Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.]

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4 participants
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Hideaki Yamada

Hideaki Yamada


Messages : 78
Localisation : Sous un tas de paprasse.

Feuille de personnage
Âge du personnage: 24 ans.

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MessageSujet: Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.]   Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.] EmptyMer 3 Déc - 22:12



 
    Fiche de présentation



Informations Générales


     
    Véritables noms et prénoms :

         
    Hideaki Yamada.

     
    Faux noms et prénoms (ou/et pseudonyme) :

         
    Ses collègues le surnomment le Dragon.

     
    Âge :

         
    24 ans.

     
    Convictions politiques :
    (dites ici où vous voudriez placer votre personnage, quelles sont ses convictions)
         
    Tout doit être parfaitement réglé.

    C'est pour cette simple raison que Hideaki fait partie du gouvernement de Kira. Il pense que son rôle est de juger, classer, et mettre en ordre tout ce qui l'entoure. Il n'a pas une idée de la justice bien définie, en réalité, elle est plutôt superficielle. Pour lui, la justice doit régler les hommes, et les hommes doivent suivre les lois pour arriver à une certaine harmonie. Ceux qui osent poser un orteil en dehors de cette voie, Hideaki les met dans la catégorie de « déchets ». Ils n'ont pas plus de valeurs à ses yeux. Si on ne correspond pas à ce que la société attend de nous, alors on n'y a pas sa place. Que Kira ait tord ou raison, ça n'a pas d'importance. Lui, son rôle, c'est de maintenir l'ordre, et de nettoyer la société de ces déchets.

    Cependant, ça ne signifie pas que Hideaki pense fermement que Kira est une entité suprême. Pour lui, le gouvernement est le premier lieu qu'il faudrait purifier de ses déchets. À force de trier les archives, le jeune homme a pu voir qu'un bon nombre des bévues ont été commises de la part des ministres. Ne parlons pas de Iwa, et son caractère délicat ; Hideaki ne comprend pas ce qu'une telle femme fait au pouvoir. Mais s'il n'y avait qu'elle ! Nathan Suzaku... ah... Nathan Suzaku... s'il y a un bien un homme que Hideaki désire foutre sous un jet d'eau pour le laver de toutes ses bêtises, c'est celui-là.

    Non seulement il ne porte pas un prénom japonais, et se retrouve ministre, mais en plus... il entretient des « amitiés particulières » avec une femme totalement débridée et folle ! Lorsque Hideaki pense à Suzaku, ça le rend malade. Ministre de la censure et de la propagande ? Tous des incapables...
    Mais Hideaki n'épargne personne. Ce n'est pas seulement Suzaku qui le dérange, mais chaque personne du gouvernement ayant commis une petite erreur, et cette petite erreur peut être d'avoir oublié de nettoyer l'auréole laissée par une tasse de café sur une table, par exemple. Suzaku est sa cible, car c'est celui qui fait le plus parlé de lui. Sinon, il y a Madame Harlaown. Ce n'est pas une Japonaise, fait évident et dégradant, mais en plus, des rumeurs circulent comme quoi elle aurait une liaison avec Hadès, l'un des chefs de la rébellion. Une véritable humiliation ! Si Hideaki avait eu le pouvoir, il l'aurait viré simplement. Depuis quand accepte-t-on ça ici ? Hein ?

    Hideaki pense qu'en grimpant les échelons, en prenant une place importante dans le gouvernement, il pourra le « ranger ». Balancer hors de l'enclos toutes les brebis galeuses, et établir un véritable ordre. Il juge en permanence les autres, derrière ses sourires et ses courbettes. Tandis que Kira élimine les quelques déchets survivant dans cette époque hostile, lui, il doit s'occuper du gouvernement. Et ça tombe bien, les archives recèlent d'un bon nombre de secrets oubliés qu'il se fera une joie de remettre à la lumière.

     
    Rôle :

         
    Archiviste.


