A Chase in Need of Help [PV Yuri]

Trois coups martèlent violemment la porte de bois blanchi de la chambre.

"Ouvrez! Police de Kira! Je vous ordonne d'ouvrir!"

L'hôtel Seigura de Tokyo... Grand établissement d'hôtellerie de la chaîne Seigura qui, du haut de ses deux cents étages, dominait avec audace le quartier d'Edogawa en périphérie de la ville. Ce qu'il s'y tramait aujourd'hui n'était d'ailleurs pas clair depuis un certain temps. Loin de là l'idée que la direction de ce sublime hôtel de luxe dont les chambres s'obtenaient à des prix faramineux menait des actes douteux à l'encontre de Kira! Le problème n'était pas d'ordre administratif... Il provenait plutôt de la clientèle de l'établissement et particulièrement d'un jeune homme qui logeait dans la chambre 205 de l'hôtel depuis déjà deux semaines.

Jeune homme... Façon de parler bien évidemment! Un prétendu Ren Ishikawa qui prônait déjà son libéralisme du haut de ses dix-neuf ans et de sa minorité! A peine majeur qu'il se créait déjà des problèmes celui-là... Une jeunesse qui serait gâchée une nouvelle fois par la folie de quelques idéaux appelant à la liberté dont notre Dieu serait sensiblement le privateur... Comme quoi malgré toute la propagande et l'embrigadement de la population dès l'enfance par nos ministères des gens arrivaient encore à bourrer de telles âneries dans le crâne des jeunes... Preuve que même si notre système sociétaire était de qualité, il était loin d'être parfait. Dieu avait encore du travail... Des blasphémateurs à punir. Des jeunes à remettre dans le droit chemin. Des indécis à conquérir... Bien du chemin à faire en résumé!...

Enfin, ne nous écartons pas dans nos délires sociaux et revenons en aux événements qui se tramaient dans cet hôtel de luxe de la ville tokyoïte. On reprochait à ce cher Ishikawa l'appartenance à un quelconque groupe de criminels, un des quelques qui devaient rester du nettoyage opéré par nos armées. C'était la direction de l'hôtel qui remarquait depuis quelques jours déjà des allées-venus entre l'extérieur et cette fameuse chambre 205 effectués par des personnes aux allures plus ou moins fréquentables. L'accueil avait donc jugé nécessaire de signaler cela à la police et s'était empressé de les appeler et de leur faire un portrait détaillé de ce jeune garçon. Ce portrait avait alors permis de faire le rapprochement avec ce jeune Ishikawa, déjà recherché par les services qui s'étaient alors précipité de demander une "expédition".

Cette même "expédition" composée de... Une seule et même femme... Était vaillamment parti le matin même. Nous retrouvons donc la dite femme, que nous reconnaîtrons évidemment être cette chère Fate, devant la porte de cette fameuse chambre 205 qu'elle martelait depuis un moment déjà sans recevoir de réponse. Accompagné du patron de l'hôtel et de deux jeunes porteurs, elle s'impatientait devant cette porte qui ne s'ouvrait pas. Elle soupira une nouvelle fois et fit signe aux deux jeunes garçons en claquant du doigt dans un signe d'empressement :

"Enfoncez moi cette porte!"

A peine s'était-il déplacé que la porte s'ouvrit d'elle même, laissant place à un charmant garçon bien jeune qui, dans un acte nettement moins charmant, pointait avec courage une arme à feu devant la jeune femme.

"E... Écartez vous où je tire! Allez! Dégagez!"

Le personnel s'écarta rapidement, très vite suivi de Fate qui les bras en l'air fit quelques pas en arrière en tentant d'apaiser ce fameux Ishikawa tout tremblant qui ne semblait pas être aussi terrifiant qu'on le prétendait de quelques paroles. Une fois bien espacé les uns des autres, le jeune homme prit la fuite en direction de la sortie. S'en suivit une course effrénée durant laquelle de nombreux coups de feu furent portés sans succès.

