Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. {pv Absolem

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Nathan S. Suzaku
Ministre de la Censure et de la Propagande
Nathan S. Suzaku


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MessageSujet: Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. {pv Absolem   Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,  je partirai. {pv Absolem EmptyLun 3 Mar - 19:53

Un suivi. On lui avait dit qu'il devait se faire suivre. Il avait été malade pendant des semaines et là, on lui avait recommandé un professionnel de la santé pour qu'il ait un suivi adéquat. Il ne toussait plus, il avait pris ses médicaments correctement, mais dernièrement, avec ce pic de stress, son médecin lui avait demandé de voir un spécialiste...et il lui avait conseillé celui-ci. Il avait noté son nom sur un bout de papier qu'il avait planqué dans son sac, puis ressorti juste après une crise de stress particulièrement impressionnante qu'il avait eu dans les toilettes de son couloir, juste après avoir reçu cette tête emballée.

Le criminel.

Nathan Suzaku savait à quoi il ressemblait, et il ne pouvait pas franchement être blâmé pour ce qu'il se passait. Il avait averti avant qu'il y ait des problèmes avec lui, et le policier chargé de sa sécurité était décédé des suites de ses blessures. Nathan Suzaku ne s'attendait pas, en venant tôt ce matin, à retrouver, dans un beau papier cadeau une tête emballée. Il avait fait une drôle de tête, lorsqu'il avait défait le papier, et pour un peu se serait souvenu d'un film que je ne vous nommerai pas pour cause de spoiler. Le choc fut brusque. Il ne reconnut pas non plus l'homme qui avait été victime de ce fou-furieux, mais sut tout de suite qui était le coupable. En effet, le Reaper lui envoyait depuis quelques semaines de charmants colis dignes de celui-ci...le pire, celui de la Saint-Valentin, un cœur peu ragoûtant, lui avait personnellement donné envie de vomir.

Vomir, c'est d'ailleurs ce qu'il fit. Il courut jusqu'aux toilettes les plus proches pour rendre son petit-déjeuner. C'est ensuite, le ventre vide, qu'il s'aperçut qu'il transpirait énormément et qu'il devait avoir de la fièvre. Sa respiration s'affola, il vomit une nouvelle fois, avant de sortir et faire comme si de rien n'était...mais disons-le de manière très franche, tout le monde dans le quartier général savait que ce n'était pas vraiment les bons jours pour Suzaku. Depuis qu'il était revenu de son enlèvement, il semblait être de plus en plus dans le vague. Tantôt désagréable, tantôt absent, comme s'il était en train de penser. Suzaku apprit tout de même, lors du conseil des ministres, que la plupart des ministres importants avaient reçu un bout de ce corps, et d'après la mine plutôt pâle de plusieurs de ses confrères, il en déduisit qu'il n'était pas le seul à avoir été choqué.

Il décida donc de se prendre en main et composa le numéro de téléphone qu'on lui avait donné. De sa voix morne et pète-sec, il fit comprendre au type à l'autre bout du téléphone qu'il n'avait pas beaucoup de temps libre et qu'il devait prendre rendez-vous. Il fixa une horaire plus tard dans la soirée, et raccrocha. La journée promettait d'être longue, surtout après ce grand coup d'éclat de ce matin...une des brigades scientifiques vint prendre la tête et le carton, ainsi que ses empreintes digitales dans le but de les éliminer de la recherche. Il dut ensuite aller rédiger un rapport sur sa précédente rencontre avec le Reaper et le déposa sur le bureau de la secrétaire d'Iwa. C'était elle qui se chargerait de lui remettre.

Lorsqu'il quitta le bureau, vers 18 h, Nathan Suzaku était exténué. Il se sentait vaguement malade, avait la gorge sèche et s'était remis à tousser – sous l'effet de la pression de la journée, avait-il dit à un collaborateur qui lui avait suggéré de prendre des congés. Il aurait tout fait plutôt qu'essuyer les fichues suggestions du ministre de la santé qui lui délivrait souvent maintes ordonnances à titre expérimental. Son dossier médical était terriblement accablant, et malgré les évolutions de la recherche et de la médecine, certains, ici, ne comprenaient pas que l'autisme – ou plutôt Asperger ne se soigne pas à coup de médicaments. Nathan n'en avait rien à faire. Lui n'était intéressé que par le travail. Le travail et Illness. C'était pour cela que sa santé physique se dégradait, maintenant qu'il devait faire face aux deux de front, mais c'était également ce pourquoi il avait aussi bien résisté à l'attaque du Reaper.

