Silence, on recherche! [solo]

Cela fait précisément quatre heures, trente trois minutes et cinq secondes que je recherche avec trois de mes cinq ordinateurs la moindre miette d'information parlant de ce général suprême et de son frère. Jumeaux? C'est possible vu la ressemblance qu'il en émanait. Pour le prénom, par contre, ça va être un petit peu plus compliqué...mais bon, impossible n'est pas anormal après tout.

Pour l'instant, je suis sur l'ordinateur ''AMERIQUE'' que je viens d'allumer alors que j'ai enclenché la recherche de connexions à faible hertzs dans le pays, c'est à dire connexions cachés et sans doute protégées par un mot de passe, sur l'ordinateur dit ''ASIE''. Pendant ce temps, j'ai préparé mon ordinateur ''EUROPE'' avec le logiciel décodeur-pirateur que j'ai crée moi-même grâce à mes longues années de travail dessus. Tiens, je crois même que j'en ai trois exemplaires au total de ce logiciel là...

Ah...ça va être un peu plus cocasse que prévu. Ce n'est pas rien 47. Si je reprends mes cours de mathématiques informatiques, il a des chances que la moitié sert à masquer le réseau le plus important. Il suffit donc de les planter un à un pour savoir lequel est le bon...et tant pis si je plante un réseau rebelle. Bien que je ne sois pas contre eux, cela fait trop longtemps que je stagne.

Cool, je vais pouvoir tout localiser. Je vais gagner un temps précieux. Bon, celui-là est vide, pas besoin de perdre de temps à le planter. Celui-là aussi...tiens, on dirait qu'il est pas mal celui-là. C'est un gros client.

ADK...y aurait-il un lien avec Arashi Darkwood? Non, ils ne seraient pas si stupide dans les pro-Kira...Surement un nom donné aléatoirement au réseau relié à l'ordinateur. Bon, je suis en plein dans le système. J'ai dix minutes avant d'être localisée dans ce réseaux là...ça va joué serré.

Tiens, un code... Je m'abaisse pour prendre un cable USB qui traîne au sol pour relier ''ASIE'' à ''EUROPE''. Une fois le tout fait, mes doigts frôlèrent à de nombreuses reprises le clavier de ce dernier jusqu'à ce qu'une barre de progression s'affiche dans l'écran de l'autre ordinateur. Accès refusé...comment ça accès refusé? Je recommence nusqu'à ce que deux barres prennent simultanément place sur les deux écran. C'est bon, j'y suis! Déjà cinq minutes écoulées. Je dois faire vite! Je déconnecte les deux ordinateurs et trouve rapidement le coeur du système. J'ai assez d'énergie dans ma batterie pour planter le système mais vu tout ce que j'ai fait pour y arriver, ça va aussi vider l'énergie et l'ordinateur va s'éteindre. Et c'est là qu'intervient le troisième ordinateur! Je duplique le tout sur ''AMERIQUE'' avant d'utiliser une dernière fois ''ASIE'' pour planter ce réseau et...adieu ADK452! Comme prévu, l'écran prévint que la batterie était trop faible pour continuer et s'éteignit. Bien...une bonne chose de faite.

Tiens tiens...intéressant... La connexion d'avant était bien protégée mais celle-ci n'en a presque pas. Je regarde à nouveau ma montre. Il me reste deux minutes. Courage, il y a juste à copier tout les fichiers et à se déconnecter rapidement, ni vu ni connue...

Bon, ça va, ça attaque bien. Au pire, je prendrais la moitié des fichiers. Pas question que je ne reparte sans rien! J'ordonne à ''EUROPE'' de faire déconnecter les ordinateurs à tout les réseaux dès la dernière action effectuée.

Mince, c'est trop lent! Je vais devoir empiéter sur le temps où je serais à découvert! Paniquée, j'allume ''AFRIQUE'' et constate qu'il me reste une minute et trois secondes. J'enclenche rapidment un autre logiciel que j'ai encore inventé de toute pièces par mes soins qui permettra pendant trente seconde supplémentaires d'indiquer ma présence comme celle d'un virus bénin facilement expulsable par un quelconque programme anti-virus...ce qui est en partie vrai vu que un bon système anti-virus pourra me couper la route.