"ARRÊTEZ LE BORDEL!" hurlait Fate, en pleine course, à tout ceux qui regardaient ébahis ce garçon bousculer tout le monde.

Bien évidemment, personne ne semblait assez dégourdi pour l'arrêter... Et il se trouvait qu'il était bien plus rapide qu'elle et qu'elle se retrouvait ainsi dans l'incapacité de le rattraper... Leur course les poussa à sortir de l'hôtel et à se perdre dans le boulevard...

"Arrêtez moi ce délinquant bande d'incapables!" s'époumonait Fate au passant qui ne semblait pas bien décidés...

Combien de temps durerait cette course poursuite?... Elle commençait à se le demander...

Invité

Jours 3 après l'arrivé au Japon

21h30

Tokyo, le centre nerveux du Japon, une bien belle ville...si on ne regarde pas trop où l'on marche, ni devant soit mais qu'on regarde en l'air. Il y as clairement trop de monde dans cette ville pas possible de faire trois pas sans être bousculer bon certes ma carrure plutôt imposante comparé à la leurs n'aide pas et c'est souvent eux qui sont bousculer. C'est pas des petit hommes chétif qui vont me faire bouger même en étant présent en masse comme là. Ici, je m'apparente plus à un rocher contre lequel s'écoule une rivière sans parvenir à le bouger ni à l'abîmé . C'étais agréable dans un sens cela permettais de se sentir fort, bien plus fort que la masse humaine qui m'entourais.

Mais ne se laissons pas emporter par la mégalomanie, certes je suis supérieur à une grande partie de la population mais je reste un humain fait de chair et de sang. Je suis donc faillible tout autant que celui qui se prend pour un dieu en ce bas monde. J'ai vraiment l'impression que la mégalomanie à tendance à beaucoup se rependre depuis l’existence de l'humanité. Après tout l'être humain étant imparfait à tendance à ce prendre pour ce qu'il n'est pas dès qu'il possède un peu de pouvoir. C'est même sans doute le plus grand défaut de l'humanité. Son orgueil qui le conduit à la folie et qui elle même mène à la perte de celui qui y as succombé. Amusant non?

C'est sur ses pensées philosophique et particulièrement inspiré que je m'approche de mon Hotel. L'Hôtel Seigura que m'avais conseillé un ami. Il est vrais qu'il est de très bonne qualité et parfaitement accessible avec mes moyens cependant je me serais contenté de moins si mon manager avais pas insisté pour que je m'installe ici. "Un grand champion se doit de résidé dans un grand hôtel" avait'il dit . Dans un sens c'était vrai mais je ne voulais pas être un champion dorloté et j'étais venus pour autre chose que mes combats. Bien qu'il ignore cela, il avait su se montré convainquant notamment lorsqu'il m'as clairement dit que cela serais idiot de résidé dans un endroit où un coup de poignard peut venir vous surprendre en pleine nuit. Non pas que mourir me dérange, à vrais dire je m'en fiche un peu mais j’espère tout de même mourir dans un combat loyal ou de vieillesse de préférence. Et pas d'une vulgaire attaque dans le dos. Enfin, mon heure n'est pas encore venue et je ne suis pas vraiment pressé de la vivre.

De retour dans la rue de mon hôtel, je retrouve une mer humaine ouverte en deux devant moi. Pour laisser passé un jeune homme armées suivit par une jeune femme qui hurle de l'arrêté. A première vue il s'agit d'une course poursuite et la jeune femme est un membre des forces de l'ordre. Mon choix est rapidement fait, je ne doit pas me faire remarquer par la police. Du moins en temps que criminel, cependant en les aidants je pourrais surement obtenir des informations intéressantes. Et manque de bol pour le gamin il court vers moi en pointant son arme sur la policière.

