Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall]

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Nathan S. Suzaku
Ministre de la Censure et de la Propagande
Nathan S. Suzaku


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MessageSujet: Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall]   Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall] EmptyLun 9 Déc - 23:01

« Arrêtez-vous, ou je tire ! »

La voix de Nathan S. Suzaku résonna, dans cette petite ruelle coincée entre le vieux réservoir d'eau et et le stade de football de la banlieue résidentielle de Tokyô. C'était à l'origine un petit coin tranquille, mais on l'avait appelé pour qu'il règle quelques problèmes liés à des trafiquants de drogue. Un ballon trônait là-bas, abandonné par des gosses qui avaient sûrement quitté l'endroit une grosse demi-heure auparavant. Le soleil se couchait, il faisait froid. Les pieds du Ministre se heurtaient à la boue qui parsemait le chemin, il avait plu toute la journée.

Nathan n'avait pas pris de congés, suite à sa libération. Il avait récupéré pendant une journée ou deux, s'occupant du mieux qu'il le pouvait de Lady Illness, qui logeait désormais chez lui, puis avait repris le boulot, comme si de rien n'était. Il avait des dettes à rembourser, du boulot à rattraper, beaucoup de choses à faire, notamment ces exécutions à organiser. Il n'avait eu cure de ces étranges regards, lorsqu'il passait devant les bureaux avec sa grosse écharpe en laine blanche, ni du reste, des chuchotements, des gens qui disaient qu'il n'avait rien dit lorsqu'il était prisonnier. Nathan Suzaku était droit, il avait mis les bouchées doubles, faisant son propre travail, rattrapant les documents qu'il devait signer pendant son mois d'absence, s'occupant en plus de cela de quelques dossiers de ses collègues lui ayant rendu service.

Makoto Yamamoto. Ce dernier avait passé des heures, que dis-je, des jours à investiguer sur son cas et avait pris du retard sur ses propres dossiers. Étant donné que le Ministre avait de l'expérience sur le terrain, il avait accepté la demande pressante de Suzaku pour prendre le relai sur une affaire ou deux, qui ne demandait pas beaucoup de renfort. Celle-ci concernait un simple trafic de drogue, il fallait capturer la criminelle qui sévissait depuis un peu trop longtemps dans le secteur. Pour cela, Nathan s'étant renseigné comme toujours, avait trouvé toutes les photographies possibles de la jeune femme, les vidéos provenant de caméras de sécurité montrant les transactions. Il s'était également aperçu que cette fille lui disait quelque chose...où l'avait-il déjà vu ? Il avait tenté de rechercher des prises où on les voyait, tous les deux ensemble, mais il n'était parvenu à rien...où ?

Et voilà, maintenant, il se retrouvait en face d'elle. La criminelle était d'origine occidentale. Beaucoup moins grande que lui, elle se distinguait par...des vêtements plutôt communs, un air neutre, peut-être était-elle fatiguée ? Suzaku toussa ; il prenait ses médicaments, aussi allait-il mieux que les jours précédents. Il était toutefois encore bien amochés et Illness le pressait, lorsqu'il rentrait, de questions et vérifiait qu'il prenait bien son traitement. Dans son gros manteau chaud, Suzaku avait l'air du bibendum Michelin. Un gros bonnet, lui-aussi en laine, couvrait ses oreilles, laissant ci et là certains de ses cheveux noirs sortir. Il avait les mains dans ses poches, celle de droite collée à ce silencieux qu'il avait récupéré au boulot.

Où l'avait-il déjà vue ?

« Vous êtes en état d'arrestation pour trafic de drogue, veuillez décliner votre identité et vous rendre, vous êtes encerclée. »

Il n'y avait que lui de visible, mais de simples policiers avaient été placés un peu plus loin. Ce n'était pas une affaire très importante, aussi peu de personnel avait été engagé dessus. Son regard de glace, inquisiteur, fixait la fille, quand il comprit soudainement où il l'avait déjà croisée...mais bien sûr, était-il bête ? Il s'agissait de la policière en civil, lors de l'évènement...à ce moment, il n'avait pas réagi au fait qu'il était pour le moins étrange qu'une telle personne se trouve ici. Il allait pouvoir régler deux ou trois comptes.

