Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Pause clope.

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MessageSujet: Pause clope.   Pause clope. EmptyVen 8 Mar - 0:33

Belle soirée , il ne faisait pas froid ce soir , mais pas chaud non plus , Agito était sorti fumer sa clope devant le bar et comme d'habitude personne dans les ruelles, on ne percevait que le son des ivrognes du bar, ici on pouvait fumer à l’intérieur, comme beaucoup de bar dans le coin d’ailleurs.


Mais ce soir Agito avait envie de prendre l'air, il repensait à cette fille qui lui avait demander de faire équipe, allait elle pouvoir lui donner des infos sur son frère ? Quand allait il la revoir ? Pouvait il lui faire confiance ? Tant de questions pour le moment sans réponses.


Il fallait néanmoins tenir compte d'une chose, une partenaire Agito en avait besoin même si il était du genre solitaire il lui fallait quelqu'un pour l'accompagner et lui fournir des renseignements, ce monde est vaste, trop vaste pour qu'un simple gamin arrive à tuer une personne tel que Kira seul.

C'était dur à admettre, mais ce n'était que la pure vérité.


Dis , tu crois qu'un jour on le trouvera ? Qu'on....Que tu le tuera ?Tu crois pouvoir y'arriver ?

Oui Agito se posait la question, arriverait il à le tuer ? Si il arrivait à passer à travers son "armée" et se retrouver façe à lui, oui il y'arriverait.

J'y arriverais Akito, tu va m'aider toi aussi, tout les deux et avec l'aide de cette fille on y'arrivera.

Des bruit éclatèrent soudain à la porte du bar et trois types sortirent en se bousculant et en se tapant dessus, ils devaient avoir la quarantaine, ils étaient à l'évidence saoul, Agito les regarda se taper dessus en tenant à peine debout, soudain l'un d'eux s'arréta et regarda Agito, les deux autres continuèrent sans remarquer que le troisième n'était plus dans le combat.


Eh !... Toi... Le gosse , tu regarde quoi la ? Hips !

-Ferme la l'ivrogne !

L'ivrogne s'approcha d'Agito qui recula doucement pour emmener le type à l'écart du bar, une fois hors de vue de qui que ce soit Agito sorti son poignard et trancha la gorges du vieux

-Bon appétit Akito !

Beurk...

Un quart d'heure plus tard Agito retourna devant le bar, aprés avoir foutu les restes du mec dans une benne les deux autres ivrognes d'avant étaient endormi sur le sol, du vomi partout sur leurs habits. Il s'alluma une clope et repris le cours des ses pensées.
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MessageSujet: Re: Pause clope.   Pause clope. EmptyVen 8 Mar - 2:08

Don't kill my innocence.




C'était clair maintenant, les imprévus, c'est pas mon truc. Mais vraiment pas du tout. A la limite, qu'on découvre s'être trompé en prédisant un comportement, oui, puisqu'il fallait bien l'avouer, personne n'était infaillible. Oui, une erreur, ça pouvait évidemment être tolérable, pour peu qu'on ai un égo pas trop surdimensionné et un peu de bon sens.
Mais pas ici.
Parce que c'était une "faute", et pas une erreur. J'étais vraiment dans le mal. Parce que, si je devais traverser la moitié des bas-fonds pour rentrer chez moi - ai-je bien fermé à clé ? - , et ce, de nuit, c'était à cause d'une énorme bourde. Qui me faisait, en plus de m'embarrasser, ressembler à une vraie gamine.

