La chaleur d'un foyer (RP perso)

- Quelle journée, faite que cela cesse...
Tel était le souhait d'Arashi, déposant les clés sur son meuble d'entré il se déchaussa, mit sa veste sur le porte manteau, et enjamba la marche lui permettant de poser enfin les pieds sur son chère tatami, "Home sweet Home" c'était ce qu'il ressentait à chaque fois qu'il rentrait d'une journée surchargée en travail ou en émotions, et dieu sait combien elles pouvaient être nombreuses. Il était épuisé et vidé de toute énergie, déambulant dans l'entré il allait de ce pas déposer ses affaire dans son bureau, puis dans sa chambre pour finir comme à son habitude dans un bon bain bien chaud, dans lequel il pouvait se relaxer en toute tranquillité, sans avoir à réfléchir sur la journée que pouvait lui réserver le lendemain, ou à sa pile de dossiers qui commençait à s'entasser dangereusement sur son bureau, menaçant à chaque ajout de dossier de s’effondrer comme un simple château de cartes.
Arrivé dans son bureau, Arashi alluma son écran d'ordinateur, celui-ci rester en veille, il s'aperçut que bon nombre de mails venaient de s'afficher automatiquement sur son écran, paramètre qu'il avait installé pour lui faciliter la tâche, il prendre le temps de les lire plus tard, il était déjà top, et il avait du sommeil à récupérer, malheureusement il ne vit pas le mail en tête de liste: Expéditeur: K destinataire: A. D

Les habilles tombèrent un à un sur le lit, à moitié sur celui-ci et le sol, qui allait s'en préoccuper, aucune voie n'allait s'élever au loin pour lui dire de mettre ses habilles dans la corbeille à linge prévu à cet effet, car à part lui et ses fichus manies, personne n'habitait ces lieux. C'était un corps robuste, aucune courbe, que des coins, un corps carré, fait pour endurer le rôle qu'il endossait au sein du gouvernement, servant de défouloir à Kira quand celui-ci lui mettait un otage, espion, rebelle, entre ses mains pour le faire couiner, chanter, danser comme une vulgaire poupée, qui souvent se casser après chaque jour de jeu, comme un enfant ne faisant pas attention à ses affaires et donnant tout ce qu'il avait en lui pour profiter de son jouet comme si chaque jour était le dernier. Il se frotta le visage de ses deux mains comme pour enlever une couche invisible de fatigue, ou de maquillage lui recouvrant le visage, l’accablant d'un poids en plus à porter.
Puis se dirigea vers la salle de bain, avant d'enfiler son peignoir suspendu à un crochet attaché à un pan de son armoire, là, il se fit couler un bain, chaud, il lui fallait enlever toute cette pression, cette crasse, cette douleur qu'il avait accumulé pendant presque deux jours, remplissant au fur et à mesure la pièce d'une épaisse vapeur s’échappant comme elle le pouvait d'une ouverture faite en forme de rectangle sur le mur droit de la pièce qui donnait une vue sur le jardin, celle-ci était séparé par plusieurs tige de bambou 6 au total. Et ce n'est qu'une fois dans le bain, qu'il pût savourer pleinement le sens du mot relaxation.

Les heures passèrent, au même titre que les minutes, et Arashi ne s'en rendait pas compte, logique, le bain l'avait totalement rendu à l'état de légume, flasque, moue, et inutilisable, il se jeta à corps perdu sur son futon qui sût l'accueillir en conséquent, s'en suivit une dance frénétique à la recherche d'une position pouvant lui apportant le confort dont il avait tant besoin. Il avait la peau chaude si ce n'était brûlante par l'effet du bain à l'eau aussi chaude que la braise, il sentait tous ses membres l'abandonner au fur et à mesure qu'il commençait à sombrer dans un sommeil qui allait durer bon nombre d'heure, et l'on ne saurait vraiment le dire si ce n'est que l'on pouvait comparer son état à celui d'un animal en période d’Hibernation. Sous ses paupières fermées défilait à toute vitesse les souvenirs marquant de ses derniers jours, ... Puis ce fût le calme plat, laissant le soleil commencer son ascension, éloignant au fur et à mesure que celui-ci se levait les ombres qui cherchaient à tout prix un moyen de subsister face à cette lumière écrasante, quant à Arashi, il était certain qu'il ne verrait pas le soleil de si top.

-Mmmmm ... Il est quelle heure ?
C'est la première question qu'Arashi se posa, il avait l'impression d'avoir arrêté le temps, la vision d'un ciel couleur feu lui était donné par l'une des fenêtres de sa chambre, le même ciel qu'il vit avant de s'endormir, du coup, il avait totalement perdu ses repères, regarda le réveil posé sur sa table de chevet du côté gauche de son lit.

- Ah, 9h 30, ... J'ai dormis si peu ?

