Death Note RPG : une nouvelle ère
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Pitié et allégeance à toi, Kira ! La foule s'inclina en silence, respectueusement devant cette idole masquée et inconnue.
 
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 Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]

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Beyond Birthday
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Beyond Birthday


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MessageSujet: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyMar 20 Déc - 14:12


    Ce qu'il a fait là, ce n'est pas la première fois. Pas la première fois que ça arrive, pas la première fois qu'il hacke le réseau de télévision. Il sait aussi que la police est intervenue à temps pour couper la troisième transmission et que cette fois-ci, il l'intercepteront sûrement avant que ce ne soit le cas. Ce qu'il fait ? C'est tout simple : un truc de malade. Mais quand je dis de malade, c'est vraiment de malade : il kidnappe des filles, les enferme deux jours sans manger et ensuite, il commence à les filmer. Car la détresse humaine est sympathique à voir et qu'il est important de rappeler à Kira qu'il n'est pas le seul sur terre à avoir maîtrise sur les vies. Si l'on part dans cette voie-là, Beyond Birthday n'a jamais tué une seule personne : non, il a juste mis le coup final au moment où les petits nombres au-dessous de leurs têtes allaient s'arrêter. Toujours. Vous vous direz peut-être que cela n'excuse pas les nombreuses tortures qu'il leur a fait subir avant, les scènes d'humiliations, aussi bien physiques que mentales mais...mais non. Lui, c'est un mental. Il choisit ces victimes-là par hasard, et toujours par hasard, il se trouve qu'elles meurent toutes au bon moment : curieux hasard, non ?

    La première fille s'appelait Melany Muoko. Il s'agissait d'une nana ayant la double nationalité : c'est le plus marrant. Lorsqu'elle était enfermée dans la pièce sombre, il l'entendait hurler dans les deux langues, l'insultant en anglais – plutôt un patois de Los Angeles – pensant sans doute qu'il ne comprenait pas. Il avait bien aimé voir sa tête lorsqu'il lui avait murmuré dans cette même langue qu'il avait vécu quelques années à Los Angeles et y avait même laissé quelques poupées de paille. Le regard terrifié, la certitude qu'elle allait finir sa vie dans ce trou à rat, et puis, BB s'était mis à filmer. Au lieu de chasser L toute sa vie, il aurait également pu faire cela : devenir réalisateur de film d'horreur. C'était tellement réaliste que personne ne se serait douté qu'il s'agissait de choses réelles. Bref, Beyond Birthday avait filmé à l'aide d'un caméscope qu'il tenait sur son œil. Ces bêtes-là étaient pratiques, elles évitaient d'entrer dans l'angle de vue et lui savait à quel point Kira aurait été heureux, à l'idée de voir son visage ! Il voulait éviter cela. Il avait également fait quelques manip' qui faisaient en sorte que tout ce qu'il pouvait filmer là était retransmis en direct à la télévision : s'il n'y avait pas un ou deux spectateurs, ce n'était pas rigolo !

    Au bout de la deuxième fille, il s'aperçut de la capacité de la police de Kira à couper le film avant que la victime ne soit morte. Et bien voilà, ils commençaient à reprendre du poil de la tête ! Il avait tout de même découpé une jambe et arraché sa lèvre in direct live sans que personne n'en fasse rien. Et ciel que c'était marrant, d'essayer de faire parler une personne à la lèvre arrachée ! À la troisième personne, il ne s'était toujours pas lassé. C'était toujours une femme, et contrairement à ce que vous pourriez pensé, il ne violait pas. Le viol ne faisait pas partie de ses fantasmes, c'était tellement plus drôle de faire des expériences avec un corps, hein ? Mais cette troisième personne, les autorités avaient coupé l'intéressant reportage alors qu'il s'occupait de le mettre dans le bain. Il avait même dû changer de domicile car ils avaient réussi à retrouver sa trace. Pour la quatrième, il ne leur faciliterait pas les affaires...Il allait brouiller une ou deux fois les pistes, marcher à l'envers et appliquer deux ou trois trucs que seul lui connaissait.

    Sa prochaine victime, il l'avait capturée un beau matin. Il les choisissait totalement par hasard, je vous l'ai déjà dit : alors il avait fermé les yeux, bougé le bras et paf, c'était tombé sur elle ! Il avait vu que son compteur était bizarre et pas encore à zéro mais bon, le hasard voulait que cela le soit bientôt. Ça allait être marrant...bref, il avait été cherché un nouveau pot de confiture de fraises et l'avait kidnappée. Mais quand je dis kidnappée, ça signifie vraiment qu'il avait réussi à attirer cette fille à lunettes dans une ruelle des plus sombres, avant de lui coller un mouchoir imbibé de chloroforme sur le pif. Et puis il l'avait emmené dans son lieu secret et l'avait foutu dans un placard. Il ne filmait pas, pour l'instant. La transmission commençait toujours par la fille qui sortait du placard et un « oyé, oyé citoyen ! La sécurité ? Mon cul ! Vous croyez que Kira vous protège ? », avant qu'il ne s'occupe personnellement de leur cas à toutes.

    « Senaaa...Sena...Alors, comment[/color]
    »
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Sena Seigi
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyMar 20 Déc - 19:42

Sena était sortie de son immeuble comme chaque matin sauf le dimanche, pour aller travailler comme la grande majorité des tokyoïtes. Elle venait donc de sortir du métro avec son petit attaché-case habituel, et était en train d'emprunter la même rue qu'elle empruntait depuis bientôt dix ans, quand quelque chose l'avait attirée. Le quelque chose - elle ne se souvenait plus trop de quoi - l'avait ainsi entraînée dans une rue où elle n'aurait pas dû aller, et pouf. Finalement, ça s'était fait avec une facilité ridiculement affreuse.

C'est fou ce que certaines répliques reviennent souvent à propos des disparus.

"Oh mon Dieu, mais elle s'est fait enlever à cinq minutes de chez elle ! Et sur un chemin qu'elle empruntait tous les jours ! Quelle horreur, on ne peut plus se sentir en sécurité nulle part !"

"Oh mon Dieu, si jeune ! Quel sort atroce !"

"Oh mon Dieu, avait-elle une famille ? C'est ignoble, ses parents ont perdu leur fille unique ! Comment pouvons-nous protéger nos enfants de ce monde de brutes ? Et si ça leur arrive ? Inimaginable !"

"Oh mon Dieu, elle n'avait aucun casier judiciaire ... une employée modèle, une voisine charmante ! Comment quelqu'un d'aussi adorable a pu être ... ? C'est toujours aux innocents qu'on s'en prend !"

"Oh mon Dieu, et son meurtrier est toujours en cavale ? ! Mais que fait la police ? Vivement que Kira l'apprenne ! Ils ne méritent que la mort, ces monstres ! Torturer et tuer ! ..."

Torturer et tuer ...

Sena rouvrit les yeux sur cette pensée en particulier. Etrange, ce rêve ; d'habitude, elle ne faisait pas ce genre de cauchemars. Vue sa position allongée, elle comprit qu'elle était encore au lit. Au lit ? Peut-être qu'elle était en retard ! Il fallait qu'elle vérifie vite ... la jeune femme tendit instinctivement le bras sur sa gauche, mais en guise de réveil, sa main heurta une surface de bois. Fort. La pauvre gémit de douleur et se mordit le poing pour enrayer la douleur ; au final, elle parvint juste à se mordre le poing, ce qui ne fut pas si agréable. Et une journée qui commençait du mauvais pied/poing, une ...

Elle soupira et, tout en se remotivant mentalement, amorça un mouvement pour se redresser dans son "lit". Boum, dans le plafond. La douleur lancinante de son crâne la fit gémir à nouveau. Et acheva de la réveiller par la même occasion. Mais que se passait-il ? ... le plafond s'était abaissé, le lit était monté ? Soudainement dans le doute, Sena tâtonna sous elle. C'était du bois. Où était passé son futon ? Ses mains dérivèrent ensuite sur les côtés, et y rencontrèrent le même bois. Du bois, partout du bois ... et juste au-dessus de sa tête aussi. Des perles de sueur froide se formèrent vite sur ses tempes. Mais qu'est-ce qui se passait, bon sang ? ! La respiration accélérée, elle rajusta ses lunettes (elle avait ses lunettes ? Le reste de ses vêtements aussi ? Et son pyjama ?) et ouvrit les yeux. La vision qui s'imposa à elle la fit frissonner. On l'avait enfermée dans un meuble ; un placard apparemment. Elle pouvait voir un rai de lumière qui filtrait entre les deux battants.

La première initiative de Snake fut de pousser le panneau. Ca n'avait pas l'air fermé, c'était déjà ça. Elle n'était pas chlostrophobe mais quand même.

Une voix l'en empêcha.

Une voix qui n'avait pas l'air très saine. Ni très amicale.

- Bien, je me sens bien ..., répondit-elle malgré tout.

L'horreur de cette simple question ne la heurta qu'après coup. Il l'avait appelée "Sena" ? Il connaissait son nom ? ... C'était quelqu'un qu'elle connaissait ? ! Non, c'était impossible ... il avait sans doute vu ses papiers ... c'était ça, il avait pu regarder sa carte d'identité dans son petit attaché-case. Oui, tout était rationnel. Elle s'était fait kidnapper par un parfait inconnu. C'était très rationnel, mais pas rassurant pour autant.

Non, c'était même très effrayant. Et la sueur froide de Sena ne recula pas, bien au contraire. Kidnappée ?