Je m'étais endormie. D'un coup, comme ça, pouf. Dans un parc publique. J'ai d'abord pensé, en me réveillant et en prenant compte de ma situation, que j'avais de la chance de ne rien m'être fait voler. Mon second songe, ça a été "il ne faut plus que tu brises longtemps le couvre-feu comme ça, et puis arrête de faire des nuits blanches."
Certes. C'est vrai qu'en ce moment, quelques cernes mal placées témoignaient de mon manque de sommeil. Mais je ne devais ni faiblir, ni ne pas faire d'efforts - cela revenait à se prendre une balle dans la tête. Je m'étais levée, avait épousseté mes vêtements - j'étais à même le sol -, et avait alors constaté que le respect des règles, ça ne serait pas pour cette fois. Il faisait nuit noire, bien que les lampadaires toujours en services permettent de s'y retrouver un peu. Je n'avais aucune idée de l'heure, mais je savais une chose : il était tard. Voire peut-être même "tôt".

Cela faisait au moins dix minutes que je m'étais faufilée à travers les grilles de la porte du Jardin Publique et que je parcourais les bas-fonds. Comme destination touristique, y a mieux, je vous assure. J'ai beau vivre ici, je n'apprécie nullement cette ambiance fumeuse. Mais comme c'est nécessaire, je me tais et je ne me plains pas. Sinon aller direct pour le cimetière. Je connais les mafieux ... Ils ne plaisantent pas. Rien que pour ça, j'ai des fois l'envie de retourner à ma vie d'avant. Non, non, stop ! Je ne dois pas penser ça. Revenir en arrière, c'est renier tous les efforts de mon père et le trahir.
Je ne dois pas faire ça.

Quatre mots rompirent mes pensées lorsque je vis où la ruelle que j'avais prise débouchait. Un bar mal famé - on le voyait rien qu'à son néon crasseux, et puis nous sommes dans les bas-fonds ne l'oubliez pas -, et, par terre, deux ivrognes pas loin de se noyer dans leur vomi. Charmant.

Que de misère humaine.

Oui, vraiment... J'ai envie d'accélérer le pas et de rentrer vite fait bien fait, mais il y a quelque chose qui m'en empêche. Je comprends après avoir fait deux pas. Je vois quelqu'un. Je ne l'avais même pas vu avant de scruter les environs, et surtout le passage que je dois prendre. Mais pourtant il incarne plutôt une présence incongrue en ce lieu. Quoi que, avec ces habits dignes de n'importe quel jeu video, on pourrait douter.
Mais je m'explique. C'est un homme déjà, enfin un garçon. Un ado. Je dirais qu'il doit avoir à peu près le même âge que moi ... Mais bien sûr lui ne doit sans doute pas penser la même chose en me voyant. Lui ? D'ailleurs, il avait la clope au bec. Comme nombre d'ados des bas-fonds, sans doute, mais cela suffisait pour me dire qu'il était dangereux. Je devais me barrer vite fait, bien fait. Il me fixa de ses yeux noisette. Soi dis en passant, il avait un joli regard. Mais qui me faisait un peu peur. Surtout, j'espère ne pas entendre sa voix. Les voix de fumeur sont toujours horribles.

- Excusez-moi ? Je voudrais passer.
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MessageSujet: Re: Pause clope.   Pause clope. EmptyVen 8 Mar - 23:16

Agito poursuivait le fil de ses pensées, il tirait sur la cigarette et rejetait lentement la fumée dans l'air pour la regarder tournoyer dans la nuit et faire des formes bizarre. C'est beau à regarder de la fumée en pleine nuit.

Les deux ivrognes étaient encore à terre et l'un d'eux ronflait du feu de Dieu, un coup de poignard dans la gorge et le problème serait réglé.

Mais ses pensée furent interrompue par une voix, douce et féminine, jeune à la première écoute.
La voix lui demandait de bien vouloir la laisser passer , avec des excuses en plus de ça !

Agito tourna la tête vers la jeune inconnue. Elle était effectivement jeune, très jeune, surement plus qu'Agito. Elle avait les yeux d'un bleu électrique et de long cheveux blonds , c'était une fille vraiment petite et frêle qui donnait l'impression qu'on pouvait la briser en un seul coup.

Bordel qu'est ce qu'elle pouvait bien foutre ici à une heure pareil ? Dans les bas fonds en plus, elle s'était perdue ?