Descriptions


    Physique :
    (7 lignes minimum)
     
    Hideaki n'est qu'un morceau de la masse, à peine identifiable. Le matin dans le métro, il serait presque impossible de le reconnaître parmi la foule de Japonais se rendant au travail. Comme tous les autres, il sera en costume et cravate, se tenant à peine droit, il gardera ce même visage impassible. Une silhouette longiligne, des épaules rondes, des mains effilées aux ongles coupés courts ; il incarne la banalité, et le conformisme.

    Pantalon noir et chemise blanche, c'est la seule tenue avec laquelle on le verra, si bien qu'il est difficile de l'imaginer autrement qu'au travail. Le travail, c'est toute sa vie ; s'il est un jour renvoyé, ça serait coupé son air. Alors pragmatique, exigeant, il tente d'approcher une certaine perfection. Ses cheveux noirs tombent légèrement sur son front, mais jamais réellement devant ses yeux. Un regard noir et tiré en amende, froid et cerné, jugeant toutes les petites actions humaines ayant lieu autour de lui. Il porte des lunettes, qu'il remonte sans cesse sur son nez légèrement écrasé, un toc lui revenant souvent lorsqu'il s'adresse à quelqu'un, et lui permettant de mieux scruter la personne à qui il s'adresse. Ses lèvres sont fines, s'étirant de temps à autre en un sourire qui sonne faux, malgré toute la volonté du monde à vouloir le rendre sincère. Sa peau est lisse, extrêmement propre, de même que ses mains ; Hideaki garde toujours sur lui un flacon de désinfectant qu'il utilise en sortant du métro, nerveusement.

    Malgré son âge, Hideaki agit souvent comme un petit vieux. Un rien l'hérite, et ce qui l'irrite davantage, c'est le non-respect des règles. C'est dans ce genre de moments là qu'il se met à sourire, en s'approchant du coupable, et en lui expliquant de sa voix placide pourquoi il ou elle est un déchet. Il s'exprime peu, en réalité, uniquement lorsque c'est nécessaire. Son ton sera toujours poli, même trop ; sa voix s'élève rarement plus haute que les autres. Lorsqu'il est derrière son bureau, il aura toujours un stylo avec lequel jouer, ou plutôt décharger son stress. Il s'amuse à le faire tourner autour de son pouce, à le tapoter sur la table. Ce qui agace ses collègues, mais on évite de le lui faire remarquer, de crainte de subir une nouvelle volée de reproches.

    Caractère :
    (7 lignes minimum)
     
    « Sois fort. Reste le meilleur, et prend soin des autres. »

    Hideaki est le produit de la société japonaise. Il est simple de le définir : il serait capable de mourir pour le travail. Pragmatique, méticuleux, maniaque, et nerveux, il déteste le chaos et le désordre. La manière la plus simple de l'irriter est de déranger son bureau pendant son absence, ou simplement poser une tasse de café dessus, la reprendre, et laisser une jolie auréole. Il est si perfectionniste qu'il ne supporte pas les écarts de conduite, les règles sont là pour être suivies avec précaution. Consciencieux, il n'arrive à se détendre que dans de rares moments : lorsque tout est parfaitement rangé, lorsque tout coïncide avec les règles. Il ne supporte pas lorsque quelque chose n'est pas droit, ou ne rentre pas dans le moule. Hideaki classe en permanence, juge, et met ce qu'il voit dans des cases définies. Objets comme personnes.

    « Hormis ton intelligence, tu n'as rien pour toi. Tu n'as aucun talent. Tu dois travailler. Toujours plus. »

    Hideaki n'a pas la moindre passion, il n'aime rien ; a-t-il seulement un plat préféré ? Apparemment non, tout lui va, si c'est préparé convenablement. S'il a eu un jour des goûts bien définis, ce n'est plus maintenant le cas. Chaque jour doit obtenir son lot d'efforts, c'est ainsi qu'il pense ; il n'y a pas de place pour le plaisir, rire et s'amuser, c'est une perte de temps. Une perte de temps pour travailler, et construire son avenir. Il doit gravir les échelons, petit à petit, bâtir son nom, même s'il doit suer sang et eau, même s'il doit devenir un automate sans émotion. Il doit faire ce qu'on attend de lui. Il doit convenir aux règles, car les règles, c'est la stabilité, c'est ce qui lui offrira sa carrière. Il doit réussir, qu'importe les sacrifices.