Grave erreur bonhomme, je reste immobile attendant le choc qui ne tarde pas. Effectivement, il avait courut droit vers moi sans regarder devant lui et m'étais rentré dedans. Il tombe au sol comme si il était rentré dans un mur et ne semblais pas comprendre ce qui venait d'arriver. Mais il réagit vite et voulu pointé son arme sur moi, hélas pour lui avec quelques secondes de retard, j'écrasa violemment son poignet d'un coup de pieds, un craquement sinistre se répercutant parmi les immeubles avant de lui laisser le temps de faire le moindre mouvement mon poing percuta son menton dans un second craquement indiquant que sa mâchoire avais cédé sous le choc, voila ce qui arrive quand l'on passe trop de temps derrière un écran.On ne résiste pas à la première volée qu'on ce prend.

La rue était devenue extrêmement calme suite à l'altercation. Et tout le monde me regardais étrangement, un peu comme si ils avaient vu un fantôme. Je décida de les ignoré et ramassa le délinquant maintenant inconscient pour le transporter sur mon épaule, en m'avançant vers la jeune femme qui s'étais arrêté quelques mètres plus loin apparemment surprise. Je la dévisagea un moment avant de prendre la parole.

-Vous bien vouloir accompagner moi, à l'hôtel? Ici, avoir un peu trop de curieux à mon goût si cela ne pas vous déranger.

Ceux sur quoi je me dirigea vers celui-ci le prisonnier sur l'épaule sur le regard abasourdis des habitants de Tokyo....je crois que pour la discrétion je repasserais...

La jeune femme commençait à se demander si elle allait finalement réussir à rattraper celui qu'elle coursait maintenant depuis une bonne dizaine de minutes à travers les rues tokyoïtes. Du haut de ses bons dix centimètres de talons qui claquaient toujours sur le sol dallé, cette chère Fate fatiguait petit à petit. Elle avait toujours eu cette affection pour ce type de chaussure qui lui permettait de s'affirmer physiquement face aux autres et surtout de rivaliser avec la taille dominante de la gente masculine mais même si elle se livrait depuis un moment déjà à diverses activités qui n'étaient pas toujours adaptés à sa façon de se chausser, elle n'en restait pas infatigable pour autant. Enfin, là n'était pas le problème, si c'eut été réellement nécessaire, elle se serait certainement débarrassé de ses chaussures quelques kilomètres plus loin ! Mais c'était surtout la vue de ce gamin qui la devançait de plus en plus qui l'inquiétait !

Quelle défaite c'eut été d'ainsi laisser échapper un de ces délinquants de pacotille tout droit sorti de leurs couche-culottes ! Une véritable honte pour quelqu'un de son grade ! Et une nouvelle qui aurait sans doute eut tôt fait de faire d'elle la risée de la Sphère Divine ! Autrement dit c'était inacceptable à ses yeux et elle était bien décidée à courir, jusqu'à l'aube s'il le fallait, pour le rattraper. Elle maudissait ses larbins de collègues qui auraient peut-être su se montrer utile en ce jour et qui, pour changer, n'étaient pas là... Enfin quand bien même eut elle pu être honorée de leur présence, elle ne les aurait sans doute retrouvé que loin derrière elle... L'inutilité face à l'absence, ça se valait bien non ?...

Enfin, par hasard, aujourd'hui semblait être mon jour de chance puisque le destin semblait s'être décidé à me venir en aide ! A quelques centaines de mètre de l'hôtel, alors que le jeune homme la distançait de quelques dix mètres déjà, leur chemin avait croisé celui d'un homme... Ce dernier semblait avoir compris la situation et avait eu pour réflexe celui de stopper le délinquant et de l'assaillir de quelques coups qui le mirent hors d'état de nuire en quelques secondes. Fate s'était arrêté devant cette scène peu orthodoxe et avait vu ce furtif gamin se faire rapidement refroidir. La vue de ce spectacle lui laissa échapper un petit sifflement qui exprimait son étonnement. Une fois le jeune homme à terre, elle releva les yeux sur celui qui lui était venu en aide. Un homme. Un vrai ! C'était du moins ce que laissait ressortir son physique ! Sa musculature était des plus impressionnantes, et même vêtu, on comprenait sans voir qu'elle ne s'arrêtait pas à ses bras et jambes. Une peau bronzé ce qui était tout de même moins commun ici au milieu de ces gens clairs et l'absence d'yeux bridés à l'asiatique démontraient clairement ses origines étrangères. Un européen... Sûrement. En tout cas, il semblait des plus redoutables et Fate se fit la remarque qu'elle n'aimerait pas avoir affaire avec un type comme ça. Une véritable armoire normande ! Un bloc de pierre à forme humaine ! Enfin bref, ce qui était sans doute pour beaucoup la virilité à l'état pur et qui donnait surtout comme préjugé à Fate que ce type avait plus de chance d'être tueur sur gage qu'informaticien !

