Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Le blues est au fond du couloir. [Nathan]

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Mordred
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MessageSujet: Le blues est au fond du couloir. [Nathan]   Le blues est au fond du couloir. [Nathan] EmptyDim 20 Juil - 19:14

Je me suis réveillé dans une chambre d'hôpital sans fenêtre.
Y a un grand trou noir dans ma mémoire, entre le moment où j'essayais de fuir l'armée et maintenant. Je crois que quelqu'un m'a sédaté, et pas la moitié d'une dose. J'suis encore tout défoncé, c'est pour ça que je saute pas du lit pour essayer de fracasser la porte. J'ai déjà du mal à tenir sur un coude. Bon, voyons ce qui se passe autour.
J'ai pas mes fringues, déjà. Apparemment on m'a lavé et mis en robe d'hôpital. Depuis combien de temps je dors ? J'ai des perfusions aussi, mais à mon grand soulagement pas de sonde urinaire. D'ailleurs ben... faudrait que je trouve la force de récupérer le bassin qui se trouve probablement sous le lit, d'un moment à l'autre. Je me tortille dans les draps comme si ça allait faire disparaître plus vite les drogues de mon organisme, je me débats contre cette défonce indésirable.
Une infirmière rentre.

Je me dis que la coïncidence entre mon réveil et l'arrivée de quelqu'un est chelou, jusqu'à ce que je vois la caméra accrochée dans un coin de la pièce. Il y en avait déjà une, à l'époque, mais je savais pas très bien ce que c'était. Trop défoncé pour flipper.
La jeune femme a l'air amical et tient un plateau repas. C'est une petite boulotte avec les joues roses, un vrai cliché d'infirmière gentille. Il y a un ours en peluche sur le plateau. Oui, c'est vrai qu'au labo ils avaient des enfants pour leurs expériences, et que quand j'y étais j'avais neuf ans. Mais maintenant c'est fini et j'aurais préféré un paquet de clope, pour être honnête. Mais la nana me perturbe. J'imaginais plutôt des séances de torture, pas un sourire et une tartelette à la fraise.

- Bienvenu à la maison !

Et là la nana s'agite autour de moi sans que je comprenne rien, et en un tour de main elle m'aide à faire pipi et change mes perfusions, avant de disposer de la bouffe sur une tablette dedans moi. Je trouve l'énergie de protester, je dis que je veux rentrer chez moi et que les malades du gouvernement ont pas à me mettre des morceaux de trucs chelou dans le corps. Ça fait beaucoup de phrases à dire pour quelqu'un qui peut même pas s'asseoir tout seul. L'infirmière écoute avec beaucoup de patience mes bafouillements de mec défoncé, sans m'interrompre, et en souriant.

- Mais le gouvernement t'as récupéré à des trafiquants d'organes ! On veut juste voir si tu es en bonne santé, il faut être sage. Tu vas pas te plaindre de savoir voler quand même ! J'aimerais bien être à ta place hein. Allez, mange. Après tu vas dormir et si tu fais bien ce qu'on te dit tu auras des jeux vidéos pour t'occuper.

Et elle me bourre la bouche avec des petits pois carotte et ce genre de connerie. Moi je sais plus quoi penser. Elle vient de m'embrouiller l'esprit en deux phrases. J'arrive pas à réfléchir. Après le repas la chieuse s'en va et je retrouve peu à peu mes esprits. J'ai des traces de piqûre au pli du coude, mais je suis pas encore assez sobre pour m'en inquiéter. J'crois qu'ils m'ont filé des trucs pour me détendre. J'me rends compte que j'aime autant, j'arrive pas à flipper d'être là. Oui, bon, de toute façon le mal est fait, qu'est ce qu'ils peuvent me faire de pire ? Me mélanger l'ADN avec un autre truc chelou ? Le seul truc qui me chiffonne un peu, c'est que Yumi sache pas où je suis, mais je me contente de fixer le plafond sans paniquer. Je fais même une petite sieste, parce que j'ai salement la tête dans le cul.
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Nathan S. Suzaku
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MessageSujet: Re: Le blues est au fond du couloir. [Nathan]   Le blues est au fond du couloir. [Nathan] EmptyLun 21 Juil - 16:39