C'est LENT!!! Sainte Marie mère de Dieu, que c'est lent! Pourtant j'ai à peine le temps de me plaindre. Je dois garder mon sang froid. Il me reste vingt secondes plus les trentes offertes gentiment par mon programme. Ce qui fait que j'ai encore pratiquement une minute.

Encore trente petites secondes...tiens bon petit système informatique! Je sais que ça ne changerait rien à l'efficacité de la tour de l'ordinateur mais je n'ai qu'une chose à faire avant de savoir si j'ai atteind mon objectif ou non; attendre les yeux rivés sur l'écran et espérer.

J'y suis presque à ma moitié! Dix secondes...

Neuf secondes...

Huit secondes...

Sept...

Six...

Cinq...

What?

Il m'a sauvegardé mes fichiers au moins? Oh non, je n'ai presque rien! Et même pas la moitié...frustration, je ne vois aucun autre mot adapté à la situation. Je sais que trois petits pourcents ce n'est pas trop grave pour une personne qui sait bien pirater et tout ça mais je n'aime vraiment pas perdre de cette façon! Pourquoi fallait-il justement que cet ordinateur là aie un anti-virus? C'est pas juste! ''EUROPE'' et ''AMERIQUE'' s'éteignirent automatiquement. ''AFRIQUE'' resta allumé. Un message s'afficha dans une fenêtre grise aux contours bleus.
Bon...c'est déjà ça...

Petite victoire qui m'aidera (peut-être) à avancer ne serait-ce qu'un tout petit peu dans mes recherches. Je n'ai plus qu'à décortiquer les informations que j'ai pu extorquer à ce réseau à 47%, ce qui prouve le faible niveau de ma réussite...mais une réussite tout de même.

Tiens, on dirait que le réseau à été partiellement détecté géographiquement. Cool. AFRIQUE se permet quelques secondes de chargement avant d'afficher la traditionnelle fenêtre qui demande le nom d'utilisateur et le mot de passe. Bien, je sais déjà que l'identifiant est ''ADK452'' si ma mémoire ne me fait pas défaut.

La fenêtre montre qu'il s'agit bien d'un programme windows. C'est trop facile à faire exploser comme système. Un petit problème au côté du réseau internet et une demande masquée d'anti-virus qui revient toute les trois minutes et boum! Surchauffe générale au moment ou le malheureux propriétaire de l'ordinateur appuie sur ''accepter''. Enfin bref, autant que je m'occupe tout de suite de ce mot de passe. J'enclenche un programme de décodage pour passer sans mot de passe et partit dans la cuisine avant que les données ne s'ouvrent à moi.

Je suis maintenant devant un terrible dilemme; que prendre comme aliment pour me récompenser de cette petite victoire? Des myrtilles? Un pot de glace vanille? Non, c'est pour les grosses victoires ça. Des mignonnettes de chocolat noir?...parfait. Je reviens dans la salle aux ordinateur et, que vois-je? J'ai récolté une bonne quantité d'informations dites donc! Je n'ai que 47% des données de l'ordinateur et pourtant elles prennent une quantité incroyable de la mémoire restante. C'est presque si je sortirais le pot de glace vanille.

Une dizaine si pas une cinquantaine de fenêtres s'étaient ouvertes, pleines à craquer des données, de numéros de téléphone et autres dossiers. Maintenant, voyons ce que c'est...

Première fenêtre; Hadès? C'est qui Hadès? C'est sûrement le nom d'un chef ou d'un membre important dans cette société... appariement rebelle vu que le document que j'ai sous les yeux parle d'une prise de bâtiments normalement désaffectés -exploité pour leurs fins- par des forces ennemies militairement armées et de...tant de morts que cela? Et on n'en parle pas aux nouvelles à la télévision? Mais c'est dans les bas-fonds de la banlieue de Tokyo, c'est vraiment pas loin de mon appartement en plus.

-C'est pas vrai...