18 h 30. Il arriva au cabinet du docteur pile à l'heure. Il sonna brièvement dans le but d'alerter la secrétaire de son arrivée, puis entra, dans ce qui sembla être un vaste laboratoire. Il flottait dans l'air un odeur d'antiseptique, de morgue, aussi le ministre de la censure fronça les sourcils et se demanda un instant s'il ne s'était pas trompé de lieu. Sa main serra l'attaché-case qu'il tenait, en son sein, le dossier que lui avait remis son généraliste et qui tenait les différents rapports le concernant. Des détails les plus idiots comme les prescriptions qu'on lui avait faites « pour le soigner » à la pneumopathie qui l'avait collé pendant des semaines, mine de rien. Il avait soigneusement fait une recherche sur l'emplacement du bâtiment, et s'y était rendu en taxi. Il ne pouvait pas s'être trompé...

« Il y a quelqu'un ? »

Un cadavre reposait sur une table blanche. Sa beauté, presque transcendante, fascina Suzaku qui, un instant, presque hypnotisé par cette fée surréaliste, se rapprocha d'elle. La femme était blonde, sa peau si blanche...il se surprit à regarder son corps et vit les coups dont elle avait été victime. D'un geste presque compatissante, il passa sa main, de cuir gantée, sur son corps. Une ultime caresse pour une morte. Elle lui rappelait Illness et les restes de son maquillage, celui d'une vie qu'elle n'avait plus viraient au jaune. Un jour, Illness et lui seraient sur ces tables : le plus tard possible, espérait-il.

Il entendit soudainement les pas de quelqu'un, et releva la tête.

« ...Ha. J'avais pris rendez-vous...on m'a dit que vous étiez spécialisé dans les troubles pulmonaires mais je vois que vous êtes légiste ? »
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MessageSujet: Re: Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. {pv Absolem   Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,  je partirai. {pv Absolem EmptyDim 9 Mar - 2:18


Le calme qui régnait dans ton laboratoire était aussi sinistre qu’agréable. Pourtant, manquait-il quelque chose ? Sans doutes... Tu n'avais pas vu la personne qui nourrissait tes obsessions depuis quelques jours. Tu n'avais qu'à peine le temps de tuer entre les pauses ou durant la nuit, avant de rentrer chez toi. La fatigue ne semblait pas vouloir laisser d'empreinte sur ton apparence, néanmoins, elle passait aisément facture à ta psyché.

En tant que assassin en série, rester aux frontières de la démence pouvait être une bonne chose puisque cela t'inspirait pour tes futurs projets. Toutefois, en tant que médecin et légiste, tu doutais que cela puisse t'être une aide quelconque. Puisque tu n'avais pas eu des patients qui allaient mourir en attendant tes soins, tu avais décidé de piquer un petit somme. Tu avais confisqué un baladeur à une de tes consultants -puisqu'il n'allait plus en avoir besoin- et tu l'as allumé avant de t'allonger sur ton lit à siestes : un tiroir de la morgue où tu n'avais pas une civière métallique mais un vrai pieu, rangé.

À première vue, tous les tiroirs étaient pareils.
Par contre, le tien pouvait être ouvert de l'intérieur -au cas où tu y restais coincé un jour-. On ne sait jamais, hein ? Dormir dans une morgue est beaucoup moins drôle lorsque tu finis dans enfermé dans un tiroir climatisé. En tout cas, en été c'était le pied !

Ta secrétaire avait prit en charge un rendez-vous et pourtant, elle ne t'avait pas dit à quelle heure il était, exactement. Puis, tu ne l'as pas écouté, non plus. Sa voix aiguë et arrogante te cassait les oreilles. Tu as juste fait un signe de main, pour lui dire de se taire, que tu avais compris -menteur- afin d’éviter qu'elle te le redise.

« En début de soirée, hein ? » t'a-t-elle répété, quand même.