    « Tu dois être ce qu'on attend de toi. Quelqu'un de travailleur, là pour autrui. N'élève jamais la voix face à tes supérieurs, et reste à ta place. Un jour, avec les efforts nécessaires, tu seras leur égal. Souris, Hideaki. Tu es crispé ! Quel manque de charisme... »

    Aucune réelle émotion ne transparait dans son regard, même lorsqu'il sourit. Poli, affable et serviable, Hideaki ne rechigne jamais devant les tâches qu'on lui donne, même si ça lui brise les os, et chamboule son petit univers bien rangé. Il sourit lorsqu'on s'attend à ce qu'il sourie, il sourit dès qu'on s'adresse à lui, et qu'on lui demande quelque chose. Ce sourire n'a rien de sincère, ce n'est qu'une façade comme une autre, une arme supplémentaire pour parvenir à son but. On pourrait le piétiner, lui cracher dessus, il continuerait à sourire ; il suffit d'avoir le rang social approprié. Mais que pense-t-il vraiment derrière ses sourires et ses courbettes ? Il lui arrive souvent d'avoir les mains moites.

    « Hideaki, n'oublie jamais ce que tu es. N'oublie jamais grâce à qui tu as tout ça. Sois la fierté de la famille, mon fils. »

    Les autres ne sont que des déchets.

    Parfois, ses collègues supposent qu'il puisse être en colère, puis ils se souviennent brusquement du jour, où Hideaki a surpris l'un d'entre eux classer une archive au mauvais endroit. Il tenait un crayon dans la main, et comme un rapace, il s'est posté devant lui. En tremblant, il lui a demandé en souriant et de sa voix mielleuse pourquoi ne prenait-il pas son travail à coeur. Son collègue plus âgé que lui, gêné de se faire reprendre par un gamin et insulté, lui a répondu que « ce n'était pas grave ». Hideaki a cassé son crayon d'une seule pression des doigts, et lui a lancé un regard haineux. Crispé, pâle comme un linge, il a retrié toutes les archives pendant des jours, afin de s'assurer que tout soit parfaitement rangé, et classé.

    Des incapables.

    « Garde tes émotions pour toi. Un homme doit rester impassible dans toutes les situations. Ressentir ? C'est bon pour les femmes. »

    Ce monde n'est fait que d'incapables.

    Particularités ?

     
    Hideaki adore classer les choses, minutieusement ; ça peut aller des couleurs de bonbons et de leurs tailles, aux livres par ordre alphabétique.
    Maniaque.
    Monomaniaque.
    Toujours dans le paraître, si bien qu'il ne dit jamais ce qu'il pense directement.
    S'ennuie des plaisirs humains.
    Myope et a quelques soucis de dos.
    Il fait de l'hypertension.


Histoire

    ( Le temps de votre histoire importe peu. Ce qui importe, c'est que vous respectiez les règles et la syntaxe du français... 15 lignes minimum, mais plus serait grandement apprécié.  )
     
    « Qu'est-ce que tu as pour toi ? Hideaki ? Qu'est-ce qui selon toi te rend supérieur aux autres ? »

    L'histoire de Hideaki Yamada est peu de choses. Même ses efforts ne signifient rien. Qu'est-il véritablement ? En réalité, une seule personne s'est posé la question, et Hideaki a pris soin de l'éloigner de lui le mieux possible.

    Hideaki est le fils d'un ancien ouvrier, qui eut la chance peu de temps après sa rencontre avec sa mère de trouver un travail convenable au sein d'une petite entreprise. Hideaki est le troisième fils, le plus jeune, et le plus insignifiant. Depuis l'enfance, il n'a fait que constater l'écart entre lui, et ses deux frères aînés. L'un est empreint d'un charisme incroyable, et vif, il s'est fait une place au sein de l'entreprise de Monsieur Yamada, où il exerce tous les jours son influence. L'autre a montré très tôt de belles qualités pour le sport, et à la sortie du lycée, il trouva vite une carrière dans ce domaine, son nom résonne petit à petit. Et Hideaki ?