Nathan était actuellement d'une humeur exécrâble et trop rien n'aurait su le faire aller mieux. Pourquoi fallait-il toujours qu'on l'appelle lorsqu'il y avait besoin de monde ? Il était un ministre, merde, pas un de ces petits péquenots trop mal classés pour qu'on s'en serve dès qu'il y avait besoin d'économiser des sous. Il faisait des heures supplémentaires et avait vérifié pour voir s'il était payé en conséquence : la réponse était évidemment non. Il n'allait pas se plaindre auprès du premier ministre, bien sûr...après tout, il n'était pas sans ignoré qu'il était surveillé de très près par ses agents. Tout, de ses déplacements à ses achats était filtré. S'il s'en était sorti, jusqu'à présent, grâce à une sale histoire comme quoi il dupait Illness en se faisant passer pour un fou furieux, Kira était intelligent et pourrait ne pas mordre plus longtemps à l'hameçon.

Connerie. Il était actuellement en route pour les laboratoires de Kira. D'ordinaire peu investi dans le traitement des bébêtes liées à Iwa, il avait dernièrement reçu un email de ce dernier qui lui demandait de bien servir un peu à quelque chose et d'aller interroger le Patient Zéro. Il s'agissait d'un semi-shinigami qui s'était évadé il y avait des années et qu'ils avaient réussi à attraper, il ne savait pas vraiment comment. D'accord furieux, Nathan faillit répliquer un cinglant « Allez vous faire foutre » avant de se souvenir de Illness. Ok...alors ses pas le dirigeaient presque à reculons vers la cellule toute blanche de Mordred, accompagné de quelques loubards qui l'encadraient pour sa « sécurité ».

Il était plus maigre que dans ses pensées. Face au ministre de la censure, il y avait juste un type qui paraissait crevé, fatigué. La porte avait fait du bruit quand elle s'était ouverte et il venait de se réveiller d'une (sans doute) longue sieste.

« Je suis Nathan Suzaku. Je suis chargé de faire votre...entretien de retour ici. Mh...Si vous voulez bien suivre ces messieurs. »

Il prit la route vers l'avant, les hommes en veste blanche lui ayant expliqué auparavant comment fonctionnait le laboratoire, ici. Mordred, lui était embarqué plus par force qu'autre chose par les trois grands vigiles en tenue blanche d'hôpital. Il avait une carte d'accès multi-usages qui débloquait la sécurité des portes et prit un bureau vide pour s'y installer. Un bref « laissez-nous là, pas la peine de me surveiller, je ne suis pas en sucre. Ha. Apportez-nous du café, nous en aurons besoin. » plus tard et la porte se ferma. Nathan était absolument blasé de toutes ces démarches, comprenez que se retrouver avec un dangereux prisonnier n'était pas absolument dans ses qualifications...et c'était peut-être pour cela qu'Iwa le lui avait demandé, parce qu'aucune méthode normale n'aurait marché sur lui.

« Je ne sais rien sur vous. Rien. Expliquez-moi tout. »,dit-il tout en prenant un stylo et un calepin. Il allait vraisemblablement noter mot par mot tout ce que Mordred lui confierait, et plus encore. « On m'a dit que vous vous étiez échappé de cet endroit...mh...entre nous, je comprends, c'est tellement austère que j'aurais très peu eu envie d'y rester. Le Patient Zéro...Iwa ne me tient pas au courant de ses petits...ses petites expériences...Mais ce n'est pas tellement cela qui nous intéresse. Qu'avez-vous vécu lorsque vous êtes sorti ? Où avez-vous logé pendant aussi longtemps et avez-vous réussi à entretenir des liens sociaux avec d'autres personnes ? »
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MessageSujet: Re: Le blues est au fond du couloir. [Nathan]   Le blues est au fond du couloir. [Nathan] EmptyLun 21 Juil - 20:03