Une jeune fille, si jeune, elle avait peut être douze ans maximum à vue d'oeil !

Après cette Noa , cette fille, combien de surprise l'attendait il encore ?
Agito la regardait droit dans les yeux, de magnifiques yeux bleux dont le regard laissait percevoir l'innocence de son jeune âge, enfin bon Agito n'avait que quatorze ans et il était loin d'être innocent, mais la on ressentait quelque chose, cette fille voulait vite déguerpir puis s'enfermer chez elle.
Elle avait bien raison, ici çà grouille de malades.

Une fille , si jeune, Agito n'en avait jamais dévorer une, quelle gout devait elle avoir ? Et si...
Non, il ne pouvait s'y résoudre, d'une manière plus qu’étonnante d’ailleurs, il n'avait pas de compassion pour cette jeunes fille, ni de remord à la tuer pour la manger.
Mais quelque chose au fond de lui l'en empêchait et il n'y arriverait pas. Pour se protéger il pourrait la tuer. Mais pas la tuer par simple plaisir sadique ou nutritionnel, au contraire, voir cette jeune fille seule en pleine nuit ici, il ressentait l'obligation de la protéger. Comme un grand frère.
Pourtant il ne la connaissait ni d'Eve ni d'Adam.


Agito que t'arrive t'il ? Tu me fait ressentir quelque chose d'étrange... de... La compassion ?

Agito ne répondit pas, non il n'avait pas pitié d'elle, il n'en avait aucune raison.
Cette fille avait un peu peur de lui , ca se voyait, mais pour une fois il ne voulait pas voir de peur dans ces timides yeux bleu.


- Je suis désolé, je ne peux pas te laisser passer, du moinspas seule, c'est dangereux ici, surtout la nuit, si tu veux continuer je t'accompagnerais.

Ces mots étaient sortis tout seuls , vouloir la protéger des tarés du coin alors que lui venait de dévorer un ivrogne fraîchement tuer, Quelle ironie.
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MessageSujet: Re: Pause clope.   Pause clope. EmptySam 9 Mar - 2:01

Don't kill my recklessness.




Méfiance.
Un mot qui en disait long sur moi. Non, c'était plutôt "le" mot pour me désigner. Autant il était facile pour les autres de me trouver fiable et pas potentiellement traître - je le sais. C'est la tronche qui fait ça. Et je ne le fais même pas exprès -, autant pour moi c'est difficile. Voire presque impossible. Alors comment quelqu'un que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam pourrait rompre ça ?

Confiance.
Faire confiance à quelqu'un n'est pas facile. Pas facile du tout. Encore moins pour moi. Non. Se donner entièrement à quelqu'un, et être sûre qu'il gardera tout pour lui ? Qu'il ne vendra pas la mèche ? Qu'il ne trahira pas ? Si dur. Ceux-là, dans mon existence, étaient trois. Mon père. Ma mère. Mello. Enfin. Je devais être raisonnable pour dire qu'il était probable qu'avec lui, cela ne marchait qu'à sens unique. Mais je l'acceptais, que voulez-vous ? Il y avait aussi une petite possibilité pour ce Matt. C'était sa voix qui manquait à l'appel. C'étaient seulement ces personnes. Aucune autre. Alors comment quelqu'un que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam pourrait changer ça ?

Je parais si faible. Lui parait si fort qu'en comparaison ce serait un fraisier contre le mont Fuji. Peut-être était-ce parce qu'il avait la clope au bec à son âge, peut-être parce qu'il semblait si sûr de lui et si solide au fond de lui à son âge, peut-être ... Parce qu'il n'était pas comme ceux qui hantent les nuits à Minuit ?

Oui. La confirmation de ce dont je me doutais ne tarda pas à arriver avec une voix caractérisée par le roc du fumeur. La réponse. Sa réponse, pour le moins inhabituelle, si l'on considérait qu'il faisait partie de la racaille des bas-fonds. Ils n'étaient ni courtois, ni malins. Or celui-là était soi l'un, soit l'autre.