« Je crois que nous nous connaissons. Que faisiez-vous lors de la fête foraine ? J'imagine que vous n'êtes pas vraiment de la police. »
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MessageSujet: Re: Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall]   Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall] EmptySam 14 Déc - 11:51

Elle marche tranquillement, un peu fatiguée par sa journée. Elle a été active aujourd'hui. Elle a tué une personne, une femme qui devait avoir la trentaine. Elle n'a pas posé de questions, elle s'est contenté de venir dans la banlieue résidentielle de la ville, de trouver sa victime et de la tuer, après l'avoir fait souffrir. Elle ne sait même pas pourquoi elle a dû faire ça. Ce choix n'était pas personnel, elle ne faisait qu'obéir aux ordres qu'elle avait reçus. La vie de tueuse à gages n'est pas facile tous les jours. On ne peut pas se contenter d'errer dans les rues en attendant que de quoi vivre nous tombe dessus. Il faut travailler – même si beaucoup se considère pas réellement ça comme un boulot – donc il faut prendre des contrats et les honorer. C'est le seul moyen d'avoir de quoi fumer, de quoi boire, et quoi se droguer. Et Noa en a besoin. Là, elle a gagné pas mal d'argent. À croire que personne ne voulait se risquer à attaquer quelqu'un dans ce lieu si calme de Tokyo. Les bas-fonds ou la périphérie passent encore mais ici, les policiers sont tranquilles, peuvent facilement intervenir. Elle s'en fiche, elle n'a pas peur de mourir.

Elle se retourne en entendant une voix. Elle est à la recherche de quelque chose à s'injecter dans les veines, vu qu'elle a obtenu sa paye. Il lui en faut plus, toujours plus. C'est la seule chose qui la raccroche à la fois – ça et le souvenir de son frère – et elle sait que sans toutes ces choses artificielles, elle se serait déjà tirée une balle depuis longtemps. Elle va mal. Tout est de plus en plus sombre dans sa vie depuis sa rencontre avec la policière blonde. Elle a perdu cette volonté de vivre qu'elle s'était forgée depuis la mort d'Arthur. Mais une promesse est une promesse. Elle ne croit pas en Dieu, le paradis n'existe pas. Elle ne le rejoindra ni au ciel, ni en enfer. Elle sera juste libérée d'un poids, libérée du manque. Ce n'est pas suffisant, ça l'est jamais.

Elle se retourne pour voir une personne qu'elle pensait morte. Le ministre de la censure, Nathan Suzaku si elle se rappelle bien. C'est bizarre, elle se rappelle pourtant l'avoir vu être embarqué par une bande de rebelles. Elle soupire en se disant qu'il s'agit de leur principal défaut. Ils ne tuent jamais assez.  Elle se doute un peu qu'il y a des raisons derrière, que l'exécution d'un otage de ce genre ne doit pas plaire au gouvernement. Elle soupire calmement en regardant autour d'elle. Encerclée qu'il dit ? C'est du bluff ou des policiers sont vraiment cachés prêts à intervenir ? Peut-être qu'après son séjour chez les rebelles, il ne sort plus aussi seul qu'avant. Elle se dit qu'elle devrait le croire, au moins en partie.

« Je suis Noa. – Elle met ses mains dans ses poches pour sortir une cigarette et un briquet. Elle sait qu'elle n'a pas le droit de fumer, elle est encore très jeune. C'est de la simple provocation, en réalité elle est très douée pour ça. – Vous êtes stupides. Bien sûr que je suis pas un crétin de la police. Comment avez-vous pu vous faire avoir ? Vous n'êtes vraiment pas compétent, Nathan. »

Non. Vraiment, non. Elle abuse là, elle le sait très bien. Mais est-ce que c'est de sa faute ? Elle n'a pas peur. Ces derniers temps, sa vie est devenu un peu trop monotone à son goût, elle ne sait plus quoi faire pour lui donner du sens. C'est pour cette raison qu'elle a autant de produits illicites dans sa poche. C'est aussi pour cette raison qu'il l'accuse de trafic. Elle ne fait plus trop attention à masquer son existence ces temps-ci. Elle a dû se faire remarquer à cause de son besoin excessif et quotidien. C'est bien triste.

« J'ai une mauvaise nouvelle pour vous. Je compte pas me rendre, mais vous tuez même si je sais qu'ils me tueront ensuite. »

Sa cigarette la calme, un peu. Elle ne parvient même pas à s'inquiéter pour son futur. Elle glisse sa main dans sa poche où il y a le couteau. Son couteau, celui d'Arthur. Si elle doit mourir en faisant quelque chose d'utile pour le monde, ça sera forcément avec le couteau de son frère. Elle le regarde avec ses grands yeux cachés en partie derrière ses cheveux qu'elle n'a pas coiffés depuis longtemps. Il lui a échappé à l'inauguration de la foire. Aujourd'hui, elle réussirait à le tuer. C'était beaucoup mieux qu'un contrat sur une femme qui était sûrement seulement coupable d'adultère. Elle se rapproche, fait un pas vers lui avec un grand sourire.
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Nathan S. Suzaku
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MessageSujet: Re: Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall]   Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall] EmptySam 21 Déc - 22:57

Noa ? Il hocha lentement la tête, ayant désormais le nom de cette personne. Jusque là, ils disposaient de photographies, de preuves. Les différents passages de cette fille, les témoignages de personnes qui avaient bien voulu leur parler, avant une remise de peine à la clé. Ils n'avaient rien d'autre, et ce n'était pas vraiment étonnant, car elle n'avait pas vraiment l'air d'être du genre à crier son nom à tous les coins de rue. Noa avait l'air de n'être qu'un pur et abstrait pseudonyme. L'un de ceux que l'on ne pouvait retracer, tellement ils étaient courts et peu porteurs d'informations. S'ils la capturaient, pourraient-ils remonter dans le réseau ? D'où l'importance de l'avoir en vie, pour qu'elle serve d'appât.

