Cinderella, It's Midnight ♪ (private with Cloudy, l'incruste est autorisée)

C'était dans la nuit noir que ces paroles raisonnées. Elle s'adressait au vide, au sol mouillait des larmes de ciel, à la nuit étoilé, à l'âme d'un homme que cette jeune femme aimée éperdument. Elle s'était élancée dans les rues de Tokyo, sous un semblant de réalité alors qu'elle nageait en plein délire. En pleine nostalgie, en plein désespoir. Pour cause, les souvenirs remontent au moment où on les attend le moins, et les plus douloureux avaient refait surface lorsque Len relisait son vieux journal intime.


Tout remonté, ses parents qui n'étaient plus de ce monde et ce moment, la dernière fois qu'elle voyait sa mère.
Ce jour-là, elle l'avait appelé Cendrillon. Comme dans les contes européens. Et elle voyait enfin le rapport.
Même si ça vie ressemblait d'avantage à celle de l'héroïne de Shakespeare.


Elle voulait que le temps s'arrête, que tout finisse. Son cauchemar prendra fin un jour? Elle préfère noyer son chagrin dans les abysses des ténèbres, dans la noirceur de la nuit, cette face que seul les pauvres gens voient. Que la nuit est belle quand on est heureux, mais pour les malchanceux, son obscurité cache les pleurs. Tout comme la pluie qui s'abattit sur la capitale, obsucursissant d'avantage le regard remplit de larmes de la jeune femme qui courait la ou c'est jambes voulaient bien l’emmener. Là, ou elle cesserait d'être hanté par son sourire.

Non, bien sûr que non. Le monde des morts est si loin, elle ne peut le rejoindre. Même ses plus beaux songes ne l'emmènent pas si loin, même sa course folle n'aurait pu l'emmener en un tel lieu portant elle espérait et courait vers l’inconnu. Vers cette lumière qui brillait de mille feux dans l'obscurité.
Pardonne-la. Elle cour encore alors qu'elle est épuisée. Depuis plusieurs heures déjà elle se précipitait dans les ténèbres de la nuit, et son cœur dans ceux du desespoirs. Cette lumière irradie encore, la guide vers elle ne sait quoi. Pourtant elle espère qu'il s'agisse d'un signe des cieux. Un signe clément envers sa personne qui a déjà tant souffert
Les cieux lui ont enlevé et elle ne leur pardonnereais pas.Non, elle haïrait un quelconque dieu existant, tant qu'il est susceptible d'être la cause de son malheur. Elle l'aimait et on lui a arraché son bonheur.

Elle avait déjà songé à le rejoindre mais elle voulait surtout défier les dieux. Leurs montraient qu'elle ne tomberait pas avant d'avoir eu sa vengeance sur cet être qui se disait dieu. S’il l'était vraiment, elle avait toutes les raisons de le haïr.
Elle arriva à la source de lumière. Une fête où les gens dansés et riaient. Poussait par on ne sait quel sentiment, elle entra. Trempé, mais malgré tout ravissante dans une robe noir corbeau, et une paire de chaussure si fine qu'on aurait dit du verre.
Son regard se reporta sur un homme blond,Il lui ressemblait à son Roméo. Elle s'approcha, lentement et regarda autour d'elle.Déstabilisé, trempé, angoissé et triste, le jeune homme la regarde fixement dans les yeux.

C'est la bruyante sonnerie d'une horloge qui la ramena à la réalité alors qu'elle était proche, si proche du bel inconnu. Elle courut à nouveau, s'éloigna rapidement de la lumière et retourna dans les abysses de la nuit, laissant tombait accidentellement sa chaussure derrière elle.

Approchant son verre de ses lèvres, la jeune femme but une gorgée de jus d'orange avant de parcourir la salle du regard, une amie l'avait convaincue de venir ici pour s'amuser, mais elle regrettait de l'avoir écoutée. Elle n'avait jamais aimé la foule et là elle était servie. Soupirant elle reposa son verre et se dit qu'elle ne resterait pas longtemps. Trop de bruit, trop de monde, trop d'inconnus. Si encore elle savait que l'un des fêtards était un pro Kira comme elle, elle aurait été ravie de discuter, mais voilà elle n'avait aucune certitude et c'était dangereux avec tous ces rebelles cachés par ci par là et les Pro Kira avait aussi tendance à cacher leurs croyances, alors bon... Elle restait toute seule.