Elle commençait à se souvenir. Elle n'avait pas été en retard pour son travail - elle se disait aussi que ça ne lui ressemblait pas. La ruelle déserte, le mouchoir ... un mouchoir ? Du chloroforme ?  Soudainement, notre binoclarde favorite n'avait plus du tout envie de sortir du placard. Quelque chose lui disait qu'il valait mieux rester ici. Une impression comme ça.

- Je ne sortirai pas, finit-elle par annoncer posément.

Sena se câla un peu plus confortablement  dans son étagère et croisa les bras, essayant de calmer les battements désordonnés de son coeur. Il fallait qu'elle réfléchisse, et elle préférait le faire ici.
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Beyond Birthday
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyMer 21 Déc - 12:00


    Observer le phénomène. Et puis lui faire peur, le plus possible. Beyond Birthday, et ce depuis très longtemps, adorait faire peur à ses connaissances. Il y avait tout d'abord eu sa petite sœur, Billie, à qui il faisait des « bouh » mémorables lorsqu'elle était toute seule dans le noir(cependant, ne vous y trompez pas, enfant, le jeune homme était tout à fait correct et aimait beaucoup sa petit sœur. Il l'aime toujours beaucoup, même s'il pense qu'elle est morte). Il aimait faire peur aux autres, mais aussi expérimenter des choses diverses. Là, par exemple, il avait faire plus que foutre une simple humaine dans un placard. Il avait posé du poison dans le placard, à côté d'elle. Si vous ne reconnaissez pas cette expérimentation, sachez qu'elle est connue sous le nom de l'expérience du chat de Schrödinger. Et prononcez Schrödinger avec un « euh » à la place du « o », s'il vous plaît, comme à l'allemande. Merci. On fout un chat dans une boîte avec du carton, et il y a 50 % de chances pour que le chat soit vivant ou non. On ne peut savoir s'il l'est réellement et comme on ne le sait pas, le chat est un zombie, pendant le moment où il est sous la boîte. Physique quantique. Cherchez pas, les scientifiques sont vraiment tordus et font des choses bizarres tous seuls dans leur coin ; ils en ont vraiment un grain, pas étonnant que les psychopathes s'inspirent de leurs travaux.

    Il avait donc posé du poison dans le placard et s'était aperçu qu'avec un humain, un seul détail différait, quant à l'expérience. L'être humain, lui, était doté d'une conscience – et les chats, qu'est-ce qui garantissait qu'ils ne vivaient pas que pour leur estomac ? Ce qui le surprit davantage, ce fut que dans la voix de son interlocutrice, il n'y avait pas la moindre trace de frayeur, d'anxiété. À moins qu'elle se maîtrise, ce qui lui paraissait diablement étrange, elle...elle faisait preuve de quelque chose qui l'impressionnait mais qui, en même temps, était encore plus dangereux pour elle. Car cette flegme pouvait énerver Beyond Birthday plus que nécessaire et elle pourrait alors la sortir de ce trou à rat et commencer la torture de la manière la plus hard possible. Il n'avait pas ramassé ses papiers, ne les avait même pas ouvert. Ce nom qu'elle possédait était inscrit avec de grosses lettres sur sa tête : Sena Seigi. Juste ça, mais ça lui suffisait, en quelque sorte. Un nom parfait, deux initiales, point. Ce dont il raffolait.

    Le criminel sortit un pot de confiture et commença à manger à sa façon, s'asseyant devant la porte :

    « Donc...vous vous sentez bien et vous ne voulez pas sortir d'ici. Vous n'êtes pas un peu bizarre ? Les autres crient, dès qu'ils sont là-dedans, ils essaient de sortir et me supplient et vous...vous, vous êtes tranquille...c'est franchement inhabituel. »

    Il fronça les sourcils, cette fille le décontenançant plus que d'habitude. Il était juste intrigué, en fin de compte. Pas en colère, pas furieux, juste intrigué. Il haussa un sourcil – oui, il en avait bien, contrairement à L – et lécha son pouce plein de confiture. Elle ne savait peut-être pas qui elle était, c'était pour cette raison qu'elle n'était pas littéralement morte de peur ? Ou bien elle...elle cherchait à gérer la situation et l'impressionner : cela l'étonnait tout de même, elle n'avait franchement pas la tête à l'emploi. Cette victime-là avait un truc de différent des autres et cela...l'intriguait. Il n'était pas inquiété, B savait que pour ce jeu-là, il était le plus fort. Point.

    « L'affaire de Los Angeles, les poupées de paille, ça vous dit quelque chose ? Vous avez une idée de ce qui vous attend ? »

    Il sourit, intéressé.
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Sena Seigi
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyMer 21 Déc - 14:10

La voix reprit, toujours aussi ravissante. Mais en fait, la voix se trompait sur deux points fondamentaux. Le premier était que si, Sena avait VRAIMENT envie de sortir d'ici. Elle le voulait de toutes les fibres de son être, elle priait pour pouvoir sortir d'ici ; le timbre de la voix la faisait trembler, et elle aurait parfaitement accepté l'idée de bondir du placard en courant pour se défenestrer. Mais voilà, c'était exclu. Parce que bizarrement, elle sentait que si elle sortait, elle n'aurait pas le temps d'atteindre la fenêtre (en supposant qu'il y en ait une) : quelque chose d'encore plus terrible allait lui arriver. Elle préférait encore rester au chaud, à côté de ce joli flacon, juste là.

Qu'est-ce qu'il contenait, le flacon ?

Elle le ramassa, peu enthousiaste. Du gaz toxique ? La flasque n'était pas très bien bouchée ; si ça avait bien été du gaz, elle aurait commencé à en ressentir les effets. Du poison ? "T'as qu'à goûter", se dit-elle, et cette plaisanterie la fit rire jaune. Elle se posa aussitôt la main sur la bouche : les kidnappeurs étaient rarement ravis d'entendre leurs victimes rire. Bah, tant pis. Son kidnappeur à elle avait l'air d'être sacrément dérangé ; peut-être que son cerveau ne fonctionnait pas comme celui des autres criminels.

Il devait avoir un sacré ego, aussi. Pourquoi voulait-il absolument qu'on le supplie ? Deux minutes ... les autres ? Il y en avait eu d'autres ?

Un souvenir, puis deux, puis trois, déferlèrent en torrent furieux dans le cerveau de Snake. Trois jeunes femmes d'à peu près son âge avaient disparu dernièrement. Dont une anglo-japonaise, d'ailleurs. Qu'y avait-il d'autre ? Une avait eu une jambe et une lèvre en moins ... une autre, dont la simple vue du sang effrayait, avait bien du faire trois crises cardiaques. Comment savait-elle tout cela ? Parce qu'elle l'avait vu, tout simplement. Filmé avec maestria. Au Q.G de Kira, cette histoire avait mis tout le monde dans un état pas possible. Sena elle-même avait failli vomir. Remarque, elle n'avait jamais beaucoup aimé les films d'horreur.

Alors qu'est-ce que ça faisait d'en être le personnage principal ?

Un haut-le-coeur violent la secoua. Elle le contrôla de justesse en l'étouffant de ses mains ; il ne fallait pas qu'elle se laisse aller. Non, elle devait garder son calme. Ce matin-là, elle était censée transmettre un rapport important à la Sphère Divine sur son lieu de travail ; ils comprendraient donc vite que quelque chose n'allait pas. Idem pour ledit lieu de travail, d'ailleurs : elle n'avait encore jamais manqué ne serait-ce qu'une journée, et si en plus elle n'avait pas prévenu, ses supérieurs devaient déjà avoir des doutes. Ses parents s'inquièteraient. Il y avait donc peu de chances qu'une enquête ne soit pas ouverte. Tout ce qu'elle avait à faire, c'était attendre en subissant le moins de dégâts possible. Facile, hem.

Sauf que voilà le deuxième point sur lequel la voix s'était trompée : Sena ne se sentait pas bien. Mais alors pas bien du tout. Elle avait répondu positivement auparavant, mais c'était pour faire genre.

En vérité, si la jeune femme avait reposé le flacon et gardait les bras résolument croisés, c'était pour empêcher ses mains de trembler. Elle allait probablement mourir aujourd'hui, autant ne pas se faire d'illusions. Bon, si ce n'était pas aujourd'hui, ce serait le lendemain ... quelle importance ? A la limite, peut-être que si elle l'énervait, elle arriverait à partir plus vite et moins douloureusement.

Los Angeles, les poupées de paille ? Oui, ça lui disait quelque chose. Pas la plus réjouissante des choses. Cependant, elle se mordit la lèvre (tant qu'elle avait encore une lèvre, autant en profiter) et respira à fond deux fois avant de répondre. A sa grande satisfaction, sa voix n'avait pas déraillé, et sonna aussi pragmatique que la première fois.

- Oui, j'ai une idée de ce qui m'attend.

Ses bras se décroisèrent, son tic la reprit : elle commença à se tordre les mains à un rythme aussi fou qu'irrégulier. Mais sa voix n'en pâtit pas.