Suzaku soupira.

Bien sûr qu'il avait compris qu'elle n'était pas une flic. Il ne savait juste pas pourquoi elle avait eu ce comportement, lors de la foirexpo...pourquoi elle avait fait mine de le protéger des rebelles, et surtout pourquoi elle avait un talkie. Pour la deuxième question, la réponse était plutôt simple : tout simplement parce qu'elle l'avait volé à un policier, soit évanoui, soit mort. Ou elle l'avait trouvé dans le stock, encore plus simplement. Il n'avait pas vraiment eu le temps de penser au reste, entre son rhume carabiné et les rebelles qui l'avait enlevé. Très peu de temps après, Suzaku ne s'était plus concentré sur la figure étonnamment jeune de cette étrangère, mais sur le canon du revolver qu'il sentait sur ses côtes. Sur « comment sortir d'ici », « comme s'enfuir », ce dont il s'était révélé incapable.

Mais lui, pas compétent ? Nathan S. Suzaku fronça un sourcil, peut-être deux, sûrement pas trois.

Elle ne se rendait pas compte du nombre de choses dans lesquelles un fonctionnaire de Kira devait être compétent, de toutes les missions dont était chargé son ministère, à part, bien sûr, les traditionnelles concernant la propagande et la censure. Sa main se referma sur la crosse de son arme, il serra les dents, pensant à Illness. Illness pour laquelle il avait tenue pendant toutes ces journées de travail où il aurait dû se reposer, Illness qu'il cherchait à venger. Il l'avait lui-même amenée à l'hôpital pour qu'elle puisse avoir des examens dignes de ce nom, de vrais pansements avec de vrais remèdes, pas ces espèces de crèmes infectes. Le médecin avait également tenu à s'entretenir avec lui, et lui avait dit qu'il avait intérêt à prendre une semaine ou deux de congés, ou il pouvait compter sur un séjour à l'hôpital quand il ferait une rechute.

« Me tuer ? »

Rien que pour la forme, Nathan Suzaku se recula de deux pas. Il n'aimait pas bien ce genre de remarques, et pour une fois, son instinct lui disait que cette fille pouvait bien être sérieuse. Il ne savait pas ce qu'il avait fait pour mériter tous ces cas d'école, certainement une mauvaise action dans une vie antérieure. Le ministre souffla, sa main enlevant la sécurité du revolver et le tenant de telle sorte à pouvoir tirer directement sur Noa si celle-ci l'attaquait. Il avait de grandes poches.

« Allons, vous êtes une fille de 17 ans, Noa...peut-être moins ? Vous avez d'autres choses à faire dans la vie que me tuer. Visiter le monde, partir à la découverte de l'univers, faire des études...Alors oui, ils vous tueront sûrement si vous n'osez me toucher ne serait-ce qu'au nez, mais sachez que si vous vous arrêtez maintenant, j'effacerai la « menace envers un fonctionnaire d'État » et vous proposerai une alliance. »

Suzaku haïssait ce boulot. Il le vomissait par chacun des pores de sa peau. Il était en danger, il courait un danger imminent, et pourtant, il était forcé de rester ici. Il était forcé de peut-être, hypothétiquement, établir une contrat avec une petite mijaurée qu'ils tueraient forcément à la fin. C'était à cause d'individu comme cela que des pères de famille se dévoyaient de leur devoir, que des étudiants se prostituaient. La drogue, juste à cause de la drogue. Si il ne méprisait pas autant le ministre de la santé, il l'aurait sûrement envoyé le terrain.

La sueur de l'appréhension coulait sur sa peau, tandis que son visage restait froid, immuable. Un professionnel de la communication lui aurait dit de sourire à l'étrangère gentiment, calmement pour la calmer et la persuader qu'il ne lui voulait pas de mal. C'était faux et de tout de façon, Suzaku en était incapable, vous le saviez bien. Il restait là, impassible, tandis que le temps passait sur sa peau.