Soudain elle tourna la tête vers la porte de la salle, celle-ci venait de s'ouvrir et elle laissa sa place à une jeune femme vêtue d'une robe noire et qui pleurait visiblement, à moins que ce ne soit la pluie, vu qu'elle était trempée et qu'il pleuvait à grosses gouttes. Elle ne resta pas longtemps et repartit tout de suite, intriguée Aiko hésita un instant, puis elle se leva, couvrit sa tête du capuchon de sa veste blanche et sortit à son tour sans voir la chaussure sur le sol.

Suivant la jeune femme, elle la rattrapa et sans savoir vraiment pourquoi posa une main sur son épaule pour la stopper et demanda avec curiosité et compassion.

- Madame ? Est-ce que tout va bien ? Vous êtes trempée... Vous devriez rentrer vous savez, pour vous réchauffer.

Elle l'observa un moment avant de la lâcher et de reculer poliment d'un pas, soudain elle tourna la tête et s'approcha d'un parterre de fleurs pour les observer de plus près. Un sourire apparut sur ses lèvres et elle se mit à genoux en position de prière, la pluie tombait sur ses vêtements blancs et elle pria en fermant les yeux.

- Dieu nous regarde, vous savez, je suis sûre qu'il est triste de voir un de ses enfants dans un tel état...
Pourquoi ne pas prier avec moi ? Pour le remercier de sa bonté et de sa présence.

Aiko renversa la tête en arrière et sourit au ciel gris, ne pensant pas que l'inconnue n'était peut-être pas aussi croyante qu'elle en Kira...

Ses longs cheveux roses dépassaient en partie de son capuchon et étaient trempés, elle se releva rapidement et tendit la main à l'inconnue.

- Rentrons, on va finir par attraper froid. Vous pourrez toujours prier plus tard. Je suis sûr qu'un bon chocolat chaud vous fera du bien. Au fait, je m'appelle Aiko et vous ?

Aiko était son vrai prénom, en général elle le cachait, mais ce soir elle n'en avait pas envie... Ou alors elle faisait confiance à l'inconnue. Qui sait ?

Ça ne vous est jamais arrivé de vouloir faire quelque chose mais ne pas savoir par quoi commencer ? Cloud était dans cette situation délicate où il y en a tellement qu’on sait plus vraiment ou donner de la tête. Ici, ce qu’il y avait en grande quantité c’était des papiers enpiler un peu partout et des piques jaunes qui ressortaient. Des papiers, de l’encre, des cartons, des trombones et Jack.

Minute !

Jack ? ! Appela le blond en ressortant la tête de son travail, assez surpris de voir son « ami » au bureau à onze heures du soir dans les bureaux.

Hey Cloud ! Besoin d’un coup de main ? Répondit l’intéressé en arborant un sourire triomphant.
Le regard de Cloud en disait loin, en gros « qu’es tu fous là », mais ce pauvre Jack n’avait pas l’air de comprendre ce que son supérieur voulait lui faire comprendre avec ses yeux ronds comme des billes.

Raah c’est bon, me fait pas tes yeux sanglants.J’ai peur maman!! Répliqua-t-il d’un air faussement effrayé.

Alors ?

Si tu ne poses pas la question je ne risque pas de deviner ce que tu veux, je ne lis pas dans les pensées. Attend minute ! J’ai zappé pourquoi je suis venu ! Raah merdoume !

Il mit son doigt sur ses lèvres, marmonna des tas de paroles incompréhensibles et plissa les yeux.

J’ai trouvé le penseur idiot.

Cloud soupira et posa sa tête sur le bureau, dévisageant d’avantage le « penseur » en pleine réflexion :

Genial, tu vas pouvoir me foutr…

Il n’eu pas le temps de finir sa phrase qu’il fut enlacé par deux bras puissants, incapable de bouger contre son assaillant qui hurlait presque de joie, le secouant telle un poirier.

