Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun]

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Will Wonka

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MessageSujet: Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun]   Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun] EmptyJeu 18 Juil - 0:22



Woof. Woof. Woof.

Cette onomatopée n'était pas celle d'un aboiement. Plutôt celle d'une antique cuillère en bois tournant dans un saladier.

Will remuait avec tendresse la pâte au chocolat. Elle savourait chaque fraction de seconde de ce moment. Quand tout autour d'elle chutait, quand la Bourse s'affolait, quand les médias du monde entier devenaient fous, il suffisait à la femme chocolat de prendre sa vieille cuillère en bois. Et tout devenait simple, et la vie-même devenait évidente.

Elle oubliait qu'à chaque seconde, quelqu'un quittait cette Terre. Elle ne pensait plus au chiffre d'affaires, ni même à l'empire qu'elle dirigeait. Il n'y avait plus que sa petite cuisine, saint des saints au cœur de la plus belle chocolaterie du monde. Et au centre de ce décor féerique, elle, la Patronne toute rose, son saladier à la main.

Ces simples gestes, que savait faire chaque maman, chaque grande sœur, chaque petit ami attentionné, étaient la clé de tout. La chocolatière entrait dans une quiétude olympienne. Elle se sentait entière. C'était à cet état qu'elle assimilait l'amour.

Les tablettes WW Prestige étaient élaborées dans ces situations-là, des combinaisons sacrées de sentiments pleins. D'où leur prix d'or et leur goût divin.

Mais aujourd'hui, Will n'avait pas envie de faire des tablettes. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas préparé un fondant. Et en plus, elle savait à qui elle le ferait goûter. Aussi s'était-elle levée tôt, et dès cinq heures, les lumières de la cuisine Willienne s'étaient allumées. L'artiste avait retrouvé l'inspiration.

Dans son écrin de cuivre et de sucre, Son Ultime Candeur avait commencé à exécuter la recette avec une douceur et une méticulosité sans égales. Une recette sur papier ? Rien que l'idée en était insultante pour l'impératrice glucosée. Tout se faisait au feeling. Elle était en symbiose avec les ustensiles, la cuisson, les ingrédients. Elle ne les trahirait pas, ils ne pouvaient pas la trahir. Will se souvint de la tête qu'avait faite Roger quand elle lui avait déclaré vouloir être pâtissière plus tard ; aujourd'hui encore, elle en riait.

Tandis qu'elle était là, en simple robe courte avec son saladier contre son cœur, Nestor toussota. Il s'était arrêté sur le pas de la porte. Il avait le traditionnel petit déjeuner sur les bras.

- Mademoiselle ? Je venais vous apporter votre plateau du matin, et je ne vous ai pas trouvée dans votre chambre.
- Laissez, mon grand. Je vais petit-déjeuner dans une heure ou deux, j'ai le temps.

Le majordome eut un sourire sous sa moustache, agréablement surpris. Quand sa maîtresse l'appelait « mon grand », c'était qu'elle se sentait particulièrement bien. Preuve de plus : elle cuisinait.

- Soit. Je vais poser le plateau dans votre bureau, dans ce cas.
- C'est une fabuleuse idée ! Vous êtes d'une grande ingéniosité aujourd'hui, Nestor. De bonne humeur ?
- … certainement, Mademoiselle. Bonne cuisine.
- Bonne journée à vous, Nestor.

Le majordome s'éclipsa. Will répartit la pâte dans les anneaux à dessert sagement alignés. Il y en avait exactement la bonne quantité, sans surprise.

Après avoir enfourné la préparation et réglé la minuterie, la jeune femme se mit à ranger distraitement derrière elle. Si ses mains nettoyaient méthodiquement les ustensiles, son cerveau lui, pensait à tout autre chose. Bientôt, selon tout probabilité, Hadès se réveillerait.

Ce moment suscitait chez elle à la fois de la hâte et de l'appréhension. De la hâte, parce que peut-être y trouverait-elle un ami ? Elle avait si peu de compagnie dans son château de sucre. On lui avait fait comprendre qu'elle les faisait tous fuir : trop hyperactive, trop franche, trop rose, trop tout. Elle avait pensé se résigner et rédiger son testament en faveur d'un quelconque bichon. Mais la Wammy's s'était vite rappelée à sa mémoire, de toute façon. Elle leur laisserait quelque chose, à eux. D'ores et déjà, son envie de fantaisie n'était plus trop possible.

