Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Le Théâtre Vangelis, pour des soirées inoubliables ...

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MessageSujet: Le Théâtre Vangelis, pour des soirées inoubliables ...   Le Théâtre Vangelis, pour des soirées inoubliables ... EmptyJeu 20 Fév - 22:01

A première vue, le Théâtre Vangelis n'était rien d'autre qu'une vieille façade abîmée par le temps et la pollution, écrasée entre un grand musée et un restaurant à la pancarte alléchante. Décrépite, la peinture s'effritait et les murs se fissuraient sous le regard inquiet de quelques pigeons qui continuaient d'encrasser le parvis. Un tapis miteux était étalé, nonchalamment, devant les deux portes menant au hall, quelques hommes en costume gardaient l'entrée. A l'intérieur, une musique assez entraînante, bien que plutôt classique, était jouée par un groupe de musicien. Elle permit la lecture plus joyeuse de la grande fresque à peine repeinte qui surplombait les deux portes, massives, et laissait lire qu'une représentation s'apprêtait d'avoir lieu. Un spectacle à ne surtout pas manquer, faut-il croire. Un écriteau était installé sur un chevalet au coin de l'entrée, le programme de la soirée y était annoncé. La représentation d'une pièce, un drame, semblait-il. Des entractes musicaux, tout de même. Restait à savoir quels étaient les comédiens, et les musiciens, car leurs noms n'étaient pas mensionnés. Les deux gardes restaient postés devant les deux grandes portes et vérifiaient des tickets. Un groupe de personnes pénétra dans l'entrée.

Quel choque !

Alors que de l'extérieur, on ne s'attendait à rien de plus qu'un vieux théâtre démodé et poussiéreux, on découvrait après avoir passé le seuil des portes un lieu absolument grandiose, somptueux, lumineux. Le tapis rouge était de velours, le sol si propre qu'on pouvait s'y contempler comme dans un miroir, et les murs étaient décorés de centaines de peintures et de fresques volumineuses. Le rouge dominait, quelque fois encadré de doré et de cuivré. Des colonnes de marbre blanc, délicatement veinées de bleu, portaient d'impressionnants plafonds auxquels étaient suspendus divers chandeliers diffusant une lumière presque aveuglante. Les nouveaux arrivants ne savaient plus où donner de la tête, alors une femme en costume, élégante et svelte, droite et souriante s'approcha, et les invita à se diriger vers un couloir. Ou plutôt une galerie, à y voir les sculptures et les maquettes qui le parsèmaient. Des hommes de bronze représentés dans de fières postures, écrasant les misérables et tournant la tête vers la lumière étaient disséminés entre de modestes maquettes représentant l'architecture interne du bâtiment. Partout, des symboles illustraient des références à Kira, à la justice et à la mort, de sorte à laisser errer les visiteurs dans un univers entièrement dédié à l'idéal politique moderne, bien que cela soit camouflé par divers artifices. Ce théâtre s'adressait au subconscient de ses invités, et démontrait un certain génie de la part de l'artiste-architecte en charge de cette merveille.

Une bifurcation, un tableau aux teintes sombres, une porte ouverte et puis une immense salle, belle à en couper le souffle.

La Salle Vangelis, qui a donné son nom à l'édifice en raison de ses représentations instrumentales et de son conditionnement historique, était entièrement rénovée. Arrivés au second balcon de la mezzanine, la petite famille pouvait observer l'ensemble de la grande salle, le parterre faisant face à la scène tandis que les loges surplombaient ce chef-d’œuvre d'art contemporain. La galerie était soutenue par de modestes colonnes sculptées, dans lesquelles étaient taillées des scènes de combats entre des anges et des démons. Un être seul menait les anges face à une horde cruelle, il était représenté comme un homme porté vers l'avant, sans crainte ni haine sur le visage, répandant de sa main souveraine l'harmonie au sein de la discorde. Cette scène était représentée un peu partout sur les colonnes qui parsemaient la salle, et le tout formait un ensemble grandiose d’œuvres à vocation didactique. Quelques bougies fondaient ici et là sous des flammes dansantes, diffusant une lueur chaude sur les fauteuils alignés face à la scène. Des centaines de personnes étaient déjà installées, et le groupe familial fraîchement entré prit place auprès d'autres. Tous étaient fascinés, et les regards s'étaient uniformément portés sur le lustre aux mille chandelles, accroché au plafond acoustique, lorsqu'il cessa de répandre une blanche lueur au profit de teintes plus colorées. Une ambiance toute particulière venait d'être créée. La salle comblée, les portes se fermaient sans bruit et le brouhaha cessa avec la levée du pesant rideau de velours pourpre.