« Vous avez deux choix : le premier : vous acceptez notre offre et vous nous aidez à remonter le réseau de drogue. Votre peine sera divisée par deux. Le deuxième : ...vous êtes jugée et condamnée pour vos crimes. Vous aurez alors la peine maximum... »

Drôle de remise de peine...La mort divisée par deux ? Sous couvert de mots doux, l'échafaud se rapprocha encore et toujours plus de sa personne.
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MessageSujet: Re: Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall]   Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall] EmptyJeu 26 Déc - 1:49

Elle n’ose pas trop bouger. En fait, elle ne sait pas quoi faire. Décidément, elle ne s’attendait pas ça pour terminer sa journée. Elle soupire. La seule chose dont elle a envie, c’est de rentrer chez elle pour oublier tout ça. Elle est fatiguée. Elle a besoin de s’injecter quelque chose dans les veines pour aller mieux. Sa vie est pathétique, elle s’en est fait une raison. Tout est si bizarre depuis quelques temps. Cette pseudo-conversation avec le ministre de la censure en est un bon exemple. Elle ne comprend rien. Qu’est-ce qu’il peut bien attendre d’une criminelle comme elle ? Il a espoir qu’elle coopère. La blague. C’est mal la connaître de penser un tel acte de sa part. Elle le regarde, encore et toujours. Il recule. Elle avance. Elle devrait réfléchir, chercher un moyen de s’en sortir mais non. Elle est déjà trop stone pour penser aux côtés pratiques, à l’aspect « survie » que pourrait prendre la situation. C’est bien trop lui en demander.

Elle a envie de le baffer, de le tuer, de l’étriper. Puis, elle enverrait ses organes internes au bureau du premier ministre dans une boite en fer qu’elle aurait laissé exposer au soleil pendant deux semaines, histoire que ce soit réellement horrible. Ou plus encore. Elle pourrait rajouter un peu d’acide, Nathan toujours vivant pour le voir souffrir. Bien sûr, c’est impossible. Avec tous les policiers autour, son champ de possibilités est considérablement réduit. Dommage. Il l’énerve tellement. Visiter le monde, partir à la découverte de l’univers. Tout ça est tellement idyllique, c’est son rêve le plus fou et le plus inaccessible en même temps. C’est magnifique mais impossible. Comment pourrait-elle réussir tous ces exploits alors qu’elle n’est qu’une moitié de personne, un demi-être. Sans son jumeau, elle n’a pas de raison de faire tout ça. Sa vie peut rester un enfer au sens propre du terme, elle s’en fiche. Même si elle vivait dans le cadre le plus paradisiaque du monde, ça le serait toujours.

« Vous proposez souvent des alliances à des tueurs en série vous ? »

Elle n’a pas conscience qu’elle s’enfonce. Il ne savait sûrement pas ce qu’elle est réellement. Il avait uniquement dit trafic de drogues. Elle est foutue. Elle le sait dès qu’elle a prononcé le mot tueur. Tout ça l’étonne après tout, ça doit être pour ça. Ils l’arrêtent pour de la drogue. Pour des putains de substances illicites alors qu’elle ne trafique même pas. Elle ne fait qu’acheter pour sa consommation personnelle peut-être excessive. A côté de ça, elle a tué une femme il y a à peine une heure. Elle a encore du sang sur les mains, il ne l’a peut-être pas remarqué. Mais non. On l’arrête pour quelque chose de tellement plus futile. C’est ridicule. Les enfants des personnes influentes se droguent aussi, elle en croise parfois. Mais non, eux on les laisse tranquille. Il faut imaginer le scandale que ça ferait si on apprenait la vérité sur la jeunesse. Kira est beau, Kira est grand. Kira a réussi à régler tous les problèmes et les tares de ce monde.

Elle s’approche encore un peu. Son main dans sa poche se referme de plus en plus sur son couteau alors que son pied droit vient écrasait le mégot de cigarette qu’elle a lâché. Pourquoi elle accepterait quelque chose d’aussi ridicule ? Elle préfère largement mourir que de collaborer. Au moins, elle garde sa dignité. Il faut résister, toujours un peu plus. L’idée de devenir un modèle lui traverse l’esprit rapidement. Un jour, quelqu’un parlerait de collaborateurs, ces gens qui ont finalement trahi leurs convictions pour aider le gouvernement et peut-être qu’il faudrait un exemple. Peut-être que cet exemple, ce sera elle. Elle le mériterait n’est-ce pas ? Bien sûr, ce n’est pas possible. Noa va mourir sans que personne ne se rappelle de son existence. Elle va disparaître comme elle est apparue, brusquement, sans personne pour être heureux ou triste. Arthur est mort, il n’y a eu qu’elle pour le pleurer. Elle sera morte, mais Arthur n’est plus là pour elle.