Soit il ne désirait vraiment que ma protection et n'avait pour moi qu'un seul intérêt : me voir rentrer vivante chez moi.

Soit c'était une ruse somme toute assez banale mais pas vraiment nécessaire dans un tel décor. M'attirer loin des éventuels regards pour faire ce qu'il veut. Même s'il n'était encore qu'un adolescent, on pouvait imaginer n'importe quoi.

Ma raison me faisait évidemment pencher pour la seconde option. Je tiquai. Bizarre. J'avais un doute. Comme si je ne pouvais pas croire que ce jeune homme puisse avoir des arrières-pensées en disant cela. Pourrais-je vraiment penser que c'était un si rare de nos jours homme galant, puisque quelqu'un d'approximativement normal ne se mêlait pas de cette façon des affaires des autres ? Et surtout, comment pourrais-je me montrer aussi peu méfiante ? La faute à sa voix ? Ni d'enfant, ni d'adulte, mais souillée par la cigarette. Non, je n'aimais pas ce son, pas du tout. Alors, quoi ? ... Comment appelle-t-on ça, déjà, ce truc bizarre qui nous fait penser des choses sans savoir pourquoi ? ... Ah, oui. L'intuition.
Mon intuition me disait qu'il n'était pas comme les autres, et cela, je le cautionnais. Mais à ce point ? Impossible, non ... J'avançais d'un pas, de deux pas, de trois.
Non, ça n'allait pas être aussi facile. Et puis, ignorer le fumeur et essayer de passer tout de même serait sans doute la pire chose à faire. Encore plus si mon instinct racontait n'importe quoi et que ce type était vraiment animé par de mauvaises intentions. Je soupire. Je ne vois qu'une solution, c'était de jouer franc-jeu, c'est-à-dire de ne pas accepter tout de suite. Et d'expliquer mon point de vue tranquillement. Si il était intelligent, il comprendrait le but de ces paroles et tenterait de me persuader du bien fondé de son action par des moyens détournés. Alors dans ce cas il réussirait sans doute à me convaincre et je le guiderais vers chez moi. Ou plutôt lui fausserait compagnie avant que ça dégénère... Ou, positivement, pour ne pas qu'il ne sache où est l'appartement et encore plus que je vis seule. Si je n'y arrivais pas, j'avais toujours cette petite bombe dont je ne sais pas trop ce en quoi c'est fait, mais ça fait mal. Siii, vous savez, ceux qu'on propose aux femmes en cas d'agression.

Mais par contre, si il se contentait d'un petit "o", je prendrais un autre chemin. Sans hésiter. Trop risqué sinon.

- Excusez-moi - oui, encore, je le sais -, mais il me paraît un peu difficile de vous faire confiance. Qui ne douterait pas, dans cette situation ? C'est dangereux, et vous avez raison. C'est pourquoi j'ai du mal à vous croire totalement dénué d'arrières-pensées. Je veux continuer, oui, mais, entre nous, ce ne serait pas non plus très prudent de faire ainsi confiance à un inconnu.

Je réfléchis trop ? Tout mon être me disait que je n'avais pas à m'en faire. Mais la méfiance était pour moi une seconde nature. Après tout, Kira était partout.
La fumée de la cigarette, maintenant toute proche, se rappela à moi d'une façon absolument douloureuse, et j'eus absolument le besoin vital de m'en extraire.

*Kof ! Kof ! Kof !*
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MessageSujet: Re: Pause clope.   Pause clope. EmptySam 9 Mar - 10:37

Hors RP : Oh ! Agito n'a pas une voix de fumeur >< il a que 14 ans et il fume depuis à peine deux ans ! T'abuse :'(

Bien sûr qu'une telle demande allait la déranger ! Comme si quiconque accepterait de se laisser accompagner par un inconnu, surtout dans un lieu tel que celui ci.