Brutalement, la musique qui jusque-là s'était jouée sur des airs de classique d'opéra avait cessé. Sur la scène, un homme seul s'avança face au public attentif, muet. Il leva les bras au ciel, en signe de salutation, mais aussi afin de motiver les applaudissements, qui firent alors tonnerre dans l'immense salle. Tout le public s'était levé pour accueillir l'individu, et ne cessa de l'acclamer qu'après un long moment d'éloges. Alors, après qu'ils se soient rassis à leur place, le mystérieux jeune homme remercia l'assemblée, et révéla son identité. Il parlait d'une voix forte mais posée, calme, sereine.

« Mes dames et messieurs, mesdemoiselles et jeunes hommes, je vous remercie. Je m'appelle Aaron Chevalier, et je suis l'auteur de la pièce qui s'apprête à vous être jouée. » Il marqua une pause, temps pour lui de préparer la suite de son discours d’ouverture. « Ce soir je vous propose une histoire très particulière. Elle se déroule à notre époque, mais le contexte n’est pas le même. Nos personnages sont d’hérétiques personnes, corrompues par le mal et l’injustice, rongées par le désir de chaos et de discorde. »

Le public remua, exprimant son étonnement, il ne s’agirait pas d’une pièce traditionnelle. « Aussi vivent-ils dans un univers où le crime est quotidien, où la violence règne en sombre maîtresse sur les bas-fonds des grandes villes. Mais la justice terrestre ne peut rien faire contre cela, car le pouvoir des Hommes est trop faible. » Cette fois-ci, les spectateurs restèrent sans voix. Cette pièce promettait d’être très loin de ce qu'on leur proposait d’habitude. Il serait ici question de sujets tabous ?

« Je vous propose d’apprendre par cette histoire, les origines du bien. Peut-être pensez-vous toujours que les hommes sont les maîtres de la Terre ? Pourtant ils sont incapables de s’entendre entre eux. Les meurtres, les viols, les vols … Tant de maux typiquement humains, et pourtant personne ne fait rien pour résoudre ces problèmes. Personne n’agit, bien que tout le monde s’autorise à clamer haut et fort que le mal nous ronge. » Il fit une pause. « Mais cette époque est révolue ! Ce soir cher public, je vais vous présenter la Justice en personne, et vous montrer à tous le courage d’un être qui seul, réussit à faire régner l’ordre dans le monde. Il y a des valeurs que les hommes oublient, des règles qu’ils ne respectent plus. Et tout cela est terminé, le chaos a cessé, chers spectateurs. Maintenant, le tout-puissant Kira, notre guide à tous, s’est révélé. Nous ne connaissons pas son nom, nous ne voyons pas son visage. Mais il est notre ami. Mes dames et messieurs, vous allez ce soir assister à son action divine sur de pauvres âmes égarées, mais aussi vous rendre compte de sa pure miséricorde. Nous ne sommes pas perdus, et les personnages de cette pièce peuvent être sauvés. Par Kira. ». Une nouvelle pause.

« Cette histoire que vous vous apprêtez à voir, est la nôtre. Apprenez comment le bien peut dominer le mal, et faire régner la justice parmi les Hommes. » La foule acclama les dernières paroles d’Aaron, le célèbre dramaturge français de Tokyo.
« Je tiens à vous adresser mes chaudes salutations, et vous souhaite une excellente soirée en notre compagnie. »

L’élégant jeune homme effectua une brève révérence avant de quitter la scène.
Alors que le rideau se baissait de nouveau et que les comédiens prenaient place sur l’estrade, Laurent Roussel, car c’était son vrai nom, regagna les coulisses. Là, des dizaines de personnes s’affairaient à maquiller les différents protagonistes de la pièce pendant que d’autres tentaient par tous les moyens de soulager leur stress. D’immenses tableaux étaient montés au bout d’ingénieuses machines visant à les installer en tant que fond sur la scène. Laurent en était très fier, il s’arrêta un moment pour les contempler une dernière fois avant qu’ils ne paraissent sous les feux des projecteurs.