    « Tu n'as rien. Tu n'as ni talent ni charisme. Et tu es le troisième fils. »

    Combien de fois son père lui a-t-il dit ça ? Hideaki n'a pas assez de doigts pour les compter. Il l'a entendu durant toute sa scolarité, et ça continue même maintenant. Il n'est que le troisième fils, et il n'a aucun talent. Il n'est ni beau, ni excellent en sport. Pourtant, Hideaki a une qualité incroyable. De la volonté.

    Hideaki Yamada n'est pas doté d'un cerveau extraordinaire, c'est loin d'être un génie. Pourtant, il est parvenu à s'élever au-dessus des autres, au prix d'efforts effrayants. Avant sa dernière année de collège, son père ne lui témoigna aucun amour, il attendait le moment où son fils pourrait montrer sa valeur. Les études, le travail acharné, c'est tout ce que Hideaki a connu. Il ne se souvient pas d'avoir eu une enfance. À dix ans, lorsque son père est entré dans sa chambre pour parler de ses notes, il a pris conscience qu'il ne serait pas un « petit garçon comme les autres. » Il n'était que le septième meilleur élève de son école, c'était mauvais ; il pouvait faire mieux. Il devait faire mieux. Il ne devait pas ridiculiser le nom de sa famille.

    « Tu n'es que septième, tu dois être le premier. Si tu veux aller à Todaï un jour, tu dois être le premier partout. Je n'ai pas les moyens de te bâtir un avenir tranquille. Tu dois y arriver par toi-même, compris ? »

    Hideaki songea alors que les études représentaient son avenir, et que sans ça, il resterait ce gamin à lunettes et aux cheveux noirs sans importance. Il devait montrer qu'il avait des tripes, et qu'il pouvait dépasser les autres. Dès que ses yeux se posaient sur un manuel, il avait une forte envie de vomir, les migraines l'assaillaient, et pourtant, il ravalait la douleur. Il détestait étudier. Toutefois, il étudia autant qu'il le put. Chaque seconde était mise au profit pour l'école, l'amour ? Une perte de temps. S'amuser ? Son mot existe-t-il dans son vocabulaire ? Certes... mais pour les déchets de la société. Seuls les déchets s'amusent, car ils n'ont pas conscience de l'importance des études.

    Tous ses désirs d'enfant, Hideaki les arracha de sa poitrine, et les enterra loin, il essaya de les oublier. Peu à peu, il remonta dans le classement ; il étudiait les programmes des années suivantes pour rattraper ses adversaires, et à treize ans, il y parvint. Lorsqu'il posa son regard noir sur son nom, écrit tout en haut du panneau d'affichage, il ressentit pour la première fois quelque chose. Son coeur sauta dans sa poitrine, tremblant, il jeta un regard à l'élève qui jusqu'ici avait toujours été le premier. Il constata que ce n'était qu'un autre garçon à lunettes, tout aussi insignifiant que lui. Lorsqu'enfin, il montra ce résultat à son père, celui-ci se contenta de dire :

     « C'est bien. Maintenant, restes-y jusqu'à la fin de ses études. »

    Son père ne salua pas ses efforts acharnés, Hideaki dut se contenter de ça. Malgré tout, il avait désormais la preuve que rien n'était impossible, si on avait de la volonté. En rentrant dans un bon lycée, il se promettait à un excellent avenir. Son nom se retrouva trois ans de suite tout en haut du tableau d'affichage, si bien que ses camarades qui furent impressionnés au début et complimentèrent son « intelligence », s'agacèrent vite de ce succès régulier. Hideaki souriait tout le temps, il se chargeait des tâches dont on ne voulait pas, et il occupait une place de choix dans le comité des élèves. Même si ce n'était pas à lui de le faire, il ne se plaignait pas lorsqu'on lui donnait du travail supplémentaire. Au fond, il méprisait cette horde d'incapables, ces « déchets » comme il les appelait. Ce n'était pas de sa faute s'ils étaient trop stupides pour s'occuper de ça, ce n'était pas à lui de le faire ! Quels... non. Hideaki se reprenait, et se rappelait qu'il devait toujours rester présentable.