Et puis il y avait le prisonnier, qui n'en était plus un grâce à elle. Will ne savait trop pourquoi cet homme-là en particulier l'avait touchée. Peut-être avait-il une sensibilité, quelque chose … elle se prit à rire amèrement. Justement, s'il avait une sensibilité et un sens moral, il fuirait le requin rose.

Le four tinta.

Will se redressa vivement, enfila ses gros gants violets et tira les gâteaux de leur fournaise. L'odeur l'enivra. Dans un réflexe qu'elle savait superflu, elle piqua un des fondants avec la pointe d'un couteau ; parfait. Le cœur était fondant à souhait.

Les anneaux furent ôtés en moins de deux. Contrairement à n'importe quelle maman, grande soeur ou petit ami bien attentionné, Miss Wonka n'avait aucune peur de ratage. Point de tremblement au moment fatidique de « faire tenir le tout ». Il n'y eut aucune bavure.

La femme chocolat s'arma de son siphon et exécuta, sur chaque petit gâteau, un mont de chantilly qu'on aurait eu envie d'escalader. Quelques fraises des bois savamment dosées s'y déposèrent. Will déposa deux de ces joyaux sur une assiette en porcelaine. Une physalis, quelques étoiles en sucre pour la couleur, une cuillère à dessert … et hop, feu d'artifice !

La théière ventrue siffla, et elle versa précautionneusement le thé dans la tasse en porcelaine chinoise avant de la placer sur un plateau d'argent. Les fondants l'y rejoignirent. Si son hôte ne voulait pas rester après ça, elle se damnerait.

Will traversa l'immense appartement d'un pas rapide, ses talons hauts claquant sur le marbre du couloir principal. Troisième suite à droite, elle y était.

Ses deux mains prises l'empêchaient de frapper. Elle entra donc en baissant la poignée à l'aide du coude, tâche périlleuse qui exigea toute sa concentration. Le prochain miraculé à être secouru par la milliardaire philanthrope allait devoir se faire attendre.

- Hadès ?

La scène lui rappela étrangement la veille, tôt le matin, quand elle était entrée dans sa cellule. Le souvenir de cet endroit glauque lui arracha une grimace. Dieu merci, la situation était bien différente ce jour-là. La jeune femme s'approcha de l'endormi et posa le plateau sur sa table de chevet.

Il avait l'air de se plaire dans le grand lit médicalisé. Will vérifia les perfusions ; rien à signaler. Sa température était stable. Il lui avait fait peur en délirant la veille. La pâtissière n'y connaissait pour ainsi dire pas grand-chose en fièvre. Heureusement, Nestor avait conduit comme un chef et sa clinique privée était vite intervenue. Heureusement, parce qu'elle les payait pour ça.

Là, dans cette chambre luxueuse, on aurait déjà dit un tout autre homme. On l'avait lavé, ses traits étaient plus reposés. Il avait retrouvé un peu de couleurs.

Will s'assit à côté du lit, ses petits poings sur ses cuisses ; et elle resta là, un peu bête, à observer le malade. Et si le plateau refroidissait ? Ce serait dommage …
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Takeshi Saitô

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MessageSujet: Re: Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun]   Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun] EmptyVen 19 Juil - 18:39

Le visage de Fate était tendre, une impression de triste se lisait sur sa figure. Elle baissait la tête, ouvrait légèrement la bouche pour laisser passer un son qu'il ne comprenait pas. Hadès essayait d'étendre la main jusqu'au visage de la jeune femme, mais déjà, son apparence avait changée. La sirène avait enlevé son masque, elle lui emprisonnait les mains, l'empêchait de partir, lui serrait un peu plus les poignets en riant.

Il se réveilla en sursaut, criant.

...Et ouvrit les yeux pour voir qu'il n'était plus dans la cellule. Dans la cellule, il rêvait du visage d'Arashi qui le regardait en riant. Maintenant, il s'agissait de Fate, tantôt divine, tantôt sorcière, puisque lui-même n'arrivait pas à cadrer ce que la jeune femme voulait vraiment. Akira Darkwood savait que Fate voulait le manipuler mais...ses sentiments à son égard étaient-ils seulement réels : non, probablement. Tout cela n'était-il qu'un rêve ? Avant de s'apercevoir que Will était présente autour de lui, il essaya de faire le tour de la pièce du regard.