« Vous avez deux choix : mourir vite ou lentement. Jamais je ne vous aiderais. Et puis fuck. Vous me prenez pour quoi, votre pute ? – Magnifique, très classe. Elle ne sait pas parler à ses supérieurs. A ses yeux, elle n’en a pas, c’est sûrement pour ça. Elle est très indépendante Noa. Elle a pensait quelques fois à rejoindre la Rébellion avant de se rendre compte que ce serait complètement stupide. – Je vais vous dire un truc, les réseaux de drogues seront toujours plus puissants que vous. Jamais vous ne gagnerez, c’est la société qui le veut. »

Et oui, c’est triste mais c’est la vie. Enfin, triste est un grand mot. Elle soupire en fermant les yeux. Elle a envie de partir. Elle espère comme toujours. Si tout cela ne pouvait être qu’un rêve, si tout pouvait revenir à la normal quand elle les ouvrira à nouveau. Encore une fois, c’est un échec total. Le ministre est toujours devant elle, menaçant. Elle ne sait pas quoi faire Noa. Sortir son couteau et lui foncer dessus pour l’enfoncer dans sa gorge ? Elle aurait un peu de mal vu sa tenue. D’accord, il fait froid mais bon. Elle a appris à arrêter de le ressentir. Le manteau de son frère est chaud, pas suffisamment mais elle ne le changera pas. Elle continue d’avancer, lentement. Avec un peu de chance, lui aussi croira qu’elle bluffe. Il la laissera être suffisamment près, et là, elle le tuera.
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MessageSujet: Re: Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall]   Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall] EmptyLun 30 Déc - 23:52

Des alliances à des tueurs en série ? Suzaku se contenta de regarder fixement la jeune fille, un peu choqué. Il savait qu'elle dealait de la drogue, pas qu'elle avait commis d'odieux crimes. Tout d'un coup, son esprit rompu aux signatures et documents protocolaires s'imagina Noa lui sauter dessus et l'étrangler soudainement. Il savait qu'il en aurait le temps, avant que ses collègues ne comprennent qu'il était en réel danger car, contrairement à ce qu'il lui avait dit, en réalité, Suzaku n'avait pas beaucoup de soutient pour cette mission. En ces périodes de fin d'année, ils étaient en sous-effectif, et là, il devait y avoir un, peut-être deux personnes qui les espionnaient à la jumelle, pas plus. C'était en partie pour cela qu'il serrait si fermement la crosse de son révolver. C'était difficile à croire, mais c'était très souvent les enfants de cet âge qui avaient commis le plus de bêtises. Meurtres, viols, drogues. Si Suzaku n'était pas Suzaku, il se serait sûrement accroupi en face d'elle pour lui demander ce qui n'allait pas, pourquoi elle faisait tout cela et si il pouvait l'aider. Mais Suzaku ne pouvait pas, ce n'était pas son domaine : lui, il était plutôt là, complètement frigide, une grande asperge incapable de lire au-delà de lignes.

Ses collègues étaient pourtant plus humains, plus adaptés à la situation. Même si, en entendant l'aveu soudain de Noa, ils ne se seraient comportés comme des chatons, ils l'auraient pris avec parcimonie, prenant en compte l'âge de Noa, sans doute ses convictions, son vécu et tout le reste. Nathan Suzaku se contenta de rester irrémédiablement figé, là, devant elle. Il aurait bien eu peine à bouger, son corps n'étant plus habitué à ce genre d'exercice. Avait-il peur, Suzaku ? Était-il terrifié devant cette gamine qui faisait peut-être la moitié de son âge ? Oui, peut-être, sans doute. Son cerveau tentait désespérément de relier tous les points entre eux : la fête foraine, cette fille, le talkie walkie, le fait qu'elle soit un criminel...Pourquoi avait-elle voulu le protéger, en fait ? Et si...et si en l'enlevant, ces terroristes avaient commis la meilleure action qui soit pour sa vie, tout simplement ?

« Laissons tomber les réseaux de drogues... », il agita la main gauche, celle qui était libre d'un geste assez négligent. « Je veux savoir certaines choses...Que faisiez-vous à la fête foraine, par exemple, pourquoi me...défendiez-vous...si, comme vous prétendez être une vile criminelle, les terroristes qui sont intervenus ne m'ont pas, en réalité, sauvé la vie. »

Il parlait pour ne pas permet à ses dents de claquer. Il parlait pour exprimer le fond de ses pensées, ou, lorsque cette fille serait menottée, puis exécutée, il ne saurait jamais ce qu'il en était...Suzaku était un de ces hommes comme cela : il aimait tout savoir, à n'importe quel moment, maîtriser la totalité des informations. Il lui était déjà arrivé de s'embrouiller très sérieusement avec d'autres ministres tout simplement parce qu'il estimait qu'ils ne faisait pas assez sérieusement – et longtemps – leur boulot. Le ministre de la santé était un de ces exemples : un jeune poltron, insolant, ne saisissant pas la délicatesse de la bureaucratie et emporté par la verve de son âge. S'il l'avait pu, il l'aurait viré...mais heureusement, ce n'était pas son domaine.