- Et je ne me trouve pas bizarre, ajouta-t-elle, légèrement vexée.
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Beyond Birthday
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyLun 26 Déc - 0:42


    C'était assurément comique. Elle connaissait probablement l'histoire des quelques autres filles enlevées et pourtant, pourtant elle ne frémissait pas de peur. Bon, après, il aurait été simple pour n'importe quelle personne possédant un peu de sang froid de retenir ses genoux de claquer et ses doigts de trembler. Il, lui, Beyond Birthday, ne pouvait pas s'empêcher tout de même de penser que cette fille n'était pas comme les autres. C'était son instinct, qui le lui soufflait. Un truc étrange, incroyable qui le mettait toujours sur de très bonnes pistes et qui était la raison de pourquoi il n'était pas mort, jusqu'à présent. Je dis jusqu'à présent car avec cet énergumène-là, cela pouvait arriver n'importe quand. Une provocation mal placée envers un chef de gang, une vulgaire chute d'un toit et j'en passe, sans oublier la septicémie. Mais jusqu'à présent, Beyond Birthday n'était pas mort, enfin, pas qu'il le sache : c'était un signe. Mais tous deux allaient bientôt s'amuser, ou plutôt vérifier le fait que cette demoiselle ne le craignait pas. Savait-elle à quel point il aimait faire des expériences ? Elle, elle en était une à part entière. Un étrange être comme il n'en avait jamais eu ; si toutefois BB n'avait jamais tué de sa vie et était devenu chercheur, parmi tous ces cochons d'Inde, cette Seigi serait probablement devenu son exception. Le seul qui ne frissonne pas devant la mort. Et ça, ça le rendait tellement joyeux, maintenant que ça en devenait presque – vraiment – malsain.

    Alors il ricana, il ricana et puis il ouvrit soudainement la porte de l'armoire, éblouissant par la même occasion cette fille qui n'avait pas vu la lumière du soleil depuis quelque chose. Il n'était pas important qu'elle sache où l'on se trouvait, de toute façon, elle finirait par mourir et ce lieu ne lui appartenait pas. Il se demandait bien qui pouvait posséder cet endroit quasi-désertique, un cimetière d'immeubles plus ou moins en ruines dans lesquels vivaient souvent les familles les plus pauvres, forcées de s'habituer aux bruits du trafic urbain jour et nuit. C'était à en devenir fou, si toutefois on ne l'était pas déjà.

    Il lui agrippa la main pour la pousser sur le sol. Le criminel n'avait pas pris la peine de masquer son visage, ni de déshabiller la fille pour lui imposer sa nudité en pleine face. Il aimait pourtant torturer psychologiquement ses victimes et celle-ci s'avérait beaucoup plus originales que les autres. Une petite cerise posée sur un gâteau à la  crème (ou une fraise, plutôt. C'est meilleur, les fraises). Il la regarda donc, cette fraise à lunettes. Elle avait les cheveux bruns, mi-longs et son visage était plus ou moins harmonieux. Il s'arrêta là, il était dangereux de considérer de trop près une simple victime. Cela pouvait mener à la compassion et la compassion, pour un tueur en série comme lui, ce n'était jamais très bon. Mais bon, c'était le Jeu. Il était amusant de voir jusqu'à quel point on pouvait aller et quelles frontières il ne fallait vraiment pas dépasser. Le Jeu était également la raison pour laquelle il découvrait toujours son visage en présence des victimes. C'était plus drôle, plus excitant, plus...il rit.

    « Tu peux voir à quoi je ressemble, Sena. Alors, tu n'as pas peur ? Même si j'ai un couteau à une main et que j'en ai déjà beaucoup tué ? Je ne filmerai pas tout de suite, n'aie pas le trac ! »

    Il s'avança vers elle, de manière assez intime. Une personne d'étrangère à la scène aurait juré voir deux amoureux en train de se bécoter au moment où Beyond Birthday faisait couler un peu de sang en coupant doucement le lobe de l'oreille de Sena. Il aimait cette couleur, ce rouge carmin, le bruit qu'il faisait lorsqu'il touchait le sol.

    « Nous sommes tous les deux, Sena...Autant bien remplir notre journée, tu ne penses pas...à moins que tu n'aies autre chose à faire ? »
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Sena Seigi
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyLun 26 Déc - 22:18

Vrai, une personne étrangère à la scène aurait pu croire qu'il s'agissait seulement des retrouvailles d'un couple. Bon, un peu bizarre le couple, puisque le type avait quand même enfermé sa dulcinée dans un placard pour pimenter la chose, mais chacun ses petits délires, non ? Et puis qu'est-ce qu'elle en savait la personne étrangère, peut-être que ce couple-là avait justement une histoire très liée à un placard. Chacun son histoire ! Et puis, ils étaient si mignons tous les deux, ces jeunots, à s'enlacer sur le sol de béton froid !

Le sang qui gouttait, là ? ... ils avaient sans doute des délires sado-masochistes ? Après tout, chacun ses vices.

Sena, pour sa part, ne trouvait ces retrouvailles pas mignonnes du tout.

Déjà, elle avait mal. Certes, elle s'y était attendue, mais la préparation psychologique n'a rien à voir avec l'instant où on le vit réellement. Qui n'a pas déjà subi cette expérience : avant de plonger, à la piscine, vous vous martelez "Je garderai le nez bouché ! Je retiendrai ma respiration", et au final, après vous être crashé dans l'eau, vous buvez une tasse monumentale. Eh bien, ce fut exactement ce qui arriva à Sena. Notre chère binoclarde s'était répétée durant trois minutes : "Respire à fond. Ne panique pas, quoi qu'il fasse. Garde la tête froide". Mais lorsqu'une main puissante l'avait tirée sans ménagement de sa cachette, et qu'elle s'était étalée sans grande classe sur le sol crasseux, la mention "Raté !" s'était mis à clignoter dans son cerveau. Pire, elle s'était bien doutée que ce n'était que le début.

Malheureusement cette fois-ci, la prédiction fut un total succès.

Tandis que son ravisseur, une chose destructurée maculée de rouge, l'acculait telle une pièce de viande, le coeur de Snake s'emballa. Et ce n'était pas par amour, comme aurait pu le penser M. Personne Extérieure. Non, c'était plutôt de dégoût (le t-shirt de la chose collait affreusement), par instinct de survie (l'adrénaline préparait son coeur à une fuite impossible), et surtout de terreur. Cette fois c'était sûr, elle préférait largement son placard. C'était un vrai nid douillet comparé à ce trou ... où se trouvaient-ils, en fait ? Entre l'instant où sa sortie l'avait aveuglée, et celui où la silhouette de la chose l'avait recouverte, elle n'avait vu que peu de choses ; mais ce peu de choses lui suffit pour conclure que personne ne risquait de la chercher ici. Elle était coincée.

Filmer ? Il allait la filmer ? Alors c'était bien lui ! Le psychopathe à la caméra !

- J'ai peur ... évidemment que j'ai peur, bégaya-t-elle.

La froideur de la lame contre son oreille l'aurait fait bondir de trois mètres si elle n'avait pas eu peur que ce faux mouvement ne fasse glisser le couteau sur sa gorge. Aussi la pauvre enfant resta-t-elle désespérément immobile, attendant son sort. Elle ne se rendait même plus compte qu'elle s'était mise à trembler comme une feuille. Elle grimaça de douleur tandis qu'un liquide chaud descendait en filet vers le sol, une partie dérivant le long de son cou ... un deuxième haut-le-coeur la secoua, elle se maîtrisa de justesse : ça y est, le sang commençait à être versé. Quelque chose lui disait qu'elle allait en perdre beaucoup. Elle se demanda quelle situation était la pire : celle de ne rien comprendre à ce qui se passait, ou celle où l'on connaissait son sort ? La jeune femme aurait voulu avoir plus de temps pour réfléchir à cette question profonde, mais les mots de la chose l'en empêchèrent.

Cette phrase aurait parfaitement pu sortir de la bouche d'un amant. Ce qui la rendait plus abominable encore.

A cet instant-là, Sena aurait perdu tout self-control si, dans un petit recoin de sa conscience effarée, Snake ne l'avait pas rappelée à l'ordre. Sang-froid, méthode. Quand elle reprit, malgré la sueur froide qui affluait toujours à ses tempes, malgré les battements fous de son myocarde martyrisé, sa voix ne tremblait toujours pas. Elle ne lui céderait pas cette victoire.

- Ce serait la moindre des choses de vous présenter, avant de me proposer de passer du temps avec vous. C'est comme cela qu'on fait.  

Vous l'aurez remarqué : Sena avait vouvoyé son tortionnaire. Parce que c'était avant tout une femme charmante et une voisine très serviable et qu'elle était toujours là pour les autres, ce qui impliquait qu'elle était très polie de nature. Ca, peu de choses seraient capables de le changer.
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyMar 3 Jan - 21:28


    Et voilà.
    Elle n'était déjà plus comme le fantasme qu'il pouvait avoir d'elle. Ça commençait toujours comme ça, toujours. Elles pensaient toutes pouvoir lui résister d'une manière ou d'une autre mais au final, elles étaient toutes plus ridicules les unes que les autres. Lui qui avait pensé que cette fille serait encore plus spéciale à cause de ses chiffres volant au dessus de sa tête, il s'était vraiment trompé. Ce n'était pas le cas et ne serait jamais le cas, comme venant lui apporter tout droit servi sur un plateau une énième désillusion de l'espèce humaine. Elle. Se rendait-elle compte de ce qu'elle voyait de dire ? Il la voyait avoir peur, il voyait son regard, s'imaginait à ses yeux comme un espèce de monstres aux cheveux hirsutes et aux yeux dont seule la folie justifiait cet éclat rouge. Il était Beyond Birthday. Il était Beyond Birthday et elle allait crever, c'était sans doute ce qu'il lui arriverait de mieux dans sa putain de misérable petite vie pourrie. Arrivée en haut ou il ne savait où, elle pourrait toujours affirmer qu'elle avait rencontré une célébrité locale qui avait depuis des années échapper à la mort.