Rapidement, il gagna sa loge et s’y enferma. En face de lui était disposé un haut miroir, il s’y regarda quelques secondes, dans le silence le plus complet. Il retint alors un puissant cri rauque. Il avait envie d’hurler. Tout ce début de soirée se déroulait à la perfection … Il n’y avait rien à redire, le planning était parfaitement respecté, et personne ne manquait à l’appel. Le théâtre faisait salle comble, et la logistique semblait opérationnelle. De plus, Laurent remarqua avoir fait son effet sur le public, après son discours pour le moins peu courant. Il avait tout orchestré de sorte à présenter à ses spectateurs un Kira moderne et proche des Dieux, un ami en lequel il est légitime d’avoir confiance. Et tout cela l’écœurait. Il n’avait certes jamais vu le visage de ce justicier, et il s’en fichait, mais il ne pensait pas qu’il fût un Dieu descendu parmi les hommes. Il devait s’agir d’un être humain tout ce qu’il y a de plus banal, ayant découvert un pouvoir meurtrier et s’en servant pour défendre ses idéaux de justice. Et qu’il soit loin ou proche de la vérité, cela lui importait peu, car il ne voyait en Kira qu’un adversaire. Et oui, au fond, Kira était lui aussi un assassin. Et le nombre de personnes qu’il tua était très élevé, bien plus que le quota de celui que l’on appelait L’Artiste. Alors tout ce qu’il souhaitait, c’était le détrôner. Il rageait de devoir s’abaisser à faire toute cette mascarade pour satisfaire son ennemi, mais c’était le seul moyen qu’il trouva pour vivre décemment et jouir d’une couverture élaborée. C’est ainsi seulement qu’il pouvait se permettre de tuer.

Tuer…

Il chassa ses sombres pensées en remuant la tête, puis sortit et claqua la porte avec fracas. Dans les couloirs, il ne s’arrêta pas pour saluer sa troupe, et marcha le plus vite qu’il put pour s’éloigner de ce miroir des vérités. Il gravit quelques marches deux par deux, puis arriva au niveau des balcons. Il choisit la loge qu’il savait vide, du fait qu’elle lui était réservée, et entra. Effectivement, personne ne l’y attendait, il s’installa donc confortablement sur le fauteuil le plus au centre, afin de mieux observer la scène. Il avait choisi cette loge pour sa position centrée par rapport au reste de la salle, d’ici il pouvait mieux voir ce qui se passait en bas sur scène. Aussi, il attendait quelqu’un, et cette personne méritait les meilleures places. Il s’agissait de Nathan S. Suzaku, son supérieur, le ministre de la propagande et de la censure. Pour Laurent, c’était une occasion nouvelle de le voir, alors qu’ils ne s’étaient accordé aucune entrevue depuis des mois. Le ministre lui avait promis une visite pour la représentation de sa nouvelle pièce, et Laurent s’impatientait de sa venue. Ce soir peut-être, il viendrait.

Mais pour le moment, le brouhaha cessait, le rideau se relevait, et la pièce commença. Cette soirée promettait un tournant majeur dans la carrière d’Aaron Chevalier, et Laurent n’était pas mécontent de flatter ainsi son ego d’artiste. Et pour combler cette jubilation, Nathan Suzaki lui-même assisterait à la représentation. Peut-être même était-il déjà là ...
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Nathan S. Suzaku
Ministre de la Censure et de la Propagande
Nathan S. Suzaku


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MessageSujet: Re: Le Théâtre Vangelis, pour des soirées inoubliables ...   Le Théâtre Vangelis, pour des soirées inoubliables ... EmptySam 22 Fév - 1:07

Suzaku haïssait littéralement ce genre de représentations. Tout y était si pompeux, les gens hypocrites. Il ne se déplaçait que pour faire acte de présence mais se retenir élégamment de vomir pendant tout le reste de la séance. La plupart du temps, il était isolé dans une cabine en hauteur, permettant, d'après les organisateurs, de mieux apprécier le spectacle. En vérité, tout ce que voyait Suzaku, c'était une meute d'incompétent qui discutaient entre eux de Kira comme s'il présentait de nouvelles idées, des concepts révolutionnaires. Tous ceux qui venaient ici étaient de la haute société, et cela ne dérangeait pas vraiment Suzaku...non, ce qui le gênait, c'était qu'en venant ici, il ne remplissait pas tous les dossiers dont il était en charge, de A jusqu'à Z. Ne vous y trompez pas : Nathan Suzaku assistait à énormément de projections et représentations privées, souvent en compagnie d'Asahi Kure, la ministre de la culture, ne serait-ce que pour exercer son devoir de Ministre de la censure correctement. Il était cependant rare qu'il se rende à ce genre de manifestations qui avaient été autorisées d'office, étant donné qu'il serait certain de leurs contenus et connaissait leur auteur.