- Excusez-moi - oui, encore, je le sais -, mais il me paraît un peu difficile de vous faire confiance. Qui ne douterait pas, dans cette situation ? C'est dangereux, et vous avez raison. C'est pourquoi j'ai du mal à vous croire totalement dénué d'arrières-pensées. Je veux continuer, oui, mais, entre nous, ce ne serait pas non plus très prudent de faire ainsi confiance à un inconnu.

Bien évidemment , comme dit, il fallait être fou pour accepter sans se méfier, puis bordel ! C'était pas son problème ! Si cette gamine se faisait attraper sur le chemin, tuer, torturer, violer ou bien même les trois , en quoi çà le regardait ?
Il avait proposer son aide après tout,si elle refusait il n'y pouvait rien, si, la suivre peut être, pour s'assurer qu'elle rentre en toute sécurité.
Mais bordel FUCK ! En quoi c'était son souci ! Qu'elle meurt ca ne lui ferait rien !
En fait si. Il avait proposer son aide et si il apprenait sa mort ca lui ferait bizarre de savoir qu'il aurait pus la sauver.
Vu sous un autre angle, il était tout aussi dangereux qu'elle continue son chemin seule ou qu'elle reste ici avec lui, donc autant la dévorer de suite.
Non ! Il ne pouvait s'y résoudre, non non et non. Une saloperie de combat faisait rage dans la tête d'Agito


Elle ne veux pas se tromper, si elle accepte elle va s'attendre à ce que tu la tue, pour ce qui est de la manger je crois qu'elle ne s'en doute même pas. C'est une gamine Agito tu peux pas non plus la laisser continuer seule

Ouais Akito avait raison , elle avait peur de faire une erreur, mais il ne pouvait pas la laisser partir seule.

- Ecoute petite, si tu m'aurais dit oui sans hésitation je me serais poser des questions, il faut être timbré pour accepter d'être raccompagner par un inconnu en pleine nuit, surtout ici. Mais tu voit, je me fiche de ce que tu pense de moi, essaye juste de me voir comme un escorteur. des mecs comme ces deux la, noyé dans leur propre vomi y'en à des tonnes par ici, et je ne pense pas que tu serais capable de passer devant eux en ressortant indemne. Alors si tu veux continuer seule vas'y , je ne peux pas te forcer la main. Et arette de me vouvoyer ! J'ai seulement quatorze ans !

Si cette fille refusait , il la laisserait tranquille, elle passerait et elle continuerait son chemin seule, en espérant qu'il ne lui arrive rien. Agito retournerait dans ses pensée et finirait sa soirée à se promener, puis il rentrerait dans les souterrain ou il avait installer un vieux matelas et un gros manteau qu'il avait récupérer sur une de ses victimes pour en faire une couette. Il ne dormait quasiment pas, non c'était juste un squat.

Cette fille devait avoir une maison elle, peut être même une famille. quoique... les enfants des bas fonds vivaient pour la plupart seuls, des fugueur ou des orphelins de parents qui était dans le crime. Agito se sentait mieux dans la rue, plus libre. Il n'avait pas de lieu d'accroche, si demain il voulait partir il partirait.

Puis le visage de la fille lui apparu en tête, couchée dans la rue, morte, du sang giclant de son corps. Non il ne pouvait pas laisser faire ça, il devait s'assurer qu'elle rentre saine et sauve.
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MessageSujet: Re: Pause clope.   Pause clope. EmptyDim 10 Mar - 4:54

Don't kill my decision.