L'endroit où il était ressemblait à une chambre : Hadès voyait ci et là quelques nuances de roses, pas de plantes vertes. Un « bip » lui fit tourner la tête et il put voir qu'il était sous perfusion...c'est à ce moment-là qu'il vit la petite silhouette de Will, assise à côté de lui et ce qu'ils avaient vécu ensemble lui revint.

La cellule. La fuite. Sa main. Les caméras, le Starbuck, et puis le noir complet.

Incorrigible bavard, il commença d'abord par ouvrir la bouche, puis il la ferma. Will Wonka...elle disait avoir fait cela par acte de charité, mais était-ce bien vrai ? Combien de temps avait-il dormi ? Quelles questions devait-il lui poser en premier et lesquelles étaient les plus urgentes ? La demoiselle avait pris de gros risques en allant le délivrer. Elle qui était si reconnaissable avec ses cheveux roses était entrée dans le building des pro-Kira et l'avait fait passer aux yeux et à la barbe de tout ce petit monde. Elle risquait vraiment gros et si elle avait désactivé les caméras de sécurité, nombreux seraient les témoins qui pourraient témoigner de son passage avec « l'individu qui était inanimé à cette heure ».

Et puis il vit qu'elle tenait quelque chose dans ses mains.

« Un...fondant au chocolat ? J'aime bien ça... »

Hadès se redressa, causant une grimace de sa part car il avait tiré sur ce qui l'attachait à la perfusion. Tout ce petit manège était-il obligé ? Combien de temps avait-il dormi ? Même s'il avait dormi et récupéré, le jeune homme ne se sentait pas encore au meilleur de sa forme. Courir un sprint lui aurait été impossible, mais il sourit à l'idée que Will voulait le nourrir pour qu'il se rétablisse plus vite.

« Désolé de casser nos retrouvailles, mais vous devez déménager immédiatement. Mon évasion doit déjà être connue, des portraits de moi doivent avoir été diffusés et vous avez été vue dans le QG à l'heure où je suis parti. Avec moi, en prime, et maintenant, ils doivent savoir que Subaru était retenu captif en bas. Les heures sont comptées. »

Affamé, il regardait le fondant au chocolat et Will comme si ils étaient le messie.

« Je...peux en avoir une part...Oh, et puis maintenant que tout le monde connaît mon nom, vous pouvez m'appeler Akira. »

Il se tâta la tête pour voir comment étaient disposés ses cheveux...très bien, ils avaient été détachés. Il ne dormait jamais les cheveux attachés :

« Auriez-vous un élastique ? J'ai dormi longtemps ? Est-ce que...est-ce qu'ils parlent de mon évasion à la radio ? Je...je vais parler à mon bras droit...Continuer à faire partie de la résistance...est-ce une bonne idée ? »
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Will Wonka

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MessageSujet: Re: Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun]   Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun] EmptyLun 29 Juil - 20:09


Le réveil d'Hadès surprit la jeune milliardaire. Pour sa part, elle ne se souvenait pas s'être un jour réveillée en criant. Ni même en sursaut. Ses rêves s'étiraient la plupart du temps comme une guimauve infinie, et la faisaient ouvrir les yeux sur un nuage rose. Quand rêves il y avait. Will ne dormait quasiment plus depuis de nombreuses années. Plus le temps, plus la motivation. Son argent ne dormait jamais, ses usines tournaient sans cesse. Elle se devait de suivre la cadence, car au fond, elle portait tout ; telle un Atlas aux épaules dangereusement frêles.

Le rebelle parla. Will se concentra.

Une personne normale n'aurait pas forcément imprimé autant d'informations. Surtout, elle n'y aurait pas répondu dans l'ordre chronologique mais plutôt en fonction de la question qui l'avait le plus marquée. Mais Will s'éloignait quelque peu d'une personne normale. En fait, dès qu'on mettait de côté la structure moléculaire de son corps, il ne restait plus grand-chose. Et encore, le système sanguin était gravement compromis par le glucose ; il en allait de même pour le myocarde, par ailleurs soumis à une hypertension artérielle de tous les diables. Des médecins du monde entier lui avaient tous dit la même chose : "freinez".