Un homme entra, accompagné de trois autres massifs et en robe blanche – donc sans doute des figurants. Il me dit de le suivre, mais je suis comme qui dirait encore un peu lent à la détente. Les gorilles n'ont pas la patience de me regarder me dresser lentement en position verticale. Deux d'entre eux me chopent chacun un biceps pour me virer du lit et me traîner hors de la chambre. Je lutte pour pas me casser la gueule parce que tout va trop vite et j'ai la tête qui tourne. Mais une fois au calme assis sur une chaise avec la promesse d'un café, je peux examiner mon interlocuteur réel plus au calme.
Étrangement je le trouve... beau. Captivant. Ça peut sembler bizarre pour quelqu'un qui connaît Nathan, mais pas à moi. Il est européen, plus âgé que moi, mais pas complètement décati non plus, ses vêtements comme ses cheveux sont bien coupés et il est propre. Je le trouve classe comme James Bond. Pour ma défense, rappelons que je suis amnésique et qu'il m'en faut donc pas beaucoup.
Et bizarrement il me parle gentiment, me dit qu'il comprend que je sois parti. Malgré le sédatif, j'arrive à ressentir de la surprise. Je m'attendais... pas vraiment à ça. On m'a tellement vendu ces derniers mois que le gouvernement était plein de monstre que j'imaginais être découpé en petit morceaux et balancé aux chiens en venant ici. Au lieu de ça j'ai un café et un mec qui me parle calmement. Sédatif mis à part, on m'a rien fait de désagréable. Comme je suis défoncé, je fais même pas l'effort de faire semblant de répondre aux questions qu'on me pose et dit ce qui me passe par la tête :

- Je... je me souviens pas très bien de mon premier séjour ici. Ni d'avant. Mais je sais qu'on m'a fait quelque chose de douloureux. Est ce que vous allez me faire mal ? Me tuer ? Pouvoir voler c'est cool quelque part mais... ça me fait peur aussi. Pourquoi vous m'avez fait ça ?

Je suppose naïvement que cet homme est au courant, qu'il ne serait pas venu si il ne l'était pas. Candide, je me dis même que c'est peut être un de mes créateurs. C'est la première fois que je suis en mesure de parler à l'un d'eux sans être dans les fraises niveau cerveau. Je me sens assez important pour que n'importe qui s'intéresse à mon cas. Si le mec a l'air de s'en foutre autant, c'est parce qu'il est cool comme James Bond, voilà. Mais il m'a posé des questions et j'ai peur qu'il s'énerve si j'y réponds pas. C'est le méchant gouvernement et tout quand même. Évidemment, je vais pas parler d'Hadès, de Yumi et du reste. Mais peut être qu'ils savent que je les connais ?

- Et pour vos questions ben... j'ai été dans un cirque, et puis chez... des amis. Et chez une fille aussi. Un peu dans la montagne, pour être tranquille... c'est tout.

Bon, en disant « chez une fille » je sous entend un truc qui existe pas en vrai, mais je voudrais pas passer pour un puceau devant James Bond quand même.
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Nathan S. Suzaku
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MessageSujet: Re: Le blues est au fond du couloir. [Nathan]   Le blues est au fond du couloir. [Nathan] EmptySam 2 Aoû - 20:34

Nathan Suzaku continuait à fixer Mordred comme si, par sa simple et miraculeuse présence, il pouvait résoudre tous ses problèmes. Il pensait en réalité à Illness, à tout ce qui était entré dans son petit monde pour ne plus jamais en sortir. Savait-il vraiment beaucoup de choses au sujet des semi-shinigamis ? En réalité, Nathan en savait autant que l'être humain moyen. Il avait lu le Cavalier Noir et savait que le gouvernement cultivait les cellules souches de différentes espèces...c'était une évidence, voyons. Il y avait des photographies qui circulaient avec des hommes volants, et de plus en plus de choses invraisemblables se produisaient juste devant leurs nez. Même quelqu'un comme Nathan n'était pas assez dupe pour croire au hasard et à la manipulation des médias...et puis il y avait l'endroit où il se trouvait, là. Iwa n'avait pas pris le temps de lui expliquer tout ce qu'il trafiquait, mais il en était déjà blasé d'avance.