    Son œil inquisiteur observait d'un air particulièrement lascif son nom et la date qui y était accolé. Elle n'était pas comme lui, comme avait-il pu penser cela ? Si c'était le cas, il n'aurait rien vu, tout simplement, tout comme il ne pouvait voir son propre nom lorsqu'il s'observait dans la glace. Il avait failli oublier son patronyme originel, il s'en fallait de peu. Mais qui lui garantissait seulement que son secret, l'ultime secret qu'il détenait était vraiment son nom ? Belzebuth Brave...ça sonnait un peu ridicule et grandiloquent, non ? Il regarda la fille, soudainement lassé de toutes ces sottises et pas d'humour à converser avec elle et tapota sur l'ordinateur posé sur le bureau à côté d'elle, avant de se saisir de la caméra numérique qui lui servirait à diffuser en direct son œuvre d'art. Il ne voulait pas l'écouter. Elle essayait de le distraire mais il n'entrerait pas dans son jeu.

    Elle le dégoûtait presque, il fallait absolument qu'il se ressaisisse. Sitôt dit, sitôt fait. Il ne fallait pas moins qu'un peu de sang pour aider Beyond à se remettre sur pied. Le sang qu'il lâcha sur l'oreille de la fille suffit, tandis qu'il lui souffla quelques mots doux.

    « Je ne crois pas que nous ferons connaissance...Pas le même milieu, tout ça...vous pourriez rapporter mon nom à quelqu'un après votre mort. »

    Il esquissa un sourire diabolique, attachant ses poignets et ses pieds. Ils – ou elles – avaient toujours tendance à trop gesticuler. Si il ne les attachait pas, il pouvait être sûr que ça ne se passerait pas comme prévu. Pour les cris, ce n'était pas grave, il y était habitué et puis il n'y avait personne à la ronde : qui penserait fouiller un immeuble désert de cinq étages ? Il lécha la joue de la jeune femme avant de mettre la caméra à son œil.

    On.

    « Cher téléspectateur, chère téléspectatrice, je suis là pour...pour vous divertir un peu et vous offrir un autre programme que celui qui vous pompe chaque jours vos petites neurones ! Je suis...je suis...appelez-moi...Comme vous voudrez ! Aujourd'hui, nous accueillons avec nous une jolie demoiselle, applaudissez-la bien fort, mademoiselle...SENA SEIGI ! Elle nous vient tout droit du Japon et est touchée d'avoir été choisi ! [...] »

    Le petit speech continua ainsi pendant une dizaine de minutes. Beyond Birthday avait une nouvelle fois réussi à hacker Sakura TV et diffusait son message en simultané. Lorsqu'il eut fini de parler, complètement fou et surtout pressé de commencer ses expériences sur la fille, il se tourna vers elle, toujours cette caméra à l’œil et lui...tordit le bras d'un coup sec.

    « Mais combien de temps hurlerait-elle, futur médecin ? Envoie le temps au 6 54 45, le meilleur aura une petite récompense ! KUHUHUHUHUH ! »

    Ce rire ignoble retentit dans toute la pièce.
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Arashi Darkwood
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptySam 7 Jan - 19:18

-Monsieur il a lancé le directe, ... et il s'agit bien de Snake...

L’information ne fit qu’un tour parmi tous les agents présent dans la salle de recherches, et Arashi, fulminant depuis déjà un bon bout de temps laissa éclater sa colère, essayant avec beaucoup de mal de ne pas faire un massacre sur place.

-Hé bien qu'est-ce que vous attendez tous, localisez moi l'endroit, je veux savoir ou ce salaud se trouve...

La scène ressemblait à une véritable fourmilière, on entendait des téléphones sonner, des ordres ce donner dans les micros, d’un bureau à l’autre, dans les cellulaires, et ne parlons même pas du bruit des touches de claviers, ça donnait l’impression qu’une centaine de pic vert c’étaient rassemblés pour nous jouer leur plus belle symphonie.
Arashi le dos tourné à tout ce petit monde, regardé les épluchures des précédents journaux faisant mention de ce psychopathe, mais quelque chose l’empêcha de finir sa lecture.

-Nous allons couper son accès à la chaîne Sakura,  appelez le ...

- Bande d'idiots ne faites surtout pas ça , si nous voulons récupérer Snake vivante, laissons un peu de temps s'écouler, celui-ci nous révélera des indices qui nous serons très certainement précieux, vous avez tous comprit ?

Ses veines, d’un seul coup, ressortaient de telle manière qu’on aurait très bien peut croire que sa tête allait exploser, rouge de colère, voyant leur incapacité à gérer une situation de crise, déjà qu’apparemment ce n’était pas la première fois qu’il accéder à Sakura TV et cela sans la moindre difficulté, on n’allait pas se laisser faire encore une fois, certes, mais retourner son propre jeu contre lui.

- Oui monsieur!!

-Mettez la vidéo sur l'écran géant, je veux être informé de chaque trouvaille, de chaque avancée, de chaque 'un de vos résultats, nous allons coincer ce pourrit, ...

La vidéo s’afficha en quelque seconde, on avait droit au spectacle sur grand écran si, toutefois, cela pouvait s’appeler un spectacle.

-Mais combien de temps hurlera-t-elle, futur médecin ? Envoie le temps au 6 54 45, le meilleur aura une petite récompense !

C’était la stupéfaction total il osait s’amuser à un moment pareil, Arashi n’en revenait pas, il constatait encore une fois que la folie de certain n’avait vraiment aucune limite.

-Monsieur le nombre de personne envoyant leurs réponses ne cesse d'augmenter, nous venons de dépasser les 600 émetteurs, que faisons-nous ?

-Je veux une liste détaillé de chaque numéro ayant envoyé un message à ce numéro, chaque émetteur est un rebelle potentiel, je ne prendrais aucun gant, et je veux connaître l’identité de celui qui aura eu cette chance merdique d’être le vainqueur de ce jeu morbide... Et dire qu'il y a des gens encore capable de répondre à ce fou, où est ce qu'on en est avec le traçage ?

-Le périmètre a été délimité, nous essayons de tracer le récepteur des messages envoyés, il s'agit d'un serveur personnel, cet homme à prit toute les précautions pour nous rendre la tâche plus difficile, mais pas insurmontable...

-Épargnez moi vos remarque je n'en ai que faire, je veux des résultats ! Envoyé déjà une équipe sécuriser le périmètre, disposé tous les hommes nécessaire !!

-Monsieur, nous avons la possibilité de couper son accès à la chaîne à tout moment nous attendons votre signale.

Arashi fit un petit signe de tête en signe de prise en compte.

-Voilà ce qui arrive lors qu'on relâche la pression, il y a des fuites tout de suite, et dire qu'ils en ont profité durant mon séjour aux Etats-Unis pour s'en prendre à notre patrie, je vais lui montrer ce qui arrive quand on provoque l'ordre de Kira...

-Monsieur, les hommes sont en route, nous leur communiquerons l'adresse une fois celle-ci connue.

-J'espère qu'elle va tenir, si on veut le coincer pas d'autre choix, qu'ils aillent tous en enfers ces gars-là ! Je l'étriperais moi-même... on se calme, calmes toi ...
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Sena Seigi
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptySam 7 Jan - 22:19

- KYYYAAAAAAAH !

Le rire du fou à la caméra ne fut pas le seul à retentir dans la pièce. Il eut pour canon un hurlement tout aussi abominable. Celui d'un petit animal effaré.

Sena n'avait jamais eu vraiment mal de sa vie. Elle ne s'était jamais rien cassé, ne s'était jamais sérieusement coupée. Sans doute un gros dur couvert de cicatrices aurait-il encaissé le choc en silence, mais pour la pauvre fille, cette simple torsion du bras, c'en était déjà trop. Et le discours qui l'avait accompagnée décuplait sa panique.

Parce qu'elle venait de comprendre une chose : l'homme qui la séquestrait serait hermétique à tout raisonnement. Cause évidente, il n'avait plus aucune humanité. Elle n'avait pas affaire à un Homme. Elle était entre les griffes d'une bête indéterminée et assoiffée de sang. Parlementer serait aussi efficace qu'essayer de calmer un grizzli enragé. Pour la première fois, Snake saisissait le caractère tragique de sa situation ; et malheureusement, elle n'avait pas la souplesse que son nom aurait laissé supposer. Son bras l'élança affreusement, elle crut déjà s'évanouir. Mais elle fit son possible pour rester consciente. Il devait lui rester quelques minutes – au pire quelques heures – à vivre, ce serait vite passé. Autant garder les yeux ouverts. Faire face à l'adversité.

Sena secoua la tête, pas pour protester contre les tortures à venir, mais plutôt pour disperser les larmes qui roulaient à torrent sur ses joues rondes. La salive de son geôlier y était restée ; elle eut une grimace de dégoût. Malgré l'ignominie de sa situation, elle arrivait encore à s'étonner du manque de manières du fou. Impressionnant.

Le silence retomba, de courte durée ; son cœur partit par voie express dans ses talons lorsqu'elle entendit un téléphone vibrer. Oh non. Bon sang, c'était impossible … impossible que …

On répondait. Des gens répondaient au 6 54 45.

La jeune femme resta figée, stupéfaite. La vidéo était vraiment retransmise quelque part, et vu le nombre de réponses, elle n'était pas retransmise n'importe où. Le psychopathe était en train de montrer ses tourments en direct sur une chaîne de télévision.