Tu parles...
Tu ne pouvais pas la tuer car tu refusais de toucher à des personnes trop proches de toi, afin de rester toujours dans l'anonymat, gardant ta magie d'assassin en série. Tch. En tout cas, tu comptais bien la virer pour te chercher UN secrétaire. Si seulement ton cher Reapper pouvait travailler avec toi, hein ? Bref. On s'égare. Tu n'as enfilé qu'un seul écouteur et tu as appuyé sur le bouton play du mp4, écoutant tout et n'importe quoi, puisque tu n'avais pas modifié le contenu de l'appareil. Au moins, le proprio écoutait de la bonne musique, il avait du heavy metal dans sa liste de favorites.

18h30
Eh. Manque de bol, ta sieste a été interrompue par quelque chose, ou plutôt, quelqu'un. L'écho d'une voix masculine -que tu aurais sans doutes dû reconnaître, chose que tu n'as pas fait-, résonna dans le tiroir où tu dormais. Tes travaux de la matinée étaient abandonnés sur une table, bien à la vue de tous, hélas. Mais, tu avais bien fait ton travail, tu avais réussi à arranger plus ou moins cette sublime jeune femme.

Lentement, tu as ouvert le tiroir, sans faire de bruit et tu as balayé la morgue du regard.
Effectivement, il y avait un homme, assez grand et au teint blême, pas autant que tes autres clients, mais bon, quand même. Il n'avait aucune ressemblance avec aucun de tes cadavres. Un amoureux, peut-être ? Nan, sans façons. Un ami ? Peut-être... Mais ce n'était pas non plus le cas. Sa mine et son air un brin faible te firent croire qu'il s'agissait de ton patient.

Nonobstant, même si tu n'avais pas reconnu sa voix, tu as reconnu son visage.  Cet homme était le ministre de la propagande et de la censure, Nathan S. Suzaku et il était en train de mater Claire Florent, la pauvre étrangère qui était étendue sur la table d'observation. Il semblait hypnotisé par ce beau cadavre, d'une main, il osa même caresser son corps. Qu'est-ce qu'il te voulait, ce gars ?

Tes sourcils se froncèrent légèrement, en même temps que tu as éteint « ton » baladeur. Tu l'as posé à côté puis tu as quitté ton lit improvisé. Tu as réajusté ta blouse et tu t'es approché, sans chercher à cacher ta présence. Bon. Tu n'as rien laissé paraître, mis à part un air professionnel et aussi sérieux que d'habitude. Tu regrettais néanmoins de ne pas avoir une cigarette entre les lèvres. Après tout, tu étais payé pour soigner et/ou pour ouvrir tes patients. Peu t'importait d'où ils venaient ou ce qu'ils faisaient. Cependant, oui, il arrivait parfois que tes patients meurent tragiquement quelques jours plus tard, du moins, lorsque tu ne les aimais pas.

...Ha. J'avais pris rendez-vous...on m'a dit que vous étiez spécialisé dans les troubles pulmonaires mais je vois que vous êtes légiste ?  te dit-il en relevant la tête.

Je suis légiste, certes, mais je suis aussi spécialisé dans les troubles cardio-respiratoires et la dégénérescence musculaire. lui as-tu expliqué, te plaçant non loin de lui avant de passer une main dans tes cheveux : tu étais tout décoiffé, pour changer. Ta chevelure était pratiquement indomptable, de toutes façons, avec toutes ces boucles et ces mèches rebelles qui rebiquaient çà et là... Accessoirement, bonjour, monsieur. ajoutais-tu avant designer une porte au fond de la morgue : celle de ton cabinet. Si vous pouvez le permettre, je dois ranger Claire et prendre mes ustensiles. Veuillez patienter dans mon cabinet, s'il vous plaît.

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MessageSujet: Re: Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. {pv Absolem   Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,  je partirai. {pv Absolem EmptyDim 23 Mar - 23:13

Malade, cela, il l'était plus que certainement. Des tonnes de déchets s'entassaient de plus en plus dans ses poumons, on le faisait de plus en plus tousser, le vent importait de Chine des matières toxiques et dangereuses qui, en plus du stress, finissaient par le rendre K.O. S'il n'avait pas tenu tant que cela à l'apparence, il se serait probablement promené partout où il allait avec un de ces masques de malade, mais il ne le faisait pas : il tenait à garder l'image d'un homme infaillible, droit et sans faute, en dépit des images que les médias reflétaient un son sujet.