Il y avait ce bloc-notes à côté de lui et il notait scrupuleusement tout ce qui pouvait être important dans ce que Mordred lui disait. Pour le moment, les mots « cirque », « fille » et « amis » revenaient. Rien de plus précis et quelques points d'interrogation vinrent fleurir la page. Il devait avoir plus de précision par rapport à ces personnes, même s'il se doutait que le prisonnier...enfin le patient zéro omettait consciemment de lui divulguer certaines choses.

« Je ne vais pas vous tuer, ne soyez pas ridicule : je n'en ai même pas le pouvoir. Je vous ai fait quoi ? Je ne comprends pas trop ce que vous baragouinez...mais vraiment. Je vous ai déjà dit que toutes ces affaires concernent Iwa, le premier ministre. Elle doit être occupé et ça m'est retombé dessus comme la pluie sur un anglais. »

Nathan Suzaku soupira. Tout ceci l'assommait au plus haut point et il fixait maintenant la porte de sortie comme si c'était son unique recours. Il n'était pas flic, il n'était pas non plus négociateur et n'avait aucune des compétences nécessaires pour extorquer des informations à un individu lambda...Sa main droite gribouillait vulgairement des petits traits sur la feuille qui passaient de moins blanc à carrément gris.

« Bon...au lieu de nous endormir sur place...souvenez-vous de cette fille. À quoi ressemblait-elle ? Seriez-vous capable de nous en faire un portrait robot ? Nous avons actuellement des ennuis avec des terroristes...si vous avez peur de leurs représailles, nous pouvons vous fabriquer une deuxième vie, avec de nouveaux papiers et une nouvelle histoire toute tracée. Pour le bien de tous les citoyens de Tokyô, si vous connaissez la moindre information sur lesdits terroristes, je vous encourage à les révéler, encore une fois. Tout cela nous aiderait fortement. Toute information précise, d'ailleurs, sur n'importe quel point après que vous soyez allé à l'extérieur. »

Il souligna le mot « fille » sur le bloc-notes avant de le regarder une nouvelle fois droit dans les yeux. Honnêtement, Nathan ne pensait pas que Mordred avait des capacités si uniques que ça...bon, il pouvait voler, peut-être, vu qu'il avait vu les photographies, mais il manquait franchement d'imagination et penser que cet homme pouvait avoir une gamme de pouvoirs tous plus étranges les uns que les autres relevait carrément de la fantasy. Une pensée intelligente lui vint soudainement, comprenant l'analyse du sang de cet homme. Le ministre se leva soudainement, vérifiant si les gardes ne les espionnaient pas, et sortit un garrot et une seringue de sa poche. Oh, trois fois rien, juste de quoi prouver aux yeux du monde entier ce scandale.

« Tendez le bras et fermez le poing. Vite. »
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MessageSujet: Re: Le blues est au fond du couloir. [Nathan]   Le blues est au fond du couloir. [Nathan] EmptyMer 6 Aoû - 17:15

James Bond est décidément trop cool. Il a l'air salement emmerdé de me parler. Je me sens un peu comme une petite merde. J'avais jamais pensé poser des problèmes à quelqu'un, mais c'était prétentieux quelque part. Le gouvernement tout vilain et Mordred tout gentil. Je pose mon regard sur mes genoux, en culpabilisant un peu – rappelons une énième fois que je suis défoncé. Il a l'air tout fatigué et tout triste ce monsieur. Il a un costard en plus, alors je me sens pas sérieux en robe d'hôpital. Si je lui tourne le dos il voit mon cul, j'arrive pas à me sentir crédible là. A mon premier séjour j'avais aucun problème de pudeur, mais maintenant je me sens déstabilisé par la longue liste des gens qui m'ont vu nu/défoncé/dans une forme non-humaine. En plus il dit que je baragouine et qu'on comprend pas quand je parle, du coup je me sens encore plus con. Priorité au mec qui porte un slip, quoi.