Sous le choc, Sena sentit un énième haut-le-cœur ébranler sa cage thoracique. Cette fois-ci, elle crut ne pas pouvoir se maîtriser ; mais au lieu de vomir tripes et boyaux, elle ne parvint qu'à tousser et cracher. Elle n'avait rien mangé depuis la veille au soir.

Son cerveau martyrisé à l'extrême, au milieu de sa terreur, nota tout de même le scandale de la situation. Où allait le monde ? Comment des êtres humains pouvaient-ils jouer le jeu et répondre à ce névrosé ? Ils espéraient gagner ? Non, ils ne savaient même pas ce qu'ils pourraient gagner … ils le faisaient par amusement … par rigolade morbide … par sadisme ! Ils regardaient une personne mourir dans d'atroces souffrances et en éprouvaient de l'excitation ! Pourquoi elle ? Qu'est-ce qu'elle leur avait fait de mauvais ?

Elle étouffa aussitôt ces questions inutiles et clichés ; elle n'était pas une pauvre princesse en détresse. Les pauvres princesses en détresse, on ne les laissait pas crever sur un dallage de béton froid, aux yeux de tous. Elle se faisait l'effet du monstre de foire de Victor Hugo. Ce qui en fait, était à des années-lumière de la princesse pure et innocente condamnée à une mort certaine dans sa tour de verre.

Soit, elle mourrait comme un insecte. Pitoyablement et dans l'indifférence de l'immense majorité. Finalement, elle avait été stupide de croire à l'arrivée héroïque d'un quelconque membre de la Sphère divine. La vérité lui explosait en pleine face désormais : on s'en foutait d'elle. Eh oui, dur mais réaliste.

L'amertume remplaça la peur durant un instant. Et cet instant fut suffisant pour que la voix de Snake s'élève, pour la première fois à la télé ; hachée par la douleur, elle ne tremblait cependant pas.

- Félicitations, Monsieur le génie du crime. Faire passer une séquestration avec violences pour une émission télévisée stupide … voilà une pirouette brillante ! Une telle audace est digne des plus grands maîtres. Je suis honorée … de jouer le rôle phare de votre petite comédie ridicule.

Elle replia les jambes, parvint à s'agenouiller, et dans un élan de folie téméraire, redressa la tête pour faire face à la caméra. Son cerveau avait dû disjoncter ; ce n'était pas surprenant, et honnêtement, au point où elle en était, Sena ne s'en rendit même pas compte. Son discours passa à toute allure, avec autant d'efficacité qu'un ordinateur.

- C'est dans ce décor soigné, dont les fenêtres donnent sur une superbe publicité pour la confiture d'Adzuki, que j'aimerais remercier l'organisateur. Le grand brun en jean et t-shirt blanc, la trentaine, qui me filme actuellement. Un brave homme ! J'aimerais également transmettre le bonjour à mes parents, mes collègues, et mes voisins. J'espère qu'ils sont fiers de moi.

Elle ne ré-atterrit pas tout de suite. Il valait peut-être mieux, vu ce qu'elle risquait de prendre ; mais au fond, elle n'en avait plus rien à faire. Elle avait donné les signalements qu'elle pouvait. N'importe qui pourrait l'entendre, et peut-être ce « n'importe qui » serait-il apte à la retrouver. Et surtout, elle avait fait ses adieux à ses proches. Pas formellement comme elle l'aurait voulu, mais elle l'avait fait. Le reste lui importait peu.
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Beyond Birthday
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyDim 8 Jan - 2:03


    Normalement, tout était prévu à la seconde près. Déjà, il y avait le numéro de téléphone. Beyond Birthday était assez doué en électronique – après tout, il était un génie – pour faire correspondre le numéro qu'il avait donné en direct à son propre téléphone portable. De nos jours, c'était super facile que de tripatouiller ces petites bestioles et en faire tout ce qu'on voulait. Sans exagération. Il était pour lui vraiment drôle de penser à toutes ces têtes, derrière l'écran. En plus, nous étions à une heure de grande audience, les premiers sms devraient bientôt fuser. Ce qui ne tarda pas. Beyond Birtdhay aimait se trouver en position de supériorité. Il l'était toujours, seules quelques horribles exceptions venaient tâcher cette belle règle. Pour commencer, ce connard de L qu'il n'avait jamais dépassé. il...il était mort maintenant, alors il pouvait considérer cela comme fait mais non, même pas. La deuxième personne était toujours vivant et hantait toujours ses cauchemars. Le criminel considérait qu'elle était précisément la deuxième bonne raison qui l'avait fait devenir fou. Brrr. Il ne fallait pas trop y penser ou elle risquait de se pointer !

    Le téléphone vibra.

    Ou plutôt, il parvint à l'attendre alors qu'elle s'était arrêté de gueuler. Oh, mais ça allait commencer à être franchement rigolo ! L'homme garda la caméra à l’œil tout en tendant la main pour prendre le portable. Après tout, ce n'était pas vraiment difficile et sa pauvre victime n'était pas vraiment en position très confortable pour s'enfuir. Il avait déjà reçu une blinde de messages. Les lire tous aurait pris trop de temps mais il pouvait facilement regarder le contenu d'un ou deux. De toute façon, il n'y aurait pas de gagnant au jeu. Point final, vu qu'il y avait de fortes chances pour que la transmission soit arrêtée avant la fin. En revanche, il allait à présent dire le nom du gagnant de la précédente « émission » et déjà il pouvait voir des sms disant « deux minutes » ou même des sms l'insultant, disant que c'était immoral de proposer ce genre de programme sur le petit écran. Haha. Il y avait encore des crétins qui n'avaient pas compris que c'était pour de vrai...

    « Deux minutes ? Mais ce type me sous-estime réellement ! »

    C'était sans compter sur la fille. Il n'aurait pas dû la sous-estimer ou bien aurait plutôt dû, au lieu de lieu péter le bras, lui foutre un bout coup dans la mâchoire, histoire qu'elle ait eu une raison de se la fermer. Alors que la caméra filmait encore et toujours, Seigi défiait la mort, elle. B eut un haussement de sourcils et ne réagit pas. Lui qui prévoyait toujours ses plans au millième de seconde près, il était tombé sur quelque chose de pas prévisible. Hein. Qu-quoi ? Elle eut tout de même le temps de dire qu'ils voyaient une publicité pour la confiture dehors et de le décrire. La dernière chose, il s'en foutait, Kira eusse eu une photo de lui qu'il n'aurait pas pu le tuer, mais pour la publicité...Merde, merde quoi ! Cette fille, cette fille avait déjà réussi à l'énerver alors que ce n'était pas le moment. Ce fut simple. Gueulant un bon coup, il lui balança un bon gros coup de pied pour la remettre à sa pièce. Et encore un coup, un autre, encore un autre ! Il s'arrêta, se sentant mieux, à peu près cinq minutes plus tard.

    « Ha...Messieurs dames, bien sûr qu'il s'agit d'une émission prévue par vos programmes ! C'est comme le catch : ça impressionne mais en fait, ça fait pas mal, comme vous l'a précédemment dit notre chère Sena Seigi ? Et maintenant, c'est au vainqueur du petit jeu de la précédente émission de se faire connaître ! Nous avons malheureusement été interrompu et je n'ai pas pu dévoiler le nom de notre charmant homme...de 45 ans...Monsieur Dotachi Makoto!Je ne remercie pas ce monsieur qui a eu une réponse à la minute près mais qui m'avait donné un faux nom ! J'ai dû faire quelques recherches et...et voilà ! La bonne réponse était donc...4 heures et 35 minutes ! »

    Revenons à nos moutons. Le prince charmant se dirigea vers la charmant Sena Seigi, un sourire des plus cruels aux lèvres. Elle avait déjà l'air d'être dans un état pitoyable, mais bientôt, ce serait encore pire. Et encore, elle n'avait pas vu à quoi ressemblaient les précédentes victimes, après des heures de souffrance !

    « Malheureusement, je crains que nous soyons bientôt dérangés. Alors...nous allons devoir interrompre cette séance, n'est-ce pas Sena ? »

    Il leva un couteau.
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Arashi Darkwood
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyDim 8 Jan - 19:27

Les yeux d’Arashi  s’illuminaient à l’écoute du message de Snake,  c’était bien joué, ça allait les aider plus qu’elle ne l’imaginait, il se mit presque immédiatement à vociférer de nouveaux ordres.

-Vous avez entendu ce qu’elle vient de dire, chercher moi tout de suite les endroits où cette publicité a été collé, c’est celle que l’on voit pratiquement dans tous les journaux et magazine, je veux toutes les adresses…

-Mais monsieur ça risque de prendre du temps…

-C’est bien ce qui nous manque le plus, de temps, et si jamais vous ouvrez encore une fois votre grande gueule pour me dire quelque chose d’improductif je vous fends la bouche jusqu’aux deux oreilles, ça vous passera l’envie de parler pour ne rien dire… Est-ce que tout le monde a entendu ce que je viens de dire, car cela vaut pour tout le monde…

Un blanc suivit les menaces proférées par Arashi, quand ce silence fut rompu par la voie d’un autre membre du centre de recherche.

