Véritables noms et prénoms :
Kamdaran Trutha
Faux noms et prénoms (ou/et pseudonyme) :
Wang Tetsuo (surnom: Nezumi)
Âge :
23 ans
Convictions politiques :
Tetsuo est convaincu du bien fondé de la Rébellion, et fait tout ce qu'il peut, à son niveau, pour y participer. La justice qu'il a globalement toujours connu sous Kira ne lui a jamais réellement convenue et la dictature en place semble être sa principale préoccupation: les égouts lui offrent une certaine liberté, mais elle se révèle artificielle et dangereuse; mais la question est surtout: combien de temps la garderait-il ?
Rôle :
Résistant dans le camp des civils, il est occasionnellement un hackeur aguerrit. Le jour, il vend des pizzas dans une vieille camionnette, la nuit, il vit dans les égouts et oeuvre pour la Rébellion.
Descriptions
Physique :
Physiquement, Tetsuo n’est pas gâté. Enfin, cela étant, il aurait déjà une meilleure gueule s’il ne vivait pas dans les égouts. Bref. S’il n’est pas gâté, c’est déjà parce que du haut de ses 23 ans, il sait dorénavant qu’il ne dépassera jamais ses 1m52. Ensuite, il sait pertinemment que la vie qu’il mène ne lui donne pas l’occasion de connaître une hygiène qui lui donnerait un beau physique, soigné. Après tout, il s’en fiche un peu. Ses cheveux sont fins, gras, bruns et mal –pour ne pas dire pas– coiffés. Il a la peau mât, noircie par la crasse par endroits, et il n’a pas toujours le luxe de se payer une bonne odeur corporelle.
Il porte généralement des habits plutôt simples, et alterne rarement de vêtements, par souci de manque de machine à laver fonctionnelle. Dans le plus clair du temps, il préfère avoir les bras entièrement nus, et porte donc souvent des débardeurs aux logos de ses groupes ou artistes préférés. À ses pieds, toujours les mêmes bottes, fines et solides, qui lui permettent une mobilité qu’il ne saurait abandonner au profit du style. Deux choses ne le quittent jamais: sa belle écharpe rouge qui lui vient d'un être cher, et sa boussole.
Question signes distinctifs, il porte un tatouage sur l’épaule droite, plutôt mal cicatrisé et mal dessiné : un rat, symbole de tout ce qu’il est devenu.
Caractère :
Question caractère, Tetsuo est tout sauf quelqu’un d’aimable, ou même d’agréable, en général. Il n’accorde sa confiance à personne, sans distinction, et ne sait pas s’empêcher de proférer des injures. La seule personne en qui il a confiance, c’est lui. Pour preuve, il a développé, à travers toutes ces années à vivre seul dans les égouts, une personnalité autre, qui est susceptible d’apparaître à tout moment dans sa tête. Globalement, cela fait donc de lui-même la personne à laquelle il parle le plus. Cette seconde personnalité lui donne ainsi un air très lunatique, même parfois fou. Inquiétant disiez-vous ? Attendez la suite : il a trouvé des signes distinctifs à tous les rats d’égouts qu’il a pu croiser, et par la même occasion des noms.
En société, il apparaît très impatient. En effet, lorsqu’il pose une question par exemple, il ne supporte pas de devoir attendre cinq minutes pour voir le bout de la réponse. Autre exemple, il lui est insupportable de se retrouver dans une file d’attente. Pris d’impatience, il est capable de s’énerver très facilement, et de montrer de lui la pire des facettes ; violences et injures deviennent alors les maîtres mots.
Outre ses défauts, Tetsuo est une personne qui, même de nos jours, fait preuve d'une bravoure à toute épreuve. Il n'hésite pas à sauver toute personne sans défense, mais laisse aux personnes qui en ont les capacités la mission de trouver l'identité de Kira. Cela démontre en lui une conscience de ses limites.
Particularités ?
Tetsuo n'est pas le plus intelligent des hommes, mais sa mémoire visuelle et auditive atteint des sommets.
Il possède une camionnette décorée en van-pizzeria, qui lui offre alors une bonne couverture et un petit revenu. Le nom de sa pizzeria mobile est "L'écharpe rouge".