Il s'était saisi du jeune étourdi et l'avait posé sur son épaule comme nous l'aurions fait d'un colis et voilà maintenant que l'inconnu dévisageait la jeune femme. Elle oscilla le sourcil, se demandant où était le problème, prête à râler à propos du fait qu'elle était en charge de cet individu lorsqu'il prit la parole, lui proposant de le suivre à l'hôtel dans le cadre de cette arrestation mutuelle. Ces quelques paroles permirent à Fate de déterminer ses origines. L'inconnu parlait un japonais très approximatif et laborieux qu'elle peinait à comprendre et dont le très mauvais accent confirmait une nationalité russe.

Au moins, il était direct. Mais elle lui devait une fière chandelle, il avait participé à une arrestation qui aurait été laborieuse sans son aide après tout. Alors pourquoi pas ? Après tout, voilà sa mission remplie et sa journée libre pour le moment, alors autant profiter pour faire connaissance avec cet homme. Elle ignorait s'il n'était qu'un simple civil ou s'il travaillait pour Kira comme bien que ses origines étrangères laissaient plutôt croire que la première proposition était la plus plausible. Ayant conscience que sa façon de parler le japonais était fluide, rapide et surtout très châtié, elle tenta tant bien que mal de simplifier sa langue et de la ralentir pour une meilleure compréhension :

"Eh bien... Merci de votre aide en tout cas. Je vous accompagnerais avec plaisir. J'ai quelques points à régler quand à cette arrestation."

Sa tentative de popularisation du langage semblait voué à l'échec. Fate parlait, avait toujours parlé et parlerait sans doute un japonais châtié toute sa vie. Elle commença la première une marche vers l'hôtel. Les gens s'écartaient, comprenant que c'était une intervention de Kira malgré son étrangeté et les dévisageaient avec curiosité. Ils rejoignirent ensemble l'hôtel et entrèrent dans l’ascenseur qui permettait l'accès aux chambres. Attendant que l'homme n'indique quel étage était le bon, elle décida d'engager la conversation histoire de ne pas laisser ce blanc s'installer :

"Vous êtes russe n'est-ce pas ? Que faites-vous au Japon ?"

Invité

La jeune femme parlait dans un language assez soutenue et particulièrement difficile à comprendre pour des oreilles étrangères. Du moin en temps normal, pour ma part je comprenais aisement le japonais. Les cours de cette langue devenue importante à cause de la puissance de leurs dirigeant avais en effet popularisé cette langue. Si bien qu'après l'anglais il s'agissait de la langue la plus étudier en dehors de ses frontières. Ce qui était remarquable quand à la petite taille du pays. Devenir le centre d'intêret du monde entier n'étais pas donné à tout le monde.

Revenons à notre belle policière, qui me remercier pour mon aide, qui bien qu'elle soit naturel pour moi, cette intervention avais l'air d'être tout sauf naturel pour le reste de la population. Je crois bien que si un de leurs héros de mangas apparaîssait à cette instant ils ne seraient pas beaucoup plus surprit. Enfin ,je repondis qu'il n'y avais rien de plus naturel et lui emboîta le pas.

