Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Scène 1, action ! Ou l'épopée de Sun.

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Scène 1, action ! Ou l'épopée de Sun.  Empty
MessageSujet: Scène 1, action ! Ou l'épopée de Sun.    Scène 1, action ! Ou l'épopée de Sun.  EmptyLun 29 Juil - 17:39



 
    Fiche de présentation



Informations Générales


     
    Véritables noms et prénoms :

         
    Asahi Kure.

     
    Faux noms et prénoms (ou/et pseudonyme) :

         
    Elle tourne ses films sous le pseudonyme « Sun ». Par ailleurs, le gouvernement lui a souvent octroyé une autre identité pour ses déplacements.

     
    Âge :

         
    Trente-et-un ans.

     
    Convictions politiques :
    (dites ici où vous voudriez placer votre personnage, quelles sont ses convictions)  
         
    Techniquement, du côté de Kira. C'est plus pratique pour les subventions et la censure, en fait. Mais Asahi n'est pas une femme politique par vocation.

     
    Rôle :

         
    Ministre de la culture au gouvernement de Kira, cinéaste décentrée.


Descriptions


    Physique :
    (7 lignes minimum)
     
    Asahi n'a pas un physique ingrat. Elle n'est pas une bombe non plus. La première impression qui vient lorsqu'on la rencontre est une impression de … fraîcheur. La jeune femme est « fraîche ». Cela est peut-être dû à ses vêtements d'ado, qui dénotent sévèrement aux conférences ministérielles. Mademoiselle Kure se promène immuablement en t-shirt – jean – baskets. En ville, elle passe le plus souvent inaperçue : les gens connaissent ses films, rarement sa tête. Ses cheveux presque rouges coupés court sont le seul élément quelque peu fantaisiste qui pourrait attirer le regard.

    Reste qu'elle est plutôt agréable à regarder. Ses grands yeux noisette semblent s'émerveiller en permanence, des taches de rousseur rehaussent ses pommettes, sa bouche sourit sans discontinuer.  Alors, les autres ministres lui pardonnent sa tenue quelque peu touriste. Asahi dépoussière l'institution ; et honnêtement, sans « l'excentrique en jean-basket », les réunions du matin ne seraient plus les mêmes.  

    Puis de toute façon, il n'y a que comme ça qu'elle se sent à l'aise. « Plus le contenant est simple, plus le contenu pourra s'exprimer. » Car Mademoiselle Kure est avant tout Sun, une réalisatrice de talent, s'il vous plaît.

    Caractère :
    (7 lignes minimum)
     
    Asahi est une éternelle optimiste. « Si tout va mal, c'est que ça ira encore mieux après. » La jeune femme ne refuse jamais la résolution d'un conflit. Elle cherche un happy end dans toutes les situations qu'elle rencontre. Cette grande rieuse préfère ne pas penser que quelque part, des gens pleurent. Sa grande passion : les comédies. Attention, pas les soupes aux choux grasses ou graveleuses ! Les vraies comédies. Des œuvres qui cherchent le bon mot, montent des personnages mythiques, et trouvent, au détour d'un quiproquo, la plus dorée des clés : celle du rire.

    Sun méprise l'austérité, le cynisme de son époque, le sérieux en général. Elle n'en joue pas, comme beaucoup de néo-cons de son âge ; elle le combat. Ses films lui rapportent, elle ne s'en est jamais cachée. Mais elle n'a jamais abusé de sa fortune. La réalisatrice est une épicurienne, qui profite pleinement de la vie sans jamais sombrer dans l'excès. Elle n'a pas besoin de fumer quoi que ce soit pour inventer ses délires ; elle a ça dans le sang. Son cerveau est une matrice rayonnante de joie et d'humour. Il en faut peu pour la ravir : un fast-food, une sortie au cinéma et une promenade dans la ville nocturne sont un exemple de soirée idéale.

    Évidemment, comme tout le monde, Asahi peut avoir peur. Elle peut même être triste. C'est rare. En général, il s'agit de mélancolie surjouée façon vaudeville. Cependant, quand cela arrive en vrai, c'est destructeur. La jeune femme ne supporte pas ces sensations. En être le foyer la rend malade. C'est pourquoi ses réactions négatives peuvent être démesurées. Logiquement, Asahi n'aime pas les gens qui se plaignent et a forciori sans raison valable. Ne vous attendez pas à ce qu'elle pleure avec vous la mort de votre vase préféré. Ou alors, ce sera du second degré. La bougresse est souvent railleuse.