L'homme avait également un teint pâle et des cheveux un peu ondulés. Quelqu'un ne s'y connaissant pas aurait pu croire à un vague cousin de Suzaku, car il y avait entre ces deux-là une vague ressemblance, ne serait-ce que pour les cheveux, la bouche fine et le reste. Ils se dissemblaient par leurs yeux et les origines, celles japonaises de Suzaku étant assez prononcées, malgré ce petit pourcent de médecin de campagne qui avait fait de lui un métisse. Il l'écouta expliquer ses différentes spécialités, puis, jugeant qu'il y avait là assez de mots composés pour faire confiance à cet homme, il hocha doucement la tête. Nathan Suzaku n'était au fond pas un homme compliqué : qu'on lui donne assez d'explications sur un sujet, et il sera satisfait. Qu'on rende le travail à temps et il n'entrera pas dans une horrible et...connue colère, comme avait souvent l'occasion de le voir Arthur Williams, pathétique ministre de la santé.

« Ha. Oui. Rangez...Claire. Je vous attends. »

Il avait eu du mal à détacher son regard de la belle blonde au charme presque irréel. C'était étrange, de regarder un mort...inconsciemment, il ne pouvait pas s'empêcher de penser que Illness, sa belle Illnes aurait facilement pu être à la place de sa morte, et cela, Nathan Suzaku avait du mal à le supporter : tout son visage s'était crispé, son regard avait semblé un petit peu plus inhumain. Touchant une dernière fois – et discrètement, comme s'il ne voulait pas être pris de nouveau en flagrant délit – l'épiderme de la belle, il s'éloigna vers ladite salle du fond, ouvrant doucement la porte avant d'aller s'asseoir sur une des chaises de la file d'attente.

Curieusement, l'odeur qui régnait dans la morgue était moins forte à cet endroit là, alors Nathan eut l'impression d'arriver soudainement à respirer de nouveau. L'air était plus pur, plus sain. L'image des cadavres s'effaça même presque de ses souvenirs, si ce n'était le colis qu'il avait découvert quelques heures plus tôt et qui l'avait complètement chamboulé.

Ne sachant que faire, Nathan Suzaku ouvrit le dossier qui le concernait pour voir quelles imbécillités les médecins probablement payés par Williams avaient pu marcher à l'intérieur. Il n'aurait été étonné d'y voir marqués tous les traitements qu'il n'avait pas pris, mais ne lut que les troubles qu'il connaissait déjà : la pneumopathie d'il y a quelques mois, qui l'emmerdait encore maintenant, causée par ces crétins de rebelles, une note à propos du syndrome d'Alsperger – et Nathan se jura de transporter un blanco dans ses affaires, la prochaine fois, pour rayer cette bêtise...qu'il ne savait que trop vraie. Il soupira.

La salle d'attente n'était pas franchement très gaie. Les murs étaient blancs, il n'y avait pas de photographies de paysages aux murs, mais de toute façon, Nathan n'était guère du genre à contempler ce genre de photographies. Il entendit, après une bonne dizaine de minutes, l'homme revenir vers lui, ferma le dossier en le tendant vers lui :

« Je vous confie mon dossier concernant ma santé. Je le tiens de mon médecin. Il y a aussi des radios de mes poumons et des résultats d'analyse. Mon médecin m'a dit qu'aucun professionnel n'était aussi compétent que vous pour analyser ces preuves et pratiquer un examen conséquent. Je compte également sur vous pour votre discrétion, je suis, à mon grand regret, un peu trop dans les journaux ces derniers temps. »
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MessageSujet: Re: Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. {pv Absolem   Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,  je partirai. {pv Absolem EmptyJeu 10 Avr - 4:30


« Ha. Oui. Rangez... Claire. Je vous attends. »

Cet homme qui était un de tes nouveaux patients sembla être satisfait par ta réponse. Il peina à détacher son regard de cette belle dormeuse, le visage crispé. Tu étais trop concentré à le jauger, à tenter de comprendre ce qui pouvait bien mener un homme comme Nathan à se comporter ainsi face à un corps lambda pour voir qu'il avait de nouveau caressé cette femme. Ensuite, il s’éloigna, allant attendre dans ton cabinet comme tu le lui avais demandé.