Kodoku Dray, je te hais de tout mon être, sois maudit… Pensa-t-il en essayant de se dégager en vain.

Tu mets ton plus beau costar mon pote, on va draguer la minette ! Sortit Jack avec son habituel air enthousiaste, lâchant enfin le blond, il se remit sur pieds et tira son camarade sans qu’il n’ai le temps de dire quoi que ce soit.
C’est ainsi que Cloud se retrouva dans un magasin grand luxe en ressortie avec un costar hors de prix, son compte bancaire avec l’équivalent en yens de 300 $ en moins et enfin arriva dans une fête de pingouins. Avec des pingouins habillés en pingouins…

Pingouins

Cloud s’était adossé contre un mur au fond de la fête, vers le buffet, un verre d « alcool pas dégueulasse » à la main.
Kodoku faisait l’abruti sur la piste de danse, draguer les filles et devait avoir dansé avec chacune d’entre elle. Pour lui tout aller dans le meilleur des mondes, même s’il dévorait des yeux l’inaccessible jeune femme qui collait Cloud depuis le début de la soirée. Yuki Kondô alias Queen, une collègue de Cloud et Jack, une châtain avec des lunettes sur le nez. Elle regardait avec mépris le reste de la salle en faisant tourner les glaçons dans son verre de punch à peine entamé.

Queen ?

Yuki se retourna en direction de son interlocuteur, en continuant à faire valser les bouts de glaces dans le liquide orange.

Oui ?

Cloud lui montra la piste de danse sur regard et lui demanda avec un air des plus neutres :

Vous n’allez pas danser ?

La châtain se mit en une sorte de garde à vous de surprise, arborant une magnifique couleur tomate. Yuki est une femme qui s’imagine des choses très facilement, autrement dit elle imaginait que l’agent Spike allait l’emmener valser parmi ce qu’elle qualifiait de déchets :

Serait ce une invitation ? Lui susurra-t-elle à l’oreille, en approchant dangereusement son visage du sien.
Cloud la repoussa gentiment :

Non…

Yuki repartit en fulminant de rage, se retenant de ne pas balancer son verre sur la tête de Cloud.

Les femmes... Belles saloperies.

En parlant de femme, une venait de pointer son nez dans la fête. Aussi trempé qu’un pingouin tombait dans l’eau et aussi pommé qu’un pingouin dans le désert.

Faut que j’arrête avec mes pingouins

Il n’eu même pas le temps de penser pingouins, que la nouvelle arrivante s’était retrouvé à deux centimètres de lui et était reparti comme un pingouin voleur, en gros très vite et avec une démarche bizarre. Difficile de courir droit avec des talons hauts.

Hey mon pote ! Joli morceau ! Hurla Kodoku effondrait lamentablement dans les bras de deux filles qui croyait dur comme fer qu’il parlait d’elle.
Le blond jeta un regard noir à l’épave bourré pas loin du viol, avant de partir la poursuite de la jeune femme, celle-ci étant déjà poursuivi par une autre aux cheveux vraiment peu banals, couleur rose bonbon.
Cloud s’arrêta sur le pas de l’immense porte, et constata qu’il pleuvait en sentant un liquide froid lui glisser le long de l’échine. Constatation qui eu le don de le faire rire tout seul, c’était vraiment stupide.

- Rentrons, on va finir par attraper froid. Vous pourrez toujours prier plus tard. Je suis sûr qu'un bon chocolat chaud vous fera du bien. Au fait, je m'appelle Aiko et vous ?

Alors qu’il écoutait la discussion son pied heurta quelque chose et la sonnerie bruyante de l’horloge retentit à nouveau.

Chaussure ?

Il regarda sa montre comme par réflexe et constata qu’il était minuit pile. Le blond était à deux doigts d’exploser de rire tellement la situation était grossière.

On n’est pas dans Walt Disney, ah ah manque plus que le carrosse et le prince charmant.

Il ramassa l’escarpin et toussota bruyamment pour signaler sa présence avant de déclarer :

Ce n’est pas très raisonnable de se promener pied nu