Je n'aurais jamais cru qu'une information de cette ampleur ne fasse même pas l'objet d'un article dans une quelconque rubrique divers! Même, ça devrait être à la une! Il doit y avoir une bonne raison pour que ce ne soit pas publié. Je ne vois qu'une chose, tout comme il y eu en Allemagne avant la seconde guerre mondiale, ils veulent faire croire que tout va bien dans la plus belle des îles aussi bien aux habitant mais aussi aux autres géants économiques comme les Etats-Unis et l'Europe commerciale. Sinon, les polémiques fuseraient très certainement sur les forums ainsi que dans la vie réelle. Cependant, si je donne ces informations à une quelconque chaîne de télévision, cela voudrait dire que je suis du côté des rebelles. Et si elles sont diffusées en dehors de ce pays, les grandes puissances risquent de traiter le Japon de barbarie. Et cela provoquerait une trop grande polémique qui pourraient lourdement pénaliser le pays économiquement parlant.

-Junichiro Iwa... le premier ministre!?

Et bien, c'est pas du n'importe quoi. C'était vraiment l'escapade destructrice ma parole!

Bon, seconde fenêtre! Des adresses avec les commentaires au dessous. Une adresse qui concerne encore une fois ledit ''Hadès'', une autre qui parle d'un, et je cite, ''amas de nerfs les uns plus emmêlés que les autres'' et avec un nom à côté ''Mello''. Bon, c'est qu'ils ne doivent pas être en très bon termes alors. Une troisième adresse, celle d'un magasine? Ou bien c'est probablement une couverture sans vouloir faire de mauvais jeux de mots. Mais...une seconde...

D'un bond, je saute de ma chaise et sort de la salle d'ordinateur avant de bondir dans le fauteuil ou se trouve mon sac. Pourquoi cet empressement me diriez vous? Peut-être que je commence à manquer d'exercice ou bien que les écrans commencent à me polluer le cerveau. Il faut voir...peut-être les deux même?
J'ouvre hâtivement mon sac et le vide complètement sur le canapé avant qu'un petit morceaux de papier n'attire mon regard. Te voilà toi! Je le saisis et cours directement me rasseoir sur ma chaise.
Les mains tendues juste devant l'écran, j'aligne le contenu du papier avec les adresses du dessus.

-...Hadès égal...mister Darkwood?!

Non, il ne m'a pas dit que c'était son adresse propre. Il a dit que ''si jamais Arashi revenait'', je pourrais envoyer mes données pour qu'elles y soient sauvegardée. Oh mince alors, je dois crée un programme pour envoyer les données de cet ordinateur ainsi que les supprimer du disque dur que je devrais ensuite installer sur mon gsm pour que tout ce fasse en un clin d'oeil en cas d'urgentissime urgence... C'est contraignant mais faisable. C'est partit!

J'ai enfin terminé de programmer la suppression des dossiers commandée par mon gsm si on découvre mon bureau quelque peu spécial. Mine de rien, les apparences sont trompeuses et je trouve que j'applique ce dicton à la perfection. Maintenant que j'y pense, je pourrais faire quelque chose d'encore plus fou pour totalement me couvrir en cas de pépins... Ainsi, si je ne m'abuse, toute les preuves que je ne suis pas qu'une sage étudiante tout à fait normale dans cette ville:


Je suis consciente du danger que cela peut représenter mais, après tout, tout peut se calculer: ce n'est que de la physique quand on y pense. Une explosion dont le foyer se trouve dans mon bureau risque de faire effondrer le plafond de l'appartement au dessous...qui est inoccupé. Je n'ai qu'à m'arranger pour que celui-ci le reste. Par contre, cela risque d'être dangereux pour les voisins du dessus. Non, je n'aurais qu'à m'arranger pour orienter le maximum de l'énergie de l'explosion vers le bas et le tour est joué.

Bon, c'est à noter dans mes plans futurs (proche). Je dois maintenant décortiquer les informations que j'ai pu extorquer du réseau.

Troisième fenêtre: une zone de la capitale, des plans et des indications en abréviation...peut-être même des codes. Je devrais normalement déjà penser à une quelconque façon de comprendre ces messages mais je n'en éprouve aucunement l'envie. C'est curieux tout de même.