Ben je... je sais pas... j'suis désolé... et j'ai pas compris l'histoire avec l'anglais...

Je sais même pas où c'est, les anglais. J'aurais pu prendre le temps de regarder une mappemonde, une fois, juste pour voir à quoi ça ressemble. Dans ma tête j'imagine le Japon vachement grand, avec la Corée et tout ça, la Russie quelque part dans le bordel, les USA vachement grand à l'autre bout et l'Europe comme un seul petit pays dans un coin. Peut pas y avoir trente six milles pays quand même, y aurait pas la place.
Ensuite il dit qu'on va pas s'endormir sur place – rapport à ce qu'on comprend pas ce que je dis – et continue de me harceler avec mes fréquentations. Mais j'ai pas le droit d'en parler ! Surtout pas à un mec du gouvernement en plus. Même si c'est James Bond. J'ai peur qu'il me donne du sérum de vérité pour m'obliger. Va falloir que je mente. Un bon mensonge. Évidemment je commence à flipper, ce qui est jamais bon pour ce genre d'affaire. Mais il dit que je pourrais avoir des papiers et partir si il est content ! De toute façon ils savent forcément que j'en ai vu, des terroristes, puisqu'ils m'ont piégé avec le forum des hackers. Le problème, c'est que la seule fille chez qui j'ai vécu c'était une semaine, à ma sortie du labo, et je me souviens pas de son adresse ou quoi – je prêtais pas attention à ce genre de détail à l'époque. Mais peut être qu'avec son nom ils seraient content ? Elle a rien à voir avec les terroristes elle, elle risque rien – me dis je naïvement.

- C'était chez... Sakura Hikito*. Je lui ai dit que je m'enfuyais d'un hôpital psy et elle m'a accueillie. Elle m'a montré le forum des hackers mais elle en a jamais vu, en vrai, elle sait rien. Et puis euh... après y a eu le cirque... mais j'étais juste... ah ouais y a un terroriste qui m'a appris à dire « travailleur immigré exploité ». Ça veut dire qu'ils me payaient en nouilles et en clopes. Et enfin.. Ah merde ! Non ! C'est là que je me rends compte de ma connerie : j'ai mentionné un terroriste de plus, comme un con. Donc je suis défoncé, je panique et je dis n'importe quoi. Je vais être enfermé ici pour toujours ! Mais si je vous dis plein de trucs ils vont tous mourir ! Même Hadès il est un peu taré mais il mérite pas... MERDE.

Je préfère fermer ma gueule. Le mec me demande de tendre le bras, mais comme y a une seringue vide je suppose que c'est pour me prendre du sang, et pas me remettre un coup de drogue – je finis par apprendre des trucs quand même. Je tends le bras sans broncher pour pas qu'un mec vienne me le prendre de force. Ils m'écrasent la peau à chaque fois et ça pince. Je me souviens de ça de mon premier séjour.
Je tourne la tête pour pas voir l'aiguille s'enfoncer dans ma peau et mon sang se barrer. J'suis dégoûté à la longue de voir des types arriver, me prendre des petits morceaux sans même me dire bonjour et se tirer comme ils sont venus. Ms yeux deviennent humide à cause de la honte d'avoir pas su gérer ma parole comme un connard. Je dis ce qui me passe par la tête sans presque aucun filtre. Mais je me retiens bien de pleurer parce que j'veux pas me foutre encore plus de honte devant James Bond.
Après qu'il ait rangé sa putain de seringue, un type arrive avec les cafés. Moi il m'adresse pas un mot mais il dit à l'autre "voilà monsieur le ministre". J'en oublie tout le reste :

T'es ministre ?!

J'en oublie le vouvoiement, aussi, mais j'suis particulièrement déconcentré en ce moment.