Je profita de la marche jusqu'as l'hotel pour admiré sa silhouette qui celon moi n'aurais pas dût appartenir à un agent de l'ordre mais plutôt à une star ou un mannequin, voir si elle n'avait pas put trouver mieux une prostituée, ce qui aurait fait des heureux mais qui ne siait pas à une femme comme elle. Après tout c'est pour des beauté comme elle que certaines guerre ont eu lieu. Comme cela est raconté dans l'Illiade et d'autres documents historique dont la véracité à été démontré de façon plus certaine. Si seulement il y avais plus de beauté comme elle de part le monde, celui-ci serais peut être bien plus beau qu'il ne l'est aujourd'hui, du moins plus beau à regarder quand au niveau de pourriture parcontre je ne peux hélas rien affirmé.

Je souris à cette pensée et remarqua que nous étions arrivé à l'ascenseur, je déposa le jeune criminel dans un coin de l'ascenseur.Tandis que la jeune femme m'intérrogeais sur mes origines et sur les raisons de ma présence ici.

J' appuia sur le dernier étage qui correspondais à la suite VIP en insérant ma clé d'hotel. Puis je prit place à côté de la demoiselle en me positionnant juste à côté d'elle. Bien plus prêt que la proximité d'usage le voudrais mais j'étais d'humeur joueuse, comme souvent après avoir mit une raclée à quelqu'un, et cette amusement passais par la case qu'elle est sa réaction si je me montre aussi avenant que je devrais l'être si on se fiait à la réputation qu'avais les athlètes. Et puis ses questions m'avais donné envie d'abuser un peu de la situtation. C'est pour cette raison que je passa ma main autour de ses hanches et l'attiras doucement vers moi, avec un sourire qui se voulais charmeur tout en essayant de ne pas complétement massacré sa langue natale ce qui pourrais étténuée l'effet du petit jeu auquel je me livrais.

-Je suis venue rien que pour vous, ma belle colombe. Notre rencontre pas être dut au hasard cela ne fait aucun doute. Cela être le destin qui as fait en sorte que vous deviez avoir un travail dans l'hotel pour que nous nous rencontrions.

Bon mon petit speetch perdais un peu en efficacité.Car j'avais du laisser quelques vides de temps à autre pour prendre le temps de vérifié mentalement si je n'allais pas me tromper sur un mot ou un autre. Mais l'effort fournit pour cela montrais l'intêret que je lui portait, du moins si mon but étais vraiment de la séduire. Certes j'avais fait cela par amusement au départ mais si cela fonctionnais je ne dirais pas non. Et puis, j'avais pris le risque parce que nous étions seuls dans l'ascenseur si nous oublions notre endormis.

Il avait lentement poser le corps du jeune délinquant au coin du grand ascenseur. C'était un bien luxueux hôtel que celui dans lequel ils se trouvaient. Fate s'était fait la réflexion à propos du fait qu'elle trouvait étrange qu'un homme comme celui qui l'accompagnait puisse se payer une chambre dans un établissement pareil dont les prix devaient être exorbitants. Lorsqu'elle le vit se saisir d'une clé et l'introduire dans l'interface de ascenseur, elle fut surprise de découvrir que c'était pour accéder à la suite V.I.P. Et bien, comme quoi, tous les riches n'en avaient pas les airs ! Loin de là l'idée qu'elle trouvait cet homme dénudé de toute classe, mais disons qu'elle l'aurait plus imaginé civils des bas-fonds que richissime locataire de l'hôtel Seigura ! Elle commençait à se demander pourquoi elle avait accepté de l'accompagner plutôt que de lui avoir proposer un entretien au commissariat. En effet, c'eut été option plus simple et plus formelle. Tout ce dont elle avait besoin, c'était d'une maigre signature accompagné d'une déclaration. Enfin, les choses étaient faites. Inutile de penser à revenir en arrière.