L'aspect tragique de la chose était que Son Ultime Candeur ne pouvait point freiner. Cette option était définitivement en gris dans son ordinateur mental. La touche "pause" avait sauté à partir de son premier million. Et depuis, aucun mécanicien n'avait pu la remettre en service.

Ainsi donc, même à ce moment-là, qui aurait paru à tout spectateur un moment de grande douceur, Will ne se reposait pas. Face au déluge de mots d'Hadès - ou d'Akira ? - son cerveau carburait. Que répondre ? Quelles gaffes éviter ? N'avait-il pas raison de lui intimer le déménagement ? Et surtout, surtout, ce sacré fondant serait-il à la hauteur d'une impératrice édulcorée ?

- Qui n'aime pas le fondant ? A part les non-humains et ceux qui n'ont pas goûté un de mes fondants. Je vous le demande, marmonna-t-elle comme pour elle-même.

Aussitôt, cette attitude lui apparut comme moyennement sexy, et elle préféra se rattraper au plus vite. Un sourire charmant peignit ses traits de chérubin.

- Déménager ? C'est tout comme. Seuls les journalistes du Cavalier Noir savent que ma résidence permanente est ici ... j'ai un autre appartement dans la ville. Pour plus de précautions, j'ai toujours reçu les pro-Kira à une autre adresse. Une villa de montagne que j'ai décorée moi-même, un petit bijou. S'ils pensent à me chercher, ils doivent être partis pour Nagano à l'heure qu'il est.

La jeune femme croisa les jambes avant de hausser les épaules avec désinvolture. L'air de dire : "voyez, j'ai inventé la sûreté totale".

- La porte de votre suite est dissimulable par un panneau de marbre automatisé. Quand ils arriveront ici - car je ne doute pas qu'ils y arriveront, tout sera prêt. Dans le pire des cas, ce n'est pas vous qu'ils embarqueront ... et j'ai de quoi racheter un million de libertés.

Pour clore le sujet, elle prit le plateau et le déposa tout près du malade, en faisant attention à ne rien renverser.

- Si vous pouvez en avoir ... vous avez intérêt ! Je les ai faits pour vous. Souvenez-vous : je vous avais promis un bon bain chaud, une bonne nuit de sommeil et un bon repas. Reste le bon repas, ceci est un avant-goût. Attendez, avec vos cheveux ...

La femme chocolat fouilla brièvement dans le tiroir de la table de chevet, et en sortit un chouchou standard de couleur noire. Dafuq ? Que faisait un chouchou de couleur NOIRE dans sa maison ? Sans doute une femme de chambre prise à l'essai qui avait fauté.

- Permettez.

Avec délicatesse, Will prit la longue chevelure de son patient et s'attela à faire une queue de cheval. Elle n'était pas très à l'aise. L'usage de ce genre d'accessoires capillaires ne lui était plus habituel. Elle s'en tenait depuis des années au carré strict. Une fois de plus, dans le but de gagner du temps (et donc de l'argent). Pour détourner l'attention, la petite femme acheva son cycle de réponses.

- Vous dormez depuis vingt-quatre heures. Je n'ai pas encore entendu votre nom aux informations, et pourtant croyez-moi, je me tiens au courant. Ils doivent réfléchir aux suites à donner. Je vous donne un téléphone quand vous voulez ... c'est à vous seul de prendre toute décision vous engageant, Akira.

Akira. C'était étrange comme nom, après Hadès. Cela jurait. Les petites mains de Will posèrent précautionneusement la queue de cheval sur l'épaule de l'homme. Quelconque mais pas non plus horrible. Enfin ... elle ne ferait jamais impératrice de la coiffure.
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Takeshi Saitô

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MessageSujet: Re: Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun]   Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun] EmptyMer 31 Juil - 0:32

« Aïe. »

Il n'avait pu retenir ce petit bruit lorsqu'elle lui fit la queue de cheval. Hadès était comme cela, et puis il avait la racine assez sensible. On ne le blâmera – pas trop – pour cela. Il sourit tout de même à Will, voulant la rassurer sur le fait que cela ne lui faisait pas trop mal. Enfin, il passa la main sur ses cheveux, tâtant l'élastique, comme pour vérifier qu'il était bien là, dans ses cheveux, que ce n'était pas une farce du destin. Il était ému, s'il n'était pas aussi fier, Akira Darkwood se serait sûrement mis à pleurer.