Pourquoi, à un tel instant, ressentais-je l'idée paradoxale d'à la fois m'évader et me réfugier ? De m'enfuir et de me blottir ? Je voulais tellement partir d'ici, fermer toutes les issues de l'appartement et me rouler en boule pour dormir, ne plus penser à rien, juste sombrer de nouveau... Mais encore une fois je me contredisais car je ressentais aussi ardemment le désir de rester. De m'attarder, du moins. Bavarder un peu avec quelqu'un d'aussi rare que Mew. Non, franchement, j'aimerais en toucher deux mots à "instinct". Parce que ce qui m'arrive n'est absolument pas normal. Ok, j'avais trouvé la perle rare, quelqu'un de mon âge semblant bien moins idiot et bien mieux penseur en ce qui concerne les idéaux - parce que bien sûr un adorateur de Kira de cet âge qui se baladait dans les bas-fonds comme ça, c'était absurde. Le dictateur n'enverrait pas un gamin en mission ici, trop risqué. Et si il savait se défendre, ses habits et un peu de bon sens permettraient de comprendre que ce n'est pas un "honnête citoyen"... En toute logique. Peut-être que tout ça était une manipulation.
Bizarre, je refusais de le croire. Et ... mince. Ce n'est pas pour arranger le coup que sa réplique arriva à mes oreilles. Il m'appellait petite. Il ne s'arrêtait qu'aux apparences, bien normal puisque tout le monde le faisait. Et .... Ça alors. Soit il était excellent acteur, soit il était fort honnête. Franc. Une qualité perdue de nos jours. En tout cas, il se trouvait que j'étais d'accord avec lui. Des tarés, il y en avait des tas, ici. Alors .... À choisir, je préférais être tuée par lui. C'était à proprement parler stupide, mais c'était ce que je pensais à l'instant, et puis "on verra. Je peux me défendre." Une certitude bien mince en comparaison des atrocités qu'on voyait parfois en cet endroit. Je me contenterais de cette bêtise. Je voulais trop rentrer chez moi. Vite.
C'est quand je m'avançais pour franchir les quelques pas me séparant de lui qu'il se passa quelque chose dont on pourrait dire qu'elle n'aura jamais pu être prédite. C'était un homme, un malabar, une armoire à glace, qui sortit en trombe du bar mal famé - qui n'avait malheureusement pas disparu - et s'arrêta entre mon pseudo interlocuteur et moi. Il me fixait de ses yeux fous.
Merde. Je n'eus pas le temps de plonger dans mon sac qu'il m'agrippa la main droite. Merde. De toute façon, c'était foutu, je n'arriverais pas à attraper la bombe. Je tremblais trop sous la force de cette masse dégoûtante. Il eu tôt fait de m'immobiliser. Je tremblais comme une feuille, oui, ne songeant à se débattre que lorsqu'il n'y avait plus aucun espoir de retour. Pas capable de me défendre. Juste capable de hurler quand un ivrogne vous rapproche suspectueusement de son corps.
Je suis faible.



Hors RP:
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MessageSujet: Re: Pause clope.   Pause clope. EmptyDim 17 Mar - 20:54

Hors RP : Désolé pour le temps, j'avais des choses à faire ^^

Agito réfléchissait à la décision que prendrait la jeune fille, il ne pouvait pas la soumettre à sa volontée.

Son choix semblait être fait, elle s'approcha d'Agito, sans pour autant dire si elle rentrerait seule ou pas, Agito allait lui demander, quand soudain, un grand type, du genre musclé sorti du bar et regarda la jeune fille, il la regarda du même regard qu'Agito avait vu dans les yeux de son frère quand il vivait avec lui, ce regard qui signifie "Tu es mon objet, soumet toi à moi, je me fout de toi tu est mon chien". Ce regard qui ne voulait dire qu'une chose : Il allait la violer. Ici même.
Violer une fille ici ? Tout le monde s'en fichait, les autres ivrognes sortiraient et regarderaient le type faire, ils viendraient même l'aider.
Le monde des Bas-Fonds est cruel.

Le grand mec avait remarquer Agito, mais il devait se dire que celui ci ne ferait rien, qu'il regarderait, et que même ce n'était qu'un ver de terre comparé à la carrure impressionnante de ce type. Agito aurait surement regarder la scène assis en train de fumer sa clope en rigolant sous les hurlements apeurés de la fille qui se ferait violer. Mais pas cette fois. Non, il pouvait violer qu'il voulait mais pas elle, une chose poussait Agito à devoir réagir, mais il ne savait pas laquelle.

