Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Et si on jouait au chat et à la souris ? [Pv The Reaper]

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Et si on jouait au chat et à la souris ? [Pv The Reaper] Empty
MessageSujet: Et si on jouait au chat et à la souris ? [Pv The Reaper]   Et si on jouait au chat et à la souris ? [Pv The Reaper] EmptySam 8 Mar - 11:30

La nuit tombe, engloutissant les dernières lueurs du soleil qui descend derrière la ville, allongeant rapidement les ombres des gratte-ciels. Un vent glacé souffle doucement sur quelques grues qui balancent leur crochet en grinçant. Jenny observe les chantiers alentours, désespérant de retrouver son chemin. Elle qui avait voulu sortir, prendre l'air dans la fraîcheur du soir, la voilà punie. Elle tousse lorsqu'une bourrasque lui envoie du sable des chantiers dans la figure. Un soupir lui échappe tandis qu'elle remonte le col de son trench coat, puis elle recommence à chercher. Son téléphone n'a plus de batterie ; elle n'espère plus aucune aide ce soir. Peut-être que demain, les ouvriers pourront la guider à travers leur labyrinthe de déviations piétonnes et de sens interdits. Elle retrouverait alors son chez elle, et elle pourrait prendre un bon bain chaud et parfumé. Certes, l'eau est une ressource inestimable et mieux valait prendre une douche, mais après la dure nuit qu'elle s'apprêtait à passer, elle estime qu'elle l'aurait bien méritée. Ensuite, elle enfilerait son pyjama le plus moelleux et elle se roulerait en boule sous sa couette pour somnoler et s'ennuyer autant qu'elle aurait envie. Il y a trop longtemps qu'elle ne s'est ennuyée et, étrangement, cela lui manque. Elle a besoin de prendre du temps pour elle, à ne rien faire. Juste à penser et à rêver (qui a dit Grand Amour ? NON ! Jenny se bat farouchement contre ses rêves de petite fille. Parce que cela fait une bonne vingtaine d'années qu'elle l'attend, son Prince Charmant, et il ne pointe toujours pas le bout de son nez). Etant donné qu'elle est constamment sous pression, se délasser est devenu nécessaire de temps à autre, pour qu'elle puisse continuer à travailler à sa cause sans déprimer. Parce que se battre contre un égoïste qui veut diriger le monde, et qui est soutenu par les puissants, ce n'est pas tous les jours facile !
C'était pour quoi elle sortait depuis quelques jours. Elle essayait au moins une fois toutes les vingt-quatre heures, quand elle s'en souvenait. Respirer un peu d'air frais, voir du monde, reposer ses yeux et ses neurones de toutes les ondes électroniques qui émanent de son appartement. Paraîtrait que ce serait bon pour la santé. Et aujourd'hui, elle s'en était rappelée environ deux heures avant le couvre-feu. Elle avait d'abord marché entre les magasins, avant de se retrouver dans la banlieue résidentielle, qu'elle ne connaît pas trop. De fait, ayant pris trop de petites ruelles inconnues, elle s'était retrouvée dans la périphérie, au milieu des chantiers. Depuis, elle erre entre les palettes et les coulées de béton, espérant d'abord retrouver sa route, puis croiser quelqu'un, et enfin trouver un lieu clos et à l'abri des intempéries dans lequel passer la nuit. Ce qu'elle n'ose pas s'avouer, c'est qu'elle a peur. Car oui, Jenny a peur du noir. Une horrible, indescriptible peur du noir. Une irrépressible phobie qui la hante et dont elle se passerait bien. Alors, elle commence à se dire que, finalement, elle passera la nuit à la belle étoile. Tant pis s'il pleut, ou si le vent qui tempête dans ses cheveux la gèle. Soirée orageuse ou non, elle ne pourra pas dormir de toute façon. A quoi bon se plaindre de la dureté des rafales puisqu'elle sait qu'elle sera incapable de fermer l'oeil ? C'est une idiote, elle n'aurait jamais dû s'aventurer seule dans les méandres de la ville. Pourtant, elle pensait la connaître comme sa poche, vu le nombre d'années qu'elle y a passé. Mais non. Il a fallu qu'elle surestime sa connaissance. Et à présent, elle subi les conséquences de son irresponsabilité.
Jenny donne un grand coup de pied dans le mur et jure à cause de la douleur. C'est une imbécile. Elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même. Elle crie un grand coup sa rage dans ce lieu désert. Ses ordinateurs lui manquent. Et si quelqu'un venait la cambrioler ? Et si toutes ses données s'effaçaient ? Et si la police l'avait localisée et faisait en ce moment même une descente chez elle ? Elle ne supporterait pas de perdre tout le travail de camouflage qu'elle avait accompli. Elle avait une vie plus ou moins tranquille maintenant, elle n'avait pas envie de devoir tout reconstruire.
Le jeune femme écoute l'écho de son cri dans le bâtiment en face d'elle, puis soupire. Rien ne lui sert de gesticuler, de hurler et d'insulter le monde entier, elle a juste à se résigner. Il ne s'agit que de quelques heures de toute manière. Elle entre dans l'édifice et regarde autour d'elle, sa curiosité reprenant le dessus. C'est très certainement un entrepôt, et on observe sur la porte le nombre 13. C'est étonnant de le voir aussi éloigné des autres. Il est perdu au milieu de nulle part, un peu isolé. Comme elle. Pourquoi fait-elle la relation entre un entrepôt et elle ? Elle déraille, c'est sûr.
Elle marche lentement en regardant tout autour d'elle. C'est vide ici, mais de l'autre côté de la bâtisse il y des cartons entassés et d'autres choses qu'elle ne distingue pas. Ses chaussures de toile n'émettent aucun son ; le silence est pesant. Elle se met à chantonner une vielle chanson, un titre qui date un peu mais qu'elle apprécie toujours autant.

- Welcome to the new age, to the new...

Elle a envie de danser, subitement. C'est comme si elle entendait les basses résonner à ses oreilles, et elle fait un tour sur elle-même en continuant de marcher. Elle arrive, elle s'assoit sur un carton. Elle arrête de chanter. Elle regarde ses pieds et resserre son manteau. Puis elle reprend ; sa voix est amplifiée par la hauteur du plafond. Il n'y a rien d'autre à faire de toute façon.
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Et si on jouait au chat et à la souris ? [Pv The Reaper]
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