Suzaku voudrait qu'elle s'arrête d'avancer : il la voit, là, qui continue ses pas, au fur et à mesure. Elle ne s'arrête marche vers lui, de plus en plus menaçante depuis qu'elle lui a avoué qu'elle tuait...et Suzaku était le premier à savoir que ce genre de gens n'ont plus rien à prendre et que c'était maintenant que tout allait se jouer. S'il tirait, la balle – les balles – atteindraient la gorge, le ventre, le cœur...selon l'endroit atteint un peu au hasard, il pourrait s'en sortir...si elle lui sautait dessus avec un couteau ou une arme pire, il ne pourrait s'en sortir en tirant directement...alors pourquoi ne pas le faire tout de suite ? Peut-être simplement parce que Nathan S. Suzaku n'était pas un homme violent : au contraire, il s'agissait d'un bureaucrate rompu à la paperasse qui avait perdu tous ses réflexes du terrain.

« Arrêtez-vous à deux mètres de moi. Je ne vous prends pas pour ma pute et vous le savez très bien. », de sa bouche, ce mot vulgaire sonnait étrange. « Le discours que vous tenez est le discours standard d'un résistant de bas étage...si ennuyeux et consternant...j'espère qu'un jour, vous le changerez, si vous voulez avoir une défense convenable à votre procès. »

Les meurtres. Il n'avait pas oublié que cette fille était une meurtrière : il ne savait pas dans quelles circonstances, comment, où et quand, mais il se trouvait qu'elle avait tout de même tué, et plusieurs fois, manifestement. Elle avait sans doute trempé ses mains dans du sang, probablement aimé cela.

« Pourquoi tuez-vous...pourquoi ressentez-vous le besoin de tuer...l'envie de faire des choses interdites ? De jouer avec la mort ? »

S'il avait été humain, il aurait eu moyen de sauver la situation, mais Nathan Suzaku était si agréable que même le plus gentil des mortels se serait fait un plaisir de lui figer une paire de cisaille dans la gorge, tellement son ton était odieux, sec et méprisant. Il se contenta de fixer Noa, de haut, sans bouger, sa main droite toujours accrochée à la crosse du révolver qu'il tenait dans la grande poche de son manteau. Et là, encore, à nouveau plutôt, il n'avait pas bougé d'un pouce, se retenant avec grand peine de trembler, quelques gouttes de transpiration ci et là venant pourtant trahir sa grande appréhension.
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MessageSujet: Re: Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall]   Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall] EmptyVen 3 Jan - 22:48

Stupide ministre. Il lui fait totalement perdre son temps et elle n'aime pas ça. Elle n'est pas sûre qu'elle puisse encore fait quelque chose d'autre en plus. Elle ne va pas passer la nuit. Elle s'entend soupirer. Elle pense. Tout va très vite. Elle se sait condamnée et se demande si son frère a ressenti la même chose qu'elle. Sûrement pas. Elle se sent presque libérée par cette nouvelle, alors que lui il devait être traumatisé à l'idée de la quitter. Elle revoit des images de son enfance, comme à chaque fois où elle est à peu près clean. Elle n'a pas assez de drogue dans le sang pour oublier. Aucune larme ne coule sur son visage parce qu'elle les retient. Elle aurait aimé que tout soit différent, elle aurait aimé rester aux côtés d'Arthur toute sa vie. Son frère jumeau, l'amour de sa vie. Mais rien ne se passe jamais bien dans ce monde. Kira veille à semer la tristesse et le désespoir un peu partout. C'est pour ça qu'elle se retrouve dans cette situation pathétique. Elle l'écoute parler, dire des choses évidentes. Pitié, qu'il se taise. Elle n'en peut plus, veut disparaître. Après toutes ces années, sa force de lutter l'a abandonné. Si elle décide de faire un bilan, elle se rend compte qu'elle n'a rien fait de bien, ni pour elle, ni pour aider ceux qui veulent se débarrasser de Kira. Elle a uniquement tué pour se payer de quoi boire, fumer et se droguer. Elle a éliminé tous ceux qui voulait poser leur main sur elle. En fait, elle se donne presque envie de vomir.

« C'est ça Nathan. Ces rebelles t'ont sauvé alors que j'allais te tuer. Tu étais ma victime, ma grande participation dans cette lutte insensée. Tuer un ministre. J'aurais été respecté, j'aurais vengé en partie la mort de mon frère. Tu vois, c'est pour lui que je fais tout ça. Parce que ton putain de Kira, il m'a enlevé tout ce qui comptait. Il a tué mon frère. Tu sais ce que c'est d'aimer Nathan ? – Elle marque une pause. Il la dégoute, c'est le seul mot qui correspond un minimum à ce qu'elle ressent pour ce foutu ministre. – Non. Tu ne sais pas. Personne ne sait. C'est différent de tout un jumeau, irremplaçable. »