Tu as cependant attendu à ce qu'il se soit installé dans ton cabinet avant de déplacer le corps de cette étrangère. Tu as ouvert l'un des rares tiroirs vides avant de poser Claire à l'intérieur, prenant bien soin de fermer la porte et de baisser davantage la température à l'intérieur, parce que cela faisait déjà quelques jours qu'elle était morte et tu te devais de la conserver aussi bien que possible jusqu'à ce que quelqu'un daigne de venir la chercher.

Il ne fut qu'une question de quelque minutes avant que tu rejoignes ton patient, une valisette à la main et ton stéthoscope autour du cou. Tu le vis fermer le dossier qu'il tenait entre les mains avant de te le tendre. Tu l'as prit directement avant de fermer un peu la porte, derrière toi. Même s'il n'y avait personne, c'était une habitude. Puis, ainsi, les patients avaient moins l'impression d'être dans une morgue. Après tout, tu n'avais même pas prit la peine de décorer ton cabinet, tu n'avais accroché aux murs que tes diplômes, tes nombreux certificats et autres. Pas de paysages, ni d'animaux, ni rien, ce qui le faisait fortement ressembler à une chambre d’hôpital, plutôt sobre mais sinistre.

Je vous confie mon dossier concernant ma santé. Je le tiens de mon médecin. Il y a aussi des radios de mes poumons et des résultats d'analyse. Mon médecin m'a dit qu'aucun professionnel n'était aussi compétent que vous pour analyser ces preuves et pratiquer un examen conséquent. Je compte également sur vous pour votre discrétion, je suis, à mon grand regret, un peu trop dans les journaux ces derniers temps.  t'expliqua-t-il.

Bien entendu. Vous pouvez être tranquille, M. Suzaku. Je doute que vous trouviez plus discret que moi, sur ce plan. Passé, sexe, age, origines, religion, travail ou autres n'ont aucune importance à l'intérieur de mes installations. Je suis un médecin, pas un journaliste. lui as-tu répondu, sérieusement.

Tu as ouvert à ton tour ledit dossier afin de parcourir rapidement les notes de son précédent docteur. Selon le bilan de son précédent médecin, il souffrait d'une pneumopathie mais, en plus de cela, on avait écrit une petite note vis à vis d'une certaine forme d'autisme : le syndrome d'Alsperger. Pour toi, contrairement à beaucoup de docteurs qui osaient se pencher sur la neurologie, tu jugeais que cette « maladie » n'était en aucun cas un handicap. Bien au contraire, pour toi, ce n'était qu'une différence. D'ailleurs, c'était la première fois que tu croisais quelqu'un avec ce trouble et tu ne comptais pas faire des commentaires, là dessus, puisque tu n'en voyais nullement l'utilité, pour l'instant :

Avant tout chose, j'aimerais vous ausculter moi-même et vous faire une prise de sang afin de pouvoir déterminer quel traitement serait le plus adapté à votre cas. ajoutais-tu, fermant le dossier avant de le poser sur ton bureau. Retirez votre haut et asseyez-vous, s'il vous plaît. lui demandais-tu en l'invitant -d'un geste de main- à s'installer sur le lit d'hôpital qu'il y avait non loin de lui.

En attendant qu'il veuille bien s'asseoir sur le lit, tu as retroussé tes manches et enfilé des gants propres. Tu t'avais lavé les mains, après avoir rangé Claire, mais, par principes, tu te devais de mettre d'autres gants. On ne sait jamais...

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MessageSujet: Re: Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. {pv Absolem   Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,  je partirai. {pv Absolem EmptyDim 27 Avr - 0:55

Spoiler:

Nathan Suzaku hocha la tête. Il appréciait de plus en plus les personnes qui ne jugeaient pas à la tête ou à la profession. Si l'on écoutait les journaux, on pouvait dire qu'il était un tueur d'enfants, un mec pas sympathique et au physique franchement méprisant. Même les journaux alliés au gouvernement, les moins objectifs, semblaient l'avoir pris pour bouc-émissaire, tout le problème étant que ce fameux sujet semblait profiter au premier ministre qui se faisait oublier pendant ce temps et qui montait de plus en plus dans les sondages.