-Mais...

Accidentellement, je me rends compte que j'ai tapé à plusieurs reprises sur la touche ''m'' que je ne faisais que frôler. Je regarde la main qui appuyait négligemment sur le clavier et la tends devant moi. Elle tremble.

-C'est quoi ce délire?

De la main gauche, j'essaie de stopper les tremblement. Il faut que je pense à appeler les scientifiques qui sont sensés suivre mon développement. Bon...ce n'est pas le moment de paniquer. Je ne suis accro ni à la cigarette, ni au chocolat, ni au café ou à quelconque autre substance, j'en suis plus que certaine. Je vais faire une petite vidéo, cela ne nécessite pas l'usage de ma main droite. Quoique, cela pourrait même m'être utile.

J'enclenche la webcam de AFRIQUE et parle posément et calmement devant celle-ci en la fixant avec un air neutre.

''Bonjour cher résistants.
Je suis Upsilon.
Si vous recevez cette vidéo, c'est que vous êtes actuellement en possession de toute les données de mes ordinateurs et qu'un appartement de la banlieue résidentielle viens d'exploser.
Il est possible que je ne sois plus de ce monde si c'est le cas. Sinon...''

Je montre ma main toute tremblotante devant la caméra pendant quelques secondes avant de la laisser retomber sur le côté.


Je coupe la webcam et enregistre le tout sous le nom: ''A qui le droit''. Ensuite, je prépare un nouveau logiciel qui enverra toute mes données à l'adresse dudit ''Hadès'' quand j'enverrais par GSM le message ''ECRASE''. J'y ajouterai par après l'option de l'autodestruction de cet appartement.

Revenant d'un longue balade, de la TNT dans mon sac, je prends soin de verrouiller la porte d'entrée et de couper les caméras installées dans le salon et la cuisine.

C'est l'heure du bricolage...

Je sors tout les bâtons de dynamite stabilisée et les pose sur la table basse du salon. Au grands maux, les grands remèdes! Je ne peux laisser mes recherches entre les mains d'impies à mes idées et à l'informatique. J'en ai une dizaine, si j'ai bien calculé, il y a moyen que les appartements aux alentours du mien ne soient pas touchés. De plus, cette initiative pourra me permettre de disparaître de la circulation si je le souhaite. C'est déjà une bonne chose.

D'abord ''sécuriser'' mes adorables ordinateurs. Sortant une boîte à outils, j'ouvre les tourelles de AFRIQUE, EUROPE et AMERIQUE avant de placer deux bâtons de dynamite dans chacune d'elle. Bien sûr, je les ai reliés au ventilateurs ce qui, quand ils s'arrêteront, provoquera un allumage de la mèche. Autant être certaine que cela ne me sautera pas au visage, je les entoure d'une plaque en aluminium histoire que le bâton ne soit pas directement touché par la chaleur de l'ordinateur.

Une fois le tout refermé, je m'attaque au salon. Un boîtier électronique fixé sous la table basse relié à de la dynamite suffira. L'explosion sera assez importante pour éclater les vitres de l'appartement. Cela pourra peut-être provoquer un début d'incendie mais les voisins auront largement le temps de partir.


Soudain, j'entendis un bruit, un bruit assez caractéristique. Je délaisse pour l'instant le salon et me retourne à mes ordinateurs. C'est de AMERIQUE que venait le son signalant des nouvelles de mes scientifiques préférés! Un mail contenant une vidéo est parvenu à mon ordinateur. Sans la moindre hésitation, je l'ouvre.
Sur le visionneur windows, un scientifique en blouse blanche souriait à la webcam. En arrière plan, bien que tout soit flou, on peut deviner les traits d'une cantine nettoyée par une bande de maniaques de la propreté tellement les murs sont blanchis. Le scientifique prit une voix chaleureuse pour s'adresser à moi, en anglais bien sûr.