Elle avance encore un peu, arrive aux deux mètres. The Final Frontier. La limite qui lui a donné. Après, tout sera trop tard. Elle allume une cigarette, sa dernière cigarette. C'est important une cigarette. Si elle meurt au moins, elle ne regrettera pas de ne pas avoir pu fumer. Bien sûr, c'est totalement absurde. Quand elle sera morte, elle ne pensera plus tout à ça. Elle ne pensera plus tout cours. Elle ne croit pas au à l'enfer et encore moins au paradis. Elle espère tout de même en secret qu'il y aura un endroit où elle pourra retrouver Arthur, c'est tout ce qui lui importe actuellement. Elle prend une grande inspiration et sort un couteau de sa poche, son couteau évidemment. Elle le regarde avec une expression de dégoût. Elle est déterminée, plus que jamais. De toute façon, ce soir elle ne s'en sortira pas. C'est le destin, alors qu'elle réussisse au moins quelque chose de bien dans sa vie. Elle n'a pas besoin de dire quoi que ce soit, il doit avoir compris. Sinon, ils prennent vraiment les pires idiots du monde dans leur gouvernement.

    Time takes a cigarette, puts it in your mouth
    You pull on your finger, then another finger, then your cigarette
    The wall-to-wall is calling, it lingers, then you forget
    Ohhh how how how, you're a rock n roll suicide


Elle n'a pas le temps de l'atteindre que tout s'arrête. Elle souffre, une douleur horrible et du liquide qui coule sur son manteau. C'était celui de son frère, il ne va pas être content qu'elle l'ait taché. Il va un peu lui crier dessus mais il sera tellement heureux de la voir qu'il oubliera bien vite ce qu'elle a fait. Elle sent son corps tombé lourdement sur le sol mais elle ne voit plus que des formes floues. Il a tiré, elle ne pensait pas ça possible. Elle avait espéré pouvoir l'atteindre avant de mourir. Elle réussit à murmurer une dernière phrase avant de perdre connaissance, avant de mourir. Arthur, I'm coming... Elle ne se réveillera pas. Des larmes coulent enfin sur son visage, et pour la première fois depuis longtemps, ce sont des larmes de joie. Elle est libre, morte.

    Youre too old to lose it, too young to choose it
    And the clocks waits so patiently on your song
    You walk past a cafe but you don't eat when youve lived too long
    Oh, no, no, no, you're a rock n roll suicide
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Nathan S. Suzaku
Ministre de la Censure et de la Propagande
Nathan S. Suzaku


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Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall] Empty
MessageSujet: Re: Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall]   Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall] EmptySam 4 Jan - 17:15

La mort, l'amour. Oh, oui, bien sûr que Nathan Suzaku le savait. De son petit cerveau malade, il savait ce qu'était le terrible, le vrai amour. Il commençait, se souvenait de la douleur qu'il avait éprouvée lorsqu'il avait été séparé de Illness, sans avoir la possibilité de la délivrer. Alors un frère, une sœur ? Nathan S. Suzaku en avait, cela faisait des années qu'il n'avait pas pris de nouvelles. De sa sœur, Harriet, il croyait savoir qu'elle voulait reprendre la plantation, de son frère...il s'en fichait, après tout. Alors s'ils mouraient un jour, il ne ressentirait jamais le même désarroi que Noa à la mort de son frère jumeau, non. Par contre, si Illness mourait soudainement, le choc qu'il ressentirait serait si grand, si profond qu'il ne pourrait sans doute plus continuer de vivre. Que ferait-il donc, alors ? Il se l'était demandé, une fois, avant de secouer la tête, choqué par cette hypothèse morbide et tentant de l'oublier. Nathan Suzaku s'était imaginé sautant d'un immeuble, le chaos de cette tête ne trouvant plus d'ordre logique.

« Je le sais...je le sais... »

Trop tard, la petite fille fonçait sur lui avec un couteau. Effrayé, Nathan ne put se retenir de tirer. La force du coup de feu le projeta par terre. Coup de feu. Il sembla retentir dans la rue pendant une éternité, comme un écho interminable, et ensuite. Ses mains le brûlaient, son manteau le chauffait. La pression de l'arme avait été abominable, et Suzaku se releva, malgré tout, vite, maladroitement, un peu paniqué. Il se dirigea droit vers le petit corps, se jeta pratiquement dessus, paniqué. Une grosse tâche rouge s'étendait sur son côté droit, ses doigts fins, touchait une peau qui était devenue en un rien de temps trop blanche pour être vivante.

« NON, NON ! MERDE !!! »

Il ouvrit la veste, vite. Déchira les vêtements, comme si on pouvait véritablement faire quelque chose...Il y avait bien quelque chose à faire, non ? Les infirmiers, les médecins réussissaient toujours à soigner in extremis leurs patients. Il lui déchira un bout de sa chemise pour la mettre contre cette blessure qui n'en pouvait plus de saigner. « Non ! » De sa bouche sortaient borborygmes, cris essoufflés, il en aurait presque pleuré, tellement il était faible devant ce malheur. Il tenta de lui faire un massage cardiaque, ses grandes mains se salissant du sang de sa pauvre victime, sa cage thoracique pliant sous son poids, craquant, presque. Le bouche à bouche fut encore plus inutile, car, de toute façon, dix secondes plus tard, il s'écroula sur Noa, trop faible, trop malade, trop essoufflé pour continuer.