Car, avec le matraquage médiatique de Suzaku, tous les journalistes semblaient oublier d'investiguer sur certains points beaucoup plus importants. Le premier concernait les conditions d'enferment des détenus dans les prisons du Ministère, et il était bien décidé à se battre contre et se faire le maximum d'alliés possible au sein du ministère. Le second était ces expérimentations plutôt secrètes que le premier ministre semblaient diriger de main de maître. Bien que eux, simples ministres, n'aient  pas accès à ces dossiers confidentiels, ils connaissaient les rumeurs et savaient qu'ils n'avaient pas à s'en mêler s'ils ne voulaient pas finir leurs mandats de manière très brutale.

Une prise de sang. Bien sûr. Suzaku hocha la tête et se leva pour aller vers ce qui ressemblait à un lit d'hôpital. Il faisait confiance à ce personnage comme à tous ceux qu'il avait rencontré et qui n'avaient pas montré de points faibles devant lui. Il ne se serait jamais douté que l'homme qui était en face de lui était en réalité un psychopathe serial killer – et d'ailleurs, qui s'en serait douter ? Monsieur...il ne se souvenait déjà plus de son nom, présentait bien, il parlait bien et il semblait faire un travail difficile, mais très honorable. Suzaku était par ailleurs trop secoué par ce colis découvert ce matin, et mal filtré par cet incapable au courrier, pour se rendre compte de quoique ce soit de louche. Il finit par s'asseoir sur ce fameux lit et enleva sa chemise, la posant à côté de lui.

Si sa joue était encore marquée par cette cicatrice toute fraîche et marque de sa récente rencontre avec le Reaper, son torse était couvert de bleus, maintenant marrons et relativement laids, traces de sa dernière incarcération et prise en otage par la mafia. Le ministre était maigre, trop maigre pour un homme de son âge et de sa taille : c'était laid, tout simplement. On distinguait ses côtes à travers sa peau et dernièrement, même s'il ne l'avait dit à personne, il s'était brusquement endormi en plein travail, ou il était sujet à de brefs vertiges. Les carences étaient probablement en cause. Nathan grimaça un peu, lorsqu'il sentit l'aiguille se planter dans une de ses veines, tenta de regarder le plafond pour se détendre. C'est dingue ce que l'on peut trouver de moyens pour faire passer le temps lorsque l'on est un peu stressé. Lui essayait de chercher des fissures : il n'en avait pas encore trouvé.

« Je n'ai aucun passé, de toute façon, et je ne suis pas un homme important, Monsieur. Même si vous étiez un journaliste, vous ne trouveriez rien sur moi et je préfère que l'on s'intéresse à mon travail qu'à ma personne. C'est autrement plus intéressant. Malheureusement, les médias ne fonctionnent pas comme cela. »

Suzaku était courtois, responsable. Il parlait cette fois-ci avec calme, comme s'il avait avec un égal, quelqu'un qui était susceptible de comprendre les enjeux de son travail. Si seulement Arthur Williams pouvait être un homme plus intelligent, qui, au lieu de le menacer quant à son « handicap » (disons plutôt particularité), réfléchissait à une manière de faire s'allier leurs deux ministères pour le bien commun, tout irait beaucoup mieux. Il fallait un bouc-émissaire : Suzaku connaissait la théorie, il savait également que s'il ne redressait pas vite la situation, il était très bien parti pour devenir celui des civils.

« Et avec tous ces criminels en libre circulation...ne soyez pas étonnés si je ne vais pas bien ! Le médecin m'avait déjà fait des prélèvements, je crois, ils ne figurent pas dans le dossier ? Je suis à peu prêt à jeun, là, cela dit, donc il ne devrait pas à avoir de problèmes...Nous avons eu une journée épouvantable. Un tordu s'est mis en tête d'envoyer par courrier une...une femme...ou un homme, je ne sais plus, aux ministres...enfin à mes collègues. J'avais déjà eu affaire à lui et il m'a fait cette marque...sur la joue, celle sous le pansement...Complètement cinglé, il ne fera pas long feu. »
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MessageSujet: Re: Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. {pv Absolem   Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,  je partirai. {pv Absolem Empty

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