* Wah, l'imagination quoi.
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Nathan S. Suzaku
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MessageSujet: Re: Le blues est au fond du couloir. [Nathan]   Le blues est au fond du couloir. [Nathan] EmptyJeu 4 Sep - 19:47

Nathan avait agité vaguement de la main pour lui signifier qu'on se foutait de cette histoire d'anglais : en réalité, Nathan était un des premiers à ne pas comprendre les diverses expressions, surtout lorsqu'elles étaient un peu trop alambiquées pour lui. Suzaku voyait droit, et pour le moment, il écoutait son prévenu. Il aurait été incapable de retrouver le chemin du laboratoire tout seul, et pour cause, on lui avait bandé les yeux pour l'amener ici, alors il comptait bien en profiter au maximum.

Il prenait en notes tout ce que lui disait Mordred, tous les noms et toutes les conséquences de ses actes. Il savait que Mordre était plus ou moins drogué, et que donc, il parlerait plus facilement. Il savait aussi, d'après la plupart des études, que son comportement était celui du gentil flic, et que, après avoir été littéralement agressé par la moitié du personnel, il se confierait plus facilement au charmant ministre de la censure qu'il était. Suzaku ne put retenir une petite grimace, lorsqu'il parlait du forum des hackeurs : ainsi, il avait été en contact avec les résistants. C'était plus ou moins logique, surtout qu'initialement, s'ils avaient pu le rattraper, c'était qu'il s'était fait prendre au piège. Le forum des hackeurs était sa principale priorité : il voulait défaire le Chat de Cheshire et le forcer à s'agenouiller devant lui. L'humilier, l'insulter et le gifler. Et même après que tout soit fini, Nathan ne serait content que lorsque Matt serait enfermé à double-tour dans une bonne séance de torture où il observerait lui-même, un sourire aux lèvres, Arashi Darkwood le passer à la question.

Ce n'était pas parce qu'il était autiste qu'il n'avait conscience de ses actes, et tuer, torturer, Nathan l'avait déjà fait. Il ne haïssait personne comme il haïssait Matt et ce dernier aurait le privilège de subir tout ce que pouvait subir de pire leurs prisonniers. Le cirque...très bien. Il souligna la piste, se promettant d'envoyer des émissaires à la foire : qui sait, il avait peut-être un lien avec les personnes qui l'avaient enlevé ? Il était peut-être même présent lors de son enlèvement ? Nathan, en pleine action, était maintenant en train de contempler le sang rouge qui stagnait tranquillement dans l'éprouvette : il semblait appartenir au commun des mortels, et pourtant...Si cet être si étrange se trouvait ici, c'était que Iwa l'avait génétiquement manipulé. Ils auraient enfin une preuve, après les analyses, de ce scandale et pourraient dénoncer Iwa, puis la pousser jusqu'à la démission.

Hadès. Il avait failli en lâcher le récipient tellement la découverte était choquante : son « invité » avait des liens avec Hadès. Il avait réussi à le faire parler, même si c'était très peu. Il avait des liens avec Hadès, et ils étaient sur la bonne piste : tout d'un coup, Nathan reprit confiance, comprit qu'il qu'il avait gagné cet interrogatoire et vaincu le prisonnier.

« Calmez-vous...Oui, je suis ministre. De la censure, même. Vous pouvez voir mon nom, non ? Il vous dit sûrement quelque chose...Bien. Monsieur Zéro, vous avez donc vu Hadès. Vous a-t-il menacé ? Je suis sûr que vous voudrez nous donner l'emplacement de son quartier général. Si nous vous avons trouvé en dehors, c'est que vous aviez le droit d'en sortir. »

Un plan de Tokyô ne devrait pas être difficile à trouver...c'est pourquoi Nathan sortit deux secondes pour demander à l'un des gardes de leur en ramener un. Il revint ensuite s'asseoir face à Mordred, les mains nouées, ayant l'air de réfléchir.