    La plupart de ses connaissances se pose la même question. « D'où lui vient cette joie ? » Asahi répondra qu'elle ne sait pas. Parfois, sa bonne humeur perpétuelle peut la faire paraître détachée, voire immature. Certains ministres la surnomment « le clown » dans les discussions de couloirs. Ses gamineries fréquentes exaspèrent Kira. Si elle pouvait être juste efficace sans plaisanter, elle serait un élément excellent. Mais l'esprit de la jeune femme est tourné vers les caméras. Elle a une pellicule à la place du cœur, des objectifs à la place des yeux. Tout est plan, lumière et rigolade dans le monde enchanté de Sun.

    Alors que fait-elle chez Kira, bon sang ? Son poste au gouvernement n'est qu'un moyen. Sun est peut-être un clown, mais c'est un clown malicieux.

    Particularités ?

     
    Ses cheveux à la couleur quelque peu pétante - elle aime à raconter qu'un de ses grands-oncles paternels était irlandais. Asahi est également hypermétrope, et porte des lentilles de contact.


Histoire

    ( Le temps de votre histoire importe peu. Ce qui importe, c'est que vous respectiez les règles et la syntaxe du français... 15 lignes minimum, mais plus serait grandement apprécié.  )
     
    Il est facile de sangloter. Tout aussi facile de faire sangloter.

    Les scènes déchirantes ont leurs codes établis. Un fils arraché à sa mère, un coupe séparé par un destin cruel, un enfant mort de faim dans un bunker désaffecté, et ça y est, ce sont les grandes eaux. On sort les mouchoirs, les enfants pleurent parce que maman pleure. C'est ce qu'Asahi a vécu toutes les semaines dans son enfance, quand sa famille se réunissait devant le téléfilm du dimanche soir. Chaque semaine, une ambiance très particulière se créait dans le pavillon tokyoïte, plongé dans la pénombre. Sa mère – une femme droite et exemplaire – craquait fatalement sur ces tires-larmes. Son père – un homme tout aussi droit et exemplaire – la rabrouait gentiment. « Tu ne vas pas pleurer devant un intrigue aussi piteuse, ma chérie ». Ses deux sœurs – des fillettes assez vives, gentilles comme tout – répliquaient aussitôt. « Tu ne trouves pas ça triste, papa ? Hiroki ne reverra jamais sa fiancée, les yakuzas l'ont tuée ! ». C'était somme toute une scène familiale classique. Dans la tête d'Asahi, âgée alors d'une dizaine d'années, une étincelle faisait déjà son bout de chemin. Recroquevillée dans son coin de canapé à côté du seau à pop-corn vidé, elle critiquait mentalement. « C'est vrai que l'intrigue est piteuse. Le scénario est pauvre, et ne parlons pas du jeu d'acteurs. Même Tommy Wiseau aurait fait mieux … bon, peut-être pas mais quand même. Alors pourquoi ils pleurent tous ? C'est inutile. C'est laid. »

    Sun germait.

    Asahi détestait et déteste toujours voir sa mère pleurer, quelque en soit la raison. Très vite, elle s'est mise à détester les films qui la faisaient pleurer. Par mécanisme de défense, la jeune fille a commencé à faire des pitreries. Sa mère en riait de bon cœur. Asahi riait aussi et pour elle, c'était comme ça que tout devait rester. Pour ses douze ans, son père lui a offert un petit caméscope Sony. L'appareil était modeste, mais suffisant pour qu'Asahi puisse commencer à filmer ses pitreries. Elle a monté des sketchs avec ses sœurs, puis ses amis. Ces derniers étaient toujours partants pour une journée de franche marrade. Et puis, au-delà de ça … Asahi avait quelque chose. Un X inexplicable qui faisait que, à travers ce petit caméscope Sony, la magie du cinéma opérait.

    Sun apparaissait.