Le ministre de la censure et de la propagande n'arriva en vérité ni à l'heure, ni en retard. Il égara une meute de journalistes particulièrement tenaces – encore des qui n'avaient pas compris qu'il ne parlait à personne en dehors de son temps de travail – et, serviette sous le bras, entra dans le théâtre. L'agitation régnait déjà à l'intérieur et l'on pouvait voir maintes personnes élégamment vêtues, qu'elles soient occidentales ou orientales, en train de parler ensemble. Il vit toute une autre meute de personnes autorisées se diriger vers lui, un peu comme les mouches à merde se dirigent vers les vaches et soupira. Nathan Suzaku ne prononça pas un mot, il passa juste son chemin. Dans le milieu, de toute façon, il n'était pas spécialement réputé, ni fameux. Il avait juste eu une grande hausse de célébrité à cause de ces nouveaux scandales...concernant le reste, Suzaku s'en foutait. Il faisait maintenant très attention à ne pas causer de débordements.

Son agenda était particulièrement plein, alors chaque minute ne devait pas être des minutes gâchées. Il s'installa dans les toilettes pendant une dizaine de minutes – le temps que les artistes présentent leur pièce, d'ailleurs – et finit environ cinq dossiers qu'il avait largement entamés la veille. Il ne dormait plus et à sa joue figurait une grosse balafre qu'il avait habilement cachée à l'aide d'un pansement. Pour le reste, il s'était arrangé pour que ce soit plus ou moins discret, Suzaku n'était pas un homme qui aimait montrer ses blessures, et la joue était le plus grave, puisqu'il avait dû faire plusieurs points de suture. Il y avait deux secondes, un journaliste l'avait pris en photographie et l'avait interrogé sur la provenance de ses blessures. Suzaku s'était tourné vers lui et avait cassé l'appareil.

Détestable. En ce moment, Suzaku était avec les autres et ses employés particulièrement horrible. Il était imbuvable, stressé. Si, auparavant, il avait tendance à harceler de manière plus ou moins soutenues, il était, pendant cette période, un homme à redouter. Sa mauvaise humeur était consternante et Reaper n'arrangeait rien. Suzaku regarda vite fait sa montre et constata qu'il était pile l'heure. Il se leva, rangea ses affaires dans la serviette et ouvrit la porte des cabinets. Rajusta son nœud papillon dans le miroir, puis se dirigea vers les loges des comédiens. Étant ministre, il disposait de tous les passe-droits et au pire, il n'aurait eu aucun problème à appeler l'homme avec lequel il avait rendez-vous. Chevalier, car tel était son nom de scène, écrivait des pièces pour le gouvernement depuis une certaine période. C'était un personnage fort singulier, mais Suzaku se gardait bien de le juger, tant qu'il faisait son travail. Il entra dans la loge sans même toquer.

« Chevalier. Bonsoir. Nous nous sommes déjà rencontrés, mais je me présente de nouveau, étant donné que vous avez sans doute été engagé par mon prédécesseur à la censure et la propagande. Je suis Nathan Suzaku, ministre de mon état. »

Il lui accorda une poignée de main vigoureuse avant de se défaire de son manteau et le poser sur le porte-manteau, dans le coin. À l'extérieur commençait à résonner une musique quelconque, sans doute du Wagner et Suzaku mit sa main gauche sur sa joue blessée et bandée, comme s'il s'agissait d'une vieille habitude, par réflexe.

« Pas l'avenir, j'aimerais bien voir des représentations moins...flashy. Moins kitsch. Le public ne vient pas lorsque vous leur mettez des décorations comme cela dans le nez. Vous devez être plus subtil, plus insidieux. Réécrivez une pièce de théâtre grecque, je ne sais pas, c'est votre boulot. Je peux même vous mettre en contact avec la ministre de la culture, Kure, car sachez que je n'ai pas tout mon temps, au contraire, vous comprenez ? »

Il le fixait dans les yeux, mais, en réalité, ne le voyait pas vraiment. Il y avait dans le regard de Suzaku quelque chose d'un poisson rouge. Deux yeux globuleux, une immobilité certaine. Les poissons rouges avaient leurs charmes et devaient certainement être plus agréables, car eux, au moins, ne se mettaient pas à vous insulter et à critiquer votre travail au moindre problème. Ils se contentaient de tourner en rond.

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