« Je veux savoir quels sont les vrais noms de tous les résistants que vous avez rencontré chez Hadès. Tous, sans exception. Je le saurai, si vous me mentez, Monsieur Zéro. Il y a un produit mortel dans vos veines, ils vous l'ont injecté il y a dix minutes ; si vous ne nous dites pas tout, je pense que nous abandonnerons votre cadavre sur une route déserte après votre infortunée mort. Si, dans le cas contraire, vous nous révélez les secrets de votre ami Hadès...et vos codes du forum des hackeurs, soyez sûr que nous serons être indulgents, et je demanderai à notre ami dehors de me passer l'antidote. Alors ? »
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MessageSujet: Re: Le blues est au fond du couloir. [Nathan]   Le blues est au fond du couloir. [Nathan] EmptyVen 19 Sep - 13:48

Des questions, des questions... et des menaces. Il dit que je vais mourir, rien que ça. Évidemment l'idée me panique. Il m'était jamais venu à l'esprit que je puisse mourir, encore moins de cette façon. Ma respiration s'accélère et je regarde le ministre avec des yeux écarquillés et humides. Comme toujours sous le coup d'une émotion violente, mes ailes apparaissent dans un bruit soyeux de plumes, bien déployées à travers la pièce. J'y fais plus vraiment attention, ça fait parti du quotidien maintenant. Dire qu'au début les voir et sentir leur poids dans mon dos me paniquait ! Maintenant j'ai des raisons autrement plus réaliste de flipper.

- Je... mais pourquoi avoir galéré à me récupérer vivant si c'est pour me tuer comme ça ?! Et là je prends conscience d'une chose horrible : je vais devoir aller aux toilettes, à un moment ou à un autre. Je... je sais rien moi ! J'suis amnésique et con comme chaise ! Pourquoi vous me demandez ces trucs là je... je sais pas quoi dire ! Vous allez tous les tuer si j'parle, mais j'vais mourir si je mens ! Et je mens pas spécialement bien. Je sais que je fasse à des gens entraînés à trouver la vérité par tous les moyens et je suis pas armé pour un truc pareil. J'ai aucun moyen de me défendre, là.

A ce moment là, un type – qui a dû voir mes ailes par les caméras – entre dans la pièce avec une seringue à la main. Bizarrement ils aiment pas du tout quand j'utilise mes talents à tort et à travers, alors il me chope le bras avec brutalité en esquivant soigneusement mes ailes. Mine de rien ça me fait une énorme paire de membre supplémentaire. Donc par panique je m'en sers.
Je me débats pour éviter de me faire injecter un nouveau poison qui m'empêchera un peu plus de mentir, ou qui me tuera, selon le souhait du ministre. J'envoie un énorme coup d'aile sur l'arrière de son crâne et l'homme est légèrement sonné. J'arrive, je ne sais comment dans ce délais, à lui prendre la seringue des mains, mais ça lui plaît pas du tout. Et d'autre de ses copains arrivent. Je vais me réfugier au plafond. Le ministre, lui, est bien en sécurité à l'autre bout de la table, même si il a pas l'air de vouloir faire trop le malin. Un infirmier quant à lui saute souplement sur le meuble pour me saisir aux jambes et m'attirer vers le sol, lieu de tous les dangers. J'essaye de lui injecter la putain de seringue, mais je suis un petit mec défoncé alors il a aucun mal à m'écraser le poignet pour me la faire lâcher. Un autre type gère le médoc pendant que les autres me tiennent à peu près immobile et me fout l'aiguille dans la jugulaire. Je me calme presque immédiatement, c'est violent.

On me remet sur la chaise, les ailes ont disparu là où elles vont quand je n'ai pas besoin d'elles et je suis démuni de tout dynamisme. Mais je suis assez lucide pour ressentir une peur sans espoir. Alors je prononce des noms, des noms que j'ai réellement lu au dessus de la tête des gens. C'est un moment affreux, j'ai très mal au ventre et terriblement honte, mais je dis quand même des noms d'une petite voix atone. Je hais James Bond, mais il me terrifie aussi.
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MessageSujet: Re: Le blues est au fond du couloir. [Nathan]   Le blues est au fond du couloir. [Nathan] EmptyLun 17 Nov - 10:54