« 24 h ? Mais c'est énorme ! Je n'ai jamais autant dormi...la dernière chose dont je me souviens, c'est moi qui tombait. Sur un truc mou, je crois, c'était...bizarre. »

Alors il n'y avait toujours pas d'annonce à son sujet, là-bas ? Il ne doutait pas que le gouvernement devait se réunir à l'heure qu'il était et que les pions devaient fourmiller dans tout Tokyô. Will n'avait pas intérêt à se montrer, elle devait sûrement être aussi recherchée activement. Il était tout de même rassuré d'entendre que cet appartement, seuls les journalistes du Cavalier Noir le connaissait. Hadès faisait confiance à ces personnes, et il savait qu'il ne serait pas trouvé de sitôt. Après tout, combien Tokyô avait d'appartement ? Il aurait fallu des jours, des mois ou même des années pour fouiller l'intégralité des lieux vivables dans cette ville pays ! Avant que lui-même ne soit trouvé, c'est la résistance toute entière qui aurait du fil à retordre avec cette action, et le gouvernement qui aurait intérêt à augmenter ses effectifs.

Car les chiffres ne mentaient pas, à moins que ce ne soit un piège : ils descendaient, tout comme le nombre de résistants. Tués lors d'affrontements, de rafles, les deux parties avaient la peau dure, mais commençaient à en perdre des couches.

« Quoiqu'on puisse dire, Junichiro Iwa se fiche de vos millions. Ne l'avez-vous jamais vu ? La folie transcende son être, il...il est effrayant, c'est l'être le plus imprévisible qui soit. Ne sortez plus, déléguez les tâches. Simulez votre mort si vous le pouvez, changez votre couleur de cheveux. Je suis désolé, mais il y a des personnes au gouvernement qui ne fonctionnent pas grâce à...l'argent. »

Il se releva, posa un pied, deux pieds par terre, fit des mouvements maladroits. Il tomba une première fois, fit signe à Will de ne pas l'aider et se releva seul, prenant appui sur le lit. Il allait y arriver...d'ailleurs, il s'agitait vers le téléphone qui était...merde, sur la table de nuit. Il revint sur le lit, s'assit en face de Will, cette fois-ci, et commença à composer le numéro de Zen.

« Ça ne va pas durer longtemps, je vous assure... »

Par chance, il s'agissait de l'un des rares numéros qu'il avait entièrement par cœur. Il tomba sur son bras droit – ou gauche, ou plutôt les deux d'ailleurs – directement.

« Zen ? »

- Qui est à l'appareil ?

« Oui...c'est Hadès, c'est bon, je suis libre. »

- Imbécile ! Tu n'as pas idée d'à quel point nous nous sommes inquiétés !

« Je viens de me réveiller, j'arrive dès que possible, ma chérie. J'ai des choses à régler et je dois guérir. À plus ! »

Il raccrocha, adressant un sourire à Will.

« C'est Zen, mon bras-droit. Elle déteste que je l'appelle « chérie », mais je le fais, parce que paradoxalement, je sais que c'est aussi la seule femme avec qui je ne ferai rien. Je la respecte bien trop pour cela. »

Zen était une bonne femme. Elle était parfois dure, mais il fallait cela pour que les choses se passent bien. Les rares fois où il ne l'avait pas écoutée, le groupe tout entier avait couru à la catastrophe : l'exemple de la rafle de Iwa était parfait. C'était Zen qui lui disait de ne pas y aller...il l'avait fait et n'avait réussi qu'à se trahir. À cet instant, les pro-Kiras l'avaient démasqués. L'action était tellement idiote qu'il ne savait pas s'ils avaient deviné sa véritable identité.

« Les médecins m'ont diagnostiqué quoi ? Je veux dire...cette perf'...c'est vraiment utile ? »

Pendant qu'il parlait, il fixait le fondant au chocolat d'un air affamé.

« Alors, servez ?! On attend quoi pour lui faire sa fête, à celui-là !? »
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Will Wonka

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MessageSujet: Re: Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun]   Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun] EmptyLun 2 Sep - 19:09


- Changer ma couleur de cheveux ?

