont elle pensait pouvoir profiter.

Car après tout, quoi de pire pour un Ministre de la Propagande que de voir son image publique salie et polluée ? Nathan Suzaku et son cynisme devaient bien se moquer de ce que les gens pensaient d'eux. Mais Kira et Iwa ne le voyaient sans doute pas de cet œil. Elle ne s'imaginait pas capable de ruiner sa carrière politique dans sa totalité, mais une petite intervention de sa part devrait suffire à lui donner un peu de mal. Par chance, la Résistance lui avait déjà filé un sacré coup de main lors de l'inauguration de la fête foraine en décrédibilisant déjà l'image du Ministre auprès du public. Tout le monde avait pu voir clichés le mettant en scène dans les situations les plus ridicules. Et un récent article dans le Cavalier Noir – car oui, Fate prenait toujours le temps d'y jeter un œil, le dénigrait totalement en l'accusant du meurtre d'une jeune criminelle d'à peine 17 ans. Tant de choses qui n'attendaient qu'un peu d'aide pour réapparaître au grand jour.

C'était décidé. Alors Fate s'était engagée dans le couloir principale du service de communication, la tête haute et le regard fier et condescendant des plus gradés. Plantée devant le petit bureau de la secrétaire, elle avait demandé :

« J'aimerais m'entretenir avec Ai Nakano, s'il vous plaît. »
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MessageSujet: Re: What about your public image, dear Minister ?   What about your public image, dear Minister ? EmptyDim 18 Mai - 23:00

Spoiler:

Ai était plongée dans la mise à jour de quelques articles sur le portail web du ministère lorsque Marisa Sasaki, l’une de ses collègues de bureau, passa la tête dans son bureau : 
« Nakano ! On te demande devant le secrétariat. Dépêche-toi, je crois que c’est important ! »
Important ? Ai battit des cils et glissa une mèche de ses cheveux derrière une oreille. Qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Son instinct craintif lui pinça le cœur quelques secondes. Avait-on des reproches à lui faire ? Mais à quel sujet ? Elle se repassa mentalement ses derniers jours de travail, cherchant l’erreur, tandis qu’elle se levait.  Peut-être qu’elle n’avait pas été assez rapide à rendre son rapport sur les dernières entreprises de publicité qu’elle avait démarché pour leur prochaine campagne. Ou peut-être que la direction n’était pas satisfaite de sa liste finale. Trois choix commentés, avec une analyse de chacune des boites, leurs points forts et faibles, son avis personnel – la décision finale revenant à plus important qu’elle. Elle souffla. Non, c’était un raisonnement idiot. Les réprimandes de ce type, elles étaient lancées dans le secret d’un bureau plus grand et plus confortable que celui qu’elle partageait avec Fukuda – ce sale ronchon.  Celui de sa supérieure ou, cas extrême, celui de Suzaku lui-même. En l’occurrence, ça ne lui était jamais arrivée mais elle avait déjà eu l’occasion de se retrouver à faire la potiche en arrière-plan d’un remake de la Seconde Guerre Mondiale. Très discrète, la potiche.
Non, ce n’était sûrement pas à ce propos, jugea-t-elle. Pour qu’on la demande au secrétariat, il fallait que ce soit quelqu’un d’extérieur au service – ohlalala, Junya, peut-être ? Non, il avait son numéro de portable, il aurait appelé avant de passer. Ou alors, il avait eu un accident et c’était un de ses collègues qui était venu la chercher ? Ravalant son appréhension, Ai se força à rappeler à l’ordre son imagination galopante et à se composer une mine souriante et agréable. Elle se devait d’être prête pour n’importe quel type de nouvelle : c’était la moindre des choses dans un monde comme celui dans lequel elle vivait. 
Comme toujours, sa mise était impeccable – c’était toujours ça de gagné.  Troquant le sobre costume de couleur sombre en vigueur dans les couloirs de son ministère, Ai avait revêtu une veste blanche aux poches légèrement rayées de rose, sur un simple tee-shirt gris perle. Un pantalon droit et sombre et des bottines grises complétaient sa tenue. La veste, c’était la touche de fantaisie qui rendait sans doute la jeune fille plus charmante que les restes de ses collègues. Il fallait bien égayer un peu les couloirs du bâtiment – et puis, c’était elle qu’on poussait devant les caméras lorsqu’il y avait des communications impromptues à faire.   D’ailleurs, c’était peut-être à ce sujet que l’on désirait la voir ? Ai émettait cette hypothèse au moment de tourner à droite, à l’extrémité du couloir, et d’arriver au niveau du petit secrétariat qui régissait les entrées et les sorties de son service. Sitôt qu’elle arriva dans la pièce, elle sut tout de suite qui l’avait demandé et que sa dernière suggestion ne se vérifierait pas. 
Fate Harlaown se tenait là en personne. Ai n’avait pas besoin d’avoir vu ce visage à de nombreuses reprises – en photographie ou en réel, lors de certaines occasions – pour reconnaitre cette femme à la haute stature, aux cheveux blonds clairs et aux yeux bleu ciel. Si ce portrait assez atypique au Japon ne suffisait pas pour savoir du premier coup d’œil à qui on avait à faire, l’aura autoritaire et énergique qui se dégageait d’elle achevait de vous convaincre. Jusqu’à présent, Ai n’avait jamais échangé avec elle : ou plutôt, Fate ne lui avait jamais adressé la parole. L’appréhension qui nouait l’estomac de la jeune fille s’agita, mais elle s’accrocha fermement à sa résolution et à son sourire. Vite, vite, le numéro
- Capitaine Harlaown, enchantée ! salua Ai avec une légère courbette énergique. Ai Nakano, à votre service. Que puis-je faire pour vous aider ?