Nathan Suzaku était blasé, complètement blasé, mais au moins, maintenant, il avait en sa possession ces quelques gouttes de liquide vermeil qui lui permettrait, sinon de nourrir un scandale, d'assurer son bien-être en les donnant à Arthur Williams. Le ministre de la santé avait beau être totalement inutile dans ses manières de travailler et d'appréhender les dossiers, il réussirait bien à montrer ce qu'il pouvait avoir de meilleur grâce à ce pacte. Illness était en danger, Illness pourrait désormais dormir en paix, manger à sa faim et, trop fatiguer pour bouger plus à cause des médicaments que, chaque matin, Nathan dosait habilement dans sa nourriture, de peur de voir l'oiseau quitter son nid, Illness se rendormirait...et ainsi, elle recommencerait une nouvelle journée, encore et encore.

Suzaku aimait voir Illness dormir : il flottait alors sur son visage une espèce de beauté céleste innommable. Elle était un peu comme ces rois et reines de jadis, cette majesté peinte sur le visage, l'éclat de ses cheveux comparable à celui du soleil. Tout était possible pour Illness, mais ne fusse-t-il pas en accord avec les lois. Que ce soit clair : Suzaku était alors capable de tuer violemment, d'exécuter, de torturer et de plaider. Alors maintenant, il regardait ce « Mordred », le prisonnier Zéro, qui était aussi maigre que cette femme lorsqu'il l'avait sortie de prison. Il se demanda si les gardes allaient se comporter pareil lorsqu'il sortirait, s'ils lui banderaient les yeux, et le feraient passer dans ce chemin à rallonge qu'il avait dû emprunter à l'arriver. Suzaku en était lassé de ces agissements, et il ne comprenait surtout pas un seul détail : s'il était ministre, alors pourquoi donc n'étaient-ils pas foutu de lui confier les dossiers top secrets ?

« Ce n'était pas vrai. Il n'y a rien dans vos veines. C'était faux. », soupira Nathan, assez excédé par la réaction de Mordred. Il ne l'aura pas cru, mais ça avait marché : ce type avait marché dans la combine, il avait dit des noms. Lui avait noté, fidèle à son rôle de fonctionnaire borné jusqu'au bout, jusqu'aux noms les plus compliqués. « Merci pour les noms. » Le créature a pu bouger, s'est défendu, a même précédemment assommé un garde, mais Nathan est resté de marbre. Ces choses-là, ce ne sont pas ses oignons. Lui, il veut se tirer le plus vite de là : il n'aime pas l'odeur des laboratoires ni la tête des personnes qui y travaillent. Il les trouve malsaine, leurs yeux reflètent la cruauté de leurs actes. Se barrer le plus vite possible, avec le maximum de preuves pour satisfaire Iwa. Ne pas se faire emmerder. C'est pourquoi il dérange le moins possible les gardes, qui doivent suffisamment connaître leur boulot pour ne pas qu'il se retrouve blessé.

« C'est noté, je le transmettrais aux autorités adéquates. », donc le premier ministre. Et ce connard à la justice, bien sûr, puisqu'il était aux centres des rafles et de toutes les conneries de ce style. « Vous pouvez le remettre dans la cellule, ce sera tout. À moins que vous n'ayez quelque chose à ajouter ? », dit-il d'une voix ennuyante, comme s'il faisait passer un banal entretien pour une quelconque affaire à une personne normale, et non à une expérience de laboratoire.

« Et bien, je vous souhaite un agréable séjour, Monsieur. Au revoir. »

Nathan se leva, rangeant le papier dans son attaché-case et sortit de la salle d'interrogatoire. C'est une fois qu'il fut dehors, puis, plus loin, chez lui, qu'il se rendit dans les toilettes et se mit à crier. Il détestait ce job, ces secrets. Il détestait la mentalité de ce patron qui faisait n'importe quoi sous couvert de justice divine. Il détestait le chantage et ferait n'importe quoi pour les faire tomber, en fait.
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