Un point la dérangeait cependant chez celui qui l'accompagnait : sa proximité quelque peu dérangeante. Fate n'était pas femmes des plus morales, elle le savait, et ce n'était pas vraiment de l'outrance qu'elle ressentait. Juste un sentiment agacé, alors qu'il prenait place à sa droite. Elle remarqua d'ailleurs l'immensité de ce type face à sa petite taille féminine, ce qui lui laissa échapper un soupir alors qu'elle jetait un regard à ses talons qu'elle imaginait difficilement plus hauts. Elle fit part de son léger gêne en esquivant un pas sur le côté opposé à celui où il se trouvait, se détachant quelque peu de lui.

Elle espérait avoir été claire, mais apparemment non, puisqu'il était revenu à la charge et de façon bien plus avancée. Sa main était venu glisser le long de son bassin, saisir sa hanche et la tirer lentement contre lui. C'était un geste intime, trop osé par rapport à ce qu'elle entretenait avec cet homme, c'est à dire absolument rien. Fate commençait à le trouver quelque peu désagréable. Elle avait toujours eu conscience de ses atouts féminins mais ne supportait pas pour autant cette attirance que lui vouait beaucoup d'hommes. Les laisser se faire des idées ne la dérangeait pas, tant qu'ils ne tentaient pas de les concrétiser... Des lourdingues, elle en avait vu. Des Don Juan aussi. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle les appréciait. Ce qu'elle aimait, c'était sans doute ce dont beaucoup de femmes rêvaient... De la séduction en douceur et avec tout le charme nécessaire et non pas de la brutalité ou de la mauvaise drague.

Il s'était ensuite lancé dans un discours par lequel il accusait le destin d'être responsable de cette rencontre. On voyait bien qu'il essayait de faire des efforts en utilisant un niveau de langue plus soutenu mais son speech perdait tout intérêt et toute crédibilité à cause de ces structures de phrase et de ses fautes régulières ajoutées à son temps de réflexion. Fate se détacha en douceur, défaisant ainsi l'étreinte autour de ses hanches et se colla à la paroi de l’ascenseur. Elle étouffa un léger rire narquois :

"Le destin rien que cela ? Si j'avais su que venir faire mon travail ici m'aurait laissé dans une situation pareille, je me serais fait un plaisir de vous laisser rencontrer un de mes collègues masculins ! N'espérez pas voir les femmes tomber à vos pieds avec de telles manières ! Et apprenez à maitriser la langue de Dieu correctement si vous voulez charmer par vos mots..."

L'ascenseur avait enfin fini son chemin et, d'un pas décidé, la jeune femme avança, laissant l'homme se charger du criminel. Une suite V.I.P... Qui pouvait-il bien être pour pouvoir s'en payer une?...

"Eh bien... C'est le grand luxe ici ! C'est peut-être votre argent qui vous laisse croire quand à votre charme auprès du public féminin..." sourit-elle dans une énième moquerie.

"Restons plus sérieux, que faites-vous au Japon au juste ?"

Invité

"Le destin rien que cela ? Si j'avais su que venir faire mon travail ici m'aurait laissé dans une situation pareille, je me serais fait un plaisir de vous laisser rencontrer un de mes collègues masculins ! N'espérez pas voir les femmes tomber à vos pieds avec de telles manières ! Et apprenez à maitriser la langue de Dieu correctement si vous voulez charmer par vos mots..."

Ces mots ajouter au fait qu'elle s’échappa de ma petite étreinte ne me surprit qu'as moitié. Une femme se laissant avoir aussi facilement cela aurait été plutôt décevant. Elle mettait les point sur les i montrant ainsi qu'elle n'est pas une femme qui se laisse marcher sur les pieds loin de là. Ses supérieurs doivent avoir quelques problèmes avec elle. A moins que ce ne soit qu'un genre qu'elle se donne quand elle travaille en extérieur aucune idée et à vrai dire je m'en fiche un peu.

Si je l'avais invité c'est parce que j'avais besoin d'être en contact avec un membre de la police japonaise pour avoir une idée de la situation réelle des choses. Je me doute bien qu'elle ne me diras pas tout loin de là mais si je peux lui arracher une ou deux petites informations cela me suffirais.