Oui, c'était bien la seule chose que Will avait retenue de ce torrent d'informations. D'ailleurs, elle pâlit dramatiquement ; sa lèvre inférieure trembla. Changer sa couleur de cheveux ! Et puis quoi encore ? Pourquoi pas se greffer un nouveau nez tant qu'on y était ? Et puis carrément remodeler son corps au bistouri ? Non mais ! Ses cheveux ?!

- Vous êtes fou ? Jamais ! C'est ma couleur naturelle, vous m'entendez ? Je les cultive avec amour !

La jeune milliardaire commença à hyper-ventiler et dut respirer profondément à plusieurs reprises pour se calmer. Un peu plus et il aurait fallu lui apporter de la ventoline. De vieux traumatismes refirent surface : les tresses qu'on lui tirait à les en arracher à l'orphelinat, le châtain souris qui faisait tapisserie, les railleries d'Alice, et cette phrase terrible de son premier coiffeur : "C'est vrai que vos cheveux sont un peu tristounes". Tristounes, ses cheveux ? Plus jamais de sa vie ! Ils devaient respirer l'anormalité et la joie de vivre, comme tout le reste de sa personne ! Will était rose, point barre. Rien ne changerait cette constante. Surtout pas une bande de ministres tristes comme un jour de pluie dans la campagne roumaine.

Les jours de pluie en campagne congolaise étaient tristes aussi, mais moins. La terre avait une jolie couleur et des fois, on y trouvait des cabosses uniques.

- J'ai déjà rencontré Junichiro Iwa à plusieurs reprises. Nous avons discuté. Une folie transcendante, dites-vous ? Vous ne connaissez pas la patronne du Cavalier Noir. S'il se fiche de mes millions, eh bien, je me ficherai de lui. Je ne me suis jamais cachée, qu'ils essaient de m'y obliger ! J'essaierai de moins sortir ; je ne promets rien d'autre.

Elle se releva à moitié en voyant qu'il titubait - non pas que sa petite silhouette eût pu supporter la carrure certaine du rebelle, mais bon. Pour le principe. Ce fut inutile, de toute façon. Will regarda ailleurs, comme si cela signifiait fatalement qu'elle n'entendait rien. Elle entendit tout de même le "chérie", et eut une petite pointe de déception. Trois fois rien, mais un peu quoi. Casé, le loulou. Elle n'aurait pas l'occasion de jouer à l'infirmière sexy.

Peut-être que si ?

Oh, c'était juste son amie. Tout allait bien. La jeune femme croisa les bras.

- Vous la respectez trop pour cela ? C'est gentil pour vos amantes, remarqua-t-elle, goguenarde.

Elle n'avait pas pu s'en empêcher. Un coureur de jupons. Elle le sentait arriver gros comme un Jumbo jet. Will attirait les cas sociaux dès qu'elle pensait chercher un compagnon. Alors elle avait arrêté. Les cas sociaux venaient la voir sans raison aucune désormais ; comme ce psychopathe armé d'un rasoir qui avait débarqué dans son petit salon une fois. Si encore ça avait été le pire.

- La perfusion vous rechargeait en nutriments. Eau, glucose, fer ... vous étiez sous-alimenté et déshydraté. Rien de bien grave, ne vous inquiétez pas. Le traitement qu'on fait en général subir aux rescapés de déserts. Disons que ça aura été votre traversée. Vous pouvez l'enlever.

Will rit, ce rire cristallin qui faisait applaudir les enfants et trembler les business-men du monde entier.

- Ce fondant n'attend que vous, Akira. Dites-moi ce que vous en pensez ! C'est fait avec le coeur.


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Takeshi Saitô

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MessageSujet: Re: Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun]   Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun] EmptyMar 10 Sep - 19:57

C'était vrai que le fondant, devant lui, avait l'air bon. Il renifla plusieurs fois et l'odeur pénétra par son nez pour lui donner encore plus faim...ce n'était pas tellement dur, surtout que Hadès n'avait pas mangé un repas correct depuis une semaine. On lui avait peut-être apporté les ressources nécessaires par intraveineuse, mais ce n'était la même chose que de porter un aliment à sa bouche et de le mâcher, lentement. En tout cas, comme elle le luit disait, il mit le fondant sur son lit et en prit une part ; aussitôt, Akira Darkwood eut l'impression de s'envoler au paradis. Ce goût, cette saveur...ils étaient à proprement dire uniques. Il n'avait pas de mots pour les qualifier, hormis qu'ils étaient si bon qu'il vendrait bien son âme pour eux.