    En grandissant, il attrapa un bon nombre de tocs. Lors de la pause déjeuner — par exemple —, il mangeait ses aliments dans un ordre précis, afin de garder une certaine harmonie dans son bentô. En cours, il faisait tourner son stylo autour de son pouce, il tapait légèrement son pied sur le sol. Ceux qu'il agaçait particulièrement découvrirent un moyen de se venger de sa réussite. Plusieurs fois, lui qui rangeait parfaitement son casier, le retrouva en désordre. Le matin, il effaçait les traces qu'on avait faites sur sa table, sans jamais se plaindre, sans jamais confier ça à qui que ce soi. Ce n'était « rien ». Il ravalait sa rancoeur, et continuait son ascension. Son père lui avait fixé pour objectif Todaï, rien ne devait l'en distraire.

    Seulement... il eu Mizuki Hajime, et Izumi Miyamoto.

    Hajime était une troisième année, une jolie fille un peu froide, mais qu'on admirait pour ses sarcasmes. Après un pari, elle demanda à Hideaki s'il voulait sortir avec elle. Comprenant que ce serait là sa seule occasion d'avoir une copine, l'adolescent accepta pour se faire quitter deux semaines plus tard. Hajime lui envoya, impérieuse, qu'il n'était pas « assez intéressant. » Blessé dans son orgueil, Hideaki ne montra pas la moindre émotion, et se contenta de s'excuser pour ne pas avoir correspondu à ses attentes. Il considéra cette relation comme une erreur de parcour, une épreuve qu'il avait échoué. Furieux contre Hajime, il contint en lui toute cette colère, jusqu'à ce qu'une petite goutte fasse déborder le vase. Et cette petite goutte fut Izumi Miyamoto.

    Izumi Miyamoto... c'était son antithèse. Si Hideaki était totalement insignifiant, Miyamoto était populaire et ami avec tout le monde. Il était loin d'être stupide, car au classement, il finissait toujours à la cinquième place. Beau garçon, il excellait au basket, et ne détestait personne. Le jour où Hajime « rompit » avec Hideaki, Miyamoto lança une parole malheureuse. Chargés tous les deux de nettoyer la classe, Hideaki lui demanda d'aller vider la poubelle, tandis qu'il s'occuperait de passer le balai. Miyamoto ne refusa pas réellement, il ne voyait pas l'intérêt de vider cette poubelle, alors qu'elle était à peine remplie. Hideaki le détestait pour un tas de raison — la jalousie entre autres —, alors il craqua. Il le qualifia de « déchet », et se disputa avec lui. Orgueilleux, Miyamoto lança alors qu'il allait lui prouver qu'il n'était pas un « déchet », et qu'il arriverait premier aux prochains examens. Hideaki ne mesura pas l'ampleur de sa bêtise.

    En effet, Izumi Miyamoto qu'il considérait comme le roi des déchets arriva premier. Il le dépassa de deux points... de deux petits points, ce qui rendit Hideaki complètement fou. En apparence, Hideaki le félicita en lui tendant une main moite, en essayant de paraître le plus affable possible. En réalité, il bouillait de rage et de honte ; son père allait le mépriser pour être tombé si bas. Le jeune homme contint autant que possible cette rage, subissant la mort de son orgueil, mais lorsqu'un de ses professeurs lui conseilla d'abandonner Todaï pour une université moins exigeante, prétextant qu'il ne supporterait pas la compétition, Hideaki craqua. En retournant en classe, il se morfondit, persuadé que son « échec » risquait de mettre en péril son avenir. Miyamoto était inquiet de son état, car ce qui énervait le plus Hideaki chez ce jeune homme, c'était qu'il était capable de percer sa carapace, et de voir tout ce qu'il cachait derrière son masque docile. Miyamoto fut le premier à remarquer que Hideaki avait un problème, il saignait du nez, il avait les yeux injectés de sang, et surtout, il respirait comme un asthmatique. Sans Izumi Miyamoto, Hideaki aurait découvert bien trop tard qu'à dix-sept ans, il faisait de l'hypertension.