Enfin j'était déçu qu'elle ne relève pas l'effort verbale que j'avais fait. Après tout le japonais était une langue compliquer et n'ayant aucun lien avec le russe. Je vais d'ailleurs lui faire remarquer.

-Excuser-moi mademoiselle, moi vouloir simplement rire un peu. Quand à la langue je être arriver qu'il y as peu au Japon. Alors excuser difficulté que moi avoir. Et japonais être langue de Dieu?... Kira être un grand homme mais Dieu non. Sinon pourquoi lui avoir attendu pour agir? Et si lui être Dieu pourquoi lui se cacher? Si lui être Dieu nous pas pouvoir lui faire du mal.

Je vais évité de trop titiller sa croyance quand même, sinon elle risque de se braquer et de partir tout de suite. Ce qui serais dommage déjà parce que sa compagnie est plaisante et ensuite cela pourrais tarir une possible source.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrir sur mon appartement éphémère contenant quelques affaires de sport mais surtout un grand nombre d'oeuvres littéraires que j'avais emmenée avec moi. Pret de 4 bibliothèques complètes étaient pleines. Et certains livres traînaient encore parterre n'ayant pas trouver de place pour les ranger. En dehors de mes affaires personnel on pouvais voir un table en chêne brut, un canapé et des fauteuils en cuir et un tapis persans sur un carrelage en pur marbre.

Bref le luxe du luxe, j'avais même une piscine intérieur a l'étage du dessus accessible que par un escalier venant de cette suite. Comme cela on peu être sur que personne ne viennent nous déranger, un avantage indéniable surtout coupler a la vu qu'on as sur la ville. Pour quelqu'un comme mon invitée cela devait être impressionnant, et il faut dire que rares sont ceux capable de payer cette suite vu la somme que j'ai payer pour un mois...j'aurais put nourrir trois village Russe, pendant un mois.

D'ailleurs la policière fait remarquer que je crois en mon charme grâce à mon argent. Grave erreur mon corps et mon cerveaux ainsi que mon talent pour le combat suffisent largement. L'argent n'est qu'un attrait qui attirent les femmes vénales ce que je ne recherche pas. Quand à la raison de ma présence au Japon cette question revient souvent trop souvent en fait.

Je prit le corps de notre ami inconscient et le pose sur une chaise et l'y attache avec la corde à sauté que j'utilise habituellement pour m’entraîner.Puis me tourna vers celle qui m'accompagnait.

-Que vous dire d'un verre? nous pouvoir discuter plus tranquillement.

Je me dirigeant vers la table de salon qui comprenais un bar a son pieds et m'installa sur un siège non loin.L'invitant à m'imité sur le siège en face du mien.

-Vous vouloir savoir ce que moi faire ici. Et bien officiellement moi être ici pour combattre vos champions art martiaux. Pour prouver que moi être meilleurs combattant du monde. Officieusement pour moi faire idée sur société Kira. Si moi être convaincu moi pouvoir utiliser notoriété pour appuyer lui chez moi. Sinon moi me contenter vivre tranquillement. Cela être simple non?

J'avais été plutôt honnête avec elle bien que je n'ai pas précisé que je pourrais aider tout autant les rebelles si je me rendais compte que la société de Kira était mauvaise....

Fate avait au moins eu le mérite d'avoir mis les choses au clair. Elle détestait cette habitude qu'avait les hommes en la voyant d'immédiatement l'identifier comme une femme facile et donc une proie simple et désirable. Malgré ses airs quelque peu provocants, elle était loin d'être de ces filles candides qui ne semblaient même pas avoir conscience des idées que pouvait apporter l'indescence de leur attitude. Attirer avait beau être un atout, cela devenait très vite un fardeau de se retrouver dans des situations telles quand elles n'étaient pas voulu. Cela lui attirerait sûrement des ennuis par le futur, mais ça, c'était secondaire... Bref. Elle espérait que cet homme avait compris à travers le venin de ses mots qu'elle n'était absolument pas favorable à ce genre d'approche. S'écartant de lui, elle attendait tranquillement une réponse plus réaliste à sa question. On ne venait pas au Japon sans raison non ? Depuis l'instauration du régime de Kira, l'immigration avait bien été réduite. Il était évident que quitte à fuir une dictature, mieux valait éviter de rejoindre un territoire si durement gouverné... Alors que pouvait-il bien faire ici ?...