« C'est...bon...Je peux en reprendre ? Servez-vous ! »

Sans savoir s'il pouvait ou non, il en reprit trois grosses parts. Ce gâteau était magique, il surpassait toutes les pâtisseries du monde entier, et Hadès savait pourquoi. C'était tout simplement parce que c'était Will Wonka la magicienne qui l'avait cuisiné. Dès qu'un ingrédient passait dans les mains de cette célébrité, qu'il soit mauvais ou acide, il devait quelque chose de fantastique.

« Une traversée du désert...Je doute que Moïse ou Mahomet aient eu une hôte aussi charmante pour les accueillir à bon porte. Vraiment, je vous remercie, mademoiselle Wonka. Vous avez pris des risques pour moi et vous continuez à vous montrer aimable. »

Akira était capable de se montrer cultiver, mais que cette culture ne pèse pas dans la conversation...oui, il était un coureur de jupons, mais il se doutait que le dire à haute voix ne serait pas vraiment une chose à dire. Surtout que Will avait un physique très agréable, très différent des autres femmes qu'il avait l'habitude de fréquenter de part son excentricité qui lui donnait un certain charme, avouons-le...Celui qui avait jadis prétendu être Arashi Darkwood enleva délicatement la perfusion, non sans esquisser une grimace de douleur.

« Mes amantes ? Oh, je suis actuellement célibataire...Je veux dire que celles qui sont avec moi ont tendance à...avoir des ennuis. Je ne suis pas quelqu'un de tout repos, la dernière en date m'a été prise par Mello. »

Il lui adressa un sourire, bien conscient de lui avoir menti. Bien sûr qu'il était un coureur de jupons, et bien sûr qu'il se refusait de considérer Zen comme une proie potentielle, car c'était une femme intelligente et habile. Mensonge...oui, et si elle le voulait, Will pourrait même ne pas le croire, il lui en laissait la liberté. Après, comprendrait-elle qu'il voulait lui épargner le loisir d'être confrontée à sa réputation et à celle, encore pire que son frère ? Mystère.

« La patronne du Cavalier Noir...je l'ai déjà vu une fois...vous savez, j'ai plus peur de Iwa que d'elle, même si je crois qu'elle n'a pas bien apprécié que je la regarde dans les détails. Mademoiselle Wonka, j'essayais seulement de vous prévenir. Je me disais la même chose lorsque je n'avais pas encore été faire un séjour dans les geôles. Moi-aussi, je me pensais invincible...mais là-bas, au bout de deux jours, une semaine torturé, battu, sans manger...on pense à autre chose. Gardez votre rose, mais déguisez-vous au moins pour sortir. »

Il la regarda gravement, de son regard d'homme qui en avait déjà trop vu pour son âge.

« J'aurais certainement besoin de sortir, pour les besoins de la résistance. Auriez-vous du matériel de déguisement, ici ? C'est certainement le cas vu que vous m'en aviez amené, mais...je préfère vous demander. »

Enfin, il la prit par la main, posa sa bouche dessus.

« Embrassez-moi, Will. »
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Will Wonka

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MessageSujet: Re: Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun]   Que le coeur soit bien fondant ! [Pv Hadichichounet-kun] EmptyVen 11 Oct - 1:00


Le sourire quasi-permanent sur les lèvres roses de Will s'étira. Enfin, il goûtait. Comme à chaque fois, une pointe d'adrénaline lui pinçait le cœur. Parfait, pas parfait ? Bon, la question ne se posait même pas. Mais parfait ? On ne pouvait pas dire à la jeune femme que la perfection n'existait pas. Pas à Mlle Wonka. Dans le monde enchanté de Mlle Wonka, la perfection existait et était tout à fait atteignable. Will était de ceux qui ne voyaient aucun problème à se brûler les ailes sur le soleil, mais au moins elle aurait essayé.

Envolées icariennes à part, ce fondant, comment était-il ?

Ah, il se resservait ! Dans un réflexe aussi candide que touchant, la cuisinière laissa échappé un soupir mi-satisfait, mi-soulagé.