Dernière édition par Ai Nakano le Ven 27 Juin - 14:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: What about your public image, dear Minister ?   What about your public image, dear Minister ? EmptyVen 27 Juin - 14:17

Fate avait refusé poliment l'invitation de la secrétaire à s'asseoir le temps que sa collègue arrive. Une autre demoiselle vint lui apporter un café qu'elle entama aussitôt après un prompt remerciement. C'était à croire que sa venue était une véritable attraction : il fallait dire que les ministres et autres haut-gradés sortaient rarement de leurs services respectifs. Et puis se rendre au ministère de la censure... C'était s'assurer de tomber sur cet imbécile de Suzaku. Et pour tout dire, elle n'en avait étrangement pas envie. Sans doute se contenterait-il de la toiser de haut sans lui adresser le moindre mot. Mais la simple possibilité d'avoir à croiser son regard froid et son teint de cadavre l'agaçait déjà.

Par chance, la personne qui se présenta devant elle n'avait strictement rien à voir avec le Ministre. Elle reconnut immédiatement cette jeune demoiselle pétillante aux cheveux roses et au look excentrique qui se dirigeait vers elle tout sourire. Il s'agissait bien là d'Ai Nakano. Par chance, Suzaku n'avait pas eu la mauvaise idée de la convoquer et la jeune chargée de communication semblait prête à lui accorder toute son attention. Fate fut d'ailleurs étonnée de voir qu'elle l'avait immédiatement reconnue et que, déjà, elle se mettait à sa disposition. La grande blonde afficha un joli sourire et lui rendit son salut poliment :

« Bonjour Mademoiselle Nakano. J'espère que je ne vous dérange pas. J'aurai un service de taille à vous demander, mais pour cela j'aurais besoin de vous voir en privé. »

Elle jeta un regard à la directrice du service qui attendait, presque soucieuse d'avoir à essuyer des reproches. D'un coup d'oeil, elle lui fit comprendre sa demande :

« Madame, pourrais-je vous l'emprunter l'espace de quelques heures ? »

Un hochement de la tête suffit pour apporter son approbation. Un sourire se dessina sur le visage de Fate. Ai était la personne idéale pour parvenir à ses fins : elle en était presque sûre. Et les choses se déroulaient si facilement que cela lui paraissait presque trop simple. D'un geste de la tête, Fate signifia à la jeune femme de la suivre. Toutes deux, elles empruntèrent l'ascenseur et rejoignirent son bureau, quelques étages au-dessus. Elle proposa à Ai une chaise et un café, puis prit à son tour place.

« Je suis vraiment désolée de vous avoir surpris comme cela. J'aurais dû vous prévenir auparavant, mais pour tout vous dire, je me suis décidée à la dernière minute ! » commença t-elle en souriant.

Mieux valait la mettre à l'aise plutôt que de jouer son rôle de capitaine pompeux et orgueilleux qui la suivait si souvent. Si Ai acceptait de l'aider, elle se mettait dans une situation délicate qui risquait de lui provoquer de nombreux ennuis, dont la perte de son travail. La convaincre s'annonçait périlleux et difficile. Elle espérait que, comme la plupart des employés du quartier général, Mademoiselle Nakano aspirait à occuper un poste élogieux au salaire important. Fate pouvait facilement répondre à ce genre de demande et Ai ne devait pas l'ignorer.

« Avant de vous exposer mon projet, j'aimerais savoir quelque chose... » déclara la jeune femme en buvant la première gorgée de son café. « Suzaku est bien votre patron... ? Que pensez vous de lui au juste ? »
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