''Ma chère Upsilon. J'espère que tu vas mieux depuis la dernière fois! Mes confrères et moi-même suivons attentivement tes histoires de l'autre côté de l'océan.
Les échantillons que tu nous as envoyé et la radio que tu nous as photographiée prouve bel et bien que tes doutes étaient fondés: ce sont bien des métaux lourds, notamment du fer et du platine qui se sont dissous dans les liquides lymphatiques de ta boîte crânienne. Pour l'instant, tu n'auras juste que quelques petites défaillances motrices mais ces défaillances ne sont pas toujours péjoratives. Cela pourrait par moment décupler tes réflexes mais à des moments tout à fait aléatoires.

Cependant,des métaux lourds, ce n'est pas très salutaire...''

Le scientifique souffla en direction du sol. Ce qu'il a à dire lui sembla pénible, presque regrettable. Je crains le pire...

'' Et je suis au regret de te demander de revenir d'urgence aux Etats-Unis pour te faire opérer. Cette expérience a assez duré et depuis que tu as prit ton envol, ces électrodes doivent être plus déranger les autres personnes qu'autre chose.''

Quoi? Non, je ne peux pas faire ça!... Si ils ôtent ce que j'ai dans la tête, je perdrais toute mes capacités! Que me resterait-il après tout ça?

''Essaie de comprendre! Ce que nous voulons, mon équipe et moi, c'est ta survie. Ce projet conçu par son défunt et regretté père était immonde, tout le monde c'était accordé à le dire. Pourtant, il avait l'argent, il avait le temps et l'accord de ta mère pour cette expérience. Sois raisonnable! Si tu ne reviens pas, les années qui te resteront à vivre se conteront sur les doigts de la main, nous ne voulons pas de ça, ton père ne voudrait pas de ça.''

Ma vie...moins de dix années?... Non, c'est impossible! Il y a sûrement moyen d'imperméabiliser les électrodes ou bien quelque chose dans le genre, je ne sais pas. Je recule, tombe au sol. Je tremble tellement je n'arrive pas à croire que ce soit vrai. Que faire? Je ne sais même plus.
La vidéo continue de diffuser le visage inquiet et peu rassurant du scientifique.


-...prendre mon savoir pour rester en vie?...jamais!...JAMAIS!

Dans un élan de rage, je me relève et saisit l'ordinateur continuant à déblatérer des arguments sur le joie de vivre dans l'ignorance, de connaître des personnes de son âge, de jouer... Jouer, mis à part pour l'apprentissage, je ne vois absolument pas à quoi cela peut servir.
Cet ordinateur est ma seule connexion avec ma ''famille''. Ils m'ont vue grandir, ils m'ont élevée c'est vrai mais je ne peux pas leur permettre de me faire une chose pareille.

Si je dois avoir une durée de vie réduite, ainsi soit-il. Mais je ne veux pas jouer avec la mort ainsi!

L'ordinateur s'écrasa avec fracas sur le mur en face de la porte d'entrée. C'est vrai que ma force s'amplifie avec la colère, mais je n'aurais pas pensé à ce point là.

Bon, je dois me calmer. Je ne suis plus dépendante de qui que ce soit. Je dois faire en sorte d'avancer plus vite dans mes enquêtes. Et le plan est déjà tout trouvé. Je n'ai plus qu'à sortir mon ancien chouchou.
Je me dirige vers la chambre à coucher. Je m'assieds sur la moquette juste au pied de la table de nuit et regarde au dessous pour saisir la boîte en carton qui s'y trouve.

-Cela faisait longtemps...World.

J'ouvre cette boîte à chaussure géante et y sort un ordinateur portable, autrefois mon unique ordinateur que je ne quittais jamais. Prends un autre sac au dessous du lit, celui de l'ordinateur. Je vais devoir tout re-développer mais j'ai déjà tout les codes sources de mes programmes sur World. C'est déjà ça.
J'aurais besoin de solides ressources pour ce que je compte faire mais le temps m'est désormais compté, je ne peux plus reculer.

Je prends le sac, y mets World, mon porte feuille, mon téléphone portable, ses écouteurs et son chargeur. Je crois que tout cela suffira pour l'instant sinon je ne serais pas crédible...

-Now...It's time!