Au fond, elle s'en fichait pas mal des avertissements d'Hadès. Oui, elle savait ce que les prisonniers de Kira subissaient. Bon, pas vraiment, mais elle en avait une idée. Elle lisait régulièrement le Cavalier Noir. C'était à la mode chez la très haute bourgeoisie : on faisait "acte de résistance" en achetant gentiment le dernier journal libre en circulation. L'acte était chic.

Will ne se rendait certainement pas compte de ce que les détenus subissaient réellement dans les geôles du gouvernement. L'état dans lequel elle avait retrouvé Hadès lui paraissait encore répugnant et surréaliste ; elle se demandait encore comment on pouvait faire subir cela à un humain. La concentration de haine qu'il fallait atteindre pour être capable d'une telle créativité dans la barbarie. En vérité, toute cette histoire de tortures et de sadisme lui rappelait Illness. Hadès pensait qu'Iwa était pire ? Difficile d'être pire qu'Illness. Ou alors, il fallait avoir de ses gènes - impossible autrement.

- Je crois que vous la connaissez mal ... elle alpaguait ses camarades d'école au détour des couloirs pour leur arracher les ongles. Entre autres. Je ne vous raconte pas les viols.

Un frisson lui remonta la colonne vertébrale, et elle ne put s'empêcher de grimacer. Toujours délicieusement, elle n'était pas la femme en sucre pour rien. Tiens, à propos de sucre ...

- Oh, c'est adorable ! Mais mangez, vous en avez besoin. Je suis si contente qu'il vous plaise ! Je ne peux pas me le permettre. Diabète oblige.

Will retint un soupir, et plongea dans une contemplation attentive de sa french manucure. Elle n'aimait pas beaucoup aborder cet aspect de sa personne. Dire qu'on était diabétique et qu'on ne goûtait ses créations qu'une fois sur dix, dans des cas d'extrême enjeu, ça la faisait mal. Ca devrait bien se savoir un jour ; mais là, ça lui avait échappé. Elle ne savait trop pourquoi elle l'avait dit à lui. Peut-être pensait-elle qu'il lui était redevable, et que donc, il ne pourrait pas lui faire de mal. Honte sur elle, d'oublier un des grands principes du milieu des affaires : ne faire confiance qu'à soi-même. Et encore, restons prudents.

- Vous n'avez pas à me remercier. Je n'ai fait que mon devoir de citoyenne avertie. Un jour, on parlera de cette période comme d'une troisième guerre mondiale ... alors mon nom ne sera pas traîné dans la boue.

Elle pointa un index inquisiteur vers son interlocuteur. Ses yeux mauves étincelèrent, taquins.

- Quant à vos amantes, bon Dieu ! Ce ne sont pas mes affaires.  Je ne vais pas commencer à vous fliquer non plus ! Tant que vos coucheries ne vous renvoient pas en cellule. J'ignore si je parviendrai à venir vous chercher une deuxième fois.

Un peu par réflexe, elle arrangea le grand oreiller qui calait le dos du convalescent. Il avait mangé du chocolat, cela ne pouvait qu'aller mieux maintenant. Depuis que la maladie l'avait privée de quatre-vingt dix pour cent de son cacao, Will se sentait physiquement plus faiblarde, plus pâle. Elle était plus exposée aux migraines. Son médecin lui avait dit que ce n'était que psychologique, qu'elle allait s'habituer. On ne s'habituait jamais à ce genre de tare. Mais Will Wonka ne se plaignait pas. Elle était bien trop occupée à s'enrichir.

- Le rose est tout ce qui me protège. Je ne sortirai qu'en hélicoptère s'il le faut, mais pas sans le rose ! Concernant les équipements, vous n'avez qu'à demander. Je vous fournirai tout le nécessaire. Considérez que je suis votre mécène attitrée à partir de maintenant ...

Sa main dans la sienne. Oh là, que faisait-il ?

La milliardaire fut plus que surprise par ce dernier geste. Elle eut un bug, puis rougit, puis pâlit, puis gloussa. On lui avait certes baisé la main plus d'une fois, pour le protocole. Mais un regard aussi brûlant, par tous les saints ! On se serait cru dans le Rouge et le Noir ! Qu'il était mignon. Qu'il savait emporter une femme ! ...

- Désolée, Akira. Mais je suis mariée.
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