    Pour Hideaki, ce fut une raison supplémentaire pour haïr Miyamoto, mais celui-ci... comme un parasite s'accrocha à lui. Il le trouvait « amusant et intéressant », il ne pouvait pas s'empêcher de s'amuser de ses tocs, et de se moquer de sa personnalité psychorigide. Il l'obligea à supporter sa présence en silence devant les autres, il déjeunait avec lui le midi, et lui intima vite de l'appeler par son prénom. Il prit lui-même la liberté de l'appeler par le sien, le surnommant « Hide » sans son accord, malgré ses protestations et ses éclats de colère. Néanmoins... Izumi Miyamoto était simplement meilleur que lui dans tous les domaines, et surtout dans les relations avec les autres. Non seulement il lui avait volé Mizuki Hajime (elle l'avait quitté pour lui), mais en plus, il se montrait familier, et AMICAL avec lui. Hideaki refusa d'admettre que malgré ses défauts, malgré son caractère inflexible, Izumi le laissait être lui-même sans le juger. Il le qualifia juste une fois de gamin aigri, et peu à peu, il parvint à apprivoiser ce coeur froid qui s'était toujours concentré sur les études. Toutefois, lorsque le lycée se termina, Hideaki ne lui donna pas de nouvelles. Il se débarassa de lui.

    Yamada entra d'abord en prépas, et contrairement à ce que son professeur lui avait conseillé, il tenta de passer les examens pour Todaï. Et il réussit ! Une véritable consécration, son père le félicita même, et le compliementa d'être « le petit génie de la famille », autant dire qu'il crut pleurer de bonheur. Toutefois, sa joie fut de courte durée, et il déchanta vite. Son professeur avait eu raison, Todaï n'était pas pour lui. Hideaki perdit de vue son habituelle première place, il y avait un nombre d'élèves incroyable qui étaient meilleurs que lui. Hideaki était juste « dans la moyenne », légèrement dans la moyenne, mais il n'était plus le premier. Il travailla le soir pour payer ses études en tant que professeur, et quand il termina son long et pénible cursus de Science Politique, il dut entrer dans « le véritable monde ».

    Kira avait fait son nom entre temps, il était même devenu une institution en laquelle Hideaki croyait fermement. Plusieurs fois même, il avait espéré que Kira élimine tous les déchets volant autour de lui ; ça pouvait aller du simple voyou au clochard qui lui avait demandé de l'argent, et se sentant obligé, Hideaki avait consenti à le lui céder. Sous le conseil — pour ne pas dire ordre de son père —, Hideaki décida de tenter sa chance dans le gouvernement de Kira. Malheureusement, il n'était pas assez charismatique pour espérer un poste important, il fut relégué à « archiviste ». La faute à qui ? À quoi devait-il ça ? Une réponse trop banale donnée dans son entretien, lorsqu'on lui avait demandé quel était son plus grand défaut. Hideaki avait répondu qu'il était trop perfectionniste. Mais chez lui... l'homme qui lui avait fait passer son entretien ne pouvait pas imaginer à quel point son perfectionnisme rendait sa vie impossible. Il ne remarqua pas que durant les quinze minutes que dura l'entretien, Hideaki était concentré sur un bouton de sa chemise qui ne correspondait pas aux autres boutons ; il n'était pas à la bonne taille.

    Hideaki était donc archiviste.
    Archiviste, un véritable boulot de merde.