Il avait fallu qu'il se justifie évidemment. Ces hommes sont tous les mêmes, à croire que l'admission d'un tort est au dessus de leur force. Il fallait toujours qu'ils se trouvent des excuses. Il voulait rire ? Eh bien au moins il était fixé : nous ne partagions pas le même sens de l'humour. Le japonais était une langue difficile ? Pour elle qui était ni bilingue la chose était évidente mais il était vrai que son apprentissage était, comme beaucoup le disait, long et fastidieux. Mais après tout, si tel était le cas, pourquoi cherchait-il ainsi à se cacher derrière de trop grand effet de style ?... Ah ! Il avait également fallu qu'il en vienne à reprendre la précision de mon vocabulaire. Kira était Dieu. Vous devez le respect à Dieu et donc à Kira. Les choses s'arrêtaient là et elle se surprit à le reprendre un peu rapidement :

"Premièrement, intégrez bien dans votre grande tête vide que les choses ne se passent pas ici comme chez vous. Kira est Dieu. Dieu est Kira. Arrêtez vous en à ces affirmations et vous n'aurez pas de problèmes. Reniez là et je me verrai dans l'obligation d'avoir à vous regrouper avec cet imbécile." dit-elle en pointant du doigt celui qu'il avait quelques minutes plutôt assommé.

"Ensuite, je doute que les gens d'ici soient d'accord avec le fait de vous voir vous approcher des femmes ainsi. Ici, les contacts sont restreints. Ne touchez pas à ce qui ne vous appartient pas. Et enfin, êtes vous au courant que l'entrée sur le territoire japonais pour une durée supérieure à six mois nécessite un test de langue et de culture. Si vous souhaitez rester ici, il va falloir commencer à améliorer votre parler."

Ils finirent le voyage en ascenseur en silence quand soudain ils atteignirent l'étage en question. L'homme ouvrit la porte de sa chambre et la laisse y entrer. La surprise fut grande. Elle avait rarement vu logement d'un tel luxe. Elle doutait même du fait que sa paye, pourtant particulièrement bien fournie, puisse permettre la location d'un tel appartement. Elle laisse échapper un sourire amusée à la vue des livres : quand elle l'avait vu, son air brutal et son parler imparfait l'avait tout de suite à se poser la question de savoir s'il savait lire. Apparemment, elle s'était trompé. Il posa leur prisonnier sur le lit avant de lui proposer un verre dans le but de discuter. Elle accepta, après tout, le temps ne lui manquait pas et c'était l'occasion de faire connaissance avec ce type qu'elle trouvait tout de même un minimum étrange. Elle prit place dans le fauteuil en face du sien et le remercia d'un sourire quand il lui tendit son verre.

Il s'expliqua enfin sur sa venue ici et les raisons étaient néanmoins... Étranges... Tout comme lui en somme. Venir ici pour le sport restait croyable... Mais rares étaient ceux qui s'aventuraient en partie ici pour se faire une idée du régime de Kira. Elle émit un rire qui se voulait quelque peu sarcastique :

"En somme vous imaginez une seule seconde que votre notoriété pourrait être un poids de plus posée dans un des plateaux de la balance ? Vous avez de l'espoir semble t-il ! Et vous êtes bien effronté de chercher à vous faire une idée de Kira ! Je vous l'ai déjà dit. Vous vénérez Kira et il n'y aura pas de problèmes. Affrontez le et les choses seront plus difficiles..."

Elle laissa échapper un dernier sourire :

"Enfin, quand bien même vous auriez des questions sur les institutions de Kira, n'hésitez pas, vous êtes tombé sur la bonne personne." avait-elle fini en sortant d'une poche de son manteau ce qui prouvait son appartenance aux armées.