-Monsieur, nous vous mettons toutes les adresses sur le grand écran… il y en une cinquantaine, mais seulement trois entre dans le périmètre du signal électronique, de plus les sms envoyés au numéro atterrisse tous au même endroit qui est un portable tout ce qu’il y a de plus basique, mais il brouille nos signaux, …

Celui-ci avait été plus malin que les autres, ne pas perdre son temps à écouter ses menaces, certainement désuètes à ses yeux, mais rendre se faire remarquer par son efficacité.

-Je vois, trois vous m’avez dit, envoyé trois équipe sur chacun de ces lieux, elle doit être dans un immeuble, la plus part de ces panneaux publicitaires se trouvent en hauteur, il va nous falloir fouiller les toits, …

Plusieurs petites cartes s’affichèrent à l’écran, montrant grâce à des caméras la position de ces trois panneaux publicitaire, Arashi scrutait chacune d’entre elle, quand une attira son attention, c’était la deuxième, située dans une petite ruelle, le panneau jonchait un toit d’un grand immeuble, avec quelque cheminées ici et là, mais ce qui lui fit tilt était qu’en face de celui-ci, un autre immeuble un peu plus petit, d’un étage certainement, pouvant très bien donner vue sur ce panneau, face à la rue et ses routes, les deux autres panneaux n’étant pas assez proche d’immeuble pour que Snake est peut les remarquer.

- Je veux que la diffusion de cette vidéo dur le plus longtemps possible, qu’il soit surprit de ne pas voir son signal coupé, essayons de le déstabiliser, mais faut pas trainer parce que je ne sais pas combien de temps Snake tiendra, elle…

Arashi regarda son portable, quatre heure et trente-cinq minutes, cela allait être court, mais faisable pour lui, il ne fallait pas faillir cette fois, sauver Snake et tenter par tous les moyens d’intercepter cet étrange personne, il savait que Kira voudrait s’entretenir avec lui, des gens comme lui serait parfait comme directeur de laboratoires allez savoir.

-Je pars pour la deuxième carte, je prends avec moi une poignée d’homme, transmettez les informations à chaque groupe, j’aurais mon oreillette, je veux être au courent de toutes évolutions, et prions Kira pour que cela marche, je vous enverrais un signal après lequel vous couperez immédiatement la diffusion de sa vidéo…

Arashi mit son oreillette dans son oreille droite, le signal entre lui et la base était fait, il serait mis au courent de l’évolution de la chose, puis se dirigea vers la sortie ou cinq homme de sa garde personnel l’attendaient.
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Sena Seigi
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyMar 10 Jan - 18:38

Comme dit précédemment, Sena ne ré-atterrit pas tout de suite. Mais comme elle l'avait craint, l'atterrissage fut violent. Le crash d'un Boeing à plus petite échelle.

Au premier coup de pied, ses lunettes s'envolèrent ; son nez avec, du moins en eut-elle l'impression. Au second, elle se plia en deux, le souffle coupé, hoquetant désespérément en quête d'oxygène. Au troisième, elle crut qu'on lui avait planté une poutre de plomb dans le ventre, broyant son estomac. Au quatrième, elle cracha une mare de sang. Et le manège se répéta ainsi. Une éternité. Si bien qu'au bout d'un moment, la pauvre victime n'eut plus qu'une seule envie : que le prochain coup lui soit fatal.

Qu'elle meure, et vite ! Que ce psychopathe se dépêche, ils n'avaient plus beaucoup de temps ...

Ce qui va suivre n'est basé sur aucune sensation concrète. Et pour cause : à ce moment-là, Sena ne sentait plus rien.

Elle se doutait bien que la douleur aurait dû la rendre définitivement cinglée ; mais ses synapses semblaient avoir rendu l'âme, et elle ne percevait plus que quelques élancements occasionnels, étouffés. En vérité, la jeune femme venait de franchir un nouveau stade de la souffrance : cette dernière devenait si intense qu'on ne la ressentait même plus. Comme si un dispositif secret prévu par notre corps se débranchait subitement pour éviter qu'on en meure. C'était ce qui se passait avec Sena, à un détail près : son coprs, aussi ingénieux fût-il, ne retarderait pas très longtemps sa mort.

Déjà, son abdomen avait probablement subi des dommages monstres. Son thorax crissait dangereusement à chaque faible respiration qu'elle se permettait. Ses paupières se baissaient irrésistiblement, et il ne faisait aucun doute qu'en heurtant le béton, son crâne avait effectivement eu un traumatisme. Elle crachait du sang plus qu'elle ne prenait d'air. C'est qu'il avait frappé fort, le malade.

Sena tenta de dire quelque chose. Tout ce qui s'échappa fut un abominable gargouillis. Si ça continuait, elle allait réellement vomir ses tripes ... enfin, la bouillie qui en restait.

Elle fut obligée de laisser tomber l'idée d'une réplique. De toute façon, sa mâchoire pendait comme une porte sortie de ses gonds, et elle ne parvenait pas à refermer la bouche. Tant pis. Et puis après tout, dans la situation où elle se trouvait, ce n'était plus vraiment utile de discuter. Elle aurait tout le temps de papoter avec les anges qu'elle allait bientôt rejoindre. Les anges, ou ... raaah, elle n'allait quand même penser à ça maintenant ! Pourquoi c'était toujours à des moments fatidiques qu'elle se posait des questions existentielles à deux balles ? Elle aurait mieux fait de prier !

Cette idée brillante lui vint lorsque, après avoir levé la tête dans un effort surhumain, elle vit l'assassin lever un couteau.

Bon. Que connaissait-elle comme prières ? ... rien du tout. Sa famille n'était pas croyante. A part les odes à Kira qu'elles avait apprises durant sa formation ... bah, c'était toujours ça ... il lui fallait quelque chose à quoi se raccrocher, n'importe quoi. Sinon, son cerveau allait décrocher à son tour. Et il fallait qu'elle reste consciente, jusqu'au bout ... qu'elle lui tienne tête à tout prix.

"Pitié et allégeance à toi, Kira ..."
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Beyond Birthday
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyMer 11 Jan - 21:06


    Le couteau s'abattit violemment sur la main de la fille, tandis qu'un sourire plus que cruel décorait encore et toujours son visage. Dire qu'il avait pensé qu'elle était un peu différente des autres, qu'elle serait capable de ne pas avoir peur du tout. Finalement, l'être parfait qui existait sans nul doute et qu'il modèlerait selon ses envies. Lui, fou ? Vraiment ? Il ne l'était pas plus que certains cruels amoureux de Kira qui se vengeaient des criminels en inscrivant leurs noms sur leurs cahiers. Pour Kira ou contre Kira ? En fin de compte, Beyond Birthday n'en avait rien à foutre et n'y penserait sûrement pas en détail alors qu'il torturait cette nana qui l'avait tant déçu. Il s'arrêta une seconde, laissant le poignard dans sa main et la contemplant de tout en haut. Beyond Birthday était un peu essoufflé. La série de coups avait également eu une seconde victime : lui-même. Il fronça les sourcils, zoomant toujours sur la pauvre victime et allant voir sur l'ordinateur ce qu'il se passait. Apparemment, ils étaient toujours en diffusion...Il se mordit les lèvres et sa main gauche alla choper le pot à la confiture de fraise posé juste là.

    Quelque chose clochait. Quelque chose était vraiment anormal. Il devait être en train de filmer depuis une grosse dizaine de minutes et...ils n'avaient toujours pas été arrêtés. Il savait que cette fois-ci, il avait fait beaucoup plus attention que les autres fois mais...ce n'était pas une raison, tout ce sale manège aurait dû être arrêter. Et puis il avait un pressentiment assez étrange.

    « Car tout est de la faute de L et ceux qui me contredisent seront punis. »

    C'est la mine sinistre et sombre qu'il se dirigea une nouvelle fois vers Sena Seigi. Elle, elle ne l'avait sûrement jamais contredit mais son insolence et sa seule présence en ce  lieu le dérangeait fortement. Premièrement, les chiffres au-dessus de la tête ne mentaient jamais et cette fois-ci, merde, il pressentait que quelque chose n'allait pas. Qu'elle n'allait pas mourir à cause d'un truc bidon : d'habitude, Beyond Birthday ne tuait que ceux qui étaient destinés à mourir. Peu importe la manière dont il les assaisonnait, il n'avait aucun remords tout simplement car c'était leur destin. Ils seraient morts même s'ils n'avaient croisé son chemin, mort, tout simplement en passant sous une échelle ou en mangeant une galette des rois. Elle devait mourir. Elle devait mourir pour prouver à L Lawliet, désormais mort et enterré, qu'il n'était pas un pleutre et qu'il tuait même les personnes qui n'étaient concernées par le compte à rebours.

    Beyond Birthday attrapa les cheveux de Sena Seigi et la força à un peu se relever, enleva le couteau qui maintenait sa main sur le sol. Pauvre fille, s'il était pourvu d'une once de pitié, il serait probablement dégoûté par ce visage tuméfié et ce corps désormais recouvert de bleus de toutes sortes. Elle faisait pâle figure alors que lui filmait toujours, la folie défigurant son visage qui aurait peut-être pu être agréable à regarder. C'était violent, choquant. B se mordit tellement fort la lèvre qu'il la fit saigner. Elle, elle semblait encore conscience....enfin il n'en était pas sûr. Son visage amoché, elle ne disait rien et la caméra continuait à la filmer.

    « Je crois que le décompte va commencer. »

    Il avait de la confiture pleins les doigts et en  macula les bords de l'appareil.