    Nouveau dans le milieu du travail, Hideaki ne le retrouva pas différent du lycée, c'était plus ou moins la même chose. On respectait les aînés, on avalait les vacheries qu'on se faisait, et on se cachait derrière un mur infranchissable. Le premier jour, on testa sa patience et sa détermination à toujours vouloir bien paraître. On lui demanda de ranger les archives, rien que ça. Lorsque Hideaki claqua la porte et sembla s'enfuir, on crut que comme les précédents, il craquerait vite. Toutefois, une demi-heure plus tard, il revint avec un seau, un balai, et de la javel. Non seulement il nettoya la salle des archives, mais en plus, il tria tout. Évidemment, ça lui prit des mois et des mois, mais son esprit maniaque ne pouvait pas supporter un tel désordre.

    Et paradoxalement, dans cet univers silencieux et poussiéreux, Hideaki se sentait bien. Archiviste ? Ce n'était qu'une étape de plus à franchir pour se créer un nom. Il sortait de Todaï, et même si — contrairement à ce qu'il prétendait —, il n'était pas sorti major de sa promotion, il avait les épaules pour supporter toutes ces bassesses et ces tâches stupides.


    De l'autre côté de l'écran ?

    Vous  ?

     
    Je n'ai pas de véritable identité, je suis un caillou.

    Votre âge :
    (question optionnelle)
     
    1000 ans.

    Comment avez-vous trouvé le forum sur le net, que pensez-vous de lui ?  

     
    C'est bien.

    Quelque chose à ajouter ?

     
    J'aime les poneys.

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Nathan S. Suzaku
Ministre de la Censure et de la Propagande
Nathan S. Suzaku


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MessageSujet: Re: Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.]   Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.] EmptyMer 3 Déc - 22:39

« Plus je lisais ta fiche, plus j'avais hâte de lire l'histoire, juste pour savoir comment ce petit con était devenu comme ça. »

« J'ose même pas imaginer, s'il avait trouvé un Death Note... »

« Archiviste...tu m'étonnes. C'est pour ça ! »


...Et en fait, c'était juste un p'tit con depuis le début.
Harcèle Light pour faire un rp, ce sera juste wonderful, vous vous emboitez si bien... <3

En attendant, je te valide ! (on pourra pas dire que je fais pas mon travail ;-))
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MessageSujet: Re: Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.]   Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.] EmptyVen 5 Déc - 19:08

Re-bienvenue en retard ! ♥
J'adore ton nouveau personnage ! Archiviste, sérieux. Nathan dit tout le temps que c'est un métier trop chiant mais bon.
Amuse toi bien avec ce deuxième perso !
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Hideaki Yamada

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MessageSujet: Re: Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.]   Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.] EmptyVen 5 Déc - 20:04

Nath' : dans ta bouche, ça zone bizarre .-.

Matt : contente qu'il te plaise, et merci =D
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Hideaki Yamada

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MessageSujet: Re: Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.]   Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.] EmptyMar 31 Mar - 23:18

Suite aux derniers changements, Hideaki s'est vu offrir une promotion. Ambassadeur japonais en Angleterre, il doit faire face à une culture différente de la sienne. Heureusement, les Anglais ont le bon sens de conduire à gauche. Il peine à s'habituer à cette nouvelle vie, arraché de sa terre natale. De plus, la mort de son oncle lui amène à cohabiter avec sa cousine, qui ne sait pas que son père est décédé. Yamada, qui s'est toujours tenu éloigné des autres, derrière son mur impassible, doit faire face à tout cela.
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MessageSujet: Re: Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.]   Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.] EmptyMer 1 Avr - 12:32

Super ! Je t'intègre donc dans les groupes ! Bon jeu à toi ! :)
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MessageSujet: Re: Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.]   Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.] EmptyMer 1 Avr - 12:44

Bonjour, très cher archiviste de mon coeur.

Tire-moi un chiffre entre un et dix.

Signé Kira.
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MessageSujet: Re: Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.]   Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.] EmptyMer 1 Avr - 13:02

Archiviste de mon coeur ? Je ne vous permet pas cela !

2.
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MessageSujet: Re: Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.]   Hideaki Yamada [Je suis le Produit de la société.] Empty

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