Le type attrapa la jeune fille par la main, et la colla sur lui.

Agito hurla

-Eh ! Sale type ! La touche pas ! T'es trop en manque de sexe alors tu dois t'attaquer à une fille comme elle ? T'es qu'une ordure ! Touche la et je te broie tes minables couilles !

Le mec regarda Agito avec ce regard de fou

-Ferme la gamin, je te tuerais une fois que j'aurais fini de m'occuper de son corp encore si jeune, je vais me régaler !

Le mec lécha le cou de la jeune fille.

S'en fût trop pour Agito, il couru sur le mec et lui sauta dessus, il enfonça ses dents dans son cou, la ou se trouvait la jugulaire, puis arracha la peau.

Il entendit un hurlement puis la fille tomba,du sang ruisselait de la gorge de cette ordure, mais pas assez, Agito avait manqué la jugulaire, avant même qu'il ait eu le temps de l'attaquer le type envoya un coup de poing directement dans la face d'Agito qui le reçut dans la bouche et tomba en arrière.

Ça faisait mal et le sang, son propre sang lui rentrait dans la bouche, Agito ne pouvait pas tuer ce type devant cette fille ! mais leurs survie en dépendait ! Agito pouvait tuer qui il voulait, mais mettre K.O un mec plus grand et plus fort physiquement que lui, il ne pouvait pas. Il regarda alors la gamine et dit d'une voix froide et laissant montrer que c'était un ordre

-Ferme les yeux s'il te plait ! J'ai pas envie que tu voient ça ! Ouvre les quand je te le dirais !


Agito fonça droit sur le mec, la main dans la poche intérieure de sa veste, prés à sortir le poignard pour découper ce type en morceau.

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MessageSujet: Re: Pause clope.   Pause clope. EmptySam 23 Mar - 16:01

Don't kill my trauma.




J'ai la clé enchantée
Un manteau brodé d'étoiles
J'ai vu l'arbre du sommeil
Dans la nuit de la misère
Un orage
- Claire Diterzi

Un besoin désespéré d'échapper à la réalité, un besoin jamais encore ressenti, moi qui me targuais d'avoir la tête solidement ancrée à mes épaules. Et pourtant, celle-ci aurait volé que je ne m'en serais même pas formalisée. Ma bouche, non, oh non, était loin d'être close. Aucun bruit n'en sortait, voilà tout. La terreur absolue. J'avais les mots. Seize lettres, si simples, pour décrire ce que je ressentais alors ? Cette sensation d'atroce douleur, dans les jambes, dans les yeux, à la tête, partout ? Oui. Désorientée, déboussolée, dépassée. La nette impression de ne plus avoir le contrôle de mon corps. Poupée de chiffon rivant ses yeux - y avait-il une conscience derrière ces orbites ? - vers ce qui semblant à l'instant l'horreur incarnée. C'était moi, là, en proie avec ce que tant de femmes avaient redouté lors de leurs sorties en solitaire. Pour pas beaucoup, j'aurais songé à un cauchemar. Là je le sentais. Malheureusement. C'était la pure et dure réalité, dans les bas-fonds.
L'esprit, qu'est-ce que c'était ? Je commençais à me le demander. Moi, j'avais l'impression que mes oreilles se bouchaient, que ma vue se brouillait, et je voulais tant, oui tant, m'enfuir ! Courir ? Je ne sentais plus mes jambes. Et de toute façon, je ne pourrais pas. Tout au fond de moi, de l'Arletty submergée par la panique, il restait un peu de la Harley, la rebelle, la logique, la réaliste. Dans toute cette confusion elle appelait à l'aide. Un espoir, de cet insalubre endroit ? Combien ? Combien de chances de tomber sur autre chose qu'un poivrot ou un taré ? Pas loin des 1%... Alors, silencieusement, le SoS s'appliquait à émaner, de chacune des pores de ma peau.
Oh.