« Non...non...non...ne...meurs pas... »

Qu'elle ne meure pas ? C'était assurément déjà trop tard. Noa était un cadavre, froid et mort. S'il en avait déjà vu, s'il en avait déjà tués, c'était avant qu'il ne dévoue sa vie à Illness...avant. Alors, presque indistinctement, il entendit des pas se rapprocher de lui. Des voix lui crier de s'éloigner d'elle, de ne pas la toucher. Et, alors qu'il tentait de s'accrocher à Noa désespérément, comme une moule à son rocher, les hommes – probablement les agents de la police de Kira – le tirèrent, l'en arrachèrent. Il se souvint avoir poussé un cri inhumain, déchirant, sombrant ensuite dans la plus totale inconscience.

« Ill..Illness...Noa... », réussit-il à crier assez fort pour être entendu à deux kilomètres à la ronde, avant de tomber dans leurs bras.

Et le cadavre ? Il fut sans doute traîné, mis à la morgue. Personne ne voulait d'un cadavre dans ces beaux quartiers, pas plus le gouvernement que les habitants. Déshabillée, autopsiée pour les besoins de l'enquête de ce crétin de ministre de la santé.


C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
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MessageSujet: Re: Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall]   Here lies Denethor, son of Echtelion [Noa's fall] EmptySam 4 Jan - 20:30

    Go to hell, for Heaven's Sake.


La journaliste regarde la scène, choquée par ce qu'elle vient de voir. Nathan Suzaku, ministre de la censure n'est rien d'autre qu'un assassin. Elle ne peut pas détacher son visage de la scène qui vient de se dérouler sous ses yeux. Il l'a tuée. Une pauvre petite fille qui ne demandait que de la compassion, qui avait pris un mauvais chemin. Est-ce qu'elle méritait réellement ça ? Bien sûr que non. Elle n'en revient pas, elle en lâche même son bloc-notes sur lequel elle a noté tout ce qu'elle a pu tirer de la conversation entre le ministre et cette criminelle, Noa.

Ce ministre est incompétent, c'est ce qui en ressort. Il s'est laissé avoir lors de l'inauguration de la foire et ça personne ne le savait. Comment peut-on être aussi bête ? Elle n'avait clairement pas l'âge d'être une policière, et encore moins le profil. Et il n'avait pas été capable de se rendre compte qu'elle n'était pas qu'une simple dealeuse de drogue. Toutes ces informations étaient déjà trop belles, mais là ça dépasse ses espérances. En suivant Nathan, elle avait espéré trouver quelque chose pour créer un magnifique scandale. Là, c'était encore mieux. Elle ramasse son carnet et barre le titre provisoire qu'elle avait trouvé. Il a tué une enfant. Il ne s'en sortirait pas aussi facilement. Enfin, si. Le gouvernement laisserait sûrement passer cette bavure, c'était une tueuse à gages après tout. Mais l'opinion publique, les lecteurs du Cavalier Noir ne penseront sûrement pas de la même façon. Certains si, évidemment. Mais d'autres allaient continuer à faire grossir les rumeurs sur Nathan. Comme quoi, Matt avait eu raison de le faire venir sur le devant de la scène. Cet homme était une source à scandale. Peut-être moins qu'Arashi et ses tendances un peu spéciales, mais au moins il y avait de quoi varier.

Ses yeux n'ont pas quitté le cœur de la petite fille depuis qu'elle a vu la balle partir. Elle semblait si perdue, surtout quand elle évoquait son défunt frère. Des larmes en coulaient sur son visage. Elle était un peu trop émotive ces derniers temps depuis la disparition d'Illness. C'est la responsabilité et la perte de son modèle qui causait ça, elle en était sûre. Mais là, c'était juste triste. Elle est choquée quand elle voit Nathan se précipiter vers le corps sans vie. Elle trouve son comportement inutile. Il l'a tué, pourquoi essaye-t-il de la ranimer ? Il est pathétique. Tout se passe vite. Elle ne bouge pas, reste cacher derrière cette poubelle et attend que tout soit terminé pour sortir. Elle n'en revient pas de tout ce qu'elle vient de voir. Nathan qui crie le nom d'Illness avant de s'évanouir. Elle sèche ses larmes d'un mouvement rapide. Elle est une journaliste, elle doit se reprendre. Elle va rendre hommage à cette pauvre fille tuée par ce méchant ministre. Elle va faire éclater un scandale. Elle avance d'un pas léger après avoir allumé sa cigarette.

Elle vient de trouver le scoop de l'année.
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