    « Chers téléspectateurs, vous...Mh ? »

    Il avait entendu un bruit, n'est-ce pas ? Beyond Birthday fronça les sourcils, se reculant un peu de la porte. Vite...Quelqu'un, quelque chose arrivait ? Il ferma la caméra, la balançant dans un coin et releva Seigi, lui tenant la gorge. Si quelqu'un venait, il aurait au moins un otage pour sortir tranquillement. Un sourire éclaira à nouveau le visage de BB, lui-même s'apercevant du comique de la situation : le Jeu n'en devenait que plus comique.
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Yu

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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyMer 11 Jan - 21:39

Ce soir, sur Sakura Tv, c'est l'ennui mortel. Peu de choses arrivent sur cette chaîne mais c'est l'une des seules qui parelent franchement du phénomène. Va savoir pourquoi il n'ont pas encore changé le nom. Il faut dire aussi que le nom ennui est peu approprié à une situation ou rien n'éveille la curiosité et que tout ce que l'on demande est de s'avachir sur le canapé et d'écouter d'une oreille distraite les informations.

''...C'est donc pour cela que nous avons décidé de mettre ce reportage en ligne pour que vous puissiez le revoir à la demande. Si c'est pas merveilleux, ça?''

Déjà, on dit ''si ce n'est pas merveilleux''. Ce présentateur parle comme ce que qu'il avait huit ans. Je tourne la tête en direction de la grande baie vitrée qui donne sur la ville de haut. Je n'avais pas demandé de vue particulière mais ils ont fait fort ceux qui ont choisit cet appartement pour moi.

''Bien, passons donc maintenant/Cher télespectateur, chère télespéctatrice, je suis là pour...pour vous divertir un peu et vous offrir un autre programme que celui qui vous pompe chaque jours vos petites neurones ! Je suis...je suis...appelez-moi...Comme vous voudrez ! Aujourd'hui, nous accueillons avec nous une jolie demoiselle...''

Cette voix! Cette intonnation si caractéristique, ce même discours qui entrecoupe une émission qui égale le niveau intersidéral de l'ennui...non! C'est impossible! Il est partit des Amériques pour venir au Japon? Mais pourquoi? Je croyais que l'inspecteur Jake avait placé le ''boucher aux poupées de paille'' derrière les barreaux! Quel imbécile! Il s'est trompé. Il avait pourtant enregistré sa voix lors d'un interrogatoire en prison si ma mémoire est bonne. Comment a-t-il pu échouer, se faire avoir de manière si ridicule? Il se serait échappé? Il aurait payé l'inspecteur pour sortir? Dans ce cas, qui aurait apporté l'argent? Serait-ce le sien? Si oui, l'inspecteur est-il encore en vie? J'en doute fort... Je...je dois intervenir. La jeune femme sur la vidéo semble désorientée. Même mode opératoire, ça ne peut pas être un amateur, ni même un copieur... C'est bien lui! Ce cas d'école que j'ai étudié minutieusement pendant plus de trois mois ne peut se produire encore une fois.

Sans même penser à éteindre la télévision, je cours à toute vitesse jusqu'à mes ordinateurs et allume ''Asie'' avant de pianoter à toute vitesse les touches du clavier. Je sursautai quand j'entendis un premier cri strident venant du poste allumé.

« Mais combien de temps hurlerait-elle, futur médecin ? Envoie le temps au 6 54 45, le meilleur aura une petite récompense ! KUHUHUHUHUH ! »



Bien, un indice. C'est étrange qu'il laisse un numéro, c'est sans doute un faux. Mais je ne peux laisser cette piste en plan. Je prends mon ordinateur ''Amérique'' et envoyer un message à ce numéro ''deux minutes''. Le cri continua pendant un long moment. Prise de panique, je continue mes recherches -certes désespérées mais non inutiles- sur le premier.

« Deux minutes ? Mais ce type me sous-estime réellement ! »

...

Tiens, coïncidence? Il y a longtemps que je n'y crois plus. Je commande au second ordinateur de tracer l'appel par intermédiaire des réseaux sécurisés que -hackés par mes soins- pour trouver une zone approximative... C'est encore trop vaste!

''C'est dans ce décor soigné, dont les fenêtres donnent sur une superbe publicité pour la confiture d'Adzuki, que j'aimerais remercier l'organisateur. Le grand brun en jean et t-shirt blanc, la trentaine, qui me filme actuellement. Un brave homme ! J'aimerais également transmettre le bonjour à mes parents, mes collègues, et mes voisins. J'espère qu'ils sont fiers de moi.''



Génial! Quelle intelligence cette femme! Elle a peut-être gagné des précieuses secondes...ou le contraire. Tout dépendra de l'humeur du tueur. J'étends mes recherches sur les installations des panneaux pour cette marque de confiture alimentaire -du moins, je l'espère- et tombe sur un seul et unique endroit. C'est merveilleux, je suis la meilleure! Cependant, c'est encore trop vaste et un second cri me fit rapidement ressaisir et me fit accélérer la cadance. Vite, vite! Ce que je compte faire? Comment convaincre un meutrier qui compte tuer sa victime avec des spectateurs de ''conserver'' encore un peu sa victime en vie? Coupez la vidéo et vous comprendrez. Rapidement, sans trop réfléchir et je hacke le système de la centrale électrique qui innerve tout les bâtiments aux alentours du point et...je coupe le disjoncteur de la zone en question qui s'étend sur environ cinq kilomètres carré... Voilà, j'ai fait tout ce que j'ai pu...

Je retourne dans le salon pour une confirmation de mon action quand je revis la tête du présentateur de tout à l'heure. C'est dommage, j'avais quelque chose à faire et je l'ai fait trop vite...voilà que je n'ai plus qu'à m'ennuyer...pfff...
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Arashi Darkwood
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyLun 16 Jan - 11:07

-Je suis dans l'immeuble, ... ceux du toit vous me recevez ?

-Comme si on était avec vous patron!

-Ceux en face, vous me voyez ?

-Entre chaque étage oui, d'après le détecteur thermique il serait au 7èm étage.

-Je m'y dirige, préparer vous à intervenir, je coupe toute transmission vocale, je continuerais à vous entendre et vous aussi, alors pas de connerie cette fois, il nous le faut vivant c'est compris ?

-Entendu patron... Terminé

-Terminé.

J'y étais enfin arrivé, toute cette course pour arriver dans cet immeuble, à cet étage, je sentais cette odeur de sang, de souffrance qui habitait ces murs, pas facile de rester de marbre, surtout pour moi, va falloir rester calme et ne pas céder à l'envie de lui couper les jambes. Snake c'est la priorité numéro deux, Ils ont placé ce barge en priorité numéro un, va savoir ce qu'ils ont en tête.

Tiens, plus de bruit, faut que je me grouille, il a dû m'entendre, le 7èm j'y suis, ah c'est quoi cette odeur, ça vient de là, pas le temps de tergiverser je fonce. Faut qu'en ouvrant la porte je puisse directement avoir accès à lui, que je lui tombe dessus, sinon une confrontation risque d'avoir lieu, et pour mes gars du toit et d'en face si ça tourne au vinaigre ça risque de tourner mal pour tout le monde.
Ok je me lance.
Arashi ouvrit la porte, découvrant la scène servant de plateau télé au jeu macabre du présentateur, qui se tenait là devant lui, la face emplit d'un sentiment de colère et de désarroi, jetant un coup d'oeil vite fait à Snake, elle était toujours par terre, en piteuse état à ce qu'il pouvait constater, rien de bien étonnant. Il allait lui falloir une assistance médicale, elle semblait avoir perdu quand même un peu de sang, et les coups qu'elle avait dû encaissé, ne lui avait certainement pas fait de cadeau. Arashi revint sur sa cible, position défensive, prêt à toute tentative d’évasion de sa part, non ce n'était pas son genre.
-La partie est terminée, il est temps de sortir le rideau de fin. Vous ne pouvez pas faire grand-chose, la zone est surveillée, bouclée, et mes hommes sont en ce moment même en train de nous écouter et de nous regarder, j'éviterais tous gestes brusques et inutiles si j'étais vous. Je ne suis pas là pour vous tuer, ce n'est pas vraiment une arrestation, disons que vous allez séjourner quelques temps dans la prison gouvernemental, nous avons des discutions de prévus.

Une main toujours sur le manche de son sabre, au repos, soyons prudent, on ne sait pas vraiment comment ces individus peuvent réagir d'une seconde à l'autre.
Dans son oreillette, ses gars devaient être tous aussi surpris que l'homme en face d'Arashi, pour certain, l'info leur avait déjà était transmise, plus de surprise.
-C'est quoi ce bordel, on n'est pas censé le tuer ce barge ? Voilà que Kira en a besoin comme jouet, encore un!

-Ferme là, on va t'entendre, et puis ce n’est pas nos oignions, nous on est chargé d'assurer la sécurité du général, et d’obéir aux ordres, point barre.

-si ça ne tenait qu'à moi il serait déjà mort depuis longtemps ce pecnot...

Arashi toussa une fois assez bruyamment pour que toutes ces voies cessent, ils en prendraient une fois l’opération finit, si Arashi était dans l'humeur. Il en profita pour réclamer une assistance médicale, prête une fois l'extraction du sujet accomplit.
-Bon je ne vous le redemanderais pas gentiment une seconde fois, vous venez avec nous ou vous mourez ici est maintenant.
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Sena Seigi
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyDim 22 Jan - 20:32

Sena hurla une énième fois en sentant sa paume clouée au sol. Un sanglot étranglé lui échappa, puis elle retomba, molle comme une poupée désarticulée. Assez. C'était fini, elle s'en convainquit.