Et puis ... Après tout ...? À quoi bon lutter ? Je n'avais aucune chance. Nada, rien. Le zéro absolu. Stop ... La fin de tout, abandonner, se laisser faire, mourir. Si facile. Et si tentant. Toutes mes convictions, je me sentais pouvoir les envoyer au Diable. Tout avait volé en éclats. Ma motivation, mon sentiment de force, tout. J'avais pris conscience de la vie, et ce, bien plus cruellement qu'un meurtre en direct. Ceci, je pouvais le supporter.
Là ... Mais là ... Non. Impossible. Est-ce que je pouvais vivre comme ça ? Est-ce que je pourrais, quand bien même je survivrais, hypothèse pour le moins improbable ? Bien sûr que non.
Assez de cette violence. Je pourrais revoir mon père, qui sait ...? Papa.
La voix qui s'éleva à cet instant, prise dans une mer de brume, n'était pas celle de Charley. Bien sûr que non.
Ce n'était même pas une belle voix. Pourtant, elle était emplie de sincérité et cela me suffit à redescendre sur Terre. À ne pas me laisser emporter comme un fétu de paille pris au vent. Évidemment ... Je ne pouvais tout simplement pas céder à un choix aussi facile. Pourquoi je me battais - un bien grand mot... Mais le fond y était - ? Pour. Pour le renverser. J'étais ...
Une résistante !

J'arrivais à bouger le bout de mes doigts, à bouger les paupières que je refermais pour ne plus voir la bête dégoûtante qui me considérais comme son objet. Lui, dont je ne connaissais pas plus le nom que l'autre.
Le un pour cent était apparu et il avait répondu à l'appel qui n'avait pas dépassé mes pensées. C'était incroyable.
J'arrivais presque à intérioriser ma panique. J'aurais peut-être réussi si mon agresseur m'avait lâché, ou ne serait-ce que desserré un peu son étreinte pour répondre à la provocation de l'incongru. Non. Mais non.

Un geste du soûlard.
Trop ? Oui, sans doute. Je n'étais qu'une gamine. Mais je restais une femelle. C'est bien ça ? C'est bien ça que tu penses, salaud ?
J'ai ouvert les yeux. Oui, je les ai ouverts et soudainement ma voix est revenue tandis que je chutais. Je hurlais, je hurlais en atterrissant sur le sol. Au même instant que ce sang.
Du sang. Partout.
Il a giclé sur le sol, sur ma joue, sur mes vêtements. Et ce ne sont pas mes cris qui se sont taris lorsque j'ai constaté que le liquide rouge provenait d'une blessure de celui qui m'avait lâché. À la gorge. Une trace de morsure. Aucun doute sur l'auteur, "mais après tout je m'en foutais. La fin justifie les moyens ! "
J'avais beau me répéter et me rerépéter ce proverbe, j'eus la plus grande des difficultés à me retenir de vomir. Mais enfin ...
Était-ce vraiment, - le nom m'avait échappé - était-ce vraiment ...

Je tremblais de tous mes pauvres membres, et je n'attendis même pas la fin de la phrase de mon sauveur pour me retourner, pour me traîner à quelques mètres de là et me rouler en boule à même le sol. Définitivement, tout m'échappait.

C'était ... Quoi ? La fin du monde ? Mes bras et mes jambes ne voulaient cesser de s'arrêter de bouger convulsivement. Les larmes ne voulaient s'arrêter de couler. Et tandis que sans doute le spectacle le plus effroyable qui existât se déroulait à peine assez loin pour m'éviter les giclées de sang, je n'avais de cesse de répéter le même mot. D'abord dans ma tête, puis à voix haute, je crois, pas plus qu'un murmure, mais tel une supplique.

Papa ...

Hors RP :
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