    Le phénomène s'est poursuivi à l'adolescence. Arrivée au lycée, Sun a délaissé les tragédies antiques, bronché devant le Titanic. Sun voulait du rire. Faire rire est mille fois plus complexe. Pas d'assurance, le jeu des acteurs ne suffit pas. Il y a beaucoup plus de comédies ratées que de tragédies ratées. Sun a donc décidé que dans les comédies inratables, il y aurait ses films. Le petit caméscope Sony a laissé la place à un bijou numérique capable de faire de très jolies prises. Les amis, habitués à la caméra, ont vu leur jeu d'acteurs s'affiner. Asahi a fait venir des inconnus, du club de théâtre du lycée ou de simples volontaires. Certains se sont révélés particulièrement doués. Ceux-là, la jeune femme les repérait comme un aigle repère un mulot alléchant. Elle sentait le talent à des kilomètres à la ronde.

    Un concours audiovisuel a définitivement changé les choses alors qu'Asahi était en terminale. Le grand prix lui fut décerné à l'unanimité : un stage chez un grand maître du cinéma. Le réalisateur faisait ce que la jeune femme avait toujours rêvé de faire, des comédies spectaculaires, lumineuses. Elle a suivi ses enseignements un temps. L'a dépassé. Les festivals se sont enchaînés, tout est allé vite. Vite et bien.

    Sun se levait.

    Asahi avait vingt-et-un ans quand Kira est arrivé au pouvoir. À l'époque, elle tournait des satyres épiques et recevait des cachets considérables. Le coup d’État du nouveau Dieu lui a fait un choc. Pour la première fois, elle s'est sentie plongée dans un fait historique. Et un fait historique abominable. Fin de la liberté, des droits fondamentaux ! Dans tout cela, une seule question l'a réellement inquiétée : « Et le cinéma ? » Il fallait continuer à filmer. Se moquer, dédramatiser, c'était vital. Mais la censure ne raterait pas désormais. Comment faire ? Devenir ministre de la culture. La censure ne serait plus son problème : elle s'en chargerait ! Auparavant, une telle idée l'aurait effarée. Elle, dans la politique ? C'était sans doute le métier qu'elle méprisait le plus (après auteur de tragédies).

    Mais elle n'avait pas le choix. Déjà, depuis un certain temps, Kira lui tournait autour. Ses films faisaient un carton dans le monde entier, particulièrement chez un public jeune. Elle-même véhiculait la fraîcheur qui pouvait manquer aux manches à balai du gouvernement. Elle parlait bien, expliquait vite. Dans son domaine, c'était quelqu'un d'efficace. C'est ainsi qu'un jour, Asahi a tout simplement décroché son téléphone. Le poste à pourvoir fut octroyé dans la minute. Une masse de travail considérable s'est ajoutée à ce qu'elle avait avant. Elle n'a pas bronché. De nombreux collègues cinéastes sont venus la voir naturellement, comme la porte vers le visa d'exploitation. Beaucoup sont venus avec des liasses de billets. Ce qui l'a choquée au départ a fini par la faire rire (sans grande surprise).

    Aujourd'hui, Sun a ouvert les yeux. Sur le monde pourri, sur la société sclérosée jusqu'à la moelle, sur le réseau social écrasant le talent. Ses films n'en sont devenus que plus incisifs, plus mordants, et surtout plus drôles.

    Car pour le moment Sun filme toujours en toute impunité – et ça lui va.


    De l'autre côté de l'écran ?

    Vous  ?

     
    Et vous ? face

    Votre âge :
    (question optionnelle)  
     
    Majeure ! Je suis majeure !

    Comment avez-vous trouvé le forum sur le net, que pensez-vous de lui ?  

     
    Horrible, c'pour ça que je m'inscris.

    Quelque chose à ajouter ?

     
    Do you want a f*****g cup of tea ?

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Takeshi Saitô

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MessageSujet: Re: Scène 1, action ! Ou l'épopée de Sun.    Scène 1, action ! Ou l'épopée de Sun.  EmptyLun 29 Juil - 19:29

Re-re-rebienvenue Mickette !
Ca fait toujours autant plaisir de lire quelque chose de toi, surtout quand c'est aussi bien écrit !
Alors, hophophop, cours dans la rubrique des demandes de rp ! :)

Validée ! Les pro-Kiras pourraient un peu moins disparaître.

edit...: ...Paprika...fkgqhgjhg
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