Il prit le temps de s'étirer doucement, puis se dirigea vers la pièce menant à son jardin, saluer ses ancêtres, et ouvrir les portes coulissantes pour laisser entrer une douce fraîcheur, constatant qu'une légère rosé c'était déposé sur toute la végétation avoisinante. Le spectacle était magnifique, digne de ses estampes japonaise, faisait le mythe du Japon et de sa tradition. La couleur du ciel se reflétait dans chacune des goûtes clairsemées sur les feuilles de ses bambous, et sur l'herbe, les galets disposaient au sol brillaient comme des pierres précieuses. se rendant ensuite dans son bureau, il se rendit soudain compte, qu'il s'était écoulé plus que 9h, il avait tout simplement dormis un jour entier quand il vit la date figurant sur son ordinateur, il n'en revenait pas lui-même, mais pas étonnant, il en avait tellement besoin. Les batteries une fois rechargées à fond, il pouvait beaucoup mieux fonctionner et s'atteler à son travail qui n'attendait que lui pour commencer. Assit dans son fauteuil, il regardait ses mails, tous datant d'un à trois jours, le premier qu'il lut fut celui de K, voyant que la date n'était pas la même il se doutait bien qu'il aurait certainement droit à une petite remontrance pour ne pas avoir pris la peine de répondre de suite.

- Allons bon, voyons ce que cela va être cette fois, un interrogatoire, une descente, des dossiers en plus, ... Quoi !!!! Non de Dieu ce n’est pas possible.
Le contenu du message qu'il avait sous les yeux, était une demande d'entretien, qui comme toujours allait se faire par vidéo conférence, mais si il lui demandait ça c'était parce qu'il voulait s'assurer que son frère ne lui avait pas embrouillé l'esprit avec ses paroles de révolutionnaires et ainsi semer le désordre dans la tête d'un de ses meilleur éléments. Exigeant une réponse sous peu, ce qu'il n'avait pas fait laissant s'écouler un jour, K devait très certainement fulminer en quelque sorte d'impatience, il se mit à taper sur son clavier les raisons de son long silence, et donna ses disponibilités pour la Visio, sachant qu'en réponse il aurait les disponibilités de K et qu'il devrait choisir l'une d'entre elle, alors pourquoi lui demander à lui ses plages horaires vacantes, il ne chercha pas plus loin, c'était là la digne attitude d'un meneur de groupe. Il ne lui restait plus qu'à attendre la réponse de celui-ci, en attendant il éplucha tous ces mails un par un de peur de louper encore quelque chose d'important, ce n'était que des relevés des dernières opérations menées dans les quartiers dis de rebelles, quelques troubles comme d'habitude et une explosion près d'une banque faisant quelques blessés dans les rang de Kira, de toute façon, ces gens-là trouveraient toujours quelque chose à faire pour tout simplement rendre la vie impossible à Kira et ses troupes, mais en vain, ils ne parviendraient jamais à le faire tomber, c'est pour lui ce dont il était persuadé. Il sorti de son premier tiroir de bureau un paquet de cigarette encore fermé, l'ouvrit en prit une et l'alluma avec le briquet rangé dans son pot à stylos sur son bureau, remplit ses poumons du mélange pour ensuite l’expulser par la bouche.

Il se leva, et se dirigea vers la cuisine, là, il se prépara un café, avec un bol de riz et une pomme, prit le temps de savourer tranquillement, pour une fois qu'il était chez lui, il pouvait profiter de ces moments de solitude et de calme qu'il affectionnait toit particulièrement. Après avoir fini son soit disant petit déjeuné qui n'en était pas un, il se dirigea vers sa salle d'entrainement où là, il pouvait passer plus de 4 heures de suite à s’entraîner pour ne pas perdre son niveau de pratique du combat au sabre japonais, gardant à l'esprit qu'il fallait qu'il se rende dans son bureau entre chaque heure pour vérifier que K ne lui avait pas répondu entre temps. Les photos des ancêtres lui servaient de publique, pour lui c'était leur faire honneur que de s’entraîner devant leur hôtel, en gage de respect des anciennes coutumes familiale, dont désormais peu de gens se tenait à respecter.
Les heures passèrent, et une fois son entrainement finit, entrecoupé de pause durant lequel il s'amusait à faire l'allé retour entre son bureau et sa salle aux sabres, il se dirigea vers la salle de bain pour se rafraîchir et se préparer à retourner au bureau, pour une durée indéterminé, il n'avait pas vraiment d'horaires fixe, il venait au bureau quand il jugeait bon de le faire, prenant par moment un ou deux jours pour se remettre en forme puis revenait comme neuf exercer sa fonction politique. C'était devenu quelque chose de commun pour lui, cela ne sortait plus de l'extraordinaire. Frais comme un gardon, il alla se revêtir de son costume occidental, tenue de rigueur dans les bureaux du gouvernement, bien sûr il aimait mettre sa petite touche personnel, une cravate bleu au lieu d'une noir, ou une rouge tout dépendait de ses humeurs, aujourd'hui c'était la bleu, histoire de montrer qu'il n'avait pas peu de faire une infraction à la loi, il pouvait se le permettre en même temps, les lois ne l'atteignaient jamais, car c'est tout simplement lui qui s'amusaient avec elles.

Il ramassa sa pile de dossiers sur son bureau, regarda une dernière fois ses mails, l'heure de la Visio était fixée à 16h il avait donc largement d'aller à son bureau pour y travailler et recevoir son appelle dans celui-ci. Portable, carte de sécurité, badge, clopes, dossiers et clé de voiture, le compte était bon il était fin prêt à retourner dans sa tour de guet, là-haut il se sentait comme supérieur aux autres, voyait la populace comme une bête qu'il fallait remettre dans le droit chemin, et il avait cet honneur d'y contribuer. Il monta dans sa voiture, mit le contact et sorti de sa résidence, une fois le portail ouvert, puis se mit en route, direction le quartier des affaires.