Aussi, quand la porte s'ouvrit, ne comprit-elle pas immédiatement ce qu'il se passait. Elle resta complètement immobile, comme morte (remarque, c'était presque le cas) et laissa couler. Il y avait une voix, apparemment. A qui elle appartenait, ça, ses tympans saignaient trop pour qu'elle le sache ; mais ce n'était pas la voix du psychopathe, en tout cas. Ce qui lui fit déjà l'effet d'un baume réparateur surpuissant. Elle ne pensait même pas à l'éventualité que la voix pût appartenir à un complice de son tortionnaire. La petite Sena était trop occupée à se réjouir pour se méfier.

Kira avait entendu sa prière. Quelqu'un était venu la chercher, quelqu'un était venu la tirer des enfers.

- C'est bête … bête pour vous, très cher assassin …

Sa voix à elle croassait. Petit à petit, elle sentit l'air entrer à nouveau dans ses poumons ; l'inspiration sifflante lui déchira la cage thoracique. Elle revint doucement à la vie. Malheureusement, ce fut pour voir sa main percée de part en part. Le sang en coulait en rivière ; instantanément, l'image envoya une énième flèche de douleur à son cerveau éreinté ; elle dut lutter, lutter encore, tant pour ne pas vomir que pour garder conscience … elle en avait assez de se battre, elle était si fatiguée … mais il était là ! Son sauveur – elle ne savait qui – était là ! Elle lui devait des remerciements !

Snake puisa en elle-même, alla chercher au plus profond de ses ressources. Elle avait un dernier geste à faire. Lentement, la tête ronde dodelina, et se releva. Encore quelque millimètres … et elle put enfin voir le visage de l'homme qui était venu à sa rescousse.

Les coins de ses lèvres fendues se soulevèrent en un sourire. Darkwood. Pour une fois, elle n'avait même pas peur de le voir ; ce qu'elle ressentait s'apparentait plus à une joie intense qu'à de la crainte.

Et dire qu'elle avait cru … qu'ils s'en moquaient tous. Qu'elle faisait tapisserie dans leurs rangs. Qu'ils lui avaient donné un rôle de figuration. Qu'ils l'avaient relégué à un poste secondaire pour qu'elle ne gêne pas. Et elle, elle avait réussi à se faire enlever. Elle avait posé du souci à ses confrères, en les obligeant à se plier en quatre pour la chercher. Dieu, ce qu'elle avait honte. Elle ne méritait pas qu'on la sauve.

- Je suis désolée, Monsieur Darkwood. Je vous ai causé des problèmes, et je ...

Ce fut tout ce qu'elle parvint à lâcher. Un haut-le-coeur violent la fit taire ; elle cracha du sang. Du rouge, toujours, du rouge … c'était trop pour elle. C'était trop tout court ! Elle en avait trop perdu !

Ce fut la dernière pensée sensée de Snake. Après ça, tout se mua en un gloubi-boulga flou et indéfini ; sa tête tomba sur le côté, la douleur couvrit ses yeux d'un voile noir ; et l'espionne perdit connaissance.  
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Beyond Birthday
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyMar 24 Jan - 12:06


    C'est fini et Beyond Birthday serre encore fermement son couteau, ses dents crissant et son regard hésitant entre la porte et ça, ça, ce truc informe qu'il a presque réussi à tuer. Le type qui l'a arrêté, ou plutôt qui est venu pour l'arrêter porte le nom d'Arashi Darkwood. Forêt noir. Un truc de méchant, ça, mais B ne fait aucune remarque, il se doute bien qu'il n'est pas en position de  parler, ni de bouger d'ailleurs. Il sent la victime bouger un peu, se foutre de sa gueule et l'envie de courir vers elle pour lui foutre un coup de pied mortel au niveau du cou grandit en lui. Mais B n'est pas idiot, B voit très bien toutes ces mitraillettes qui le ciblent et il connaît également la ferveur à exécuter un criminel des pro-Kiras. Il a raté quelque chose, il ne s'attendait pas à ça. Un humain normal  n'aurait pas dû le retrouver aussi vite et en fait, tout était de la faute de cette...cette...il jeta un regard noir à Seigi, essayant de se concentrer sur l'homme qui tentait de parlementer avec lui.

    Arashi Darkwood. C'était à présent tout ce qu'il savait de lui, un type qui avait l'air assez sportif – sinon il ne serait jamais sur le terrain en train de se trimbaler un sabre – aux cheveux roux assez longs. Il ne lui disait rien dû tout et se retint de nouveau de rire en pensant au nom d'origine anglophone. Il faudrait qu'il pense à lui demander si papa ou maman était anglais et qu'il avait fugué au Japon, mais il doutait que ce soit bien accueilli. Là-bas, B tiquait : pourquoi un pro-Kira ne l'exécutait pas tranquillement alors qu'il venait de le capturer ? Savait-il qu'il risquait que lui-même s'échapper, fasse quelque chose de vraiment pas beau après ? B garda les mains en l'air, montrant lui-même aux hommes qu'il ne faisait rien de mal et qu'il tenait à sa vie. Il laissa tomber le couteau et tendit ses mains à ce bel Arashi, le lançant les lui menotter.

    « Bon, si c'est comme ça, je me laisserais faire, Monsieur Darkwood. Vous me semblez bien sévère, pour quelqu'un de votre âge et je suis curieux de savoir de quoi vous voudriez discuter avec moi. »

    Petit rire nerveux. Depuis que L était mort, Beyond Birthday avait cette petite pulsion masochiste, ce désir de se faire capturer pour enfuir mieux s'enfuir. C'était fait, donc, et cette fois-ci, l'oiseau était tellement gros qu'il espérait pouvoir y arriver sans que...non, elle ne saurait jamais ça et elle ne l'aiderait pas ! Il ne pouvait pas compter sur l'aide de cette pouffiasse pour arriver à s'échapper, il était très doué en solitaire ! Il se reprit rapidement, faisant une espèce de moue complètement désolé à Arashi, genre il est un enfant et il a pas pu se retenir et son jouet est tout blessé...quel malheur !

    « Vous...vous pensez que vous arriverez à la remettre sur pattes ? Parce que je veux bien vous aider, hein ? Je...je m'y connais bien en anatomie et ça me parle, même si mes expériences finissent toujours mortes ! Mais...mais ne tirez pas, je vais me taire ! Et puis vous aurez le bonheur d'en apprendre plus sur moi, ma belle aux cheveux longs ! Hahahahaaa ! »

    Un rire long et gras, différent de celui qu'il avait poussé auparavant s'empara de lui et les soldats d'Arashi arrivèrent, lui mirent un sac sur la tête, l'attachèrent et l'embarquèrent dans le fourgon. Une nouvelle page était tournée.


    [Arashi, je te laisse commencer un topic chez les Kirateux?]
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Arashi Darkwood
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi]   Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons ! [Sena Seigi] EmptyMar 24 Jan - 13:59

Spoiler:

-Bon, si c'est comme ça, je me laisserais faire, Monsieur Darkwood. Vous me semblez bien sévère, pour quelqu'un de votre âge et je suis curieux de savoir de quoi vous voudriez discuter avec moi.

-Je vois que vous comprenez vite...

Une fois menotté, il appuya sur son oreillette, celle-ci donnant le signal aux autres troupes de venir chercher le prisonnier, ainsi que de faire venir l’assistance médicale pour sena, elle en avait besoin... Même pas deux minutes après l'émission du signal, une poignet d'homme entra dans la pièce, confisquant tout le matériel, des spécialiste s'occupé de prélever ce qui devait-être prélevé, et la jeune sena se vit déposer sur un brancard, deux jeune soldats à chaque bord, une première infirmière lui fit une perfusion, tenant celle-ci en hauteur de sa main droite elle suivait le brancard qui s’apprêtait à descendre les escaliers.

-Vous...vous pensez que vous arriverez à la remettre sur pattes ? Parce que je veux bien vous aider, hein ? Je...je m'y connais bien en anatomie et ça me parle, même si mes expériences finissent toujours mortes ! Mais...mais ne tirez pas, je vais me taire ! Et puis vous aurez le bonheur d'en apprendre plus sur moi, ma belle aux cheveux longs ! Hahahahaaa !

-Tais-toi et avance, c'est pas parce que ta vie à été épargnée que ça te donne le droit de parler!

Frappant celui-ci dans l'arrière des genoux, Arashi savait parfaitement la force à exercer pour faire plier un homme, la dépasser inclurait la rupture des ligaments à l'intérieur de ceux-là. Puis le prenant sous la bras, ils descendirent tous deux les marches, une fois sorti, ils goûtèrent tous deux la fraîcheur du temps, le soleil, les frappant de plein fouet, ils n'eurent même pas le temps de dire ouf qu'ils étaient déjà dans un autre espace confiner. Une fourgonnette, comprenant Arashi, le terroriste, et quatre autres hommes, répartis en deux deux sur les deux bans disposés contre chaque parois du véhicule, au totale ils étaient au nombre de six. Arashi toqua contre la vitre séparant l'habitacle du cockpit, puis le moteur se mit en marche, quelques secondes plus tard ce fut le véhicule tout entier qui bougeait, ils était parti pour le QG.

Pendant ce temps, Sena  fût emmenée à l’hôpital pour y subir, soins intensifs, opérations, et surtout beaucoup de repos, la jeune femme venait de vivre une épreuve des plus éprouvante et certainement traumatisante.
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