Histoire
Si vous voulez connaître mon histoire, alors je préfère vous la raconter moi-même. Jusque-là, j’ai laissé ce narrateur m’analyser sans vergogne, mais à partir de maintenant ce sera moi qui tiendrai la plume. Ma mère était une belle japonaise, et mon père un chinois. S’ils se sont rencontrés et m’ont eus, c’est parce que « l’entreprise » de mon géniteur avait décidé d’ouvrir une branche au japon, d’étendre leurs possibilités et de s’ouvrir à de nouveaux produits, ainsi que de nouveaux clients. En fait, on va faire plus simple et je vais vous dire ce que faisais vraiment mon père. Il était un membre important du cartel de la drogue, en Chine, et le grand boss l’envoya, lui, bâtir… comment dire, la nouvelle pièce de leur empire, au Japon. Enfin bref, je vous mets dans le bain pour que vous compreniez rapidement où je veux en venir. Tout ça ne s’est pas très bien terminé, comme vous vous en doutez. Bon, j’ai envie de dire, entre Kira et eux, nul n’était innocent, mais bon. Fait chier quand même, ils avaient beau vendre la mort, ils étaient mes parents. Moi j’étais qu’un môme, et je me suis retrouvé dans le pétrin, sans eux, du haut de mes dix ans. Ils ont été tués en 2012, c’est qu’ils étaient forts, quand même. Ce que j’ignorais à l’époque, c’est qu’en tant que criminels, ils mettaient leurs vies en jeu pour défaire Kira, et c’est probablement cela qui les a fait tomber.
Quoi qu’il en soit, je me retrouvai bien dans le pétrin, moi, à devenir orphelin à dix ans. Bon, je ne vais pas vous mentir, j’ai eu de la chance, si je puis dire. J’ai erré quelques jours dans les rues de Tokyo, avant de tomber par miracle sur les parents d’un copain de l’époque, qui m’ont volontiers donné un toit et à manger. Mais bon, dans le monde de la drogue, les relations sont souvent professionnelles, et les parents de cet ami ont été tués à leur tour, quelques temps plus tard. L’on s’était retrouvés bien bêtes, nous ; deux orphelins, errant dans Tokyo, à la recherche d’une survie sans but. On était bien entendu devenus des voleurs ; pour survivre, c’est essentiel. C’était dur, mais on était doués. C’est à cette époque qu’il m’est arrivé l’accident qui allait drastiquement changer mon mode de vie. Je vous épargne les détails de ce pari puéril entre deux gamins, mais toujours est-il que j’ai dû descendre dans les égouts de Tokyo. Manque de pot, je m’y suis foulé la cheville, en arrivant. Encore aujourd’hui, elle me lance parfois, mais bref. Et pas la petite foulure, mine de rien. Je suis resté cloué au sol un bon moment, et mon ami ne semblait pas m’entendre. Enfin, c’est toujours l’excuse que je lui trouve pour ne pas m’être venu en aide. Mais bon, je ne lui en voudrai pas si c’était simplement par peur. Du coup, je me suis retrouvé blessé, seul, dans le noir, dans le plus grand labyrinthe de Tokyo : les égouts. Pas besoin de vous le décrire : c’était atroce, et atrocement difficile, aussi. Mais au bout d’une semaine passée en-dessous, je commençais déjà à prendre quelques repères. Je devrai remercier ma mémoire, pour ça. Et, croyez-moi ou non, je commençais à m’y plaire. Je m’y sentais à l’abri. Bon… J’avais peur des rats, mais je m’y sentais à l’abri, hors d’atteinte de Dieu et sa dictature grandissante. Je n’ai jamais retrouvé mon ami, alors j’y suis retourné ; dans les égouts, j’veux dire. Encore, et encore. Jusqu’à les apprendre par cœur, et m’y installer plus confortablement ; cela incluant quelques aménagements, des pièges, des cachettes. Il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre l’utilité que je pouvais avoir, là-dessous. Les opposants à Kira pouvaient disparaître à un point, et réapparaître à un autre, grâce à moi.
C’est à partir de là, que j’ai commencé à m’organiser de mon côté, et ne plus me contenter de me cacher dans les égouts. J’allais faire comme mes parents, aussi mauvais furent-ils ; j’allais résister. C’est là qu’on en vient à aujourd’hui. Je possède un van-pizzeria depuis trois ans environ, qui me sert de couverture, je suis devenu un hackeur renommé qui propose ses services sur Wonderland, sous le pseudonyme de Nezumi, et j’apporte ma contribution à la rébellion. Ce n’est pas une vie de rêve, mais qui sait, peut-être l’ouvrira-t-elle à la génération future.
(61 lignes)
De l'autre côté de l'écran ?
Vous ?
Je suis dans la meilleure entreprise du monde: Pôle Emploi. Vous pouvez m'appelez Donovan, si ça vous chante.
Votre âge :
21 ans.
Comment avez-vous trouvé le forum sur le net, que pensez-vous de lui ?
Je cherchais un avatar de Mello, par curiosité, et je suis tombé sur celui du Mello du forum, ce qui m'a directement mené ici.
Quelque chose à ajouter ?
Nah.